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La Fédération Française des Télécoms a présenté son sondage Harris Interactive « Patrimoine et culture : quelle place pour le numérique selon les Français », à l’occasion de la 4ème édition de remise des Prix Télécoms Innovations le 20 septembre 2019.

Retrouvez ci-dessous l’infographie avec les principaux chiffres-clés et le rapport complet :

Document | Patrimoine et culture : quelle place pour le numérique selon les Français (infographie) :

Transcription du document :

Patrimoine et culture : quelle place pour le numérique selon les Français

1. Le patrimoine : les Français l’aiment, et il reste encore à découvrir

  • 87% des Français affirment visiter les monuments historiques ;
  • 68% indiquent n’avoir pas encore visité tout le patrimoine près de chez eux.

2. Des jeunes intéressés par la culture

66% des Français pensent que la culture est importante dans leur vie mais ils partagent des inquiétudes vis-à-vis des difficultés d’accès :

  • 64% financièrement ;
  • 58% plus particulièrement pour les habitants des zones rurales.

et 63% estiment qu’elle n’est pas suffisamment enseignée à l’école.

FOCUS JEUNES

75% des moins de 35 ans affirment s’intéresser à la culture et ils indiquent consommer plusieurs fois par semaine :

  • 55% musique en streaming ;
  • 40% films à la TV ;
  • 39% séries en streaming ;
  • 39% séries à la TV ;
  • 36% jeux vidéo ;
  • 32% films en streaming ;
  • 29% livres.

3. Le numérique, une bonne solution pour faciliter l’accès à la culture

71% des Français estiment que le développement du numérique dans le domaine de la culture est une bonne chose, à la fois pour :

  • 80% les spectateurs ;
  • 76% les artistes ;
  • 76% les lieux de culture.

Il permet notamment un meilleur accès…

  • 84% en touchant de nouveaux publics ;
  • 84% en rendant les œuvres plus accessibles (dématérialisation) ;
  • 84% en facilitant la compréhension des œuvres ;
  • 80% en rapprochant les œuvres des enfants.

FOCUS JEUNES

Les 18-24 ans se montrent particulièrement intéressés par les apports du numérique :

  • 74% pour participer à une exposition immersive ;
  • 71% pour la visite d’un monument en réalité augmentée ;
  • 65% pour la visite d’un musée en réalité augmentée.

 

Enquête Harris Interactive pour la Fédération Française des Télécoms réalisée en ligne du 27 au 29 août 2019. Échantillon de 1 000 personnes, représentatif des Français âgés de 18 ans et plus. Méthode des quotas et redressement appliqués aux variables suivantes : sexe, âge, catégorie socioprofessionnelle et région de l’interviewé(e).

 

Document | Patrimoine et culture : quelle place pour le numérique selon les Français (rapport complet) :

 

Retombée presse :

Un an après l’accord historique conclu entre les opérateurs de téléphonie mobile et les pouvoirs publics qui vise à étendre la couverture numérique sur le territoire, l’accélération de la 4G est une réalité.

Document | New Deal Mobile, 1 an après | La généralisation de la 4G, une réalité :

TRANSCRIPTION DE LA PLAQUETTE D’INFORMATION (PDF)


Transcription | La Fédération Française des Télécoms vous informe. New Deal Mobile, 1 an après. La généralisation de la 4G : une réalité.

Un an après l’accord historique conclu entre les opérateurs de téléphonie mobile et les pouvoirs publics qui vise à étendre la couverture numérique sur le territoire, l’accélération de la 4G est une réalité.

  • 81 000 sites mobiles tous opérateurs confondus sont en service ;
  • 64 000 sites mobiles sont en 4G ;
  • En 2018, 9000 sites sont déja passés en 4G ;
  • D’ici fin 2022, les opérateurs se sont engagés à passer l’ensemble de leurs sites existants en 4G ;
  • Retrouvez notre compteur national.

Au 1er janvier 2019, 16 346 sites doivent passer en 4G avant fin 2022.

Retrouvez toutes les informations sur le « New Deal Mobile« .

Déploiements mobiles : les nouvelles dispositions de la loi ELAN

La loi ELAN du 23 novembre 2018 a permis de gagner 5 mois sur le délai d’instruction. Ci-dessous, les grandes étapes de déploiement d’un site mobile :

PRÉ-DOSSIER

1/7 Commune

  • Le maire est informé d’un projet de déploiement ;
  • Le maire peut demander une simulation d’exposition ;
  • Possibilité de formulation d’observations des habitants.

Des délais raccourcis pour le dispositif d’information locale*

  • Le dépôt du DIM* peut se faire 1 mois avant le dépôt de la demande d’urbanisme (ou simultanément si accord du maire) ;
  • Le passage en 4G d’un site existant fait l’objet d’une information préalable au maire (sauf modification substantielle) ;
  • En cas de modification substantielle du site existant, un DIM doit être fourni un mois avant le début des travaux.

Article L.34-9-1, II du CPCE.

INSTRUCTION

2/7 Commune

  • Affichage ;
  • Transmission aux autorités concernées ;
  • Un mois pour notifier l’incomplétude ;
  • Exclusion des communications électroniques des obligations de publicité et de mise en concurrence préalables à l’occupation du domaine public

3/7 Délai d’instruction

La mise en place d’un avis simple de l’Architecte des Bâtiments de France (ABF)

  • Les antennes relais et les installations techniques sont désormais soumises à avis simple de l’ABF et non plus à avis conforme.

Article L. 632-2-1 du code du patrimoine.

ÉPUISEMENT DES RECOURS

4/7 Une pérennité renforcée des autorisations d’urbanisme

  • Jusqu’au 31 décembre 2022, les décisions d’urbanisme autorisant ou ne s’opposant pas à l’implantation d’antennes de radiotéléphonie mobile et installations techniques ne peuvent pas être retirées.
  • Un bilan de cette expérimentation sera fait par le Gouvernement au plus tard le 30 juin 2022.

Article L. 424-5 du code de l’urbanisme.

