Subject : Réseaux
La « 5G » est la cinquième génération de réseaux mobiles, qui succède aux technologies 1G, 2G, 3G et 4G. Les opérateurs de la FFTélécoms sont conscients des questions soulevées par l’arrivée de la technologie 5G en France et ont réalisé une série de vidéos pédagogiques pour informer le grand public, les élus locaux, sur cette nouvelle technologie.
Cette série pédagogique intitulée « Tout capter sur la 5G » est divisée en cinq vidéos informatives :
- La 5G, qu’est-ce que c’est ?
- La 5G, pour quoi faire ?
- Comment sera déployée la 5G ?
- La 5G a-t-elle des effets sur la santé ?
- La 5G rime-t-elle avec planète protégée ?
Retrouvez les vidéos ci-dessous :
Vidéo | Tout capter sur la 5G | #1 La 5G, qu’est-ce que c’est ?
Transcription de la vidéo (MS Word, 139 KO)
Vidéo | Tout capter sur la 5G | #2 La 5G, pour quoi faire ?
Transcription de la vidéo (MS Word, 139 KO)
Vidéo | Tout capter sur la 5G | #3 Comment déployer la 5G ?
Transcription de la vidéo (MS Word, 139 KO)
Vidéo | Tout capter sur la 5G | #4 La 5G et la santé
Transcription de la vidéo (MS Word, 139 KO)
Vidéo | Tout capter sur la 5G | #5 La 5G et l’environnement
Subject : Réseaux
Michel Combot, Directeur général de la Fédération Française des Télécoms (FFTélécoms), est intervenu à la 5G Conférence par Les Echos Le Parisien Événements le 13 octobre 2020 à la table ronde « Une 5G : pour quoi faire ? ».
Extraits de ses propos :
« La 5G va rajouter un niveau supplémentaire mais on a déjà différents forfaits en fonction de la consommation de données que l’on a. C’est le choix laissé par les opérateurs de proposer plusieurs forfaits. En ce moment, on apporte la 4G dans les anciennes zones blanches, on le voit, les usages augmentent. On est souvent surpris de la manière dont les gens s’adaptent aux nouvelles technologies.
Je pense qu’il faut leur faire confiance, ils trouveront eux-mêmes les usages. L’enjeu, c’est d’être attentifs à cette remontée des clients. On traverse une crise économique sans précédent dans notre pays. Cette crise est la preuve que le numérique est indispensable à la vie économique du pays. Elle a démontré à tout le monde que le numérique est essentiel pour le télétravail, pour l’enseignement et pour le lien social.
La voix notamment est revenue sur le devant de la scène. En termes d’usages, on a préconisé, notamment pendant le confinement, de se connecter au Wi-Fi plutôt qu’à la 4G. Le Wi-Fi est généralement connecté à une fibre et quand les gens sont chez eux, on recommande qu’ils l’utilisent. La 4G est un réseau mobile qui devient de plus en plus saturé et qui doit être utilisé quand vous êtes en dehors de chez vous, dans un lieu où vous ne résidez pas, quand vous n’avez pas accès au Wi-Fi. »
Vidéo | Replay « 5G Conférence : technologie, bénéfices et déploiement » | Début de son intervention à 2:12:05 :
Les autres intervenants à la table ronde :
- Raphaël Balenieri, journaliste aux Echos (animateur) ;
- Olivier Babeau, Président de l’Institut Sapiens ;
- Guillaume Vaquero, Senior Manager chez Wavestone.
Subject : Réseaux
Les opérateurs de téléphonie mobile se mobilisent dans toute la France pour poursuivre les déploiements mobiles durant cette crise sanitaire.
C’est une situation inédite puisque nos équipes et celles de nos partenaires sont également touchées par cette épidémie : avec du personnel à l’arrêt, du manque de matériel, des délais de livraison rallongés…
Nos techniciens font face sur le terrain à de nombreuses contraintes administratives, sécuritaires, techniques et logistiques en plus des mesures d’urgences sanitaires.
Cette crise sanitaire sans précédent est venue mettre un coup de frein au rythme accéléré des déploiements mobiles. Mais malgré ces conditions exceptionnelles et difficiles, les opérateurs agissent au quotidien sur le terrain en donnant la priorité à la sécurité de leurs personnels et sous-traitants. Nous étions dans la Meuse pour la levée d’un pylône dans la commune de Trémont-sur-Saulx.
Retrouvez la vidéo de la levée du pylône 4G multi-opérateurs du programme New Deal Mobile de Trémont-sur-Saulx dans le département de la Meuse ainsi que les témoignages des différents acteurs de cette installation.
Vidéo | 4G Meuse – Levée du pylône 4G multi-opérateurs de Trémont-sur-Saulx :
Vidéo | 4G Meuse – Michel Gobert, Maire de Trémont-sur-Saulx :
Vidéo | 4G Meuse – Stephan Bureau, représentant opérateur pour le site de Trémont-sur-Saulx :
Vidéo | 4G Meuse – Frédéric Boehm, conducteur de travaux SNEF pour le site de Trémont-sur-Saulx :
Subject : Réseaux
Les opérateurs de téléphonie mobile se mobilisent dans toute la France pour poursuivre les déploiements mobiles durant cette crise sanitaire.
C’est une situation inédite puisque nos équipes et celles de nos partenaires sont également touchées par cette épidémie : avec du personnel à l’arrêt, du manque de matériel, des délais de livraison rallongés…
Nos techniciens font face sur le terrain à de nombreuses contraintes administratives, sécuritaires, techniques et logistiques en plus des mesures d’urgences sanitaires.
Cette crise sanitaire sans précédent est venue mettre un coup de frein au rythme accéléré des déploiements mobiles. Mais malgré ces conditions exceptionnelles et difficiles, les opérateurs agissent au quotidien sur le terrain en donnant la priorité à la sécurité de leurs personnels et sous-traitants. Nous étions dans l’Aube le 21 avril 2020 pour la levée d’un pylône dans la commune d’Avirey-Lingey, située en zone blanche.
Retrouvez la vidéo de la levée du pylône 4G multi-opérateurs du programme New Deal Mobile d’Avirey-Lingey dans le département de l’Aube ainsi que les témoignages des différents acteurs de cette installation.
Vidéo | 4G Aube – Levée du pylône 4G multi-opérateurs d’Avirey-Lingey :
Transcription de la vidéo (MS Word, 139 KB)
Vidéo | 4G Aube – Témoignage de Magali Rebours, Maire d’Avirey-Lingey
Transcription de la vidéo (MS Word, 139 KB)
Vidéo | 4G Aube – Marc Arnold, représentant opérateur site 4G d’Avirey-Lingey
Transcription de la vidéo (MS Word, 139 KB)
Vidéo | 4G Aube – Témoignages de Sarah et Brahim, négociatrice et chargé d’affaires SNEF
Transcription de la vidéo (MS Word, 139 KB)
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L’ICNIRP, International Commission for Non Ionizing Radiation Protection, a publié en mars 2020 ses recommandations actualisées dans la revue « Health Physics » et les a mises en ligne sur son site internet.
Les nouvelles lignes directrices de l’ICNIRP confirment la validité des valeurs-limites établies en 1998, y compris pour la 5G.
L’ICNIRP a entrepris une réévaluation des valeurs limites d’exposition aux radiofréquences (RF) dans la gamme (100 kHz – 300 GHz) en s’appuyant sur les données scientifiques les plus récentes et les a soumises à une consultation publique du 12 juillet au 9 octobre 2018. Elle a pris en compte plus de 120 contributions et 1000 commentaires individuels recueillis pendant cette période.
Ces nouvelles lignes directrices ne remettent pas en cause les fondements des normes établies et publiées en 1998 pour la gamme de fréquences de 0 à 300 GHz qui sont la base de référence des recommandations de l’OMS en matière d’exposition du public aux champs électromagnétiques. Elles ont été très majoritairement adoptées par les pays de l’Union Européenne (France, Allemagne, Grande-Bretagne, Finlande, Suède, Norvège, Espagne…) et au niveau international (Commission européenne et l’UIT, l’Union Internationale des Télécommunications).
Les valeurs limites d’exposition ont été définies en prenant un facteur de sécurité par rapport au niveau où un effet sanitaire de l’exposition aux ondes est susceptible d’apparaître. Pour une exposition du corps entier, le facteur de sécurité a été maintenu à 50 (soit une marge de 5000 % en puissance).
Dans son communiqué de presse, l’ICNIRP précise que ces nouvelles directives couvrent les technologies 5G à venir, ainsi que la radio AM et DAB, le Wi-Fi, le Bluetooth et les téléphones mobiles 3G / 4G actuellement utilisés.
L’ICNIRP est une commission scientifique indépendante internationale mise en place pour garantir la protection de la population et de l’environnement contre les rayonnements non ionisants (RNI). Elle est officiellement reconnue par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) et l’Organisation Internationale du Travail (OIT) dans le domaine des ondes électromagnétiques. Elle émet à ce titre des avis et des recommandations d’ordre scientifique relatives à la protection contre l’exposition aux ondes électromagnétiques et formule notamment sur la base de données scientifiques les principes généraux et les limites d’exposition aux ondes à ne pas dépasser.
communiqué de presse (PDF, 141 KB)
Annexe : Comparaison récapitulative des valeurs limites recommandées par l’ICNIRP en 1998, 2010 et 2020 selon les gammes de fréquences.
Valeurs limites en niveaux de référence (calculées en volt par mètre) Grand Public pour des expositions moyennées supérieur ou égal à 30 minutes.
Les valeurs limites des fréquences utilisées en téléphonie mobile (cf. encadré de couleur orange ci-dessus) n‘ont pas eu besoin d’être modifiées depuis 1998.
