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Retrouvez ci-dessous 4 témoignages vidéo du Maire et des habitants de Buhy, une commune de 323 habitants dans le département du Val d’Oise, suite à l’arrivée de la 4G multi-opérateurs (Bouygues Telecom, Orange, SFR et Free) en octobre 2020 :

Vidéo | 4G Val-d’Oise – Témoignage de Jean-Pierre Doré, Maire de Buhy :

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Vidéo | 4G Val-d’Oise – Témoignage d’Émilie Maupoux, monitrice aux « Écuries du Moulin » :

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Vidéo | 4G Val-d’Oise – Témoignage de Danielle Picard, randonneuse :

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Vidéo | 4G Val-d’Oise – Témoignage de Bernard Fauliot, avocat et habitant de Buhy :

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Les résultats d’une campagne de mesure d’ondes dans les collèges, lycées, maisons de retraite et hôpitaux ont été publiés le 27 octobre 2020 sur le site du portail radiofréquences santé et environnement.

Ces mesures, réalisées entre 2014 et 2019, ont suivi le protocole de mesures de l’ANFR et par un laboratoire accrédité par le comité français d’accréditation (Cofrac). Les principaux enseignements sont les suivants :

  • les niveaux de radiofréquences dans les collèges, lycées, maisons de retraite et hôpitaux en France métropolitaine sont particulièrement faibles et très en-deçà des valeurs limites réglementaires de 28 V/m ;
  • les niveaux médians mesurés sont tous inférieurs à 0,5 V/m : 0,30 V/m dans les collèges, 0,41 V/m dans les lycées, 0,31 V/m dans les hôpitaux et maisons de retraite ;
  • parmi les différentes bandes de fréquences de la téléphonie mobile, la bande 900 MHz, dans laquelle on trouve des émetteurs 2G, 3G et 4G, est la plus détectée.
  • 14 % des collèges, 7% des lycées, 15 % des hôpitaux, et 18 % des maisons de retraite ne présentent pas de signal radiofréquence dans leurs établissements.

En savoir plus

#TousMobilisés. Les opérateurs télécoms restent mobilisés pour assurer la maintenance et le déploiement de leurs réseaux mobiles et fixes, pour nous permettre de communiquer avec nos proches, de télétravailler et de nous informer durant ce reconfinement.
Tweets :

L’opérateur Ielo a rejoint la Fédération Française des Télécoms (FFTélécoms) en octobre 2020. Le Conseil d’administration FFTélécoms a statué favorablement sur leur demande d’adhésion.

Il rejoint ainsi les 18 autres membres : Altice-SFR ; Arteria ; Bouygues Telecom ; Colt Technology Services ; Euro-Information Telecom ; Hub One ; IP Directions ; La Poste Mobile ; Legos ; Manifone ; Odigo ; Orange ; Prixtel ; RATP Connect ; Syma ; Tofane ; Verizon et Worldline.

EN SAVOIR PLUS

Le 2 octobre 2020, la tempête Alex a violemment frappé toute la France et en particulier l’Ouest et le département des Alpes-Maritimes. Des crues exceptionnelles ont ainsi ravagé des villages de montagne dans le sud-est de la France et le nord de l’Italie.

Plusieurs personnes ont perdu la vie tragiquement. Les dégâts matériels sont considérables : des dizaines de routes coupées, des ponts qui se sont effondrés, plus d’une centaine de maisons détruites, plusieurs milliers de foyers privés d’électricité et d’eau potable, etc. Les intempéries ont également causé de sérieux dégâts sur les infrastructures des télécoms. En effet, la tempête Alex a tout emporté sur son passage et les réseaux télécoms n’ont pas échappé au désastre.

Les fibres qui alimentent les réseaux fixes, internet et mobiles ont été coupées à divers endroits dans les vallées de la Roya, de la Tinée et de la Vésubie.

Selon Fabienne Dulac, PDG d’Orange France : « De par l’intensité du phénomène, nous sommes dans une situation comparable à ce que nous avons connu avec l’ouragan Irma aux Antilles [en septembre 2017]. »

Ainsi, les lignes fixes, enterrées le long des routes ou fixées à des poteaux, ont été emportées par les crues dans ces trois vallées. Les réseaux mobiles ont eux aussi été impactés car les antennes sont connectées par des fibres optiques, lesquelles ont été emportées par les eaux. En outre, il leur faut de l’électricité pour fonctionner.

