Catégorie : Communiqués et dossiers de presse
Les branches professionnelles des Télécommunications, des Travaux Publics, du Bâtiment et de la Métallurgie représentant l’ensemble des acteurs de la filière stratégique des infrastructures numériques (CSF) ont signé, avec l’Etat, un EDEC (contrat d’engagement de développement de l’emploi et des compétences) le 1er décembre 2021, en présence de Cédric O, Secrétaire d’Etat chargé de la Transition numérique et des Communications électroniques, d’Elisabeth Borne, Ministre du travail, de l’emploi et de l’insertion, de Nicolas Guérin, Président du CSF Infrastructures numériques et de Bruno Lucas, Délégué général à l’emploi et à la formation professionnelle. Cet EDEC, fortement attendu, s’inscrit dans la droite ligne des objectifs prioritaires du Contrat Stratégique de Filière signé par ces mêmes fédérations et le Gouvernement, à savoir « sécuriser l’emploi et les passerelles de formations vers les nouveaux métiers des infrastructures numériques ». Accueillis par le Conseil Départemental du Val d’Oise et le syndicat mixte Val d’Oise numérique au sein du Hub Numérique Nikola Tesla, les parties prenantes de cet accord cadre ont visité un centre de formation de 2 500 m² ouvert sans discrimination aux organismes de formation, aux acteurs de l’insertion et de l’emploi, et aux entreprises du secteur.
Site internet du CSF « infrastructures numériques »
PRÉSENTATION DU CSF « INFRASTRUCTURES NUMÉRIQUES »
Sécuriser l’emploi et les passerelles de formations vers les nouveaux métiers des infrastructures numériques
Lors de la signature du Contrat Stratégique de Filière en 2019, les fédérations membres de la filière des infrastructures numériques se sont accordées autour d’un enjeu fondamental : réussir l’échéance de 2022 en termes d’emplois dans la filière, puisque le déploiement de la fibre optique a pour défi de mobiliser en quelques années un grand nombre de nouveaux salariés. Cet objectif premier doit permettre d’anticiper une gestion des ressources humaines de long terme pour les agents, mobilisés principalement sur une période de cinq ans. Avec une connectivité Très Haut Débit généralisée, de nouveaux métiers se créeront aussi naturellement, qu’il s’agisse du déploiement de la 5G ou de celui des Territoires connectés et durables. Il s’agit donc envisager les passerelles des métiers du Très Haut Débit vers les nouveaux métiers qui apparaitront, afin de pérenniser l’emploi dans la filière Infrastructures numériques.
Avec le déploiement de la fibre optique sur le territoire, qui devrait connaitre un pic d’emplois à mobiliser en 2022 (39 200 selon l’Observatoire annuel du THD), ainsi que le déploiement de la 5G, le développement des territoires connectés, de l’Internet des objets ou encore de datacenters, il est essentiel d’anticiper le besoin de compétences de la filière et de faciliter les mobilités professionnelles vers les emplois du secteur.
Ce nouvel accord d’engagement de développement de l’emploi et des compétences (EDEC), qui fait suite à celui concernant la fibre optique (2017-2020), s’inscrit dans cette ambition. Il permettra de sécuriser l’emploi et les passerelles de formation vers les nouveaux métiers des infrastructures numériques. 13 000 entreprises, dont une majorité de TPE-PME, et plus de 140 000 emplois directs sont concernés.
Mettre en œuvre un EDEC pour les nouveaux métiers de l’infrastructure numérique
Ce nouvel EDEC s’appuie sur l’état des lieux des actions achevées ou en cours de mise en œuvre du précédent EDEC fibre optique (EDEC fibre optique 2017-2020), et vise à répondre aux enjeux suivants :
- Assurer une fin qualitative du plan de déploiement de la fibre optique, notamment sur le raccordement client ;
- Identifier les besoins futurs sur la base de la situation actuelle ;
- Anticiper l’émergence de besoins importants en professionnels dans les branches et corps de métier des infrastructures numériques qui ne sont aujourd’hui pas dimensionnés pour répondre à une forte demande future ;
- Identifier les besoins en matière d’emplois à forte valeur ajoutée du fait du développement d’infrastructures toujours plus complexes et dématérialisées, nécessitant le recrutement de profils toujours plus qualifiés ;
- Préparer les métiers de l’infrastructure numérique de demain (Smart territoires, Smart building, IoT, 5G) et favoriser le développement de passerelles entre différents métiers des infrastructures numériques, le développement de nouvelles formations et/ou l’émergence de nouvelles certifications.
L’objectif étant de rendre polyvalent et adaptable aux nouvelles infrastructures et aux nouveaux chantiers y compris à l’international, les salariés mobilisés jusqu’aujourd’hui dans des corps prédéfinis (monteur câbleur, technicien de maintenance, technicien bureau d’étude, etc.).
Quatre axes d’actions ont été définis dans ce nouvel EDEC :
- Réaliser une étude pour cartographier les besoins en compétences de la filière concernant les grands chantiers à venir ;
- Accompagner les entreprises des infrastructures numériques, notamment les TPE-PME, dans la gestion des emplois et des compétences ;
- Conduire vers de nouvelles compétences dans la filière grâce à une révision de l’offre de formation et des modalités pédagogiques de sa mise en œuvre ;
- Valoriser les actions de l’EDEC et mettre en place des outils de communication pour améliorer l’attractivité de ces métiers.
A travers ces quatre axes d’actions, l’EDEC permettra d’analyser l’évolution des besoins des entreprises mais également l’évolution des profils en interne. Il est en effet nécessaire d’interroger la pertinence des passerelles imaginées dans le cadre des travaux ayant été réalisés. L’étude permettra également de faire un état des lieux des tensions sur chaque métier cartographié, d’appréhender l’évolution des profils au sein de la filière et d’obtenir une estimation du nombre d’agents nécessaires à l’exploitation/maintenance des réseaux fibre optique déployés.