5/7 Recours gracieux

6/7 Recours contentieux

  • Dans les 2 mois suivant affichage.

CONSTRUCTION

7/7 Chantier

  • Début des travaux ;
  • Déclaration de conformité des travaux.

Une implantation facilitée de pylônes en montagne

  • Les antennes de téléphonie mobile en zone de montagne peuvent déroger au principe de construction en continuité d’urbanisation.

Article L.122-3 du code de l’urbanisme.

Un financement privé des raccordements électriques

  • Le raccordement électrique du site mobile peut impliquer une contribution financière de l’opérateur titulaire de l’autorisation d’urbanisme en tant que participation spécifique à la réalisation d’équipements publics exceptionnels.

La Fédération Française des Télécoms accompagne les élus locaux et les parlementaires

À destination des élus locaux

Soucieuse d’accompagner au plus près les élus locaux et notamment les maires, la Fédération Française des Télécoms a proposé de matérialiser sous forme pédagogique les grands enjeux du « New Deal Mobile » et plus spécifiquement le volet du dispositif de couverture ciblée. La Fédération et ses membres avec les associations de collectivités, en lien avec l’Agence du Numérique et sa Mission France Mobile ont ainsi publié un guide visant à définir le rôle du maire au sein du dispositif de couverture ciblée : suivi des demandes administratives, mise à disposition d’un terrain viabilisé…

Retrouvez le guide d’accompagnement des maires :

La Fédération Française des Télécoms et ses membres ont par ailleurs pris l’initiative de rédiger un protocole de coopération liant les opérateurs et les associations nationales de collectivités. Ce document, plus détaillé, a pour objectif d’harmoniser et de standardiser le processus de construction des sites mobiles identifiés dans le cadre de ce dispositif.

Le dispositif de « Couverture ciblée » :

C’est un des grands axes du « New Deal Mobile » qui vise à permettre aux collectivités d’identifier elles-mêmes les sites qu’elles souhaiteraient voir construits sur leur territoire.

Les opérateurs se sont engagés à construire et à financer intégralement ces sites dans un délai de 12 à 24 mois.

Ainsi, au niveau national, les 800 premiers sites de ce dispositif ont été identifiés entre juillet 2018 et mars 2019. Le Gouvernement publiera régulièrement de nouveaux arrêtés qui détermineront les prochains sites à construire proposés par les équipes projets locales.

À destination des parlementaires :

La Fédération Française des Télécoms organise régulièrement des rencontres avec les députés et sénateurs pour leur présenter l’état d’avancement du « New Deal Mobile ».

Elle réalise sur demande des cartes par département qui permettent aux parlementaires de visualiser avec précision la projection du « New Deal Mobile » à l’horizon 2020-2022.

Retrouvez l’étude 2018 d’Arthur D. Little sur l’économie des Télécoms : messages clés et analyses sur l’écosystème numérique mondial et français.

L’étude du cabinet de conseil Arthur D. Little édition 2018 met à jour les indicateurs économiques sur le marché des Télécoms. Vous trouverez les messages clés, les analyses sur l’écosystème numérique mondial et celui de la France.

Document | Étude Arthur D. Little 2018 sur l’économie des télécoms :

Étude Arthur D. Little 2018 pour la FFTélécoms from Fédération Française des Télécoms

La Fédération Française des Télécoms (FFTélécoms) a présenté le 17 décembre 2018 lors de sa conférence de presse les chiffres-clés 2018 du secteur des télécoms et des grands enjeux à venir pour notre industrie en 2019.

Retrouvez ci-dessous l’étude IDATE 2018 sur les indicateurs de progrès dans les communications électroniques avec une étude comparative de la France aux 5 plus grands pays européens : Allemagne, Espagne, Italie, Pologne et Royaume-Uni.

Document | Étude IDATE 2018 : indicateurs de progrès dans les communications électroniques (17 pages) :

https://www.slideshare.net/fftelecoms/tude-idate-2018-pour-la-fftlcoms

Transcription du document (MS Word, 146 KB)


Indicateurs de progrès dans les communications électroniques. Étude comparative de la France face aux 5 plus grands pays européens : Allemagne, Espagne, Italie, Pologne et Royaume-Uni. 17 décembre 2018.

Partie 1 : Indicateurs de progrès dans les communications électroniques en France.

1.1 Un déploiement du haut débit sur tout le territoire, qui a encouragé l’équipement.

Un parc d’abonnés plus que doublé depuis 2006 ! Accès haut et très haut débit fixe en France :

  • Fin 2006 : 12,7 millions ;
  • Fin juin 2018 : 28,7 millions.

Source : Autorité de régulation des communications électroniques, des postes et de la distribution de la presse (Arcep).

1.2 la France en tête des grands pays européens en matière de pénétration haut débit, avec un basculement rapide vers l’ultra haut débit.

Taux de pénétration du haut débit fixe à fin 2017 (accès HD et THD pour 100 foyers) :

  • France : 97,0 % ;
  • Royaume-Uni : 90,3 % ;
  • Allemagne : 81,5 % ;
  • Espagne : 78,2 % ;
  • Italie : 64,1 % ;
  • Pologne : 49,6 %.

Source : IDATE d’après données régulateurs.

Parc d’abonnés UHD (connexions >= 100 Mbps) en France (en millions) :

  • Fin 2011 : 0,6 million ;
  • Mi 2012 : 0,6 million ;
  • Fin 2012 : 1 million ;
  • Mi 2013 : 1,2 million ;
  • Fin 2013 : 1,4 million ;
  • Mi 2014 : 1,6 million ;
  • Fin 2014 : 1,9 million ;
  • Mi 2015 : 2,2 millions ;
  • Fin 2015 : 2,6 millions ;
  • Mi 2016 : 3 millions ;
  • Fin 2016 : 3,5 millions ;
  • Mi 2017 : 3,9 millions ;
  • Fin 2017 : 4,8 millions ;
  • Mi 2018 : 5,3 millions.

Source : Arcep.