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Éditorial de Nicolas Guérin, Président du CSF et Vice-président de la Fédération Française des Télécoms
En décembre 2019, l’État et l’ensemble de la filière des infrastructures numériques ont signé le contrat stratégique de filière visant à fédérer tout un écosystème afin de répondre aux besoins toujours croissants de connectivité de nos territoires, de nos entreprises et de nos concitoyens.
Quatre projets ambitieux ont depuis démarré, autour de la 5G, afin de la rendre accessible à toutes et tous, des territoires intelligents, afin d’accompagner les collectivités dans leur transformation citoyenne, autour de l’emploi et du développement des compétences et autour de l’export, afin que la filière soit plus visible à l’international.
La crise sanitaire et économique que notre pays traverse depuis bientôt plus d’un an a démontré que notre filière porte les infrastructures au cœur du maintien du lien social, de l’éducation et de l’activité économique. Elle porte aussi, en elle, les conditions de la transformation numérique des secteurs industriels, pour la plupart durement touchés par la crise économique actuelle, sans précédent depuis la fin de la 2nde guerre mondiale.
Notre filière a, par ailleurs, démontré sa résilience en continuant ses investissements et ses déploiements en ces temps troublés, grâce à un effort inédit de solidarité entre tous les acteurs de la filière. La filière investit chaque année plus de dix milliards d’euros dans la construction et la maintenance des réseaux de demain.
Le Gouvernement a sollicité notre comité, le 1er octobre 2020, pour engager une actualisation de son contrat afin de l’adapter aux objectifs du plan France Relance.
L’enjeu de cet avenant est de tirer parti des forces de nos filières, pour contribuer à la transition écologique de notre société, pour renforcer la compétitivité de nos territoires et de nos industries et la souveraineté de notre pays, contribuer aux grands enjeux de cohésion sociale, notamment en matière de mixité, d’emploi des jeunes et de retour de à l’emploi des personnes qui en sont le plus éloignées.
La filière s’inscrit donc pleinement dans la mise en œuvre du plan de relance, et notamment des stratégies d’accélération ciblées des secteurs prioritaires, qui bénéficieront d’un accompagnement par le 4ème programme d’investissements d’avenir, tel qu’annoncé par le Premier ministre au mois de janvier 2021. La filière entre ainsi dans la stratégie d’accélération sur la « 5G et les futures technologies de réseaux de télécommunications ».
Au-delà, c’est bien aux enjeux de la transformation des entreprises et à l’avènement de « l’industrie 4.0 » que notre filière entend bien apporter sa contribution décisive, tout en restant attentive à ce que l’ensemble de nos concitoyens puissent continuer à bénéficier de l’apport essentiel de nos infrastructures.
Contexte
Le 22 novembre 2018, le Conseil national de l’industrie a labellisé le Comité Stratégique de Filière « Infrastructures numériques » (« CSF »). Le Comité a identifié 4 projets structurants, dont les feuilles de route sont détaillées dans le contrat de filière. Tous font l’objet d’engagements réciproques industrie/État. La signature du contrat par l’industrie, les organisations syndicales, Régions de France et le Gouvernement en décembre 2019 a constitué un moment fort pour cette filière qui est un maillon essentiel de la numérisation de notre pays et dont le potentiel économique est considérable.
Pour faire face à une crise sanitaire et économique sans précédent et permettre la reprise en sécurité de l’activité économique, le Gouvernement a mis en place des dispositifs inédits et a travaillé au rebond de nos filières industrielles dans le cadre du plan de relance de l’économie. Dans cette perspective, le Gouvernement, en date du 1er octobre 2020, a sollicité le Comité pour engager rapidement une revue de son contrat afin de l’adapter aux objectifs du plan France Relance. Matérialisé par un avenant, la modification du contrat de filière vise à actualiser les projets du Comité et les compléter dans trois domaines prioritaires : la transition écologique, la compétitivité et la souveraineté, la cohésion de la filière (emploi).
Site internet du Comité Stratégique de Filière « Infrastructures numériques »
La filière des infrastructures numériques
L’écosystème de la filière Infrastructures numériques est vaste et dispose d’un nombre important de synergies entre les différents acteurs. L’ensemble des marchés concernés (services marchands des opérateurs télécoms, fabrication de composants et d’équipements réseaux, fabrication d’équipements optiques, etc.) sont tous oligopolistiques : il existe sur ces marchés de grands champions industriels et internationaux mais également de nombreuses TPE/PME.
La filière Infrastructures numériques rassemble les fabricants de composants et d’équipements réseaux, les opérateurs d’infrastructures fixe et mobile et de services de communications électroniques, les fabricants de matériels et câbles de communication/très haut débit et les industriels des réseaux d’initiative publique. Enfin, elle peut compter sur de nombreux centres de recherche et pôles de compétitivité pour favoriser son essor économique et développer les activités de R&D [Recherche et Développement].
Les enjeux de la filière
La filière Infrastructures numériques est aujourd’hui le socle essentiel de la connectivité pour toutes et tous, et en toute circonstance. Il s’agit d’un écosystème complexe : de la fabrication des matériaux nécessaires à la construction d’un réseau d’infrastructures numériques, à sa mise à disposition, son exploitation et les services qui en découlent. La filière Infrastructures numériques est donc le pilier incontournable de la numérisation des territoires et constitue un élément majeur pour permettre le développement de l’ensemble de l’industrie française, toute filière confondue. L’écosystème des infrastructures numériques dispose de nombreux atouts, portés aussi bien par des acteurs historiques que par de nouveaux acteurs innovants, dont le seul objectif est de généraliser la connectivité et d’offrir de nouveaux services toujours plus performants en faveur de l’innovation technologique.
Les principaux défis à relever sont les suivants :
- anticiper la mise en œuvre des nouveaux réseaux très haut débit et 5G afin de parfaire le savoir-faire français en la matière ;
- œuvrer au bénéfice des autres filières-clé (automobile, transport, santé, sécurité, militaire, etc.) afin d’identifier leurs besoins en matière d’infrastructures et nouer de nouveaux partenariats ;
- agir au bénéfice des territoires ;
- renforcer la filière dans sa capacité à exporter ;
- relever le défi des compétences et de l’emploi.
Chiffres clés du secteur
La filière capitalise un chiffre d’affaires de plus de 40 milliards d’euros, dont la majeure partie est issue des activités télécoms, et compte environ 13 000 entreprises majoritairement constituées de TPE/PME.
La filière Infrastructures numériques compte près de 140 000 emplois directs. Ce chiffre est en progression dans le secteur des télécoms (et plus spécifiquement, dans le cadre du déploiement des réseaux) compte tenu des différents programmes gouvernementaux (Plan France THD, New Deal Mobile). En 2018, 2500 recrutements ETP (Équivalent Temps Plein) ont été effectués.
Signature d’un accord d’Engagement de Développement de l’Emploi et des Compétences
Les branches professionnelles des Télécommunications, des Travaux Publics, du Bâtiment et de la Métallurgie représentant l’ensemble des acteurs de la filière stratégique des infrastructures numériques (CSF) ont signé, avec l’Etat, un EDEC (contrat d’engagement de développement de l’emploi et des compétences) le 1er décembre 2021, en présence de Cédric O, Secrétaire d’Etat chargé de la Transition numérique et des Communications électroniques, d’Elisabeth Borne, Ministre du travail, de l’emploi et de l’insertion, de Nicolas Guérin, Président du CSF Infrastructures numériques et de Bruno Lucas, Délégué général à l’emploi et à la formation professionnelle. Cet EDEC, fortement attendu, s’inscrit dans la droite ligne des objectifs prioritaires du Contrat Stratégique de Filière signé par ces mêmes fédérations et le Gouvernement, à savoir « sécuriser l’emploi et les passerelles de formations vers les nouveaux métiers des infrastructures numériques ». Accueillis par le Conseil Départemental du Val d’Oise et le syndicat mixte Val d’Oise numérique au sein du Hub Numérique Nikola Tesla, les parties prenantes de cet accord cadre ont visité un centre de formation de 2 500 m² ouvert sans discrimination aux organismes de formation, aux acteurs de l’insertion et de l’emploi, et aux entreprises du secteur.
Les parties prenantes au contrat de filière
La Fédération Française des Télécoms (FFTélécoms) réunit 18 opérateurs de communications électroniques en France. Ses opérateurs membres sont aussi bien des opérateurs d’infrastructures investis dans l’aménagement numérique du territoire (Altice – SFR, Bouygues Telecom, Orange) que des opérateurs type MVNO (La Poste Mobile, Legos, Prixtel, Syma), ou agissant exclusivement sur le marché Entreprises (Colt, Hub One, Ielo, IP Directions, Manifone, Odigo, Tofane, Verizon, Wordline) ou sur les marchés d’accueil d’infrastructures (Arteria, RATP Connect). Elle a pour mission de promouvoir une industrie responsable et innovante au regard de la société, de l’environnement, des personnes et des entreprises.
InfraNum, la Fédération des Entreprises Partenaires des Territoires Connectés, regroupe plus de 200 entreprises (bureaux d’études, opérateurs, intégrateurs, équipementiers, fournisseurs de services, etc.). Partenaire industriel de tous les territoires connectés ou à connecter, elle soutient non seulement l’aménagement numérique mais également le développement des usages sur les territoires, en les accompagnants dans la mise en place d’une infrastructure neutre, ouverte et mutualisée. Pour cela, elle favorise les partenariats entre acteurs publics et privés dans le but de permettre aux collectivités de développer les usages du citoyen, de valoriser leur économie locale et de mettre en avant les atouts propres à chaque territoire.