Or le réseau d’électricité a lui aussi considérablement été endommagé. Bouygues Telecom expliquait ainsi quelques jours après le déluge que « dans les vallées de la Vésubie, de la Roya et de la Tinée, dans les Alpes-Maritimes, l’ensemble des réseaux fixes et mobiles a cessé de fonctionner privant plusieurs milliers de clients de moyens de communication ».

Au total, ce sont plus d’une trentaine d’antennes utilisées par Bouygues Telecom, une quarantaine d’antennes chez Orange et une trentaine de sites côté SFR qui ont été touchés.

Comment les opérateurs ont-ils fait face à la situation ?

Les opérateurs ont mobilisé des moyens humains, matériels et techniques considérables pour réparer et reconstruire les fibres dans un temps record, afin de remettre en service l’ensemble des réseaux mobiles et le cœur du réseau fixe et Internet.

SFR explique que les « difficultés d’accès aux sites à cause des routes et ponts coupés » et les « ruptures d’alimentation électrique » ont considérablement compliqué la tâche des opérateurs pour rétablir les réseaux. Nicolas Chatin, Directeur de la Communication chez Altice, confirme que « l’ensemble des équipes des opérateurs et de leurs partenaires a été mobilisé pour faire face à cette situation exceptionnelle. »

Orange a précisé que les techniciens de l’ensemble des opérateurs ont fait « tout ce qui était en leur pouvoir, en coordination avec le département, les mairies et le Centre zonal opérationnel de crise, pour rétablir les liaisons, en donnant la priorité aux télécommunications mobiles ». « La priorité a été de rétablir l’électricité pour pouvoir réaliser un diagnostic de nos antennes mobiles et de l’ensemble de notre réseau fixe », indique d’ailleurs Fabienne Dulac.

Bouygues Telecom a ajouté que les opérateurs ont mis en place des groupes électrogènes et travaillé « dans des conditions difficiles » pour rétablir la connexion mobile de plusieurs dizaines de milliers de clients.  L’objectif souligné par Anthony Colombani, Directeur Corporate Bouygues Telecom est « de permettre aux habitants des villages touchés de renouer au plus vite le contact avec leurs familles et leurs proches ». Les opérateurs ont également réorienté leurs trafics mobiles vers les antennes opérationnelles les plus proches.

En plus des groupes électrogènes, Orange a également mis à disposition des points Wi-Fi avec liaison satellitaire et des téléphones satellitaires dans les villages les plus isolés.

La mobilisation exceptionnelle des opérateurs a permis un rétablissement à la normale pour le plus grand nombre dans un délai inédit. Une nouvelle illustration de l’indispensable rôle des réseaux télécoms dans notre vie quotidienne.

Nicolas Guérin, Président de la Fédération Française des Télécoms (FFTélécoms), est intervenu le 15 octobre 2020 à la table ronde « La couverture numérique de la montagne » lors du 36ème Congrès de l’ANEM (Association Nationale des Élus de Montagne) qui se déroulait à l’Université de Corse à Corte. Extraits de ses propos :

« Depuis la signature du New Deal Mobile, nous en mesurons l’impact, tangible et réel sur le quotidien des citoyens et des entreprises et assumons notre rôle, aux côtés des élus et de l’État, dans l’aménagement numérique de notre pays. Nous le mesurons d’autant plus que la crise sanitaire qu’a traversé et que traverse encore notre pays nous a montré, à toutes et à tous, l’importance de la couverture internet pour nos concitoyens et nos entreprises. Les opérateurs ont fait preuve d’une mobilisation sans précédent pendant le confinement, et encore aujourd’hui pour continuer à assurer la stabilité des réseaux et leur déploiement.