L’une des conclusions de cette étude pourra être la nécessité d’anticiper la mobilité des ETP mobilisés dans le cadre de la mise en œuvre du plan France Très Haut Débit vers de nouveaux métiers une fois la phase de déploiement de la fibre optique ralentie (estimée à 2022). A la fin de cette phase, l’ensemble des forces vives mobilisées devra nécessairement être réorienté vers de nouveaux métiers.
Cette anticipation est la vocation du projet « Emploi » du CSF « Infrastructures numériques » tel que présenté dans le Contrat Stratégique de Filière.
Le renforcement de la cohésion sociale
A travers cette étude, l’objectif du Comité Stratégique de filière « Infrastructures numériques » reste de mettre en œuvre un nouvel EDEC dédié aux métiers des infrastructures numériques de demain (territoires intelligents, bâtiments intelligents, IoT, 5G) pour favoriser le développement de passerelles entre différents métiers des infrastructures numériques, de nouvelles formations et/ou l’émergence de nouvelles certifications.
Cet objectif de cohésion sociale pourra être également renforcé par la mise en œuvre de la stratégie d’accélération 5G et futures technologies de réseaux de télécommunications, qui pourrait notamment ouvrir des chantiers sur l’offre de formation dans l’enseignement supérieur sur les futures technologies de réseau et sur le développement de l’attractivité de la filière pour des compétences clés.
Le développement d’actions sur la virtualisation des réseaux pourra servir à développer les connaissances de l’état actuel des compétences en la matière en France et identifier les obstacles à leur accroissement.
Le soutien de l’Etat reste particulièrement important pour que cet EDEC se concrétise. En effet, au regard de la situation économique actuelle liée à la crise sanitaire, l’engagement des partenaires privés reste parfois difficile, alors que la filière souhaite devenir un moteur d’emplois importants pour les prochaines années.
Au regard de ce soutien et de la mise en œuvre à venir de cet EDEC, il est indispensable pour la filière d’adresser les grandes priorités que sont la parité hommes / femmes, l’emploi des jeunes et l’insertion professionnelle (apprentissage – personnes éloignées de l’emploi), notamment pour les personnes peu qualifiées. A ce titre, les bonnes pratiques en la matière pourraient être identifiées au sein de la filière afin que l’ensemble de la filière soit encouragé à les généraliser.
L’implication du CSF dans la stratégie d’accélération 5G et futures technologies de réseaux de télécommunications sera également particulièrement importante pour développer des actions complémentaires à l’EDEC, notamment pour les compétences rares et à forte valeur ajoutée.
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Le Secrétaire d’État chargé de la Transition numérique et des Communications électroniques, Cédric O, a introduit l’évènement de restitution d’une étude inédite sur les territoires intelligents en France réalisée à la demande de la Direction Générale des Entreprises et du Comité Stratégique de Filière « Infrastructures numériques ». À cette occasion, un appel à projets « territoires intelligents et durables » doté de 30 millions d’euros dans le cadre du 4ème programme d’investissements d’avenir a également été lancé.
Une étude d’une ampleur inédite sur le territoire intelligent
De janvier à septembre 2021, une grande étude sur les outils et les méthodes de « territoire intelligent » en France a été menée par un consortium d’entreprises spécialistes (alliance Data Publica regroupant les cabinets Civiteo, Datactivist, Innopublica, Parme Avocats et KPMG secteur public) à la demande de l’État (Direction générale des entreprises – Ministère de l’Économie, des Finances et de la Relance) et des fédérations professionnelles constitutives du Comité Stratégique de Filière des Infrastructures numériques (AFNUM, FFTélécoms, INFRANUM et SYCABEL).
L’objectif principal de cette étude est d’élaborer un diagnostic des initiatives existantes et de construire une vision commune des territoires intelligents. Cette étude a permis d’esquisser les contours d’un modèle français possible et de formuler des recommandations dans ce cens.
Si quelques projets occupent le devant de la scène et font parfois figure de modèles, les concepts de smart city ou de territoire intelligent recoupent aujourd’hui en France des réalités très différentes. Malgré l’existence de nombreux lieux d’échanges et de valorisation, il n’y a guère d’espace de capitalisation et de consolidation des expériences et il est difficile de structurer des démarches collectives de coopération associant, à l’échelle nationale, l’État, les associations de collectivités et le monde économique.
53 recommandations sont formulées par l’étude, issues d’échanges avec plus de 150 parties prenantes ayant permis de définir concrètement ce que l’on entend par « territoire intelligent », d’analyser les cas d’usages existants et de définir un possible modèle français. Elles s’adressent aux collectivités territoriales, aux entreprises qui les accompagnent, aux institutions qui conçoivent des dispositifs d’aide et de mutualisation d’outils et enfin aux acteurs locaux partie prenante de projets, notamment les citoyens.
Le Comité Stratégique de Filière (CSF) « Infrastructures numériques » va désormais, sur la base des travaux menés dans le cadre de cette étude, s’attacher à renforcer la concertation qu’il a engagée avec les collectivités territoriales, notamment en organisant plusieurs groupes de travail thématiques.
Nicolas Guérin, Président du CSF Infrastructures numériques :
« Je salue la publication de l’étude relative aux territoires intelligents et aux données publiques et remercie le Gouvernement pour son engagement aux côtés du comité de filière infrastructures numériques. Le travail considérable qui a été réalisé permet d’identifier les potentialités de développement pour la filière et offre des pistes pour définir les contours d’un modèle français.