1.3 Dans le mobile, un rattrapage complet de la couverture LTE (Long Term Evolution)…
Couvertures nationales 4G (% des foyers couverts)
Pays / DateFin 2012Fin 2013Fin 2014Mi 2015Mi 2016Mi 2017
France5%68%75%78%95%98,0%
Allemagne52%81%92%94%96%96,5%
Italie18%38%78%90%97%98,7%
Espagne0%48%78%80%94%97,2%
Royaume-Uni18%63%84%90%98%99,5%
Pologne50%55%66%76%96%98,5%

Source : Commission européenne.

1.4 …et une progression très rapide de la pénétration 4G.

À mi-2018, 44,7 millions de clients actifs 4G, soit 6 clients mobile sur 10 (Hors M2M, Machine To Machine), un des taux les plus élevés parmi les grands pays européens. Parc de clients 4G en France (en millions) :

  • Fin 2012 : 0 million ;
  • Mi 2013 : 1 million ;
  • Fin 2013 : 3 millions ;
  • Mi 2014 : 5 millions ;
  • Fin 2014 : 11 millions ;
  • Mi 2015 : 16 millions ;
  • Fin 2015 : 23 millions ;
  • Mi 2016 : 27 millions ;
  • Fin 2016 : 33 millions ;
  • Mi 2017 : 37 millions ;
  • Fin 2017 : 42 millions ;
  • Mi 2018 : 45 millions.

Source : Arcep.

Part des clients 4G dans les parcs mobile (hors M2M), à fin 2017 :

  • Royaume-Uni : 64,9 % ;
  • France : 55,8 % ;
  • Espagne : 53,8 % ;
  • Allemagne : 45,1 % ;
  • Italie : 33,3 % ;
  • Pologne : 19,4 %.

Source : IDATE.

1.5 Dans l’internet des objets, l’un des plus grands parcs M2M en Europe.

Parcs M2M dans les grands pays européens, à fin 2017 (en millions de cartes) :

  • Allemagne : 17,6 millions ;
  • Italie : 16,3 millions ;
  • France : 14,9 millions ;
  • Royaume-Uni : 8,6 millions ;
  • Espagne : 4,9 millions ;
  • Pologne : 3,5 millions.

Source : IDATE d’après régulateurs.

1.6 Convergence : une avance en VoIP…

28,4 millions d’abonnés VoIP en France à fin 2017 (et 440 000 supplémentaires au cours des 6 premiers mois 2018), soit la quasi-totalité du parc haut débit. Parc d’abonnés VoIP managée* dans les grands pays européens à fin 2017 :

  • Allemagne : 29,5 ;
  • France : 28,4 ;
  • Pologne : 7,9 ;
  • Espagne : 6,8 ;
  • Italie : 5,1 ;
  • Royaume-Uni : 1,6.

* Service de VoIP géré par un opérateur de réseau (à la différence des applications OTT). Source : IDATE d’après données régulateurs et estimations.

1.7 …et plus encore en IPTV.

Près de 12 millions de clients actifs IPTV en France à fin 2017, soit plus que les 5 autres grands pays européens réunis ! Parc de clients actifs* IPTV dans les grands pays européens à fin 2017 :

  • France : 11,9 ;
  • Espagne : 4,0 ;
  • Allemagne : 2,9 ;
  • Royaume-Uni : 1,7 ;
  • Pologne : 0,7 ;
  • Italie : 0,1.

* Données retraitées pour éliminer les abonnés non utilisateurs. Source : IDATE d’après données régulateurs et estimations.

1.8 Des prix en baisse, singulièrement dans les mobiles.

Une facture mobile moyenne en recul de plus de 40% en 10 ans pour des volumes de consommation en hausse, voire en explosion pour la donnée. Dépenses et consommation moyennes mensuelles par carte SIM. Facture mensuelle (en euro hors taxes) :

  • 2007 : 30 € ;
  • 2008 : 29 € ;
  • 2009 : 28 € ;
  • 2010 : 27 € ;
  • 2011 : 26 € ;
  • 2012 : 23 € ;
  • 2013 : 20 € ;
  • 2014 : 18 € ;
  • 2015 : 17 € ;
  • 2016 : 17 € ;
  • 2017 : 16 €.

Source : IDATE d’après données Arcep.

Partie 2 : Modèles d’investissement.

2.1 Investissement dans les réseaux.

L’Union Européenne (UE) sous-investit dans les réseaux. CAPEX (Dépense d’investissement de capital) par habitant, 2017 :

  • États-Unis : 226 € ;
  • Japon : 163 € ;
  • Top 5 Europe (Allemagne, France, Royaume-Uni, Italie et Espagne) : 118 €.

Le différentiel d’investissement par habitant entre les pays européens et les USA et, dans une moindre mesure le Japon, est significatif. Toute chose étant égale par ailleurs, le
différentiel d’investissement entre les USA et l’UE est de plus de 50.

2.2 le différentiel est en partie le résultat d’un modèle d’investissement différent.
  • États-Unis : réglementation allégée et compétition limitée : quatre acteurs mobile se partagent 96% d’un marché de 320 millions d’habitants, L’absence de dégroupage conduit le marché fixe à être une compétition entre opérateur historique et câblo-opérateur (duopole de fait) ;
  • Asie : politiques industrielles très directives et subventionnements publics importants.
  • Europe : forte compétition due à l’arrivée de nouveaux opérateurs : 19 opérateurs pour l’UE-5 ; fermeté de la Direction de la Concurrence de la Commission européenne concernant la fusion entre opérateurs  et subventionnement public sous haute surveillance.
2.3 Investissement dans les réseaux.

En France, l’écart est moins grand mais reste significatif… CAPEX par habitant, 2017 :

  • États-Unis : 226 € ;
  • Japon : 163 € ;
  • France : 142 € ;
  • Top 5 Europe : 118 €.

La France présente un investissement par habitant très supérieur à la moyenne européenne. Il n’en reste pas moins très éloigné des investissements américains. Pour atteindre le niveau d’investissement américain, il manque, en France, près de 6 milliards d’euros par an.