Notre objectif reste le même : poursuivre le déploiement de nos réseaux même si la crise sanitaire est nécessairement venue impacter l’intensité de nos activités et notre rythme de production pendant quelques semaines. Depuis juin 2017, plus de 5 100 nouveaux sites 4G ont été activés dans les territoires de montagne qui cumulent pourtant des contraintes liées au relief, à l’altitude et au climat. Je suis d’ailleurs convaincu que l’action déterminante de l’ANEM, lors des débats animés à l’occasion de l’examen de la loi montagne en 2016 a fait germer l’idée d’un New Deal Mobile. Je tiens également à souligner le partenariat efficace avec l’ANEM au travers des nombreuses inaugurations de pylônes 4G en montagne depuis le début du New Deal Mobile qui permettent de mesurer la réalité des déploiements.

Au 1er octobre 2020, on recensait en montagne 8 206 sites activés en 4G. Au 30 juin 2020, la Corse comptait 849 sites tous opérateurs confondus dont 788 étaient équipés en 4G. Entre le 31 mars 2018 et le 30 juin 2020, 184 nouveaux sites sont passés en 4G. Au 30 juin 2020, 61 sites doivent encore migrer vers la 4G. Sur ces 61 sites, 40 se trouvent sur des pylônes mutualisés à quatre opérateurs. Cela correspond à 10 pylônes multi-opérateurs qui doivent basculer en 4G d’ici fin 2022. 52 sites ont été identifiés au titre du dispositif de couverture ciblée et seront construits et activés en 4G par les opérateurs d’ici mi-2022. Deux sites sont déjà ouverts : Zonza et Ghisoni. »

Les autres intervenants de la table ronde :

  • David Bertolotti, Directeur des affaires institutionnelles et internationales d’Eutelsat ;
  • Gilles Brégant, Directeur général de l’ANFR (Agence Nationale des Fréquences) ;
  • Anthony Colombani, Directeur des Affaires publiques Bouygues Telecom ;
  • Paul-André Colombani, Député de la Corse-du-Sud ;
  • Serge Delémontex, animateur de la table ronde ;
  • Arthur Dreyfuss, Secrétaire général d’Altice France-SFR ;
  • Annie Genevard, Députée du Doubs, Présidente de l’ANEM ;
  • Cédric O, Secrétaire d’État chargé de la Transition numérique et des Communications électroniques ;
  • Michel Sauvade, Maire de Marsac-en-Livradois (Puy-de-Dôme), Président du Comité national de dialogue sur l’exposition du public aux ondes électromagnétiques ;
  • Sébastien Soriano, Président de l’Arcep (Autorité de régulation des communications électroniques, des postes et de la distribution de la presse).

Qu’est-ce que le « DAS » ?

C’est le « Débit d’Absorption Spécifique », puissance associée à un rayonnement électromagnétique absorbée par des tissus, par unité de masse (unité : watts par kilogramme).

Trois types de DAS sont définis :

  • Le « DAS tête » qui reflète l’usage du téléphone à l’oreille, en conversation ;
  • Le « DAS tronc » associé aux usages d’un téléphone, d’une tablette… qui sont portés près du tronc ;
  • Le « DAS membre » qui correspond à un usage d’un téléphone, d’une tablette, d’une montre connectée plaqués contre un membre, comme par exemple lorsqu’ils sont tenus à la main, portés dans un brassard, sur le bras ou dans la poche d’un pantalon.

Les limites réglementaires de DAS : le DAS normatif

Le DAS normatif qui correspond au DAS de l’appareil évalué, en laboratoire, suivant un protocole normalisé, dans des conditions d’émission forcées au maximum, est un indicateur technique utilisé pour garantir la conformité réglementaire des terminaux utilisant des radiofréquences mis sur le marché. Ainsi, le décret n°2002-775 du 3 mai 2002 pour la France précise que les terminaux mis sur le marché français doivent avoir un DAS normatif inférieur à 2 W/kg pour un usage près de la tête et du tronc et 4 W/kg pour le DAS membre (précisé par l’arrêté du 8 octobre 2003 tel que modifié par l’arrêté du 15 novembre 2019 « fixant les spécifications techniques applicables aux équipements radioélectriques »).