Le Syndicat Professionnel des fabricants de fils et câbles électriques et de communication (SYCABEL) est l’organisation professionnelle de l’industrie des fils et câbles électriques et de communication et un acteur majeur du développement économique et de l’aménagement du territoire. Le Syndicat représente l’un des plus importants secteurs de la construction électrique en France. Il regroupe aujourd’hui plus de 20 sociétés – dont plusieurs leaders au plan mondial – qui réalisent près de 90% du chiffre d’affaires de l’industrie française des fils et câbles.
L’Alliance Française des Industries du Numériques (AFNUM) est le syndicat professionnel qui représente, en France, les industriels des réseaux, des terminaux de l’électronique grand public, de la photographie et des objets connectés (réseaux fixes, mobiles, publics et privés, terminaux de télécommunications et composants, équipements de l’électronique grand-public, audio-vidéo, équipements de distribution de signaux, équipements photo, supports d’images et d’information).
Les pôles de compétitivité et instituts de recherche de l’industrie des composants réseaux et des infrastructures numériques (Image et Réseaux, Systematic, b<>com, etc.) qui animent les écosystèmes d’innovations regroupant TPE/PME, startups et grands groupes.
Les associations de collectivités – AVICCA, Association des Maires de France (AMF), Assemblée des départements de France (ADF), Régions de France, Association des Petites Villes de France (APVF) – acteurs au centre de la transformation numérique des villes et territoires, dont la participation est essentielle pour un développement cohérent, harmonieux et répondant aux besoins identifiés des infrastructures numériques.
Les projets structurants du contrat de la filière « Infrastructures numériques »
Projet 1 : 5G
Enjeux
La France s’apprête à entrer dans une phase de développement technologique sans précédent avec l’arrivée de la technologie 5G. L’évolution des protocoles de communication électronique a toujours constitué une avancée majeure dans l’écosystème industriel et numérique. La technologie 5G s’inscrira également dans cette perspective avec les opérateurs télécoms et les équipementiers réseaux en première ligne pour faire de cette technologie une réussite.
L’industrie des télécoms et l’industrie des équipementiers représentent en France près de 130 000 emplois directs et un chiffre d’affaires de plus de 40 milliards d’euros en 2017. Nous pouvons d’ores-et-déjà anticiper une hausse des investissements dans les infrastructures réseaux du fait du déploiement, dès 2020, des premiers équipements 5G à vocation commerciale par les opérateurs télécoms.
Plus importants encore que les retours sur investissements du déploiement des réseaux 5G, ce sont les usages permis par les performances de cette nouvelle technologie qui engendreront le plus de bénéfices pour l’économie française.
En effet, l’écosystème 5G va permettre de délivrer une multiplicité de nouveaux usages concernant de nombreux secteurs et à destination aussi bien du grand public que des entreprises, des services publics et autres institutions. Des secteurs vont subir des transformations profondes liées à la numérisation et en particulier à l’arrivée de la 5G : l’industrie 4.0, l’automatisation du transport automobile et ferroviaire, l’optimisation des réseaux de transport et de distribution d’énergie, l’amélioration des dispositifs de sécurité et de cybersécurité, ou encore l’intégration entière du numérique dans le domaine de la santé avec l’introduction à grande échelle de la téléchirurgie.
La 5G se pose donc comme facilitateur de la numérisation de la société et de l’économie. Pour anticiper les étapes à venir et positionner la France comme leader des écosystèmes d’innovation 5G, le CSF réunit tous les acteurs de la chaîne de valeur afin d’optimiser son déploiement et de réaliser son potentiel. À ce titre, le CSF « Infrastructures numériques » s’attachera également à une importante collaboration avec les autres CSF pour développer les nouveaux usages.
La transformation apportée par la 5G sera profonde. Elle facilitera la deuxième phase de la numérisation de la société et de l’économie, comme le souligne le gouvernement dans sa feuille de route 5G de 2018.
Objectifs
Il s’agit du projet le plus emblématique du CSF qui a pour ambition de mettre en place un réseau de plateformes 5G multi-sites et multi-opérateurs, accessible aux startups, TPE/PME et grands groupes. Ce réseau, qui s’inscrit dans la feuille de route 5G du gouvernement, rassemblera des plateformes existantes et construira aussi des nouvelles plateformes. Il sera orienté vers l’innovation technologique avec pour objectif de faire le lien avec les futurs marchés verticaux.
Le projet est structuré en deux grands axes :
- Élaborer la stratégie, via des études thématiques, permettant de comprendre les enjeux et les freins à lever dans le déploiement des réseaux 5G.
- Œuvrer à la création d’un réseau pérenne de plateformes 5G, permettant d’établir une infrastructure 5G d’innovation en réseaux multi-sites.
Il est important pour la filière d’adopter une approche transversale sur le long terme dans une optique de valorisation, à grande échelle, des infrastructures réseaux et des usages qui en découleront au travers d’une communication rodée et de plateformes pérennes d’expérimentation 5G. Il faut adopter cette approche transversale avec l’ensemble des parties prenantes : opérateurs télécoms, équipementiers, TPE/PME, startups, pôles de compétitivité, instituts de recherche, etc.
Les apports de l’avenant au contrat de filière
L’avenant au Contrat Stratégique de Filière vise à renforcer l’axe « 5G et environnement » consacré à l’optimisation énergétique et environnementale des réseaux de télécommunications et à leur impact positif sur l’ensemble des filières industrielles. Cet axe s’inscrit dans la continuité du livre blanc « 5G et Environnement » publié en novembre 2020 (voir ci-après) et aura pour objectif d’approfondir la thématique, notamment au travers de l’identification de bonnes pratiques autour des usages et de la mesure des impacts de la 5G sur l’environnement. Ces travaux pourront déboucher en 2021 sur une journée d’information organisée par la filière.
L’un des objectifs du CSF, réaffirmé avec l’avenant signé le 26 janvier 2021, est de structurer l’écosystème français des réseaux télécoms du futur, grâce au financement de projets d’expérimentation et de développement de la 5G en prenant appui sur les dispositifs de France Relance et du 4ème Programme d’Investissements d’Avenir (PIA4), ainsi que de projets en faveur du développement de territoires intelligents.
La participation du CSF aux priorités du plan de relance se renforce également à travers la stratégie d’accélération sur la 5G et aux futures technologies de réseaux de télécommunications, au bénéfice de l’emploi et de la compétitivité du secteur des télécoms en France. Le CSF « Infrastructures numériques » est ainsi pleinement associé à la mise en œuvre de cette stratégie, et jouer un rôle clé pour la relayer auprès des acteurs de l’écosystème.
De plus, la poursuite en 2021 et 2022 des appels à projets dédiés à la 5G dans le cadre du plan de relance contribuera ainsi à faire de la 5G un axe de compétitivité industrielle majeur.
Au sein du groupe de travail 5G, un sous-groupe a pour mission de réaliser une cartographie de l’écosystème français de virtualisation des réseaux et de sa chaîne de valeur, ainsi que d’identifier à la fois les obstacles et les solutions au développement de l’écosystème en France.
Le groupe 5G du CSF a également pour objectif de formuler des propositions aux autorités publiques sur les modalités d’accès aux fréquences pour des acteurs verticaux, en vue de développer des réseaux privés 5G. Ce travail s’appuie sur un recensement des besoins des industriels et des collectivités, ainsi qu’une étude identifiant les meilleures pratiques à l’international.
Réalisations
Lancée par le Gouvernement, le Comité Stratégique de Filière (CSF) « Infrastructures numériques » avait répondu à la consultation publique relative à la Stratégie d’accélération dédiée à la 5G et aux futurs réseaux de télécommunications dont les résultats viseront à positionner la France à la pointe des nouveaux usages numériques, marché à fort potentiel de croissance. Pilotée par la Direction Générale des Entreprises, dans le cadre du 4ème programme d’investissements d’avenir, cette Stratégie permettra de mobiliser 480 millions d’euros de financements publics pour soutenir des projets prioritaires d’ici 2022, et vise jusqu’à 735 millions de financements publics d’ici 2025. Cette Stratégie d’accélération permettra de créer jusqu’à 20 000 nouveaux emplois à horizon 2025. Elle accompagnera la croissance du marché 5G en France en visant 15 milliards d’euros de chiffre d’affaires à horizon 2025. Financée par le plan France Relance et par le 4ème Programme d’investissements d’avenir, l’objectif est de positionner la France sur un marché essentiel pour l’autonomie stratégique, la maîtrise et la sécurité des infrastructures de télécommunication. La Stratégie d’accélération repose sur quatre axes : le soutien au développement des usages 5G au profit des territoires et de l’industrie, le développement de solutions françaises sur les réseaux télécoms, la consolidation des forces de recherche et développement sur les futures technologies de réseaux et le renforcement de l’offre de formation.
La filière des infrastructures numériques et la Direction Générale des Entreprises ont réalisé un Observatoire 5G. Cette étude s’inscrit dans le cadre de la Stratégie d’accélération et dans le cadre des travaux que mène le Comité stratégique de filière (CSF) « Infrastructures numériques » avec l’Etat. L’étude a pour objectifs de cadrer le périmètre des acteurs de l’écosystème 5G en France, évaluer l’impact économique de la 5G pour l’économie en France, à la fois en termes de chiffre d’affaires et d’emplois en distinguant : les impacts directs pour le secteur des Infrastructures Numériques, les impacts sur les principaux marchés d’application de la 5G, notamment la santé, l’industrie, le transport, l’agriculture et les secteurs de l’eau et de l’énergie.
Dans le cadre de la création d’un réseau pérenne de plateformes 5G, permettant d’établir une infrastructure 5G d’innovation en réseaux multi-sites, le Comité stratégique de filières « infrastructures numériques » a donné son soutien à 15 projets de plateformes, qui se sont engagées à faire partie du réseau.
- Projet « 5G Vertical ISS » | Alsatis : dédié au développement des usages hospitaliers de la 5G.