Par ailleurs, je me félicite de l’annonce d’un appel à projets inédit qui va être lancé par le Gouvernement et qui vise à soutenir les projets de territoires intelligents et durables. En effet, le numérique est un élément indispensable pour accompagner l’ensemble des politiques publiques dans leur mue environnementale.
Désormais, notre filière va poursuivre et approfondir le travail de concertation engagé avec les collectivités locales dans nos territoires et avec leurs associations représentatives afin de mettre nos compétences et notre savoir-faire à leur service. »
À propos du CSF Infrastructures numériques :
Le 22 novembre 2018, le Conseil national de l’industrie a labellisé le Comité Stratégique de Filière « Infrastructures numériques ». Le Comité a identifié 4 projets structurants, dont les feuilles de route sont détaillées dans le contrat de filière. Tous font l’objet d’engagements réciproques industrie/État. La signature du contrat par l’industrie, les organisations syndicales, Régions de France et le Gouvernement en décembre 2019 a constitué un moment fort pour cette filière qui est un maillon essentiel de la numérisation de notre pays et dont le potentiel économique est considérable.
La filière des infrastructures numériques rassemble les fabricants de composants et d’équipements réseaux, les opérateurs d’infrastructures fixe et mobile et de services de communications électroniques, les fabricants de matériels et câbles de communication/très haut débit et les industriels des réseaux d’initiative publique. Enfin, elle peut compter sur de nombreux centres de recherche et pôles de compétitivité pour favoriser son essor économique et développer les activités de Recherche et Développement (R&D).
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Il y a trois ans, le 8 octobre 2018, les opérateurs membres de la Fédération Française des Télécoms (FFTélécoms) – Altice-SFR, Bouygues Telecom, BTBD*, La Poste Mobile et Orange – lançaient le service de Centre Relais Téléphonique (CRT) adapté aux appels interpersonnels des personnes sourdes et malentendantes. Ce service, opéré par la start-up française Rogervoice, consiste en une application proposée à l’ensemble des clients de ces opérateurs, et permet une mise en relation d’une personne sourde ou malentendante avec un interprète en Langue des Signes Française, un codeur en Langue française Parlée Complétée, ou par écrit – dans la limite initiale d’une heure mise à disposition par mois. Depuis le 1er octobre 2021, ce sont trois heures qui sont mises à disposition par les opérateurs, sans surcoût pour les utilisateurs.
Vidéo | Accessibilité | 3 ans du CRT | Interview d’Arthur Dreyfuss, Président de la FFTélécoms :
Transcription de la vidéo (MS Word, 140 Ko)
Depuis le lancement du centre relais, le partenariat entre la FFTélécoms et Rogervoice a permis de rendre accessibles plus de 450 000 appels pour 1,8 million de minutes gérées. Sur la troisième année du service, le volume de minutes a augmenté de près de 30% par rapport à l’année précédente. Une augmentation constante qui illustre la forte demande au sein de la communauté sourde et malentendante. Le service est d’ailleurs plébiscité par ses utilisateurs et décroche l’excellente note de 4,8/5 sur l’App Store (pour 1 900 avis) et la très bonne appréciation de 4/5 sur le Google Play Store (pour 1 114 avis). Cependant, le manque d’interprètes formés à la visio-interprétation en LSF a pour conséquence une prise en charge trop lente des utilisateurs.
De plus, en raison d’un manque de personnes formées à la visio-interprétation et de standardisation des modes de communication, le service n’a pas pu être ouvert dès son lancement aux personnes sourdaveugles et aphasiques, contrairement à ce qui avait été prévu par la loi. Depuis septembre 2021, et grâce à l’engagement des opérateurs, des associations représentatives des personnes sourdaveugles, et de la société Rogervoice, une nouvelle modalité de communication reposant sur le braille a été mise en place. En revanche, aucune solution n’a pu être mise en place pour les personnes aphasiques, faute de personnel formé.
Un dispositif de soutien financier nouveau pour les personnes souhaitant se former à la visio-interprétation
Face à cette situation, la Fédération Française des Télécoms a renouvelé son engagement en faveur de l’accessibilité téléphonique pour toutes et tous en annonçant le 7 octobre 2021 la mise en place d’un dispositif de soutien financier à destination des personnes souhaitant se former à la visio-interprétation adaptée aux personnes aphasiques.
En 2019, la Fédération s’était déjà engagée auprès de la Fédération Nationale des Aphasiques de France (FNAF) pour faire la promotion d’un diplôme universitaire visant à former des experts en la matière. C’est donc une nouvelle étape qui est franchie avec la prise en charge des frais de formation des futurs étudiants. La Fédération, après un travail commun avec les acteurs du secteur, précisera prochainement le cadre exact du dispositif, en prenant en compte les critères de qualité formulés par les associations, et l’employabilité future des personnes bénéficiaires.
Pour toute question, vous pouvez contacter accessibilite@fftelecoms.org.
Qu’est-ce que l’aphasie ?
D’après Jean-Dominique Journet, Président de la FNAF :
« L’aphasie est la perte totale ou partielle du langage, consécutive à une lésion du cerveau : Accident Vasculaire Cérébral ou A.V.C. (75% des cas, soit par hémorragie ou ischémie), traumatismes crâniens, tumeurs cérébrales, causes dégénératives comme la Maladie d’Alzheimer, plus rarement causes infectieuses ou inflammatoires. Le niveau de gravité peut varier, allant d’un léger trouble à une absence totale de communication. Le déficit peut toucher isolément ou conjointement les différentes composantes du langage : parole / langage, compréhension/expression, oral/écrit, lettres/calcul… Le langage est commandé par le cerveau et il est généralement localisé dans l’hémisphère gauche. La perturbation des différentes activités du langage (parler, comprendre, lire ou écrire) dépend de la localisation et de l’ampleur de la lésion. En France, on estime que l’aphasie touche plus de 300 000 personnes et 30 000 nouveaux cas sont recensés chaque année. »
Pour pouvoir communiquer au téléphone, les personnes aphasiques ont besoin d’être accompagnées par un médiateur qui va les aider à formuler ce qu’ils veulent dire, et éventuellement les aider à comprendre ce que dit leur interlocuteur.