Pour le « DAS tronc », la norme NF EN 50566 qui s’applique prévoit une mesure sur plusieurs faces de l’appareil, faite à une distance qui, jusqu’en avril 2016, pouvait être librement fixée par les constructeurs entre 0 mm (téléphone au contact du corps) et 25 mm.  Cette dernière distance a été restreinte désormais à 5 mm maximum, compte tenu des nouveaux usages du téléphone liés aux oreillettes pour la voix et à la consultation de l’écran pour les autres usages. Le Gouvernement français a indiqué avoir saisi la Commission européenne pour obtenir une norme de mesure à 0 mm du corps (mesure au contact) comme pour le DAS membre.

Ces limites de 2 W/kg et 4W/kg, préconisées par l’organisation scientifique sans but lucratif ICNIRP (International Commission on Non-Ionizing Radiation Protection) et recommandées par l’OMS, ont été confirmées par l’ANSES dans son avis d’octobre 2013 sur les radiofréquences.

Cette réglementation a été établie pour assurer la sécurité de tous, quels que soient l’âge et l’état de santé. La norme a été élaborée en fonction des premiers effets biologiques constatés avec un facteur de réduction par sécurité.

Comment est évalué le DAS ?

Le DAS est évalué pour des conditions d’émission forcées au maximum, en sommant les expositions des technologies pouvant être utilisées en même temps (exemples : GSM et Wi-Fi et Bluetooth) et en retenant le majorant des DAS relevés pour l’ensemble des bandes de fréquences et des technologies.

Les limites réglementaires de DAS sont-elles les mêmes dans tous les pays ?

La plupart des pays développés ont adopté les seuils d’expositions préconisés par l’organisation scientifique sans but lucratif  ICNIRP (International Commission on Non-Ionizing Radiation Protection), notamment  Brésil, Japon, Allemagne, Danemark, Espagne, France, Estonie, Finlande, Hongrie, Irlande, Lettonie, Norvège, Pays-Bas, Roumanie, Royaume-Uni, Suède, Australie, Nouvelle-Zélande, Singapour, Pologne et Lituanie. Quelques rares pays ne suivent pas les lignes directrices de l’ICNIRP et ont des normes différentes, comme le Canada, les Etats-Unis et la Corée du Sud qui ont fixé une limite de DAS tête et de DAS tronc à 1,6 W/kg, mais les DAS ne sont pas comparables, car ils sont mesurés différemment aux États-Unis (15 mm versus 5mm en Europe et sur un cube de 1g versus 10g en Europe.) – Par ailleurs, les États-Unis ne fixent pas de limite pour le « DAS membre » – et en Europe (5 mm) et il n’existe pas, au niveau fédéral aux États-Unis, de limite d’exposition de la population aux champs électromagnétiques générés par les antennes de téléphonie mobile.

De quoi dépend l’exposition réelle de l’utilisateur aux ondes électromagnétiques ?

L’exposition réelle dépend de la technologie (2G, 3G, Wi-Fi …), de la position de l’utilisateur (lieu géographique, intérieur, extérieur, etc.), du terminal mobile (position des antennes dans l’appareil, type de matériaux…), de la position du terminal par rapport au corps (collé à la joue, avec un angle, à la main, dans la poche…) et de l’usage (type de service utilisé (SMS, voix, Internet.). Dans la vie quotidienne, l’exposition est donc multi-facteurs et n’atteint que rarement la puissance maximale.

Où trouver le DAS d’un terminal ?

  • Les fabricants indiquent, dans les manuels utilisateurs ou notice, les valeurs de DAS, ainsi que les fréquences avec lesquelles elles ont été évaluées.
  • Les opérateurs font figurer le DAS transmis par les fabricants sur différents supports et en boutique (catalogue commercial, sur toutes publicités de ces équipements, sites web, à proximité immédiate de l’équipement en boutique…). Les opérateurs peuvent procéder à des mesures de contrôle des valeurs fournies.

Dans le cadre de sa mission de contrôle, l’Agence nationale des Fréquences (ANFR)  réalise des vérifications sur les téléphones portables mis sur le marché français et s’assure de la conformité de ces appareils à la réglementation. Elle procède à des prélèvements inopinés d’appareils sur les lieux de vente. Ces téléphones font ensuite l’objet de mesures de contrôle par des laboratoires accrédités, qui permettent à l’ANFR de s’assurer que les DAS sont conformes à la réglementation.