2.4 Taux d’effort.

…mais c’est au prix d’un niveau d’effort qu’il sera difficile de tenir dans le temps. Taux d’effort d’investissement par pays (CAPEX /CA) et comparaison avec la marge (EBITDA/CA), 2017 :

  • Japon : 13,0 % ;
  • États-Unis : 14,5 % (18 points) ;
  • Top 5 Europe : 17,2 % ;
  • France : 19,3 % (14 points).

Source : IDATE DigiWorld. EBITDA = Earnings before interest, taxes, depreciation, and amortization. En français : Bénéfice avant intérêts, impôts, dépréciation et amortissement (BAIIDA).

Les investissements français plus élevés que la moyenne se font au prix d’un niveau d’effort beaucoup plus important que dans les autres grandes économies. La question de la pérennité de ce taux d’effort exceptionnel se pose. À la veille des investissements majeurs que va nécessiter le déploiement de la 5G, la question de la marge de manœuvre restant aux opérateurs français se pose.

2.5 Perspective sur l’investissement aux États-Unis.

Aux États-Unis, les opérateurs, bénéficiant de revenus plus élevés, augmentent leur taux d’effort et accroissent significativement leurs CAPEX dans les années à venir. Taux d’effort, USA (CAPEX / Chiffre d’Affaires) :

  • 2012 : 15 % ;
  • 2013 : 17 % ;
  • 2014 : 16 % ;
  • 2015 : 16 % ;
  • 2016 : 14 % ;
  • 2017 : 15 % ;
  • 2018 : 15 % ;
  • 2019 : 16 % ;
  • 2020 : 16 % ;
  • 2021 : 16 % ;
  • 2022 : 17 % ;
  • 2023 : 17 %.

CAPEX mobile, USA (en millions de dollars) :

  • 2012 : 29 ;
  • 2013 : 33 ;
  • 2014 : 32 ;
  • 2015 : 31 ;
  • 2016 : 27 ;
  • 2017 : 28 ;
  • 2018 : 29 ;
  • 2019 : 32 ;
  • 2020 : 33 ;
  • 2021 : 34 ;
  • 2022 : 35 ;
  • 2023 : 37 ;
  • 2018-2023 CAGR : 4,9 %.

Source : données opérateurs et estimation New Street Research.

À propos.

Depuis 1977, nos équipes proposent des missions de conseil, des services de veille des marchés et un programme de Clubs et de conférences afin de décrypter les enjeux de l’économie numérique et éclairer les décisions stratégiques de nos clients. Nous sommes fiers de travailler chaque année avec plus de 400 grandes entreprises et décideurs publics qui renouvellent leur confiance dans nos services, au travers de nos trois lignes d’activités.

Research – Observatoire mondial / rapports :
  • Analyses technico-économiques ;
  • Bases de données mondiales ;
  • Programme d’étude des tendances numériques ;
  • Publications sur les technologies futures.
Consulting :
  • Analyses de marché et usages clients ;
  • Modèles économiques ;
  • Politiques publiques ;
  • Études de faisabilité ;
  • Stratégies de transformation digitale ;
  • Accompagnement stratégique et opérationnel ;
  • Formation et communication.
Think Thank :
  • 30 Clubs sur Paris, Londres, Bruxelles et au Maroc ;
  • 3 Conférences – Montpellier, Paris et Maroc ;
  • 3 Deep Dive Workshops ;
  • DigiWorld Yearbook (International & Africa).

www.idate.org

La Fédération Française des Télécoms a présenté le 17 décembre 2018 lors de sa conférence de presse les chiffres-clés 2018 du secteur des télécoms et des grands enjeux à venir pour notre industrie en 2019.

Retrouvez ci-dessous la plaquette étude « Économie des Télécoms » 2018 :

Plaquette FFTélécoms étude « Économie des Télécoms » 2018 from Fédération Française des Télécoms

La Fédération Française des Télécoms (FFTélécoms) et ses opérateurs membres ont remis le 14 décembre 2018 à Sophie Cluzel, Secrétaire d’État auprès du Premier ministre, chargée des Personnes handicapées, le 6ème bilan de la Charte d’engagements volontaires pour l’accès des personnes handicapées aux communications électroniques.

Vidéo | Les opérateurs s’engagent pour l’accessibilité (6ème bilan Charte) :

Document | 6ème bilan de la Charte d’engagements volontaires :

Document | 6ème bilan de la Charte d’engagements volontaires en version FALC (Facile À Lire et à Comprendre) :


Transcription :

1. Les opérateurs s’engagent pour l’accessibilité

  • Plus de 8 000 vendeurs formés : une politique soutenue de formation et de sensibilisation des salariés des opérateurs au handicap et à l’accessibilité : 1. Sensibilisation de la totalité des collaborateurs à la problématique du handicap 2. Croissance des achats en ligne / usages d’achat 3. Les pages des sites internet des opérateurs sont rendues accessibles à tous.
  • 61 947 brochures imprimées en version papier adapté ;
  • Plus de dialogue entre les associations, les pouvoirs publics et la Fédération ;
  • 8 102 heures de communication LSF (Langue des Signes Française) et LPC (Langue française Parlée Complétée) ;
  • Texte à destination des personnes sourdes et malentendantes en relation clientèle (soit + 38%).

2. Une offre toujours plus riche adaptée aux différents types de handicap

  • 38 services mobiles ou applications adaptés librement téléchargeables ;
  • 36 terminaux fixes et mobiles labellisés par les opérateurs (+ 38%) ;
  • 1 100 téléphones mobiles adaptés ;
  • Essor des télécommandes ou applications smartphones pour contrôler des interfaces TV par la voix.

