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Contrastes

Publication du rapport et avis de l’ANSES sur la 5G

La Fédération Française des Télécoms et ses membres ont pris connaissance avec un intérêt tout particulier, étant donné les attentes sociétales, de l’avis de l’ANSES « Exposition aux champs électromagnétiques liée au déploiement de la technologie de communication « 5G » et effets sanitaires associés ».

Ils saluent tout d’abord l’importance et la richesse du travail menée par l’Agence, à la suite de sa saisine du 9 janvier 2019 par les ministères en charge de la santé, de l’environnement et de l’économie, et signalent que cette saisine a inclus dans l’expertise « certaines études clés » les plus récentes, « parues de juillet 2020 à mars 2021 lorsqu’elles ont été jugées pertinentes et de qualité satisfaisante ».

Ils notent avec satisfaction que le comité d’experts de l’Agence a pu se prononcer de façon claire sur les principales questions biologiques et sanitaires posées par le déploiement de la 5G.

Ils retiennent en particulier que l’Agence confirme comme les autres autorités sanitaires que le déploiement de la 5G dans les fréquences actuellement utilisées ne présente pas de risque spécifique pour la santé lié à cette nouvelle technologie. Elle rappelle également ses précédentes conclusions que « les données disponibles n’ont pas permis de conclure quant à l’existence d’effets sanitaires associés aux fréquences utilisées par les technologies mobiles actuelles ».

  • S’agissant du déploiement de la 5G dans les bandes de fréquence comprises entre 700 et 2 100 MHz (Fréquences 700 – 2100), l’ANSES indique que ce déploiement ne présente pas de risque pour la santé. Le comité d’experts écrit en effet que « Les résultats des expertises précédentes conduites par l’ANSES concernant les effets sanitaires de l’exposition aux radiofréquences (bande 8,3 kHz– 2,5 GHz) sont pertinents pour la 5G déployée dans la bande 700 – 2 100 MHz, » et que « Les rapports institutionnels étrangers publiés depuis les dernières expertises de l’ANSES concernant ces fréquences ne mettent pas en évidence de lien de causalité entre l’exposition aux champs électromagnétiques émis par les technologies mobiles et l’apparition d’effets sanitaires.»
  • S’agissant du déploiement de la 5G dans la bande 3,5 GHz, la conclusion de l’Agence est quasi-identique, « le groupe de travail (de l’ANSES) considérant qu’il est peu vraisemblable, à ce stade, que le déploiement de la 5G dans la bande de fréquences autour de 3,5 GHz constitue un nouveau risque pour la santé. Cette conclusion rejoint celles déjà données des vingt autres autorités sanitaires qui ont déjà pris position sur le sujet (ICNIRP, OMS, Europe, Allemagne, Pays-Bas, Royaume-Uni, ….).
  • Les seules bandes de fréquences pour la 5G – les ondes dites « millimétriques » – sur lesquelles l’Agence ne se prononce pas à ce stade sont justement celles qui ne leur ont pas été attribuées par le Gouvernement et qui ne sont donc pas déployées actuellement par les opérateurs, comme le mentionne à juste titre l’ANSES. L’Agence écrit en effet pour ces ondes : « À l’heure actuelle, les données ne sont pas suffisantes pour conclure à l’existence ou non d’effets sanitaires liés à l’exposition aux champs électromagnétiques dans la bande de fréquences autour de 26 GHz ».

Par conséquent, la Fédération et ses membres souscrivent aux recommandations de l’Agence, que ce soit concernant les recommandations d’études complémentaires visant à améliorer la caractérisation des exposition – pour lesquelles ils ont toujours collaboré – et les recommandations d’études expérimentales chez l’Homme et chez l’animal, en particulier pour la bande de fréquences autour de 26 GHz. Ils soulignent d’ailleurs que les « quelques points d’attention » de l’Agence ne sont pas spécifiques à la 5G.

Le déploiement de toute nouvelle technologie peut effectivement susciter des interrogations auprès du public, mais la FFTélécoms tient à rappeler qu’il s’appuie toujours sur les études et avis scientifiques existants préalablement aux lancements de nouvelles technologies. Nous resterons attentifs aux futures communications dans le cadre du déploiement de la 5G.

De plus, la Fédération et ses membres se félicitent que le rapport de l’ANSES rappelle l’utilité sociale du déploiement de la 5G en soulignant que « Le déploiement des infrastructures de communication 5G (cinquième génération) a pour objectif de favoriser le développement de services innovants, à l’attention à la fois des particuliers et des entreprises utilisatrices, dans des domaines variés comme la santé, les médias, les transports ou encore les industries du futur. » en n’omettant pas que « l’analyse de diverses arènes médiatiques (la presse et les réseaux sociaux) donne à voir la dimension politique de cette controverse. »

Enfin, conscients que le progrès peut générer des interrogations, nous tenons à rappeler que les opérateurs télécoms se sont toujours basés sur les études et avis scientifiques avant tout lancement de nouvelles technologies, et ce, par souci de transparence et esprit de responsabilité.

La Fédération et ses membres espèrent en conclusion que ce rapport et avis très attendu de l’ANSES en mettant fin à certaines polémiques sanitaires – permettra un apaisement du débat et un déploiement serein de la 5G.

En savoir plus sur le site de l’ANSES

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