- Projet « CRIIOT » | Sequans : dédié au développement des objets connectés industriels critiques.
- Projet « Beyond 5G » | Institut Mines-Télécom (Saclay) : dédié au développement de la recherche et développement pour des secteurs cruciaux (télécoms, mobilité, IoT industrielle, sécurité et défense).
- Projet « Living Labs 5G » | SNCF : dédié à l’expérimentation des usages de la 5G au service des clients voyageurs et de la performance industrielle du Groupe SNCF.
- Projet « PI5G » | CEA LIST Paris-Saclay : dédié au développement des expérimentations en combinant les technologies immersives de réalité virtuelle et augmentée et la 5G pour trois aspects de l’industrie 4.0 : la téléprésence 3D, la télérobotique immersive et la simulation numérique interactive.
- Projet « 5G OpenRoad » | Pôle de compétitivité Systematic : dédié au déploiement sur le plateau de Saclay d’un réseau pilote 5G pour accélérer la mise sur le marché de services innovants tirant partie de la 5G dans les domaines verticaux.
- Projet « Perf 5G Maritime » | MIOS (by SNEF Lab) : dédié à la démonstration de l’intérêt de la technologie 5G pour l’industrie maritime, en installant une plateforme d’expérimentations 5G au large du Grand Port Maritime de Marseille.
- Projet « Engage 5G & Beyond » | FIT (French Institutes of Technology) : dédié au développement d’un réseau de plateformes 5G souveraines, pour le déploiement des futures technologies et l’expérimentation avec différents secteurs verticaux : santé, énergie et industrie du futur.
- Projet « 5G INNOV LAB » | Nokia : dédié au développement d’une plateforme multiservices qui permet aux différents acteurs de réaliser des tests R&D, de tester des innovations technologiques et d’usage, d’intégrer et industrialiser des futurs usages 5G, de valider des nouveaux modèles d’affaire et de mener des expérimentations avec des usages ultra haut débit 26 GHz.
- Projet « 5G Steel » | ArcelorMittal : dédié à l’expérimentation multisites et multi-applications en milieu sidérurgiques et son environnement local. L’objectif est d’expérimenter l’usage industriel de la 5G en environnement industriel, au travers de cas d’usages ciblés sur différents métiers. Cette expérimentation permettra ainsi d’appréhender la technologie 5G, ses contraires d’usages et sa robustesse dans un contexte d’application hautement critique et de valider ses apports pour l’usine intelligente.
- Projet « PIRANA » | Kalray : dédié au développement, la validation industrielle et la promotion d’une solution d’accélération matérielle et logicielle souveraine et ouverte, basée sur des cartes Kalray et logiciels de Kalray/6WIND, dédiée au marché Telecom Edge 5G et qui seront testées dans un serveur Edge d’Atos dans un contexte de Système de transport Intelligent (ou ITS, Intelligent Transportation Systems) intégré aux plateformes Smart City pour un pilotage des politiques de mobilité du territoire.
- Projet « 5G-mMTC » | Médiane System : a vocation à mettre à disposition les outils logiciels et matériels permettant la mise en œuvre rapide d’une solution 5G à base d’objets communicants. Deux cas d’usage seront mis en œuvre directement dans le cadre de ce projet : un cas développé en lien avec la Fédération Française de Cyclisme (FFC), qui permettra d’analyser en temps réel les données des athlètes et de leurs performances ; l’autre sera travaillé conjointement avec EDF, pour permettre la gestion en temps réel de toute la flotte de capteurs hétérogènes existants.
- Projet « Lab PCN 5G » | Acome : dédié au traitement et à l’évaluation de plusieurs cas d’usage comme la maintenance prédictive, les techniciens augmentés, la sécurisation des AGV/ AIV (véhicules à guidage automatique/ autonomes), les drones, les équipements de visions intelligentes ou la supervision des lignes de production avec des caméras afin de répondre aux enjeux actuels et futurs de l’industrie 4.0.
VOIR LES PREMIERS LAURÉATS (PDF, 1,5 MO)
VOIR LES DEUXIÈMES LAURÉATS (PDF, 1 MO)
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VOIR LES quatrièmes LAURÉATS (PDF, 868 KO)
VOIR LES Cinquièmes LAURÉATS (PDF, 1 MO)
VOIR LES 15 PROJETS DE PLATEFORMES 5G
Le groupe de travail 5G du Comité stratégique de filières « Infrastructures Numérique » a rédigé deux livres blancs pour nourrir la réflexion autour des enjeux fondamentaux de la 5G : sa stratégie de développement et l’environnement.
« 5G : stratégies et enjeux » évoque, sans se vouloir exhaustif, les enjeux jugés prioritaires autour de la 5G en France, tels que le déploiement du cœur de réseau autonome « Stand Alone » (SA), les enjeux autour de la santé etc.
« Contribution et éclairage du CSF Infrastructures Numérique sur la question environnementale associée au numérique et à la 5G » propose, une vision de ce sujet afin de corriger certaines fausses idées qui circulent sur cette nouvelle technologie.
Le groupe de travail 5G du CSF « Infrastructures Numériques » a publié une nouvelle version du livre blanc « Contribution et éclairage du CSF Infrastructures Numériques sur la question environnementale associée au numérique et à la 5G » qui a pour objectif de compléter les analyses préalablement effectuées, afin d’évaluer, d’une part, l’impact environnemental véritable de la 5G et, d’autre part, ses externalités positives sur d’autres secteurs. Ce travail collectif vise à répondre aux nombreuses interrogations liées aux possibles impacts environnementaux associés au déploiement de la 5G, en objectivant le débat de données scientifiques, en apportant une vision plus équilibrée de l’impact du numérique et de la 5G sur la consommation énergétique et les émissions de carbone.
Systematic Paris-Région et le Comité Stratégique de Filière « Infrastructure numériques » (Afnum France, la Fédération Française des Télécoms, InfraNum et le Sycabel) ont organisé le 16 avril 2021, dans le cadre de la mise en œuvre du Contrat Stratégique de filière, un webinaire autour des appels à Projets dans le cadre du nouveau programme Horizon Europe 2021-2027. Les différentes opportunités de soutien et de financement proposées par le programme Horizon Europe ont été présentés. L’objectif est d’aider au financement d’expérimentations pilotes permettant de tester les nouveaux usages 5G sur les plans technique et opérationnel.
La Direction Générale des Entreprises et le Comité Stratégique de Filière (CSF) « Infrastructures numériques » ont organisé le 25 mai 2021, dans le cadre de la mise en œuvre du Contrat Stratégique de filière, une journée thématique dédiée aux usages de la santé publique. Téléassistance des secouristes, couverture du réseau mobile à l’intérieur des hôpitaux ou l’imagerie nomade, de nombreux projets, expérimentations et perspectives ont été présentés. L’objectif de cette matinée était d’établir un retour d’expérience des projets actuels en matière d’expérimentations de cas d’usage de la 5G dans le secteur de la santé publique, dont certains sont d’ores et déjà soutenus par la DGE, et de préciser les apports de la 5G et au-delà, pour répondre aux enjeux de la santé, de sensibiliser au développement de ces applications. Cet évènement a aussi permis de définir les contours d’une feuille de commune entre le CSF Infrastructures numériques et le CSF Industries et technologies de santé.
Un groupe de travail constitué de membres des Comités Stratégiques de Filière (CSF) « Infrastructures numériques » et « Solutions pour l’industrie du futur », ainsi que d’experts industriels français et internationaux, a appuyé Philippe Herbert dans la réalisation de la Mission 5G Industrielle confiée par le Gouvernement. Cette mission a poursuivi plusieurs objectifs. Tout d’abord, la mise en place d’un dialogue continu entre acteurs industriels et télécoms, afin de développer les usages de la 5G dans l’industrie, et d’en accélérer l’appropriation par les professionnels. La Mission a également identifié les freins au déploiement de la 5G et de ses usages dans l’industrie. Enfin, elle aproposé plusieurs actions concrètes pour accompagner les secteurs industriels français dans l’émergence et le déploiement de services innovants sur la 5G. Ces travaux ont pris en compte le retour d’expériences d’acteurs français et européens.
Le 3 mars 2022, en présence d’Agnès Pannier-Runacher, Ministre déléguée auprès du ministre de l’Économie, des Finances et de la Relance, chargée de l’Industrie, et de Cédric O, Secrétaire d’Etat chargé de la Transition numérique et des Communications électroniques, le CSF « Infrastructures Numériques » a participé à la restitution du rapport de la mission 5G Industrielle lancée par le Gouvernement et présidée par Philippe Herbert. Cet évènement a été l’occasion de présenter les recommandations de la mission, à la mise en œuvre desquelles le CSF « Infrastructures Numériques » est pleinement associé.
CONSULTER LE RAPPORT DE LA MISSION 5G INDUSTRIELLE (PDF, 3MO)
La Direction Générale des Entreprises (DGE), le Comité Stratégique de Filière (CSF) « Infrastructures Numériques » et le Comité Stratégique de Filière « Solutions pour l’Industrie du Futur » ont coorganisé le 12 octobre 2022 l’évènement « 5G x Industrie 4.0 ». L’événement a permis, à travers les témoignages de nombreux industriels et experts de la 5G, d’aborder les cas d’usage de la 5G pour l’industrie, les bonnes pratiques pour mettre en place un projet et l’offre existante. Il a permis de faire un bilan de la Mission 5G industrielle six mois après sa restitution.
Consulter LE COMMUNIQUÉ DE PRESSE
Au cours de cet évènement, Jean-Noël Barrot, Ministre délégué chargé de la Transition numérique et des Télécommunications, a annoncé le renforcement d’actions gouvernementales soutenant davantage le développement de la 5G Industrielle en France. Des actions se traduisant notamment par le lancement d’une consultation publique sur les modalités d’accès à la bande de fréquence 2,6 GHz. La Consultation publique porte en particulier sur la modification des modalités de calcul de la redevance de mise à disposition pour un allotissement du service mobile des réseaux indépendants.