3. Les opérateurs toujours plus attentifs aux besoins des utilisateurs

  • Lancement du service de communications interpersonnelles dédié aux personnes sourdes, malentendantes, sourdaveugles et aphasiques, opéré par RogerVoice, le 8 octobre 2018 ;
  • 3 semaines après la mise en service : + de 3 200 personnes ont activé l’offre opérateur ;
  • Les applications pour les personnes concernées par le handicap visuel sont à présent mises à disposition par la plupart des opérateurs en libre-service dans les points de vente ;
  • Plus de 90 % des points de vente sont accessibles aux personnes handicapées ;
  • 13 146 factures en papier (braille, caractères agrandis) ou version électronique accessible. Dématérialisation des factures lisibles grâce à des applications adaptées.

À l’occasion de la remise des prix « Télécoms Innovations 2018 » sur le thème de l’inclusion numérique, le 15 novembre 2018 à Rennes, la Fédération Française des Télécoms (FFTélécoms) publie une enquête réalisée avec Harris Interactive sur les pratiques et perceptions des Français.

Accès à l’internet, préférences entre pratiques numériques ou traditionnelles, difficultés et solutions face aux outils numériques… découvrez tous les chiffres-clés dans l’infographie et l’étude complète ci-dessous.

Document | Inclusion numérique – Pratiques et perceptions (infographie)

https://www.slideshare.net/fftelecoms/acculturation-numerique-infographieharrisfftelecoms/fftelecoms/acculturation-numerique-infographieharrisfftelecoms

Transcription de l’infographie (MS Word, 15 KB)

Transcription de l’infographie

Logo de la Fédération Française des Télécoms.

Titre : Inclusion numérique, pratiques et perceptions.

  • 88% des Français estiment indispensable d’avoir accès à Internet (95% des 18/24 ans) ;
  • 16% des Français apparaissent comme distants des outils numériques (ils sont à l’aise avec 2 outils ou moins), davantage chez les femmes (20%) que les hommes (11%).

Et ils se sentent à l’aise quand ils utilisent :

  • 91% Télévision ;
  • 82% Internet ;
  • 81% Ordinateur ;
  • 73% Smartphone ;
  • 67% GPS ;
  • 67% Tablette tactile.

Pratiques numériques ou traditionnelles, quelles préférences ?

  • Écrire un email (64%) / Écrire une lettre papier (33%) ;
  • Déclarer ses impôts en ligne (63%) / Déclarer ses impôts par papier (32%) ;
  • Réserver des billets sur Internet (62%) / Réserver des billets en agence de voyage ou au guichet (30%) ;
  • Écouter la musique en format numérique (52%) / Écouter de la musique sur CD, cassette, vinyle (40%) ;
  • Lire les journaux sur Internet (34%) / Lire la presse papier (60%) ;
  • Lire un livre sur une liseuse (5%) / Lire un livre papier (89%).
  • 43% des internautes indiquent avoir besoin d’aide de temps en temps lorsqu’ils utilisent Internet (64% des 65 ans et +) ;
  • 44% des Français estiment que les outils numériques sont aujourd’hui trop compliqués à utiliser (67% des 65 ans et +).

Et le plus souvent ils cherchent alors de l’information :

  • 77% auprès de leurs proches ;
  • 48% sur Internet ;
  • 16% auprès d’un informaticien professionnel.

Pour les Français, l’accès aux outils numériques des personnes qui éprouvent des difficultés va plutôt :

  • 60% s’améliorer ;
  • 18% se dégrader ;
  • 20% ni s’améliorer, ni se dégrader.

Quels acteurs pour aider les Français qui ont des difficultés avec le numérique ?

  • 82% Les associations ;
  • 89% Les proches, familles, amis ;
  • 79% Les collectivités locales.

Quelles solutions sont perçues comme étant les plus efficaces ?

  • 46% une plus grande transmission des connaissances des proches ou des jeunes générations ;
  • 40% l’organisation d’ateliers de prise en main d’outils numériques ;
  • 35% le développement d’outils numériques plus simples à utiliser.

Enquête Harris Interactive pour la Fédération Française des Télécoms réalisée par téléphone du 3 au 8 septembre 2018. Échantillon de 1 008 personnes, représentatif des Français âgés de 18 ans et plus. Méthode des quotas et redressement appliqués aux variables suivantes : sexe, âge, catégorie socioprofessionnelle et région de l’interviewé(e).

Document | Inclusion numérique – Pratiques et perceptions (étude)

https://www.slideshare.net/fftelecoms/fftelecoms-inclusion-numerique-etude

Transcription de l’étude (MS Word, 41 KB)

Consultez ci-dessous la plaquette de présentation de la Fédération Française des Télécoms (2018) :

Qui sommes-nous ?

La Fédération Française des Télécoms réunit depuis 2007 les opérateurs de communications électroniques en France. Elle compte 15 membres et une équipe permanente de neuf personnes autour de Michel Combot, Directeur général. Le Conseil d’administration a élu, le 14 mai 2019, Arthur Dreyfuss en tant que Président de la Fédération Française des Télécoms jusqu’en mai 2020. Il succède à Didier Casas, Directeur général adjoint et Secrétaire général de Bouygues Telecom, désormais Vice-président de la FFTélécoms.

Les missions de la Fédération :

Représenter les opérateurs nationaux du secteur des télécoms en assurant le dialogue entre les opérateurs, les pouvoirs publics, la société civile, les entreprises et les élus nationaux et locaux.

Accompagner la transition numérique en participant au développement des usages numériques et à l’amélioration de la couverture numérique.

La Fédération et ses membres ont conclu en janvier 2018 un New Deal Mobile sur l’accélération de la couverture mobile.

Un accord historique entre les opérateurs télécoms et les pouvoirs publics qui traduit un véritable changement de paradigme. Il permet la mise en en oeuvre d’un plan ambitieux d’inclusion numérique des territoires.

Ils font partie de la Fédération :

Altice-SFR · Arteria · Bouygues Telecom · Colt Technology Services · Euro-Information Telecom · Hub One · La Poste Mobile · Legos · Manifone · Naxos · Odigo · Orange · Prixtel · Syma · Verizon · Worldline.

Comment fonctionnons-nous ?