Aphasiques et médiateurs utilisent également des images, appelées pictogrammes, qui les aident à illustrer la conversation. À date, il n’existe cependant pas de banque d’images centralisée et normée, qui permettrait aux médiateurs et utilisateurs de communiquer en se servant des mêmes images de référence. Des travaux doivent donc être engagés avec les pouvoirs publics pour normaliser la banque d’images qui devra être utilisée au sein du service d’accessibilité téléphonique.
Vidéo | Accessibilité | 3 ans du CRT | Interview de Karine Thénard, visio-interprète LSF :
Transcription de la vidéo (MS Word, 140 Ko)
Vidéo | Accessibilité | 3 ans du CRT | Interview de Sébastien Marty, utilisateur de Rogervoice :
Transcription de la vidéo (MS Word, 140 Ko)
* BTBD : Bouygues Telecom Business-Distribution, comprenant les marques suivantes : Auchan Télécom, Cdiscount Mobile, CIC Mobile, Crédit Mutuel Mobile et NRJ Mobile.
Copyright photos : « Share&Dare ». Soirée anniversaire Rogervoice des 3 ans du CRT le 8 octobre 2021.
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La Fédération Française des Télécoms (FFTélécoms) et ses membres saluent la concertation engagée par le gouvernement avec les associations représentant les personnes sourdes et malentendantes, sourdaveugles et aphasiques, et les représentants des entreprises et des services publics. Cette concertation doit permettre de simplifier les dispositifs actuels de mise en accessibilité des appels téléphoniques en application de l’article 105 de la loi pour une République numérique, dont le centre relais téléphonique mis en œuvre depuis octobre 2018 par les membres de la Fédération Française des Télécoms avec Rogervoice fait partie.
Afin de garantir la qualité de service du centre relais opéré par les opérateurs membres de la Fédération, et notamment le temps d’attente, des mesures de filtrage des appels vers les grandes entreprises et services publics, qui doivent disposer de services accessibles en propre, étaient envisagées à compter du 1er juillet 2021. Tenant compte des inquiétudes exprimées par les associations représentant les personnes sourdes et malentendantes, sourdaveugles et aphasiques, et, par ailleurs, au vu de la volonté du gouvernement de mener une grande concertation visant à simplifier le dispositif actuel, d’en équilibrer les coûts, et d’engager un plan métier, les opérateurs membres de la FFTélécoms ont décidé de suspendre ces mesures de filtrage.
Conformément à la loi, le centre relais téléphonique opéré par les opérateurs de la FFTélécoms et Rogervoice devait être mis en œuvre en parallèle de la mise en accessibilité téléphonique des grandes entreprises et services publics. Par ailleurs, afin de permettre à l’ensemble de ces services de fonctionner, le gouvernement devait initier un plan de formation permettant de mettre suffisamment d’interprètes en langues des signes française à disposition des centres relais.
Depuis le lancement du service, la Fédération et ses membres ont plusieurs fois alerté les pouvoirs publics sur la pénurie grandissante d’interprètes, l’absence de plan métiers et sur l’absence de mise en conformité d’un nombre important d’entreprises et services publics assujettis. Ces facteurs combinés ont mené à une saturation grandissante du service des opérateurs membres de la Fédération Française des Télécoms : plus de 65% (données de Rogervoice) des appels passés depuis le lancement du service sont aujourd’hui à destination d’entités qui devraient être accessibles par leurs propres moyens, comme le prévoit initialement la loi, et qui ne le sont toujours pas. Ainsi, les clients disposent actuellement d’un forfait d’une heure, offert par les opérateurs télécoms. Or ce forfait est aujourd’hui en grande partie consommé par des appels vers les entreprises normalement assujetties, ce qui cause un préjudice à la fois au client qui perd une partie du volume offert, comme aux opérateurs qui prennent à leur charge des communications qui ne devraient pas l’être.
Une mobilisation collective est essentielle pour parvenir rapidement à une solution plus simple pour les utilisateurs et qui engagerait l’ensemble des acteurs assujettis à respecter leurs obligations, afin de faire de l’accessibilité téléphonique une réalité. Les opérateurs se sont investis de longue date en faveur de l’accessibilité. Cet engagement s’est traduit par de nombreuses initiatives dont la mise en œuvre d’une charte d’engagements volontaires pour l’accès des personnes handicapées aux communications électroniques.
Leur détermination à permettre au plus grand nombre d’accéder au numérique se poursuit avec le passage prochainement à 3 heures offertes et à une extension des horaires et jours d’ouverture du service. Un objectif ambitieux qui ne pourra être atteint sans la mise en place d’une mobilisation collective des acteurs privés et publics visant à mutualiser le service entre les assujettis, la juste participation financière de chacun d’eux et la formation d’interprètes dont le nombre est aujourd’hui insuffisant.
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Le Conseil d’administration de la Fédération Française des Télécoms (FFTélécoms) a élu à l’unanimité, Arthur Dreyfuss, Secrétaire Général d’Altice France / SFR et Directeur Général d’Altice Media en tant que Président de la FFTélécoms. Sa prise de fonction s’effectuera à partir du 1er juin 2021, pour un mandat jusqu’à mai 2022.
