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Contrastes

Le Comité Stratégique de Filière (CSF) « Infrastructures numériques » participe à la mission 5G Industrielle

Les membres du Comité Stratégique de Filière (CSF) « Infrastructures numériques » participent à un groupe de travail constitué des membres du CSF « Solutions pour l’industrie du futur » ainsi que des experts industriels français et internationaux afin d’appuyer Philippe Herbet dans le cadre de la réalisation de la mission 5G Industrielle lancée par le Gouvernement.

La nécessité d’accélérer la compétitivité de l’industrie française

Le déploiement des réseaux 5G et Très Haut débit, en France et à l’international, représente un enjeu considérable pour l’industrie d’aujourd’hui et de demain. Porté par des investissements annuels de 1,5 à 2,2 milliards d’euros en moyenne, l’écosystème 5G français va se développer et pourra générer entre 23 et 28 milliards d’euros de chiffre d’affaires d’ici 2027.

L’écosystème 5G français sera notamment porté par des cas d’usages majeurs pour l’économie française, qui exploiteront un large panel technologique. Les entreprises françaises pourront ainsi bénéficier du développement de l’écosystème 5G sur la partie connectivité.

La mission 5G Industrielle

L’adoption de la 5G et de ses usages par les entreprises industrielles françaises de toutes tailles est un défi majeur. Les performances et fonctionnalités de la 5G en font une technologie indispensable pour permettre à l’industrie de gagner en compétitivité, en développant de nouvelles méthodes de production s’appuyant sur le numérique : autonomisation des robots industriels, amélioration de la sécurité des travailleurs, généralisation de la maintenance prédictive, etc. Néanmoins, se pose la question décisive de l’accélération du déploiement des applications de la 5G dans l’industrie, afin de faire de cette technologie un levier de notre compétitivité future, et de comprendre les éventuels freins à son déploiement.

La mission 5G Industrielle, lancée par le Gouvernement, poursuivra plusieurs objectifs. Tout d’abord, la mise en place d’un dialogue continu entre acteurs industriels et télécoms, afin de développer les usages de la 5G dans l’industrie, et d’en accélérer l’appropriation par les professionnels. La mission devra également identifier les freins au déploiement de la 5G et de ses usages dans l’industrie. Enfin, elle devra proposer des actions concrètes pour accompagner les secteurs industriels français dans l’émergence et le déploiement de services innovants sur la 5G. Ces travaux prendront en compte le retour d’expériences d’acteurs français et européens.

Le programme de travail de la mission 5G Industrielle

Une phase de diagnostic s’étendra jusqu’au début de l’année 2022. Elle vise à dresser un état des lieux des déploiements d’usages de la 5G dans l’industrie en France et des principaux freins à ces déploiements identifiés par les acteurs. Cette phase inclue un travail comparatif avec d’autres pays, tels que l’Allemagne.

L’objectif est de formuler un nombre restreint de recommandations, à la portée très opérationnelle, au premier trimestre 2022. Ces recommandations seront élaborées par Philippe Herbert et le groupe de travail de la mission. Elles seront construites en lien avec l’ensemble des acteurs industriels et télécoms français et européens susceptibles de participer à leur mise en œuvre. Elles seront ainsi systématiquement adossées à un plan d’action et à des entités identifiées comme pilotes pour une mise en œuvre rapide.

Les recommandations s’articuleront avec les actions lancées par le Gouvernement dans le cadre de France Relance et du 4ème programme d’investissements d’avenir, notamment la stratégie d’accélération sur la 5G et les futures technologies de réseaux de télécommunications. En effet, cette mission viendra compléter les travaux menés dans le cadre de la Stratégie d’accélération sur la 5G et les futures technologies de réseaux de télécommunications dans le cadre du Plan de Relance et du 4ème programme d’investissements d’avenir, annoncés le 6 juillet dernier, dont le premier axe est dédié au développement des usages de la 5G au service de l’industrie et des territoires.

Dans le cadre de ces travaux, l’ensemble des entités qui participent ou souhaitent participer à un projet d’usage industriel de la 5G peuvent contribuer en envoyant des éléments écrits synthétiques au groupe de travail de la mission (à l’adresse : resilience-5g.dge@finances.gouv.fr). Ces éléments peuvent présenter l’éventuel projet en cours ou envisagé, les principaux freins identifiés à son déploiement et des propositions de recommandations.

Une mission participant à la mise en œuvre de la Stratégie d’accélération sur la 5G

Cette mission viendra également compléter les travaux menés dans le cadre de la Stratégie d’accélération sur la 5G et les futures technologies de réseaux de télécommunications dans le cadre du Plan de Relance et du 4ème programme d’investissements d’avenir, annoncés le 6 juillet dernier, dont le premier axe est dédié au développement des usages de la 5G au service de l’industrie et des territoires.

Les enjeux pour la filière des infrastructures numériques

L’enjeu est double pour la filière des infrastructures numériques : d’une part, valoriser d’un point de vue technologique les infrastructures qui découleront de la 5G, et, d’autre part, permettre au plus grand nombre (TPE/PME, startups, grands groupes) de bénéficier du savoir-faire de l’industrie des télécoms et des équipementiers réseaux pour se saisir au mieux des enjeux économiques et industriels qui découleront des futurs réseaux mobiles.