ACCÉDER À LA CONSULTATION PUBLIQUE
En complément de cette mesure, le Gouvernement et le CSF « Infrastructures Numériques » lancent le Comité de suivi des plateformes d’expérimentation des applications de la 5G (CP5G) et ses clubs sectoriels autour des verticales 5G, afin de promouvoir le développement et le déploiement des cas d’usage 5G, afin de faciliter le partage d’informations entre les acteurs de l’écosystème, de sensibiliser les verticaux sur les enjeux technologiques, économiques et opérationnels du développement et déploiement des usages de la 5G.
Le CP5G est en effet décliné en fonction du secteur et des cas d’usage que proposent les plateformes. Pour optimiser la labellisation et le suivi, les plateformes qui proposent des cas d’usage dans le même secteur sont organisées en clubs sectoriels : industrie 4.0, santé, mobilité connectée, bâtiments et territoires intelligents et autres à définir.
Des membres du CP5G sont identifiés pour assurer le suivi des plateformes d’un même club sectoriel, ainsi que des experts « sectoriels ». Chaque club sectoriel dispose d’un coordinateur représentant toutes les plateformes membres du club afin d’assurer le contact avec le coordinateur CSF et l’animation de son club.
Projet 2 : Construire les Territoires intelligents
Enjeux
Le Très Haut Débit (THD) est aujourd’hui un défi industriel prioritaire. Il permet de connecter citoyens, entreprises et collectivités, avec des bénéfices désormais évidents en termes d’information, de productivité, d’innovation et d’équité territoriale. La prochaine étape sera celle de l’internet des objets (IoT), rendue possible grâce à l’infrastructure fibre qui sous-tend le tout connecté. L’IoT est une chaîne de valeur complexe, qui va du capteur jusqu’à la donnée en passant par la connectivité.
Si le territoire intelligent est d’ores et déjà au cœur des préoccupations des collectivités, ces dernières peinent encore à en évaluer les bénéfices. Il est essentiel que la filière se mette unanimement au service des collectivités pour assurer la confiance nécessaire à la généralisation du territoire intelligent et de co-construire avec elles un modèle de gouvernance des données adapté. Cela passera par la mise en place d’expérimentations autour des différents équipements de la cité.
Objectifs
Ce projet a pour objectif de faire des territoires intelligents une réalité. Les objectifs de la filière sont tout d’abord de construire une vision commune des territoires intelligents avec les collectivités locales, avec un point d’intérêt spécifique pour l’enjeu de la gouvernance et l’interopérabilité des données.
La filière fera également émerger des projets de démonstrateurs grandeur nature de plateforme de stockage de données et de smart territoires dans différentes typologies de villes. Le CSF a reçu l’accord d’industriels et de collectivités pour prendre part à ces travaux.
Cette transformation de la ville vers les territoires intelligents nécessite de considérer un certain nombre de préalables qui constituent aujourd’hui les objectifs de la filière :
- Construire une vision commune des territoires intelligents avec les collectivités locales, avec un point d’intérêt spécifique pour l’enjeu de la gouvernance et l’interopérabilité des données ;
- Faire émerger des projets conformes à cette vision commune, au bénéfice des territoires du fait de leur pérennité et de leur exemplarité.
Ces différents préalables doivent permettre :
- De faciliter la compréhension des territoires intelligents auprès des collectivités afin de rendre immédiatement accessibles à ces dernières les enjeux de la ville de demain ;
- D’optimiser ou d’affiner l’usage du numérique par les collectivités au profit de la vie quotidienne des citoyens ;
De valoriser les infrastructures numériques qui permettent le territoire intelligent et ainsi développer des modèles concrets de territoires intelligents.
Les apports de l’avenant au contrat de filière
Au travers de l’étude sur les enjeux des territoires intelligents lancée par l’État en partenariat avec le CSF, le groupe de travail « Territoires intelligents » pourra dresser un état de lieux des projets pertinents en France et des possibilités de déploiement de solutions répondant aux enjeux de la transition écologique et environnementale.
Le CSF « Infrastructures numériques » aura également vocation à faire émerger des nouveaux projets de territoires intelligents et en faire des outils pour la souveraineté et la compétitivité de notre pays. L’étude sur les initiatives existantes en matière de Territoires intelligents, lancée par le Gouvernement avec la filière, contribuera à la réflexion en faveur de nouveaux projets liés aux territoires intelligents dans tous les types de collectivités.
Réalisations
Le groupe de travail « Territoires intelligents » a lancé une série de conférences en provinces, les « Ateliers des territoires connectés », dont la première édition s’est tenue à Angers au mois de septembre 2020. Ces conférences qui continueront en 2021 ont pour but de rassembler l’ensemble de la filière et les acteurs des collectivités territoriales pour imaginer les services de demain.
La filière fera également des projets conformes à cette vision commune, au bénéfice des territoires du fait de leur pérennité et de leur exemplarité.
En collaboration avec les fédérations fondatrices du Comité Stratégique de Filière « Infrastructures numériques », le Gouvernement a lancé une étude relative aux territoires intelligents et à la donnée afin d’élaborer un diagnostic des initiatives existantes et construire une vision commune des territoires intelligents. Cette démarche d’ensemble devrait permettre de crédibiliser les initiatives en cours et offrir à l’ensemble des acteurs, industriels et collectivités territoriales, les moyens, cognitifs, comme financiers, de s’engager pleinement dans leur transformation numérique. L’enjeu est de favoriser des logiques de projets rapides à fort impact pour le local, en associant les divers maillons des collectivités partageant les compétences liées aux territoires intelligents.
Projet 3 : Sécuriser l’emploi et les passerelles de formation vers les nouveaux métiers des infrastructures numériques
Enjeux
Pour réussir l’échéance de 2022, le déploiement de la fibre optique a pour défi de mobiliser en quelques années un grand nombre de nouveaux salariés. Il faut anticiper une gestion RH de long terme pour ces agents, mobilisés principalement sur une période de 5 ans. Avec une connectivité THD généralisée, de nouveaux métiers se créeront naturellement, qu’il s’agisse du déploiement de la 5G ou de celui des territoires intelligents. Il faut donc envisager les passerelles des métiers du THD vers les nouveaux métiers qui apparaîtront, afin de pérenniser l’emploi dans la filière Infrastructures numériques.
Cet enjeu est primordial pour la filière Infrastructures numériques car le déploiement massif des infrastructures THD dans le cadre de plans nationaux d’envergure a montré à plusieurs reprises la fragilité du secteur en termes de mobilisation de forces vives. C’est cette même fragilité qui a donné lieu à la signature de l’Engagement Développement et Compétences (EDEC) fibre optique en 2017. Si la démarche de l’EDEC fibre optique montre déjà ses effets, elle n’est pas suffisante sur le long terme.
La filière souhaite donc initier une démarche d’anticipation, liée notamment au ralentissement prévu du déploiement de la fibre optique et de la fin de l’EDEC fibre optique, mais également au développement de futurs usages. Les personnes déployées sont des talents désormais experts des infrastructures numériques qu’il serait préjudiciable de voir partir pour d’autres secteurs industriels.
De ce fait, le CSF Infrastructures numériques compte tirer profit de cette initiative structurelle pour mettre en place un plan d’action sur les 5 prochaines années, qui permettra d’établir des passerelles entre les métiers d’aujourd’hui dans les infrastructures numériques et ceux de demain.
La complexification de l’infrastructure numérique est également un enjeu croissant en termes d’emplois, qui nécessitera, dans les années à venir, un recrutement plus important de salariés toujours plus qualifiés (bac +3 à bac +5). La filière doit donc renforcer son attractivité et anticiper ses besoins en matière de main d’œuvre qualifiée pour éviter un phénomène de « fuite des cerveaux » vers d’autres secteurs plus attractifs ou vers l’étranger.
La filière souhaite également tirer parti de son intégration actuelle à l’international et de la mise en œuvre prochaine de sa feuille de route Export afin d’imaginer un certain nombre de partenariats internationaux qui permettraient, à termes, de former et de recruter les « ambassadeurs » de la filière à l’international.
Objectifs
Ce projet vise la mise en œuvre d’un plan EDEC post-EDEC fibre pour l’emploi des nouveaux métiers dans la filière (5G, territoires intelligents) et pour favoriser le développement de passerelles entre différents métiers des infrastructures numériques, le développement de nouvelles formations et l’émergence de nouvelles certifications.
La valorisation de l’emploi, des compétences et des formations professionnelles dans la filière Infrastructures numériques doit permettre :
- De réaliser, dans un premier temps, un état des lieux des actions passées déjà achevées ou en cours de mise en œuvre (EDEC fibre optique) et d’identifier les besoins futurs sur la base de la situation actuelle ;
- D’anticiper l’émergence de besoins importants en professionnels dans les branches et corps de métier des infrastructures numériques qui ne sont aujourd’hui pas dimensionnés pour répondre à une forte demande future ;
- D’identifier les besoins en matière d’emplois à forte valeur ajoutée du fait du développement d’infrastructures toujours plus complexes et dématérialisées, nécessitant le recrutement de profils toujours plus qualifiés ;
- De mettre en œuvre un nouvel EDEC dédié aux métiers de l’infrastructure numérique de demain (territoires intelligents, Smart building, IoT, 5G) pour favoriser le développement de passerelles entre différents métiers des infrastructures numériques, le développement de nouvelles formations et/ou l’émergence de nouvelles certifications. L’objectif est de rendre polyvalent et adaptable aux nouvelles infrastructures les salariés mobilisés jusqu’à aujourd’hui dans des corps prédéfinis (monteur câbleur, technicien de maintenance, technicien bureau d’étude, etc.).