Les procédures en cas de non-conformité :

Quelques téléphones se sont révélés non conformes en 2019. Tous ont fait l’objet d’une mise à jour logicielle pour réduire leur niveau d’émission pour les faire revenir dans la zone de conformité après cette mise à jour.  Le protocole consiste tout d’abord à entrer en procédure contradictoire avec le constructeur concerné. L’ANFR a ensuite le pouvoir de prononcer une sanction administrative (retrait du marché demandé aux metteurs en marché, dont les opérateurs télécoms) ou financière, plafonnée à 7 500 euros.

La FFTélécoms, consciente des enjeux d’un respect scrupuleux de la réglementation du débit d’absorption spécifique (DAS) des téléphones, relaye les interdictions prononcées par l’ANFR pour informer les propriétaires des téléphones concernées.

En outre, la FFTélécoms, à la demande de ses membres, élabore et édite une brochure intitulée « Mon mobile Ma santé » (dernière édition en mars 2020) distribuée par ses membres dans les boutiques, coffrets de vente et/ou sur Internet. Elle rappelle la réglementation et donne des recommandations telles que « Ce que vous pouvez faire pour limiter l’exposition aux ondes radio émises par le téléphone mobile : utilisez un kit oreillette (ou kit piéton) pendant les appels téléphoniques… »

Document | Mon mobile Ma santé – Brochure 2020 :

https://www.slideshare.net/fftelecoms/mon-mobile-masantefftelecoms2020/fftelecoms/mon-mobile-masantefftelecoms2020

Qu’en est-il pour la 5G ?

En termes d’exposition aux ondes radio, les terminaux pour la 5G dans les fréquences attribuées actuellement aux opérateurs français seront soumis aux mêmes limites réglementaires de DAS que les terminaux utilisés par les précédentes technologies (2G, 3G et 4G).

En savoir plus | Site web de l’ANFR

La remise du Prix Télécoms Innovations 2020 a eu lieu le 8 octobre au Centre de Conférences Pierre Mendès France du Ministère de l’Économie, des Finances et de la Relance, lors du Colloque « Numérique et Environnement, faisons converger les transitions ».

Conscients des nombreux enjeux qui se jouent autour du numérique, les opérateurs de téléphonie mobile s’engagent et remplissent leur mission d’acteur numérique responsable en soutenant des projets vertueux pour la société.

Pour cette cinquième édition, les opérateurs télécoms, Bouygues Telecom, Orange, SFR, La Poste Mobile et Euro-Information Telecom, membres de la Fédération Française des Télécoms (FFTélécoms), ont choisi le thème du numérique au service de l’environnement.

Les partenaires ADEME, AFNUM, France Active, Radio France, TECH IN France, SECIMAVI, SOFIES, 01TV se sont associés à ce Prix.

La crise pandémique que nous avons vécue a démontré que le numérique est un pilier de notre quotidien et qu’il peut être une formidable opportunité pour développer des initiatives respectueuses de l’environnement, au bénéfice de tous, qui nous permettent d’adopter les bons usages dans un contexte où le développement d’une économie durable, fondée sur l’économie circulaire, l’écoconception et les circuits courts, est plus que jamais d’actualité.

L’heure n’est plus aux constats, elle est aux solutions ! Le lauréat de la cinquième édition du Prix Télécoms Innovations est Ctrl S, récompensé pour son projet « La boîte à Net ».

La boîte à Net est un compteur de consommation internet pour les particuliers. Il permet de mettre à disposition une indication de leur consommation facile et rapide, avec différentes équivalences. Le boîtier se branche par l’utilisateur à sa box internet, par le biais d’un port USB. La consommation s’affiche au choix en différentes équivalences et différentes unités scientifiques en fonction des préférences.

Cette solution permet une visibilité de la consommation de Co2 liée au numérique et des équivalences compréhensibles par tous (par exemple, 7 jours de consommation Internet, 14kg de Co2 = 4 667 km en train). Le projet, qui est amené à évoluer, prendra en compte les travaux menés par l’ADEME pour établir et normaliser les calculs entre consommation de données et Co2.