Il succédera à Nicolas Guérin, Secrétaire Général du Groupe Orange et Président du Comité Stratégique de la filière (CSF) « Infrastructures numériques », qui devient Vice-président de la FFTélécoms, à partir de début juin.
Liza Bellulo, Secrétaire Générale de Bouygues Telecom est également nommée Vice-présidente de la Fédération.
Julien Tetu, Président de la Poste Mobile a été nommé Trésorier depuis mars 2021.
Laurentino Lavezzi, Directeur des affaires publiques du groupe Orange est réélu Secrétaire.
Biographies :
Président :
Arthur Dreyfuss a occupé plusieurs fonctions en cabinets ministériels (Justice, Affaires Étrangères, Transports) entre 2006 et 2011. Il a également été Porte-parole adjoint de la Chancellerie puis Directeur conseil chez Havas. Arthur a rejoint le Groupe Altice en 2014 comme Directeur de la communication du Groupe Altice avant de devenir Secrétaire Général de SFR en février et Directeur Général d’Altice Media en janvier 2020. Il est titulaire d’un Master de Droit Public à l’Université Paris 2 Panthéon-Assas et d’un Master de Droit Public des Affaires de l’Université Paris 1 Sorbonne.
Vice-présidents :
Nicolas Guérin est entré dans le Groupe Orange en 1998 au sein de la Direction Juridique Concurrence et Réglementation, après un passage chez SFR, Nicolas Guérin arrive au moment de la dérégulation du secteur. Il prend la tête de la direction en 2003, et devient Directeur Juridique et secrétaire du Conseil d’Administration du groupe en 2009. À ce poste, il est un contributeur de premier plan à de nombreux dossiers structurants pour le groupe, que ce soient les opérations de M&A portant sur l’élargissement du footprint en Afrique ou en Europe avec l’acquisition de Jazztel ou de diversification que ce soient les contenus ou Orange Bank. Son support aura également été essentiel dans la mise en œuvre des obligations réglementaires sur le marché Entreprises, ou plus récemment avec les suites de l’accord mobile signé entre les opérateurs et l’État.
Depuis le 1er mars 2018, Nicolas Guérin est Secrétaire général du Groupe Orange et conserve sa fonction de Secrétaire du Conseil d’Administration.
Liza Bellulo est Secrétaire Générale de Bouygues Telecom. Diplômée de l’IEP de Paris, de l’ESSEC et ancienne élève de l’ENA (promotion René Cassin, 2003), Liza Bellulo, 43 ans, est nommée Secrétaire générale de Bouygues Telecom depuis janvier 2021. Elle occupait depuis 2017, les fonctions de maître des requêtes au Conseil d’État. Liza Bellulo a commencé sa carrière au Ministère de la Justice, puis au cabinet du Secrétaire d’État chargé des affaires européennes. En 2009, elle rejoint l’Autorité de la concurrence, en tant que conseillère Europe, puis chef du service du Président. En 2014, Liza Bellulo est nommée chef du service juridique du Secrétariat général des affaires européennes, un service du Premier Ministre.
Trésorier :
Julien Tetu est un ancien élève de l’École Nationale Supérieure des Postes et Télécommunications.
Entré au sein du groupe La Poste en 1993, il a consacré la première partie de sa vie professionnelle au management du réseau de La Poste et de La Banque Postale, occupant successivement les postes de Directeur départemental de l’Eure, puis du Nord, pour devenir ensuite Directeur Exécutif des régions Auvergne, Bourgogne, Rhône-Alpes Franche-Comté (2007-2011), puis Directeur Exécutif pour l’Île-de-France (2011-2015).
De 2015 à 2019, Julien Tetu était Président du Directoire de La Banque Postale Consumer Finance et membre du Comité de Direction Générale de La Banque Postale
Depuis septembre 2019, il est Président Directeur Général de La Poste Mobile.
Secrétaire :
Laurentino Lavezzi commence sa carrière en administration, où il officie notamment en matière de régulation concurrentielle des marchés (contrôle des concentrations économiques à Bercy ; rapporteur permanent des services d’instruction au service concurrence de l’Autorité de la Concurrence), puis de réglementation des télécoms.
De 2012 à 2014, il est successivement conseiller chargé de la consommation et du pouvoir d’achat auprès du ministre en charge de ces questions économiques, puis conseiller en charge du numérique éducation et de l’innovation auprès du ministre de l’Éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche.
Laurentino Lavezzi est diplômé en droit et en administration publique.
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La Fédération Française des Télécoms et ses membres Bouygues Telecom, Orange, SFR, saluent l’importance et la richesse du travail mené par l’ANSES dans son avis « Exposition aux champs électromagnétiques liée au déploiement de la technologie de communication 5G et effets sanitaires associés ».
Nous retenons que l’ANSES confirme que la 5G ne présente pas de risque spécifique pour la santé, dans les fréquences actuellement utilisées.
Nous soulignons par ailleurs que le comité d’experts de l’Agence se prononce de manière claire sur les principales questions biologiques et sanitaires posées par le déploiement de cette nouvelle technologie.
Ces conclusions rejoignent celles des vingt autres autorités sanitaires internationales qui ont déjà pris position positivement sur le sujet (ICNIRP, OMS, Allemagne, Pays-Bas, Royaume-Uni, etc.).
S’agissant du déploiement dans la bande 3,5 GHz, la conclusion de l’Agence est tout aussi rassurante. « Il est peu vraisemblable, à ce stade, que le déploiement dans cette bande de fréquences constitue un nouveau risque pour la santé. »
Concernant la bande de fréquences autour de 26 GHz, la Fédération et ses membres souscrivent également aux recommandations de l’Agence pour des études complémentaires visant à améliorer la caractérisation des expositions.