Les apports de l’avenant au contrat de filière
La diversification des usages, en particulier à travers la 5G et les territoires intelligents, implique le développement de nouveaux usages métiers et de nouveaux besoins en termes de compétences. L’objectif est donc de renforcer l’adéquation entre emplois et compétences au sein de la filière afin d’anticiper les besoins tout en permettant d’adresser les enjeux de mixité, d’emploi des jeunes et de (ré)insertion professionnelle, notamment pour les personnes peu qualifiées. Le CSF mènera une action de sensibilisation sur ces thèmes, notamment à travers l’identification et la diffusion des bonnes pratiques.
Le 1er décembre 2021, les branches professionnelles des Télécommunications, des Travaux Publics, du Bâtiment et de la Métallurgie représentant l’ensemble des acteurs de la filière stratégique des infrastructures numériques (CSF) ont signé, avec l’État, un EDEC (contrat d’engagement de développement de l’emploi et des compétences), en présence de Cédric O, Secrétaire d’Etat chargé de la Transition numérique et des Communications électroniques, d’Élisabeth Borne, Ministre du travail, de l’emploi et de l’insertion, de Nicolas Guérin, Président du CSF Infrastructures numériques et de Bruno Lucas, Délégué général à l’emploi et à la formation professionnelle.
Cet EDEC, fortement attendu, s’inscrit dans la droite lignée des objectifs prioritaires du Contrat Stratégique de Filière signé par ces mêmes fédérations et le Gouvernement, à savoir « sécuriser l’emploi et les passerelles de formations vers les nouveaux métiers des infrastructures numériques ». Accueillis par le Conseil Départemental du Val d’Oise et le Syndicat Mixte Val d’Oise Numérique au sein du Hub Numérique Nikola Tesla, les parties prenantes de cet accord cadre ont visité un centre de formation de 2 500 m² ouvert sans discrimination aux organismes de formation, aux acteurs de l’insertion et de l’emploi, et aux entreprises du secteur.
Projet 4 : Participer à l’élaboration d’une stratégie de création d’offre à l’exportation et diffuser le modèle français de déploiement des infrastructures ouvertes et mutualisées
Enjeux
Il est indispensable d’inventer une offre française intégrée, clé en main, qui donnera davantage de puissance et d’efficacité à la démarche commerciale vers l’international. Cela passe par le regroupement de l’ensemble du secteur sous une même bannière. Les bénéfices d’un portage étatique en termes d’image de marque et d’accompagnement des industriels à l’export devraient démultiplier les résultats.
Il s’agit de promouvoir le modèle français en particulier chez nos voisins européens (le modèle français de déploiement de la fibre optique a inspiré le nouveau paquet télécom) et en Afrique francophone (où les plans de développement sont particulièrement inspirés de ce modèle français), mais également à l’international de manière générale avec la création d’une marque ou d’un label représentatif distinguant la compétence française en matière d’infrastructures numériques.
Il est nécessaire de profiter de l’avance française dans le déploiement de la fibre pour développer l’export pour les acteurs français, particulièrement en Afrique et en Europe.
Objectifs
L’objectif est de promouvoir l’offre française à l’export. La filière vise à définir un catalogue de produits, services et savoir-faire français en matière d’infrastructures numériques qu’il sera possible de valoriser à l’international, construire l’image de la filière à l’international, nouer des partenariats dans les pays d’intérêt majeur en termes de formations et compétences.
Points clés et principaux engagements de l’État et de la filière
L’industrie s’engage à :
- Élaborer un catalogue de produits et services ;
- Participer à l’élaboration d’une marque ombrelle pour la filière ;
- Élaborer une offre commune partenaires internationaux/filière française en matière de partage de compétences et savoir-faire.
L’État s’engage en retour à :
- Labelliser la filière sous forme de marque ombrelle ;
- Accompagner la filière à l’international via les leviers diplomatiques et l’identification de lieux de promotion (Business France).
Subject : Réseaux
Le 27 janvier 2020, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES) a rendu public son rapport préliminaire sur l’exposition de la population aux champs électromagnétiques liée au déploiement de la technologie de communication « 5G » et aux effets sanitaires associés. L’ANSES avait été saisie le 9 février 2019 par les ministères en charge de la santé, de l’environnement et de l’économie afin de conduire cette expertise.
Ce rapport préliminaire de l’ANSES ne constitue pas à proprement parler un avis sanitaire, mais plutôt l’annonce de l’expertise en vue de la production d’un rapport définitif annoncé au 1er trimestre 2021.
À l’occasion de la sortie de ce rapport préliminaire, le responsable de l’unité d’évaluation des risques liés aux agents physiques de l’ANSES a tenu à préciser le 29 janvier :
« Je ne vois donc pas en quoi les signaux de la 5G seraient fondamentalement différents et plus dangereux que ceux de la 4G. Même si la transmission des signaux s’effectue avec un autre codage, cela ne change pas grand-chose à l’interaction entre les champs électromagnétiques et le vivant. Ce qui interagit avec le corps humain, c’est l’onde électromagnétique, l’énergie transportée et la manière dont elle est déposée dans le corps : répétée, en continu, hachée… Sur ce point, la 5G ne sera pas différente de la 3G ou de la 4G. »
(source : interview à LCI du 29 janvier 2020).
La FFTélécoms prend bonne note du rapport préliminaire et de la feuille de route des travaux à venir en vue de produire un avis sur les effets biologiques et sanitaires potentiels liés à l’exposition aux fréquences autour de 3,5 GHz. Elle est confiante dans le sérieux du travail engagé par l’ANSES et ne voit pas aujourd’hui, à la lecture de tous les rapports déjà publiés par d’autres autorités sanitaires, de raisons de penser que ses conclusions s’écarteront significativement des autres avis qui sont tous convergents pour confirmer l’absence d’effets sanitaires avérés en dessous des valeurs limites d’exposition.
Enfin, les opérateurs membres de la FFTélécoms tiennent à rappeler qu’ils sont disponibles pour répondre aux demandes complémentaires d’information de l’ANSES et de l’ANFR (Agence nationale des fréquences) sur la technologie 5G comme ils l’ont fait dans le cadre du questionnaire ANSES / ANFR à l’été 2019 et qu’ils participent aux travaux de l’ANFR sur la caractérisation de l’exposition. Ces travaux ont d’ores et déjà permis à l’ANFR de mettre à jour ses documents de référence soumis à consultation publique : protocole de mesure de l’exposition du public aux ondes, lignes directrices de présentation des résultats de simulation et guide des périmètres de sécurité.
De quelle 5G parle-t-on dans les prochains déploiements ?
La 5G qui sera déployée prochainement et à partir de 2020 en France utilisera la bande de fréquences 3,5 GHz. Il s’agit d’une bande de fréquences comparables à celles utilisées par les technologies 2G, 3G et 4G (0,8 – 2,45 GHz). Il n’y a pas de différences physiques fondamentales entre ces fréquences. Au-delà de 2GHz et jusqu’à 10 GHz, les mêmes limites réglementaires s’appliquent.
Ces limites réglementaires ont été fixées au niveau international à partir d’un très grand nombre de données scientifiques, celles concernant spécifiquement les bandes de fréquences utilisées par la 3G, 4G, la télévision et la radio étant certes les plus nombreuses. Elles attestent de l’absence d’effets sanitaires en dessous des valeurs limites d’exposition.
L’ANSES indique légitimement vouloir approfondir la question spécifique de l’impact éventuel de la forme temporelle et des modulations des signaux utilisés pour la technologie 5G. Il est à noter que la modulation OFDM (« orthogonal frequency-division multiplexing ») de la 5G est déjà utilisée par les systèmes de communication (par exemple réseau sans fil, TNT et Radio Numérique) dans les bandes de fréquences très proches (UHF 300 MHz – 3 GHz) et n’est donc pas récente.
Rappels techniques sur le déploiement de la 5G :
Tout d’abord, rappelons que toutes nos installations sont conformes aux normes en vigueur en France et notamment au décret du 3 mai 2002 relatif aux installations radioélectriques qui couvre les fréquences de 0 à 300 GHz.
La 5G qui sera déployée cette année en France dans la bande 3,5 GHz, est soumise aux mêmes limites d’exposition réglementaires que les autres technologies (2G, 3G et 4G). Les autorisations à obtenir sont identiques pour les antennes 2G, 3G, 4G et 5G. En particulier, chaque antenne doit faire l’objet, dans chaque bande de fréquences, d’une autorisation d’émettre qui est délivrée par l’Agence Nationale des Fréquences (ANFR).
Dans le cadre de la feuille de route du Gouvernement sur la 5G et des expérimentations 5G qui se multiplient, l’ANFR travaille avec l’ensemble des acteurs pour caractériser précisément les expositions du public, en situation réelle afin de s’assurer que le déploiement se fera, quelles que soient les situations d’usage dans le respect des seuils en vigueur. L’ANFR a mis à jour fin 2019 l’ensemble de ses documents de référence sur l’exposition aux ondes 5G après consultation publique. (Protocole de mesure de l’exposition du public, Guide technique sur la modélisation des sites radioélectriques et lignes directrices nationale sur la présentation des résultats de simulations).
Qu’a dit l’ANSES précédemment sur les risques sanitaires liés aux radiofréquences ?
En 2013, l’ANSES publiait les résultats de son expertise collective sur les radiofréquences. On lit dans la description de la méthode (page 3 du rapport) que le « groupe de travail de l’Anses a choisi de s’intéresser aux effets sanitaires potentiellement liés aux gammes de fréquences utilisées par les technologies nouvelles ou en développement impliquant des radiofréquences comprises entre 8,3 kHz et 6 GHz. La bande de fréquences 3,5 GHz qui sera prochainement attribuée pour la 5G est donc implicitement bien prise en compte dans ce rapport.