Cet outil est aussi une initiative qui participe à l’inclusion numérique. Il permet à tous, notamment aux personnes qui ne sentent pas à l’aise avec la dématérialisation, par son utilisation simple et accessible sur un boitier d’accéder facilement à la visualisation de sa consommation de Co2.

Enfin, il s’inscrit dans une démarche d’éco-conception et de réparabilité défendue par les partenaires du prix. À cet égard, le recyclage des terminaux est l’un des axes forts des opérateurs de téléphonie mobile. Ils s’engagent depuis plusieurs années pour un numérique durable et ont mené plusieurs initiatives pour inciter les consommateurs à rapporter leurs anciens smartphones. Ils travaillent plus largement sur des programmes inédits et ambitieux de développement qui intègrent la transition écologique comme l’une de leurs priorités pour les prochaines années.

Ce prix participe à la prise de conscience de tous les acteurs du numérique pour faire évoluer nos sociétés et nos modes de consommation. La remise du Prix Télécoms Innovations qui réunit les opérateurs de téléphonie mobile et ses partenaires ADEME, AFNUM, France Active, Radio France, TECH IN France, SECIMAVI, SOFIES, 01TV est une illustration concrète de cette irréversible avancée.

Les éditions précédentes :

La Fédération Française des Télécoms et ses partenaires ont déjà récompensé 13 projets innovants :

En 2019, quatre projets innovants sur le thème de l’accès à la culture et au patrimoine par le numérique :

  • Une solution numérique pour valoriser les langues rares et le patrimoine avec le projet CALFA ;
  • Une appli de jeux de piste pour découvrir le patrimoine de façon ludique avec le projet GRANAQUEST ;
  • Un kit d’illumination architecturale mobile permettant de créer des installations artistiques éphémères sur des façades extérieures de bâtiments avec le projet ARBALET FRONTAGE ;
  • Un dispositif sonore pour des visites immersives et créatives avec le projet VOYAGE SONORE 3D.

En 2018, trois projets innovants sur le thème de l’inclusion numérique :

  • Un kit numérique qui recense qui recense l’ensemble des éléments nécessaires à la réalisation des démarches administratives par SIILAB – projet KIND ;
  • Un parcours digitalisé et ludique, associant du jeu vidéo, une application et un système de badge numérique, pour accompagner les personnes éloignées de l’emploi par ID6 – projet PRACTICE 3.0 ;
  • Le premier serious game de l’éducation budgétaire et financière par FACE – projet MONEY DEAL.

 En 2017, trois projets innovants sur le thème des jeunes et de l’accès aux contenus en ligne :

  • Une solution de codage en ligne avec le projet COOD pour LES PETITS CODEURS ;
  • Une solution de médiation avec le projet OPEN LINE ;
  • Une ressource pédagogique de lutte contre les fausses informations avec le projet INFO HUNTER pour TRALALERE.

En 2016, trois projets innovants sur le thème de l’accessibilité des personnes sourdes et malentendantes :

  • Une application « speech-to-text » avec le projet ROGERVOICE ;
  • Une solution d’aide auditive basée sur la reconnaissance vocale avec le projet IVES ;
  • Une solution de détecteur de mouvements 2D/3D pour la traduction de la langue des signes avec le projet SEQUERIS.

Nos partenaires :

À l’ADEME – l’Agence de la transition écologique -, nous sommes résolument engagés dans la lutte contre le réchauffement climatique et la dégradation des ressources. Sur tous les fronts, nous mobilisons les citoyens, les acteurs économiques et les territoires, leur donnons les moyens de progresser vers une société économe en ressources, plus sobre en carbone, plus juste et harmonieuse. Dans tous les domaines – énergie, air, économie circulaire, gaspillage alimentaire, déchets, sols… – nous conseillons, facilitons et aidons au financement de nombreux projets, de la recherche jusqu’au partage des solutions.