Notre industrie se félicite aussi que le rapport de l’ANSES* pointe l’utilité sociale et économique du déploiement de la 5G : « le déploiement des infrastructures de communication 5G a pour objectif de favoriser le développement de services innovants, à l’attention à la fois des particuliers et des entreprises utilisatrices, dans des domaines variés comme la santé, les médias, les transports ou encore les industries du futur. »
Enfin, conscients que le progrès peut générer des interrogations, nous tenons à rappeler que les opérateurs télécoms se sont toujours basés sur les études et avis scientifiques avant tout lancement de nouvelles technologies, et ce, par souci de transparence et esprit de responsabilité.
Nicolas Guérin, président de la Fédération Française des Télécoms, déclare :
« Les conclusions de l’ANSES sont nécessaires et rassurantes, elles doivent désormais être largement et rapidement relayées auprès des élus et citoyens pour un déploiement, dans un climat apaisé, de cette technologie au service du développement de notre pays. La 5G n’est pas un danger ! Ce n’est pas moi qui le dis mais l’Agence Nationale de Sécurité Sanitaire. »
* Cet avis de l’ANSES fait suite à la saisine du 9 janvier 2019 par les ministères en charge de la Santé, de l’Environnement et de l’Économie. Cette saisine a inclus dans l’expertise « certaines études clés » les plus récentes, « parues de juillet 2020 à mars 2021 lorsqu’elles ont été jugées pertinentes et de qualité satisfaisante ».
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Les opérateurs de téléphonie mobile se sont engagés depuis plus de trois ans dans l’accord du New Deal Mobile afin d’apporter la 4G à l’ensemble des Français.
Les opérateurs ont basculé 2148 sites zones blanches centres bourgs en 4G, ce qui correspond en mars 2021 à 82 % de l’ensemble des sites à migrer d’ici fin 2022, dépassant largement l’objectif assigné par le Gouvernement qui était de 75% à fin 2020.
Les opérateurs sont pleinement impliqués dans cet ambitieux programme de construction de nouveaux pylônes mutualisés au travers du dispositif de couverture ciblée qui permet aux élus locaux d’identifier les zones prioritaires à couvrir. Ils ont ainsi construit et mis en service 762 nouveaux pylônes au 31 mars 2021 au titre du dispositif de couverture ciblée.
Par ailleurs, la couverture est améliorée sur les axes routiers prioritaires et l’objectif de généraliser la 4G hors zones blanches, a été atteint fin 2020.
Le New Deal Mobile est devenu une réalité sur le terrain. Il a certes été ralenti pendant la crise sanitaire mondiale mais il n’a pas empêché les opérateurs et leurs techniciens de continuer, dans toute la mesure du possible, à déployer notamment durant les périodes de confinement. Des sites mobiles ont ainsi été construits et, contrairement à d’autres secteurs économiques complètement à l’arrêt, l’industrie des télécoms a démontré, et démontre encore plus ces dernières semaines, sa capacité à maintenir l’activité pour atteindre les objectifs fixés.
La Fédération Française des Télécoms (FFTélécoms) et ses membres ont organisé plusieurs inaugurations de sites mobiles 4G ces dernières semaines dans les départements du Tarn-et-Garonne, Jura, Haute-Savoie, Côtes-d’Armor… qui illustrent la réalité des déploiements. L’implication des collectivités et des élus locaux, des équipes projet sur le terrain, en lien avec l’ensemble des acteurs, est l’une des clés de la réussite de ce programme.
Les réseaux télécoms ont joué un rôle majeur dans la résilience économique et sociale du pays depuis la crise sanitaire et ses conséquences en termes de restrictions des déplacements et des rassemblements. C’est en effet grâce aux réseaux télécoms que, depuis plus d’un an, les Français peuvent communiquer, télétravailler, poursuivre l’éducation à la maison, consulter leur soignant, s’informer, se divertir et tout simplement garder le lien.
Au regard de leur rôle, les réseaux et les infrastructures télécoms sont des biens sensibles qui doivent être préservés. Les opérateurs de téléphonie mobile déplorent ces derniers mois, des actes de vandalisme à l’encontre de leurs infrastructures dans différents lieux du territoire. Dans ce contexte la FFTélécoms travaille depuis plusieurs mois pour renforcer la coopération entre les services de l’État et les opérateurs de communications électroniques afin de lutter contre toutes les formes de malveillance. Il s’agit de prévenir ces actes grâce à la mise en place d’une convention nationale qui sera déclinée au niveau local. Sous l’égide des préfets, les actions à mener pour appréhender les personnes qui portent atteinte à l’ordre public en empêchant l’acheminement des communications d’urgence et en privant habitants, entreprises et administrations de l’accès aux réseaux de communications électroniques pourront être identifiées et mises en œuvre.
Avec ce nouveau confinement, notre industrie démontre une nouvelle fois son aptitude à réagir rapidement en poursuivant les déploiements des réseaux fixes et mobiles. Notre détermination à accompagner les Français s’illustre également avec le maintien de nos boutiques qui restent ouvertes durant cette période compliquée.
La mobilisation exceptionnelle des opérateurs s’est faite aussi en solidarité avec la filière industrielle, les sous-traitants et fournisseurs. La FFTélécoms souligne cette solidarité exemplaire des opérateurs et rappelle le rôle fondamental de l’industrie des télécoms dans la relance économique de notre pays. Notre secteur investit plus de 10 milliards par an pour déployer ses réseaux fixes et mobiles.