Dans le communiqué de présentation de l’expertise de 2013, l’ANSES concluait « « [L’évaluation des risques liés à l’exposition aux radiofréquences] ne met pas en évidence d’effet sanitaire avéré et ne conduit pas à proposer de nouvelles valeurs limites d’exposition de la population...].
Il est légitime bien entendu, comme cela a été fait pour d’autres technologies, que l’ANSES souhaite approfondir son expertise et se donne les moyens et le temps d’analyser en profondeur toutes les données publiées à ce jour et notamment les plus récentes.
Quels sont les avis des autres autorités sanitaires ?
Des autorités sanitaires nationales de nombreux pays européens qui déploient actuellement la 5G dans la même bande de fréquences (Angleterre, Allemagne, Espagne, Suisse, Irlande, Autriche, Pays Bas …) se sont déjà exprimées de manière concordante et rassurante sur la 5G. De surcroît, des pays extra-européens qui déploient actuellement la 5G sur des bandes de fréquences parfois différentes (Australie, États-Unis, Canada, Malaisie, …) ont également rendu public des avis qui convergent pour conclure à l’absence de risque sanitaire pour la 5G, au-dessous des normes en vigueur.
En attendant celui de l’Agence française, qui sera disponible dans un an, les opérateurs membres de la Fédération Française des Télécoms s’appuient sur cette expertise collective internationale coordonnée par les instances officielles. [Des extraits des citations des autorités et organismes internationaux figurent en annexe].
Récemment, la Commission Européenne s’est également exprimée en réponse à des questions parlementaires :
Réponse commune donnée par Mme Gabriel au nom de la Commission européenne Questions écrites : E-001586/19, P-001526/19 …).
[Le Comité scientifique des risques sanitaires, environnementaux et émergents (CSRSEE) de la Commission a pour mandat permanent d’analyser en toute indépendance les données scientifiques disponibles, y compris l’évaluation des éventuels risques sanitaires liés à l’exposition. Ce comité a déjà formulé cinq avis pertinents dont il ressort qu’il n’est aucunement justifié scientifiquement de réviser les limites fixées par la recommandation 1999/519/CE du Conseil. Les réseaux 5G devraient avoir des niveaux d’émission similaires ou inférieurs à ceux des réseaux 4G.
De façon cumulée, il est possible que la 5G, combinée à la 4G, entraîne une augmentation modeste des émissions dans les zones denses, mais à un niveau demeurant bien en deçà des limites. Ces dernières reposent sur des lignes directrices indépendantes formulées par la Commission internationale de protection contre les rayonnements non ionisants (CIPRNI). Une analyse d’impact n’est donc pas considérée comme nécessaire. La CIPRNI réexamine actuellement ses lignes directrices après une consultation publique. La Commission attend avec intérêt les conclusions de ce réexamen. En fonction des résultats, le CSRSEE pourrait être amené à réévaluer la situation.]
Annexe | Avis d’expertises collectives et d’autorités sanitaires nationales dans le monde.
Allemagne
[Questions and Answers on the Introduction of 5G Mobile Networks and Related Electromagnetic Fields (EMF)]. Bundesministerium für Umwelt, Naturschutz und nukleare Sicherheit (BMU – Federal Environment Ministry). 16 April 2019.
‘[There is no fundamental difference between electromagnetic fields of previous mobile radio networks and those of 5G transmitters. According to current scientific knowledge, regardless of the technology used, the electromagnetic fields do not present any health risks if the limit values are observed. It has been scientifically proven that the absorption of electromagnetic fields by the body leads to an increase in tissue temperature (so-called “thermal effect”). Limits ensure that the temperature increase remains so low that no health effects occur. The noteworthy innovation is that in future, in addition to the frequencies already used by various radio applications, 5G will also use higher frequencies in the range of millimeter waves.]’
5G. Bundesamt für Strahlenschutz (BfS – Federal Office for Radiation Protection). 18 February 2019. (in German).
‘Findings from studies in which the possible health effects of electromagnetic fields from mobile radio were investigated can largely be transferred to 5G….Within the valid limit values for mobile base stations and in compliance with the product safety requirements for mobile phones, there is therefore no confirmed evidence of a damaging effect of mobile radio…In a further expansion step, higher frequency bands in the milli- or centimetre-wave range are also planned for 5G (e.g. in the 26 GHz, 40 GHz band or at up to 86 GHz). It can be assumed that no health effects are to be expected in these areas below the existing limit values. However, because only a few results are available for this area, the Federal Office for Radiation Protection still sees a need for research in this area…]’
Australie
Misinformation about Australia’s 5G network. Australian Radiation Protection and Nuclear Safety Agency (ARPANSA). 3 June 2019.
‘Contrary to some claims, there are no established health effects from the radio waves that the 5G network uses. This network currently runs on radio waves similar to those used in the current 4G network, and in the future will use radio waves with higher frequencies. It is important to note that higher frequencies does not mean higher or more intense exposure. Higher frequency radio waves are already used in security screening units at airports, police radar guns to check speed, remote sensors and in medicine and these uses have been thoroughly tested and found to have no negative impacts on human health.’
5G: the new generation of the mobile phone network and health. Australian Radiation Protection and Nuclear Safety Agency (ARPANSA). 20 March 2019.
‘The Australian Radiation Protection and Nuclear Safety Agency (ARPANSA) safety standard sets limits for exposure to RF EME. These limits are set well below levels at which harm to people may occur. The operating frequencies of the 5G network are included within the limits set by the ARPANSA safety standard. 5G infrastructure and devices emitting RF EME are regulated by the Australian Communications and Media Authority (ACMA), and emissions are required to comply with the limits of the ARPANSA safety standard.’
5G Wireless Technology Fact Sheet. Australian Centre for Electromagnetic Bioeffects Research (ACEBR). 18 December 2018.
‘Extensive research has been conducted on the 5G frequencies soon to be introduced, including specifically on mobile phone applications. For future 5G frequencies, there has been extensive research on other applications using these frequencies (for example, radar and military applications) which have been using these frequencies for many decades at power levels far higher than those used in mobile telecommunications. No indication of any health impacts from exposures at the intensities related to mobile communications have been observed.’
Autriche
[Harmful? Myths and facts about the start of 5G]. Bundesministerium für Verkehr, Innovation und Technologie (BMVIT – Federal Ministry of Transport, Innovation and Technology). 28 March 2019.
‘[The specified limits are to be considered regardless of the number of transmitters. Even if individual emissions should be increased by a larger number of transmitters, the individual values must be calculated together. The measurements carried out by the responsible telecommunications authorities show that exposure levels are already so low that exceeding the limit values even with the expansion of 5G is excluded.]’
Canada
Radiofrequency Energy and Safety: RF safety requirements for 5G. Health Canada. 14 February 2019.
‘The current Canadian limits already cover the frequency ranges that will be used by 5G devices and antenna installations. Similar to current wireless devices and installations, 5G devices will need to meet RF exposure requirements before they can be sold in Canada. Antenna systems operators using 5G technology will continue to have the same RF exposure compliance obligations. Furthermore, compliance with RF exposure requirements will continue to be an ongoing obligation.’
Chine
[The authority response came! Is 5G radiation really bigger than 4G?]. Ministry of Industry and Information Technology. 11 June 2019.
‘[The 5G network is faster than the 4G speed, not by enhancing the signal transmission power of the communication base station, but by expanding the transmission bandwidth. The 5G base station and the 4G base station are all less than 40 microwatts per square centimeter. Moreover, the denser the coverage of the base station, the better the reception of the mobile phone signal, and the smaller the electromagnetic radiation received by the user. Therefore, as more and more communication base stations, the signal is better and the radiation is smaller.]’
Danemark
[5G network]. Sundhedsstyrelsen (Danish Health Authority). 5 May 2019.
‘[Overall, it is the opinion of the National Board of Health that there is no reason to be concerned that there should be a health risk associated with 5G. Measurements show that the total radiation from cell phones, wifi and other devices that today emit non-ionizing radiation is weak and is well below the limits for what is harmful to health. Based on the knowledge available, we have no reason to believe that 5G will change that.]’
Espagne
[A CCARS document concludes that 5G technology will not increase health risks]. Comité Científico Asesor en Radiofrecuencias de España. 19 February 2020. [5G and health].
The Spanish expert committee CCARS presents information on 5G and health, noting that exposure levels are unlikely to change significantly and that 5G will comply with exposure limits. They say that exposure below the limits ‘established by ICNIRP does not carry known health risks.’
The Spanish expert group Comité Científico Asesor en Radiofrecuencias de España (CCARS – Scientific Advisory Committee on Radio Frequency and Health) published (19/02) a document [5G and Health] with a series of questions and answers. The document presents:
‘…the initial opinion of the CCARS based on the existing scientific evidence on 5G and health. It is a living document that will have to be reviewed in the light of scientific evidence.’
Regarding possible health hazards CCARS says:
‘…The frequencies used for 5G are part of what is known as a spectrum for radiocommunications where research in terms of possible health impact has been carried out for decades. To date and reviewing the existing scientific evidence, exposure to radio frequencies below the exposure limits established by the ICNIRP does not carry known health risks.’
The final question asks if we can be calm about 5G and CCARS answers:
‘Yes, based on the available scientific evidence. It is expected that the foreseeable levels of exposure do not change significantly and, in any case, may not exceed the maximum permitted limits that guarantee public health with respect to electromagnetic emissions.’