La Fédération Française des Télécoms s’appuie sur des experts représentant ses membres pour les différents travaux qu’elle conduit. Ainsi, elle élabore des guides pédagogiques, des recommandations d’actions, des positions communes et organise de nombreuses réunions d’échanges d’informations sur des enjeux sociétaux et régaliens majeurs.

À ce titre, figurent comme priorités d’actions l’aménagement numérique du territoire, l’inclusion numérique de tous les publics (personnes handicapées, jeunes, âgées ou en situation précaire) et des entreprises, la RSE du secteur, la sécurité, la gestion des données personnelles (privacy, RGPD), la fiscalité, la responsabilité des acteurs de l’internet, les évolutions réglementaires et législatives.

Nos interventions sont diverses – auprès de l’ensemble des pouvoirs publics (régulateur, Gouvernement, Parlement, collectivités…) et de la société civile à Paris, en région ou à Bruxelles.

Nos dernières interventions :

  • Congrès RURALITIC 2018 à Aurillac : Didier Casas, Président de la Fédération, a rappelé les engagements forts des opérateurs en faveur de l’accélération du déploiement de la 4G sur
    l’ensemble du territoire.
  • Inaugurations des premiers sites 4G mutualisés à quatre opérateurs en région Nouvelle-Aquitaine, Bourgogne-Franche-Comté et Occitanie en juin et juillet 2018.
  • Atelier de sensibilisation aux « fake news » dans un collège à Franconville dans le Val-d’Oise en juin 2018.
  • DigiWorld Spring Session de l’IDATE juin 2018 à Montpellier : la Fédération est intervenue à la table ronde sur la cybersécurité et la protection des données.
  • TRIP 2018 de l’AVICCA : Michel Combot, Directeur général, a rappelé les objectifs du « New Deal mobile » pour accélérer les déploiements mobiles dans les territoires. »Internet : comment accompagner & protéger votre enfant ».

Nos dernières publications :

L’équipe permanente de la Fédération est à votre disposition pour toute demandes d’informations ou d’interventions de nos experts :

  • Michel Combot : Directeur général de la Fédération ;
  • Alexandre Galdin : Responsable des études économiques et affaires réglementaires ;
  • Olivier Riffard : Directeur des affaires publiques ;
  • Alexandra Laffitte : Chargée de mission usages et contenus.

Pour nous contacter :

Fédération Française des Télécoms
secretariat[at]fftelecoms[.]org
01 47 27 72 69
11-17, Rue de l’Amiral Hamelin
75116 Paris

Après l’accord signé en janvier 2018 entre les opérateurs et les pouvoirs publics pour accélérer la couverture numérique dans les territoires, la Fédération Française des Télécoms (FFTélécoms) et ses membres ont pris l’initiative de mettre en place rapidement un protocole de coopération entre les opérateurs et les collectivités locales, afin de faciliter la coordination technique dans le cadre du nouveau dispositif de « couverture ciblée ».

Soucieuse d’accompagner au plus près les élus locaux et notamment les maires, la FFTélécoms a proposé de matérialiser sous forme pédagogique les grands enjeux de ce dispositif de « couverture ciblée ». La Fédération et ses membres avec les associations de collectivités, en lien avec l’Agence du Numérique et sa Mission France Mobile, ont donc produit un premier document qui est disponible en ligne. Cette brochure sera envoyée à l’ensemble des maires concernés par le Gouvernement prochainement.

Document | Guide pratique à destination des maires (édition juillet 2018)

https://www.slideshare.net/fftelecoms/couverture-mobile-dispositif-de-couverture-cible-guide-pratique

Transcription du guide pratique (MS Word, 29 KB)

Couverture mobile : dispositif de couverture ciblée.

Ce guide a vocation à informer les élus des principales étapes du déploiement des sites mobiles et à les accompagner dans leurs premiers échanges avec les opérateurs. Juillet 2018.

Logos de :

  • La République Française – Le Gouvernement ;
  • Assemblée des départements de France (ADF) ;
  • Association des Maires de France et des Présidents d’Intercommunalité (AMF) ;
  • Association des Maires Ruraux de France (AMRF) ;
  • Association Nationale des Élus de Montagne (ANEM) ;
  • Association des Villes et Collectivités pour les Communications électroniques et l’Audiovisuel (AVICCA) ;
  • Région de France ;
  • Territoire d’énergie ;
  • Fédération Française des Télécoms (FFTélécoms) ;
  • Bouygues Télécom ;
  • Free ;
  • Orange ;
  • SFR.

Votre commune a été identifiée dans le cadre du dispositif de couverture ciblée pour bénéficier d’une couverture mobile de qualité ! Vous trouverez dans ce guide pratique les principales réponses à vos questions.

Un protocole de coopération entre les collectivités et les opérateurs est en cours de rédaction au niveau national entre l’État, les associations de collectivités et les opérateurs. Il précisera en particulier les modalités financières de mise à disposition des terrains auprès des opérateurs.

Ce guide a été réalisé en partenariat avec : l’Association des Départements de France (ADF), l’Association des maires de France et présidents d’Intercommunalités (AMF), l’Association des maires ruraux de France (AMRF), l’Association Nationale des Élus de Montagne (ANEM), l’Association des villes et collectivités pour les communications électroniques et l’audiovisuel (AVICCA), l’Association des Régions de France, Territoire d’Énergie – Fédération nationale des collectivités concédantes et régies (FNCCR), la Fédération Française des Télécoms (FFTélécoms), Bouygues Telecom, Free, Orange, SFR, & l’Agence du Numérique (Mission France Mobile).

Ce guide vise à faciliter les déploiements et n’a pas de valeur juridique.

Généraliser la couverture mobile de qualité.