Nicolas Guérin, Président de la FFTélécoms a déclaré :
« La FFTélécoms et les opérateurs multiplient les actions de terrain pour accompagner les maires dans l’arrivée de leur pylône 4G. Nous avons inauguré par exemple dans le Jura un pylône pour les 21 habitants de la zone concernée ! C’est un record et une illustration de notre engagement à connecter le plus grand nombre, partout en France. En 4 mois nous avons construit et activé 300 nouveaux pylônes, le rythme s’accélère malgré un contexte sanitaire compliqué. Pour ce nouveau point d’étape des déploiements mobiles, je veux saluer l’implication exemplaire des techniciens de l’ensemble des opérateurs. Depuis plus d’un an, ils sont sur le pont, ainsi que toute la chaîne des télécoms : nos sous-traitants, nos fournisseurs, nos vendeurs, nos ingénieurs. »
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À la suite de la conférence citoyenne organisée par la Ville de Paris fin 2020 sur le déploiement de la 5G, une nouvelle charte parisienne de la téléphonie mobile sera soumise au conseil de Paris du mois de mars. Limitation de l’exposition aux ondes, information et transparence sur l’installation des antennes, suivi de l’impact environnemental, développement du recyclage, inclusion numérique : la signature de cette charte par la Ville de Paris et les opérateurs de téléphonie mobile – Bouygues Telecom, Free Mobile, Orange et SFR – rendra possible le lancement commercial de la 5G dans la capitale dans les prochaines semaines.
Nicolas Guérin, Président de la Fédération Française des Télécoms (FFTélécoms) :
« Je me réjouis de cet accord au nom des opérateurs membres de la FFTélécoms. Paris sans la 5G, c’était un peu l’imaginer sans la Tour Eiffel, tant la capitale a toujours été, au travers de son histoire, au rendez-vous du monde de demain. La capitale, qui va accueillir les Jeux Olympiques dans 3 ans, sera donc bien à cette occasion la vitrine planétaire des nouveaux usages rendus possibles grâce à la 5G.
Par cet accord, les opérateurs montrent, une fois de plus, leur volonté et leur capacité à dialoguer avec les élus locaux de manière constructive, et au bénéfice de tous. Au-delà de déployer les infrastructures, ils s’engagent aussi pour l’inclusion numérique et pour démontrer que le numérique est indispensable à l’atteinte des objectifs environnementaux.
La 5G doit être accueillie, sans crainte, et avec enthousiasme puisque les autorités sanitaires et de contrôle concluent de manière concordante à une absence d’effets sanitaires spécifiques de la 5G en dessous des valeurs limites d’exposition.
La 5G, tout comme la 4G et la fibre étendues à l’ensemble du territoire, se déploient pour la compétitivité de notre pays et de nos entreprises. »
La charte parisienne de téléphonie mobile : un cadre protecteur, depuis 2003
La première charte a été adoptée en 2003 et régulièrement mise à jour depuis. Avec cette nouvelle charte, Paris reste la capitale la plus attentive d’Europe à l’exposition aux radiofréquences, en maintenant l’objectif de sobriété pour les antennes relais de téléphonie mobile à une valeur d’attention de 5 V/m.
Une concertation citoyenne indispensable
Cette nouvelle charte est le fruit d’un travail engagé à l’automne avec l’organisation d’une conférence citoyenne métropolitaine sur la 5G. Ses 21 recommandations ont été présentées lors du conseil de Paris de décembre. Elles vont dans le sens d’une meilleure information des citoyens sur les impacts de la 5G et des différents usages du numérique, de meilleures pratiques de récupération et recyclage des terminaux, d’une réflexion sur les usages « intelligents » de la 5G, d’une meilleure information sur les règles de gestion des données personnelles, de politiques d’innovation industrielle liées aux nouveaux usages créés par la 5G, de politiques éducatives pour un bon usage du numérique et de la 5G.
Des auditions par les élus parisiens
La Ville a travaillé à la mise à jour de la charte de téléphonie mobile sur la base de ces recommandations, avec deux objectifs : conserver son cadre transparent et protecteur et lui donner un rôle élargi en termes de suivi des impacts de la téléphonie mobile. Pour ce faire, des élus parisiens, représentant l’ensemble des groupes politiques, ont auditionné ces dernières semaines les opérateurs, les associations de consommateurs et d’usagers, la Fédération française des télécoms, ainsi que les agences nationales (ARCEP, ANFR, ANSES et CNIL). Ces auditions ont ainsi permis d’éclairer le débat et de prendre en compte toutes les dimensions de cette transition technologique.
Des engagements des opérateurs de téléphonie mobile et de la Ville de Paris
L’accord entre la Ville et les opérateurs permet des avancées notables :
- Optimiser le recyclage et la réutilisation des équipements de téléphonie : les opérateurs s’engagent à ouvrir des points de collecte universels dans toutes leurs boutiques parisiennes, à développer les points de collecte lors des grands événements publics, soutenir les actions menées à Paris dans le domaine de l’économie circulaire et du réemploi, au-delà de leur adhésion à des éco-organismes agréés pour les DEEE (déchets d’équipements électriques et électroniques). Les opérateurs informeront régulièrement la Ville de Paris des taux de recyclage et réemploi des terminaux.
- Contribuer au respect de l’Accord de Paris et du plan Climat de la Ville de Paris : les opérateurs informeront régulièrement la Ville de Paris de leur trajectoire vers la neutralité carbone et de leurs actions pour compenser les émissions résiduelles. La Ville de Paris et les opérateurs travailleront à l’application des méthodologies proposées par l’ADEME et l’Arcep pour suivre l’impact environnemental de la téléphonie mobile.
- Protection des données à caractère personnel et libertés publiques : les opérateurs s’engagent auprès de la Ville de Paris au respect le plus strict de leurs obligations en matière de protection des données à caractère personnel. La Ville de Paris réaffirme par ailleurs son opposition aux expérimentations de reconnaissance faciale dans l’espace public.