À tous les niveaux, nous mettons nos capacités d’expertise et de prospective au service des politiques publiques. L’ADEME est un établissement public sous la tutelle conjointe du ministère de la Transition écologique et solidaire et du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation. L’ADEME se doit d’accompagner l’essor du numérique vers la mutualisation, le partage et l’optimisation des ressources et ainsi favoriser une croissance durable et finalement respectueuse de l’environnement. Et ainsi, faire coïncider avec les différents acteurs transition numérique et transition écologique.

Notre participation à l’édition 2020 du Prix Télécoms Innovations de la Fédération Française des Télécoms illustre notre souhait de soutenir et de récompenser les solutions et innovations concourant à accélérer la transition écologique et énergétique.

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L’AFNUM (Alliance Française des Industries du Numérique) représente en France les industriels des réseaux, de l’IT (Technologies de l’Information), des terminaux mobiles, de l’électronique grand public, de la photographie et des objets connectés, avec un poids économique de 20 milliards d’euros.

Nos adhérents sont engagés depuis plusieurs années dans des démarches d’écoconception de leurs produits, d’amélioration en continu de l’efficacité énergétique de ceux-ci, de stratégie d’économie circulaire, et de recyclage au sein de filières performantes. Certains de nos membres ont déjà publiquement annoncé des objectifs de neutralité carbone à horizon 2030 et tous sont activement impliqués dans la réduction de l’empreinte environnementale de leurs activités.

À l’AFNUM, nous sommes persuadés que le numérique offre un potentiel unique de réduction des émissions carbone dans de très nombreux secteurs de l’économie (la Commission européenne estime à 15% la réduction des émissions mondiales potentiellement induite par le numérique). C’est pourquoi, il nous a paru important et parfaitement cohérent avec nos ambitions et nos valeurs de nous associer au Prix Télécoms Innovations 2020, afin d’identifier des projets qui contribuent à limiter les impacts environnementaux en développant de nouveaux usages numériques pour ainsi faire converger encore d’avantage les transitions écologiques et numériques.

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France Active, le mouvement des entrepreneurs engagés.

France Active permet à chaque entrepreneur de s’investir dans un projet porteur d’impact positif. Créer son activité et s’engager sur son territoire, donner du sens à son projet et transformer la société : c’est le pari des entrepreneurs engagés. Au plus près de leurs besoins, France Active et ses 40 associations territoriales les conseillent sur leur projet de financement et leur donnent accès à un réseau unique d’acteurs économiques et sociaux. Avec ses 3 sociétés financières, France Active garantit et finance chaque année les projets de près de 8 000 entrepreneurs.

Le mouvement a mobilisé 367 millions d’euros en 2019 pour plus de 40 000 entreprises en portefeuille. Chaque jour, France Active travaille à développer une économie plus inclusive et plus durable. Les entreprises soutenues par France Active depuis 30 ans créent ou préservent, chaque année, près de 45 000 emplois.

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Organisation professionnelle regroupant les fabricants et importateurs des secteurs de l’électronique grand public et des biens de consommation durable, le SECIMAVI (Syndicat des Entreprises de Commerce International de Matériel Audio, Vidéo et Informatique) rassemble plus de trente entreprises – filiales ou succursales de grands groupes internationaux, importateurs de matériel électronique, ou PME françaises- commercialisant des marques à forte notoriété. Les secteurs d’activité de nos adhérents couvrent l’ensemble des familles de produits de l’électronique grand public : produits informatiques (PCs, tablettes, disques durs), imprimantes, smartphones et téléphones résidentiels, téléviseurs, Home Cinéma, HiFi, audio portable, casques, autoradios, ampoules LED communicantes et électroménager.

Le SECIMAVI représente un chiffre d’affaires de 12 milliards d’euros et 16 300 emplois directs. Il est affilié à la FICIME (Fédération des Entreprises Internationales de l’Électronique et de la Mécanique).

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Sofies est une société internationale de conseil et de gestion de projet en économie circulaire, créée en 2008 à la suite de la combinaison de l’expérience, des compétences techniques et des réseaux de ses partenaires fondateurs.