  • En janvier 2018, le Gouvernement, l’Arcep et les opérateurs mobiles sont parvenus à un accord historique visant à généraliser la couverture mobile de qualité pour tous les Français.
  • Pour la première fois, l’État fait le choix de prioriser l’objectif d’aménagement du territoire dans les critères d’attribution des fréquences mobiles, dont les droits arrivaient à échéance lors des prochaines années.
  • Cet accord va se traduire par un renforcement de la couverture mobile, en s’appuyant sur des engagements du Gouvernement et des opérateurs. Le travail de négociation a permis d’obtenir de la part des quatre opérateurs de réseaux mobiles des engagements forts et contraignants.
  • Les opérateurs se sont notamment engagés à assurer une couverture mobile de qualité dans des zones non ou mal couvertes, dans le cadre du dispositif de Couverture ciblée, en construisant jusqu’à 5 000 nouveaux sites par opérateur, dont une partie sera mutualisée.

Par ailleurs, cet engagement s’inscrit dans un accord plus global pour généraliser la couverture mobile de qualité :

  • Généraliser la réception en 4G sur l’ensemble du réseau mobile.
  • Améliorer la couverture des axes de transport, d’ici 2020 pour les axes routiers prioritaires (environ 55 000 km) et d’ici 2025 pour le réseau ferré régional.
  • Améliorer la couverture à l’intérieur des bâtiments à la demande, en utilisant notamment la voix sur Wi-Fi.
  • Proposer une offre de 4G fixe dans les zones où les débits internet (fixe) ne sont pas satisfaisants.

Dispositif de couverture ciblée. Assurer une couverture mobile de qualité dans les zones non ou mal couvertes.

Le dispositif de couverture ciblée pour accélérer le déploiement des sites mobiles.

  • Chaque opérateur a pris l’engagement de construire jusqu’à 5 000 sites mobiles, certains pouvant être mutualisés. Ce déploiement s’étalera sur plusieurs années au rythme de 600 à 800 sites mobiles par an et par opérateur.
  • Les opérateurs devront couvrir la zone en voix, SMS et Internet 4G, soit dans les 24 mois qui suivent la publication de l’arrêté fixant la liste des sites à couvrir ; soit 12 mois si la collectivité met à leur disposition un terrain viabilisé accompagné de l’autorisation d’urbanisme.
  • La première liste de 485 sites mobiles à couvrir a été établie à partir des anciens programmes de couverture mobile.

Les 5 000 sites mobiles seront identifiés par les collectivités territoriales et le Gouvernement, puis construits par chaque opérateur.

  • 2003-2017 : 180* sites identifiés ;
  • 2018 : 600 sites identifiés (dont les 485 dévoilés par l’État en juin 2018) ;
  • 2019 : 700 sites identifiés ;
  • 2020 : 800 sites identifiés ;
  • 2021 : 800 sites identifiés ;
  • 2022 : 800 sites identifiés.

5 000 sites mobiles à construire jusqu’en 2026.

* Nombre moyen de sites mobiles construits chaque année en zone blanche entre 2003 et 2017.

Source : Agence du Numérique, juin 2018.

Où en est-on aujourd’hui ?

Suite à une identification par les collectivités territoriales, le Gouvernement a arrêté la liste des 485 premiers sites mobiles qui seront construits par les quatre opérateurs.

L’arrêté ministériel du 4 juillet 2018 définit la première liste des zones à couvrir par les opérateurs mobiles au titre du dispositif de couverture ciblée pour l’année 2018. L’arrêté a été publié le 8 juillet 2018 au Journal officiel de la République Française.

La liste est disponible en ligne (JORF n°0156 du 8 juillet 2018 texte n° 16) : https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000037161874&dateTexte=&categorieLien=id

[Carte de France avec délimitations par région et département et avec la localisation des 485 premiers sites mobiles à construire].

Source : État, juin 2018.

Vos interlocuteurs locaux.

Des équipes-projets locales pour assurer la réussite du dispositif.

À l’initiative du préfet de région et des préfets de département, une équipe-projet locale d’accompagnement du projet (à la maille départementale ou interdépartementale) est créée en lien avec les présidents des conseils départementaux et régionaux et la Mission France Mobile. L’équipe-projet locale associe les présidents d’associations départementales de maires, les syndicats d’aménagement numérique et des syndicats d’électricité.

Cette équipe-projet locale a pour missions :

  • d’identifier les zones à couvrir en priorité en vue d’établir les listes des sites mobiles prioritaires ;
  • d’accompagner la mise en œuvre opérationnelle des déploiements des sites mobiles sur le terrain. Une liste des sites mobiles à construire sera transmise chaque année au Gouvernement et fera l’objet d’un arrêté.

Le maire et l’équipe-projet locale sont en contact régulier pour suivre et accompagner les différentes étapes d’avancement du projet. Dans l’attente de la mise en place des équipes-projets locales, le maire pourra contacter le chargé de mission numérique auprès du secrétariat général pour les affaires régionales (SGAR) – contacts page 14.

L’opérateur leader assure le déploiement du site mobile.

Pour assurer le déploiement du site mobile, un opérateur leader est désigné par les opérateurs pour chaque site mobile. L’opérateur leader sera l’interlocuteur du maire pendant toute la durée de mise en œuvre du projet.

Site de téléphonie mobile.

Un site comprend en règle générale plusieurs groupes d’antennes de façon à couvrir de la manière la plus efficace la zone cible (360°). Les sites peuvent être des pylônes existants ou à construire, ou se trouver sur des points hauts existants (terrasses d’immeuble, château d’eau, silos etc.). La solution retenue pour le choix des sites doit tenir compte de la nécessité d’assurer la meilleure couverture mobile, et de leur bonne insertion dans son environnement.

Opérateur leader.

L’opérateur leader est l’opérateur d’infrastructure mobile désigné pour construire et mettre en service le site mobile, pour le compte des autres opérateurs.

Vos interlocuteurs nationaux.

La mission France Mobile pilote le dispositif de couverture ciblée.

L’État pilote et anime le dispositif de couverture ciblée au sein d’une nouvelle mission de l’Agence du Numérique : la Mission France Mobile.

La Mission France Mobile rassemble entre 6 et 8 personnes, et est chargée de :

  • piloter et mettre en œuvre le dispositif de Couverture ciblée, en faisant le lien avec les collectivités territoriales qui identifieront les sites à couvrir ;
  • coordonner les sujets nationaux et apporter un appui technique et opérationnel aux équipes-projets locales.