The document also discusses the use of new approaches to compliance assessment of 5G base stations to take account of beamforming antennas. CCARS will continue to monitor scientific results and provide information on 5G exposure levels. The CCARS report was reported (in Spanish) by El Pais (19/02/20). [A committee of experts in electromagnetic fields confirms that 5G is harmless].
Finlande
[5G Network Radiation Safety]. Säteilyturvakeskus (STUK – Radiation and Nuclear Safety Authority). 4 January 2019.
‘[In the light of current information, exposure to radio frequency radiation from base stations will not rise to a significant level with the introduction of the 5G network. From the point of view of exposure to radio frequency radiation, the new base stations do not differ significantly from the base stations of existing mobile communication technologies (2G, 3G, 4G).]’
Irlande
New RF technologies – 5G. Environmental Protection Agency. Accessed 13 January 2020.
‘The effects of electromagnetic fields (EMF) on humans have been subject to significant research. This includes the radio frequencies used and envisaged for 5G in mobile communications and other applications. No health effects have been proven at levels below the ICNIRP guidelines for members of the public, as such no consequences for public health are expected from the use of 5G.’
Île de Man
Radio-frequency electro-magnetic fields (RF-EMF) and the 5G network. Public Health Directorate, Isle of Man. June 2019.
‘5G is part of the same spectrum as the RF-EMF currently used in telecommunications. In the Isle of Man 5G will utilise frequencies similar to those already in use by existing networks. The research on health effects of RF-EMF also applies to 5G. 5G will be regulated to comply with the ICNIRP guidelines. 5G does not mean that we will be exposed to a new type of radiation, or to higher or stronger levels of RF-EMF.’
Malaisie
[5G technology causing health problems to humans? People do not need to worry]. Malaysian Communications and Multimedia Commission (MCMC) media release. 15 April 2019.
‘[There is no conclusive investigation that proves 5G technology causes harm to human health.]’
Nouvelle-Zélande
Cellsites and 5G. New Zealand Ministry of Health. 3 December 2019.
‘Initially 5G will use frequencies similar to those already used by cellsites. Eventually higher frequencies will be used. The existing New Zealand exposure standard covers all these frequencies, and research published since the standard was adopted still supports the limits set in the standard.’
5G in Aotearoa New Zealand. Office of the Prime Minister’s Chief Science Advisor. 2 December 2019.
‘The currently available scientific evidence makes it extremely unlikely that there will be any adverse effects on human or environmental health. NZ needs to continue to monitor the risks of exposure and ensure that they are within the international safety standard, as well as keeping a close watch on any new research.’
Norvège
[5G technology and radiation]. Direktoratet for strålevern og atomsikkerhet (DSA – Norwegian Radiation and Nuclear Safety Authority). 11 January 2019.
‘[The overall research shows that the radiation from wireless technology is not hazardous to health, as long as the levels are below the recommended limit values. This is the prevailing view among researchers in many countries today, and it is supported by the EU Scientific Committee. We have used cell phones and radio transmitters for decades and much research has been done on how this affects our health. Risk factors of importance to public health have not been found. With the knowledge we have today, there is no need to worry that 5G is hazardous to health.]’
Pays-Bas
[What does 5g mean for health?]. Kennisplatform EMF (EMF Knowledge Platform). 20 December 2018.
‘[Just like the current mobile networks, the 5G network must comply with international exposure limits for electromagnetic fields. If the exposure remains below the applicable limits, you are sufficiently protected against the currently known harmful health effects. The uncertainties in scientific research account for a margin in the exposure limits…This does not change with the arrival of 5G: even then the total exposure to electromagnetic fields, including 5G, must remain below the exposure limits…]’
Suède
[Electromagnetic fields]. Folkhälsomyndigheten (Public Health Agency of Sweden). 1 November 2019.
‘[The fifth generation mobile network, 5G, has been set up in a few countries. In Sweden, the technology will be launched in 2020 and so far only small-scale test operations are ongoing in a couple of places. 5G uses frequencies higher up in the frequency band compared to 3G and 4G and will provide the ability to transfer larger amounts of data faster. Based on today’s knowledge of radio frequency electromagnetic fields, researchers do not see that 5G and the specific frequencies used would pose a health risk…]’
Suisse
Report Mobile Radio and Radiation (16 november 2019). Published by the working group on Mobile Radio and Radiation on behalf of the Federal Department of the Environment, Transport, Energy and Communications (DETEC).
“A starting point for indicating the current state of research on the health effects of mobile radio radiation was the report by Hug et al. (2014)i, which was drawn up for the Federal Council’s « Zukunftstaugliche Mobilfunknetze »ii (future-oriented mobile radio networks) report in fulfilment of two postulates. It has since been supplemented by recently evaluated studies which were mainly selected from the newsletter of the NIR Experts Group (BERENIS) of the Federal Office for the Environment (FOEN). International evaluation reports published since 2014 were also taken into account. Finally, the connection between mobile radio radiation and cancer risk, as well as other health-related effects, were evaluated according to a conventional scale (adequate, limited, inadequate or non-existent validity).
In relation to possible health effects of 5G radio technology, there are as yet few studies on cells and animals relating to acute effects.
The working group’s risk assessment therefore relied on studies conducted in the past on 2G, 3G and 4G technology and which work with frequencies which lie in the same range as those frequencies currently being used for 5G.
The working group determined that to date, for the mobile radio frequencies currently in use, no health effects below the guideline values of the international radiation protection commission ICNIRP, on which the immission limit values of the ONIR are based, have been consistently scientifically proven. The ICNIRP confirmed its guideline values of 1998 in the 2018 revision and essentially left them unchanged…“
Subject : Réseaux
Interview d’Arthur Dreyfuss, Président de la Fédération Française des Télécoms (FFTélécoms), aux Echos du 31 janvier 2020 sur les déploiements de la 5G en France suite à la récente décision de Bruxelles de ne pas interdire Huawei. Extraits :
« L’État change les règles en cours de match, sur fond de tensions commerciales entre la Chine et les États-Unis, en disant aux opérateurs : « Débrouillez-vous ! » C’est inacceptable. Nous sommes dans une situation exceptionnelle, à laquelle les pouvoirs publics doivent trouver une solution tout aussi exceptionnelle. Il serait naturel de réunir gouvernement, régulateur, agence de sécurité, opérateurs, collectivités, parlementaires afin de trouver une solution qui ne pénalise pas les Français (…) »
« Nous ne sommes pas naïfs pour autant. On ne peut pas utiliser la sécurité comme prétexte à des décisions dictées en réalité par des enjeux commerciaux et diplomatiques qui nous dépassent. Et je ne peux pas laisser dire que les opérateurs n’auraient pas conscience des enjeux de sécurité, comme on l’a entendu. Nous employons en France plus de 15 000 ingénieurs et techniciens télécoms qui travaillent quotidiennement à assurer la sécurité des réseaux. »
Subject : Réseaux
Arthur Dreyfuss, Président de la Fédération Française des Télécoms (FFTélécoms), est intervenu le 17 octobre 2019 à la table ronde « La couverture numérique de la montagne » lors du 35ème Congrès de l’ANEM (Association Nationale des Élus de Montagne) qui se déroulait à Saint-Jean-Pied-de-Port, dans le département des Pyrénées-Atlantiques.
Le Président a notamment rappelé les engagements des opérateurs télécoms pour déployer sur le territoire et ici en zone de montagne.
Les Pyrénées-Atlantiques comptaient 821 sites tous opérateurs confondus au 30 juin 2019. Parmi ces sites, 677 sites étaient équipés en 4G. Entre le 31 mars 2018 et le 30 juin 2019, 81 nouveaux sites sont passés en 4G.
Au 30 juin 2019, 144 sites doivent encore migrer vers la 4G. Sur ces 144 sites, 108 sites multi-opérateurs se trouvant sur 27 pylônes et couvrant 54 communes devront passer en 4G d’ici fin 2022. Pour les 36 sites restants, ils devront quant à eux migrer vers la 4G au plus tard fin 2020.
Grâce au dispositif de couverture ciblée du New Deal Mobile, 26 sites 4G supplémentaires sont identifiés et seront 100 % financés et construits par les opérateurs télécoms entre fin 2019 et fin 2021 dans les Pyrénées-Atlantiques.
Arthur Dreyfuss a rappelé que les opérateurs télécoms ont besoin du soutien des collectivités et des élus locaux, dans la réalisation de ce chantier majeur d’infrastructures que représente le New Deal Mobile. Une étroite collaboration entre tous les acteurs est nécessaire pour lever certaines difficultés de déploiement rencontrées dans certaines zones.
Enfin, le Président de la FFTélécoms a tenu à expliquer que la mobilisation des opérateurs de la Fédération va au-delà de ce chantier numérique inédit, puisqu’ils s’engagent à accompagner aussi les citoyens dans cette transition numérique à travers leurs actions en propres et collectives sur l’inclusion et l’accessibilité.
Annie Genevard, Présidente de l’ANEM, a salué le travail constructif mené avec les opérateurs télécoms et la FFTélécoms sur la couverture numérique en zone de montagne. Elle a d’ailleurs annoncé que l’ANEM se porte candidate pour des expérimentations 5G. La Présidente de l’ANEM a remercié les opérateurs télécoms pour leur fidélité à ce rendez-vous annuel incontournable qui permet d’échanger et de mieux comprendre les spécificités des territoires de montagne.
Les autres intervenants de la table ronde :
- Jean-François Bureau, Directeur des affaires institutionnelles, Eutelsat ;
- Annie Genevard, Députée du Doubs et Présidente de l’ANEM (grand témoin) ;
- Nicolas Guérin, Secrétaire général du groupe Orange ;
- François Lions, Membre du collège de l’Arcep ;
- Romain Mazon, Journaliste, la Gazette des communes (animateur) ;
- Rafika Rezgui, Directrice des relations extérieures du réseau, Bouygues Telecom.