Plusieurs projets ambitieux ont depuis démarré au sein du CSF « Infrastructures numériques », autour de la 5G, afin de répondre aux besoins toujours croissants de connectivité de nos territoires, de nos concitoyens et de nos industries. La réussite de ces défis se traduira par une connectivité accrue dans le monde de l’industrie ; connectivité qui ne sera d’ailleurs plus, uniquement, un outil support mais la maille essentielle à la prospérité de l’entreprise.

Le CSF a participé à la promotion et à la compréhension des enjeux de l’infrastructure 5G à l’aide de documents de vulgarisation des sujets et de white papers concernant des sous-parties telles que les small cells, le slicing, les spécificités liées à l’IoT, les nouveaux moyens de diffusion (e-MBMS …), etc.

Le groupe de travail « 5G » du CSF « Infrastructures numériques, a, par exemple, rédigé en septembre 2020 un Livre blanc sur les enjeux de la 5G dans lequel il a été soutenu que l’introduction d’un nouveau cœur 5GC et d’infrastructures virtualisées constituait alors une étape clé pour assurer une continuité de service à travers les différents systèmes.

Le réseau cœur 5GC est aussi nécessairement virtualisé, permettant le développement de fonctionnalités telles que le « network slicing », et nécessite donc la mise en place d’infrastructures virtualisées. Il est donc indispensable de maîtriser chaque élément d’un environnement virtualisé (à la fois pour les équipementiers et pour les opérateurs).

L’écosystème des entreprises françaises innovantes spécialisées dans les solutions logicielles et matérielles pour les réseaux télécoms a été structuré au sein d’un sous-groupe de travail du CSF « Infrastructures numériques », afin de soutenir la croissance des entreprises françaises sur l’innovation logicielle et matérielle.

Les travaux du sous-groupe ont pour ambition la publication d’une cartographie de l’écosystème français sur la virtualisation des réseaux, permettant ainsi une identification des maillons manquants dans la chaîne de valeur ainsi qu’une identification des obstacles au développement de l’écosystème en France et la proposition de solutions pour les surmonter.

Avec la 5G, il convient également de valoriser, d’un point de vue technologique, les infrastructures qui en découleront, mais aussi permettre au plus grand nombre de bénéficier des savoir-faire de l’industrie des infrastructures numériques.

Le réseau de plateformes 5G du CSF : tester et développer les nouveaux usages verticaux

Dès lors, le Comité s’est engagé, à travers son contrat de filière, à mener deux projets : fédérer l’écosystème de la 5G autour des besoins réglementaires et analytique du secteur, et mettre en œuvre un réseau de plateformes d’expérimentation 5G multisites et multi-intervenants.

Ainsi, dans le cadre de la création du réseau pérenne de plateformes 5G, permettant d’établir une infrastructure 5G d’innovation en réseaux multisites, le CSF « Infrastructures numériques » a donné son soutien à plusieurs projets de plateformes, qui se sont engagées à faire partie du réseau de plateformes. Parmi ces projets labellisés, la plupart sont lauréats de l’appel à projets sur la souveraineté dans les réseaux de télécommunications.

De nombreux projets actuellement identifiés au sein du réseau de plateformes de la filière visent à développer des usages « verticaux » dans des secteurs industriels.

Ainsi, l’enjeu pour le CSF est de développer des synergies entre les plateformes, par un dialogue continu entre les projets, afin que la 5G soit l’un des éléments essentiels du développement de l’industrie 4.0.

 

Composition du groupe de travail de la mission 5G Industrielle

Philippe Herbert (responsable de la mission 5G industrielle), Jean-Marie Danjou (directeur général de l’Alliance Industrie du Futur), Jean-Yves Bois (membre du Gimelec), Michel Combot  (directeur général de la Fédération Française des Télécoms), Stella Morabito (déléguée générale de l’Alliance Française des Industries du Numérique – AFNUM), Viktor Arvidsson (directeur des relations gouvernementales & industrielles, de l’innovation et de la stratégie pour Ericsson France), Thierry Valot (directeur Innovation et Digital du groupe Fives), Sébastien Dudreuilh (responsable Industrie 4.0 France chez Orange Business Services), Marc Charrière (directeur des Affaires Publiques de Nokia France), Christian Picory-Donné (directeur Recherche Partenariale et Valorisation de l’IMT et directeur Institut Carnot Télécom & Société numérique), Pierre Fortier (directeur Associé et responsable global des activités 5G de Capgemini Invent), Antoine Roussel  (directeur général de la société ALSATIS), Christophe Janneteau (chef du Service Interactions et Réseaux au CEA List), Yann Le Helloco (directeur technique de la société Infovista), Paul Pinault (responsable de la stratégie du marché Industrial IoT pour la société Braincube).

 

Télécharger les biographies des membres (PDF, 240 ko)

Télécharger le Communiqué de presse (PDF, 74 Ko)

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