- Faciliter l’accès pour tous aux services de téléphonie et l’inclusion numérique : les opérateurs informeront régulièrement la Ville de Paris sur leurs tarifs et différents dispositifs sociaux. Les opérateurs s’engagent à l’inclusion numérique, au travers du Fonds de solidarité logement (FSL) ou tout autre dispositif.
- Informer les citoyens : la sobriété numérique, la consommation responsable, la vigilance sur l’utilisation des données personnelles feront l’objet de campagnes d’information qui pourront être déclinées, en lien avec l’Éducation nationale, dans les établissements scolaires, afin de promouvoir la consommation responsable et prévenir les conduites à risque chez les populations jeunes. La Ville de Paris s’engage à mettre à disposition des Parisiens une information complète et transparente sur les impacts de la téléphonie mobile et de la 5G en publiant les rapports des agences nationales compétentes ainsi que les éléments fournis par les opérateurs dans le cadre de la charte.
Un observatoire parisien de la téléphonie mobile garant de la bonne exécution de la charte.
Un Observatoire parisien de la téléphonie mobile, instance de suivi est mis en place par la Ville de Paris. Il sera composé d’élus représentant les groupes politiques du Conseil de Paris, des opérateurs, d’associations de consommateurs et de locataires, d’associations de protection de l’environnement, de 2 participants à la conférence citoyenne et des agences nationales et régionales concernées et d’experts scientifiques. Il aura pour mission de contrôler le respect de la charte et de suivre les actions menées en réponse aux recommandations de la conférence citoyenne, mais aussi de partager l’état des connaissances sur la téléphonie mobile et des enjeux liés aux prochaines évolutions technologiques.
Contact presse : Gisèle Chidiac – 01 42 76 49 61 – presse[at]paris[.]fr
Contact presse Free : Isabelle Audap – presse[at]iliad[.]fr
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La mobilisation du secteur des télécoms est l’une des solutions dans la lutte contre le réchauffement climatique. Cette mobilisation, pour être efficace et permettre de réduire l’empreinte carbone du numérique, doit se dérouler avec l’implication de l’ensemble de la chaîne de l’écosystème.
L’augmentation de l’empreinte carbone du numérique est largement due à des acteurs extérieurs à l’industrie des télécoms. Les gaz à effet de serre (GES) des réseaux des opérateurs représentent 0,4% des émissions de GES totales en France et devraient rester stables. La hausse de 60% des émissions du secteur numérique d’ici 2040 est essentiellement due aux data centers des autres acteurs et aux équipements connectés.
Les opérateurs ont considérablement amélioré l’efficacité énergétique de leurs réseaux qui représente 0,8% de la consommation d’électricité en France en 2020. La consommation électrique par giga octet a été réduite d’un facteur 3 à 7 sur les réseaux fixes et mobiles en 5 ans.
Les opérateurs de la Fédération Française des Télécoms demandent aux pouvoirs publics d’accompagner la transition vers un numérique soutenable. Il s’agit de mettre en place les conditions de succès du numérique sur ces enjeux environnementaux, de soutenir les actions des opérateurs et de sensibiliser les consommateurs à la sobriété digitale.
Plusieurs propositions concrètes sont encouragées par la FFTélécoms et ses membres :
- Instaurer une contribution aux coûts de financement des réseaux par les fournisseurs de contenus, assise sur le volume de leurs données transitant par les réseaux des opérateurs pour les inciter à instaurer des modèles de consommation plus vertueux.
- Encourager la mise en place d’une méthodologie commune pour définir des objectifs fiables et comparables de réduction des émissions de GES.
- Soutenir les demandes des opérateurs pour que les fabricants et équipementiers internationaux aient davantage recours à des solutions à faible impact environnemental.
- Veiller aux conditions de concurrence équitable et à l’équilibre des obligations environnementales entre tous les acteurs du numérique (ne pas reproduire les iniquités fiscales entre les acteurs).
- Encourager le marché secondaire des terminaux et des équipements.
- Soutenir les investissements du secteur dans les nouvelles technologies moins énergivores.
- Valoriser l’impact bénéfique des technologies ICT pour réduire les émissions des autres secteurs.
- Assurer une cohérence de l’ensemble des injonctions des pouvoirs publics ou obligations qui pèsent sur le secteur des télécoms (couverture des territoires, souveraineté, etc.) avec les enjeux environnementaux.
Le déploiement de la 5G qui va permettre de désaturer les zones 4G à fort trafic est une illustration de la volonté des opérateurs de mettre les nouvelles technologies au service d’un numérique soutenable. Plus respectueuse de l’environnement, elle permet à notre industrie de construire un plan ambitieux pour relever les défis liés aux enjeux environnementaux. Enjeu majeur de compétitivité pour nos entreprises, elle est un facteur de croissance, réaffirmant le rôle crucial de l’industrie des télécoms dans la relance économique de notre pays.
Avec près de 113 400 emplois directs, les opérateurs mènent plusieurs chantiers de front (déploiement de la fibre, du mobile et de la 5G). Avec un record de 10,4 milliards d’euros, les opérateurs télécoms sont les acteurs privés qui investissent le plus dans les infrastructures de notre pays. Confrontés à une hausse du trafic et des usages, les opérateurs télécoms ont pu anticiper et permettre aux activités essentielles de se maintenir durant la crise sanitaire mondiale.
Dans cette période de crise économique et, alors que les prix de l’électricité, du gaz de ville, des services postaux ne cessent d’augmenter depuis 10 ans, le secteur télécoms rend du pouvoir d’achat aux Français. L’industrie des télécoms est le seul secteur régulé à ne pas avoir augmenté ses prix. L’étude économique publiée par la FFTélécoms* démontre la contribution fondamentale de l’industrie des télécoms dans l’économie nationale.
*Étude réalisée par le cabinet Arthur D. Little