Fournissant ses services tant aux organisations publiques que privées, Sofies accompagne ses clients et partenaires dans leur chemin vers un développement économique durable. Parmi ses domaines de compétences, Sofies possède une expertise spécifique dans le secteur des équipements électriques et électroniques, et collabore ainsi avec de nombreuses collectivités et pouvoirs publiques à travers le monde pour la mise en place de systèmes de gestion des équipements en fin de vie, des organisations professionnels et diverses multinationales pour les assister à relever les défis de l’économie circulaire, ou encore le secteur du recyclage afin de constamment améliorer ses performances.

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Créée en 2005, TECH IN France est une association professionnelle de loi 1901 qui a pour but de rassembler et de représenter les éditeurs de logiciels, de services internet et de plateformes en France. Porte-parole de l’industrie numérique, TECH IN France compte 400 entreprises adhérentes : de la startup à la multinationale en passant par la PME et les grands groupes français ; soit 8 milliards d’euros et 90 000 emplois. TECH IN France s’est donnée pour mission de mener une réflexion permanente sur l’évolution de l’industrie numérique et de promouvoir l’attractivité du secteur.

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La révolution numérique a profondément modifié les modes d’écoute de la radio et les usages de nos publics. Dans cet univers en pleine mutation, Radio France, en tant qu’acteur majeur de l’audiovisuel public, a pour enjeu de toucher tous les publics, sur l’ensemble du territoire. Avec ses 7 antennes et ses formations musicales, Radio France est pionnière dans le développement de formats innovants et audacieux qui participent de rendre la radio hyper-accessible. Radio France est fière de s’associer à la Fédération Française des Télécoms autour du Prix Télécoms Innovations 2020, appel à projets numériques innovants dans les territoires, qui favorisent la transition écologique et répondent aux enjeux environnementaux.

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01TV est la 1ère chaîne de TV dédiée à 100% aux nouvelles technologies.

Disponible sur tous les écrans (smartphone, PC et box opérateurs), 01TV c’est l’actualité de la tech en direct (salons, keynotes, évènements), des tests produit, des tutos, des décryptages.

01TV s’appuie sur l’expertise de la rédaction de 01net.com composée d’une vingtaine de journalistes spécialisés.

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Nicolas Guérin, Président de la Fédération Française des Télécoms (FFTélécoms), participe au colloque organisé le 8 octobre à Bercy « Numérique et environnement : faisons converger les transitions ». Il intervient à la table ronde,  Réseaux du futur : comment concilier sobriété et innovation ?

Les représentants des opérateurs et leurs partenaires, remettront le prix Télécoms Innovations 2020, 5ème édition qui porte sur le thème du numérique et de l’environnement.

La FFTélécoms publie à cette occasion, le sondage « Le numérique face aux enjeux environnementaux » réalisé par Harris Interactive.

Dans un contexte de crise sanitaire et économique qui pourrait monopoliser les inquiétudes des Français, l’environnement reste un enjeu prioritaire pour la majorité d’entre eux. Ceux-ci déclarent y faire attention dans leur vie quotidienne et expriment une volonté d’accentuer leurs efforts en la matière.

Face à cet enjeu capital, le secteur numérique fournit aux yeux des Français un potentiel d’innovations avantageux. D’après eux, les 3 principaux apports du numérique pour agir en faveur de l’environnement seraient la fourniture d’information sur les bons gestes à adopter, la réduction des déplacements physiques, et le déploiement, grâce à la technologie, de nouvelles économies plus vertueuses.

Concernant leurs propres pratiques numériques, les Français se disent prêts à adopter des gestes favorisant la protection de l’environnement comme vider régulièrement leur boîte mail ou acheter des appareils économes en énergie.

Quant à la gestion de leurs équipements numériques en fin de vie, une part non négligeable de Français semble avoir déjà adopté des pratiques favorisant une économie circulaire (revente, don ou recyclage de matériel) qui restreint la quantité de déchets produits.

Méthodologie : Enquête réalisée par Harris Interactive en ligne du 24 au 28 septembre 2020. Échantillon de 1 034 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. Méthode des quotas et redressement appliqués aux variables suivantes : sexe, âge, catégorie socioprofessionnelle et région de l’interviewé(e).

Vidéo | Replay de l’intervention de Nicolas Guérin, Président FFTélécoms (début à 3:19:21) :