L’Agence du Numérique est un service à compétence nationale au sein du Gouvernement. L’Agence du Numérique a pour mission d’impulser et de soutenir des actions préparant la société française aux révolutions numériques.

Pour atteindre cet objectif, l’Agence du Numérique pilote quatre politiques publiques :

  • la Mission France Mobile ;
  • le Plan France Très Haut Débit qui vise à garantir l’accès au très haut débit partout, pour tous, d’ici 2022 ;
  • la Mission Société Numérique qui vise à collaborer à l’émergence d’une société numérique innovante et inclusive ;
  • l’Initiative French Tech qui vise à soutenir la croissance des start-ups en France et à l’international.

Contact : mission.francemobile@finances.gouv.fr. www.agencedunumerique.gouv.fr/missionfrancemobile.

L’Arcep propose, contrôle et informe.

L’Arcep assure le contrôle et la mise en œuvre du New Deal. Elle dispose d’un pouvoir de sanction en cas de manquement éventuel au respect des obligations.

L’Arcep a mis en ligne le tableau de bord du New Deal Mobile : ce tableau de suivi du New Deal présente l’avancement trimestriel des opérateurs sur l’ensemble de leurs engagements, et donne une vision à la fois nationale et territoriale.

Les délais et étapes de déploiement.

L’arrêté du 4 juillet 2018 identifiant les 485 premiers sites mobiles à construire par opérateur a été publié au Journal officiel de la République Française le 8 juillet 2018.

Dès la publication de l’arrêté, des échanges vont s’engager entre l’opérateur leader en charge du déploiement, le maire de la commune et l’équipe-projet locale qui en assure le suivi. Les temps d’échanges seront différents selon la modalité retenue pour déployer le site (12 ou 24 mois).

  • La commune ne met pas de terrain viabilisé à la disposition de l’opérateur : l’opérateur dispose d’un délai de 24 mois pour construire et mettre le site mobile en service. Le point de départ du délai de 24 mois court à partir de la publication de l’arrêté définissant la liste des zones à couvrir par les opérateurs mobiles, au titre du dispositif de Couverture ciblée pour l’année 2018 ; À partir de 2019, le délai court au premier janvier de l’année suivante (étapes détaillées pages 10 et 11).
  • La commune décide de mettre à disposition de l’opérateur un terrain viabilisé accompagné de l’autorisation d’urbanisme : l’opérateur dispose d’un délai de 12 mois pour construire et mettre le site mobile en service. Le point de départ pour le calcul des 12 mois court à partir de la signature entre le maire et l’opérateur leader du procès-verbal validant le début de la construction du site (étapes détaillées pages 12 et 13).

Le maire est en première ligne pour faciliter la recherche des sites mobiles (terrain, points hauts existants, etc.) et la délivrance de l’ensemble des autorisations administratives (raccordement électrique, travaux de génie civil, construction du site mobile, etc.).

Glossaire.

Autorisation d’utilisation de fréquences :

L’utilisation des fréquences pour un réseau mobile est soumise à une autorisation préalable attribuée à un opérateur mobile, par décision de l’Arcep. L’opérateur mobile est autorisé à utiliser la fréquence concernée dans les conditions techniques spécifiées par l’autorisation.

Viabilisation :

La « viabilisation » d’un terrain correspond à l’ensemble des raccordements aux différents réseaux d’eau, d’électricité, de gaz, de téléphone, routier et d’assainissement. Dans le cadre du dispositif de couverture ciblée, la viabilisation du terrain consiste en un raccordement électrique et routier (chemin d’accès carrossable) du site mobile retenu.

Zone de recherche :

La zone de recherche correspond à la zone cible au sein de laquelle un ou plusieurs sites candidats seront recherchés afin d’y implanter un pylône. Parfois, la zone de recherche comprend un point haut existant à l’instar d’un château d’eau.

La commune ne met pas de terrain viabilisé à la disposition de l’opérateur è l’opérateur leader dispose d’un délai de 24 mois pour construire et mettre le site mobile en service.

En pratique : retrouvez bientôt tous les modèles des documents sur : www.agencedunumerique.gouv.fr/missionfrancemobile

Point de départ du délai de 24 mois :

  1. L’opérateur me communique la zone de recherche du site mobile et m’adresse le document « fiche de lancement du site mobile ». Une copie de cette fiche de lancement est également envoyée par l’opérateur à l’équipe-projet locale.
  2. Je ne mets pas à de terrain viabilisé à la disposition de l’opérateur. Je fais part de cette décision par écrit à l’équipe-projet locale et à l’opérateur leader dans les meilleurs délais.
  3. J’accompagne l’opérateur dans l’identification d’un ou plusieurs terrains (ou un point haut existant) au sein de la zone de recherche. Je fournis un dossier à l’opérateur.
  4. L’opérateur valide les terrains candidats parmi ceux qu’il a identifiés ou ceux que je lui ai proposés.
  5. L’opérateur négocie la location ou l’acquisition de l’emplacement des terrains candidats avec le propriétaire.
  6. L’opérateur dépose la demande d’autorisation d’urbanisme concernant le site qu’il aura retenu. L’opérateur me fournit également la carte de couverture mobile escomptée, et se tient à ma disposition pour motiver le choix de l’emplacement exact du site mobile.
  7. L’opérateur m’informe au préalable de la construction du site mobile et de la mise en service les équipements. L’opérateur m’informe au préalable de la mise en service du site mobile.

La commune décide de mettre à disposition de l’opérateur un terrain viabilisé accompagné de l’autorisation d’urbanisme è L’opérateur leader dispose d’un délai de 12 mois pour construire et mettre le site mobile en service.

En pratique : retrouvez bientôt tous les modèles des documents sur : www.agencedunumerique.gouv.fr/missionfrancemobile

  1. L’opérateur me communique la zone de recherche du site mobile et m’adresse le document « fiche de lancement du site mobile ». Une copie de cette fiche de lancement est également envoyée par l’opérateur à l’équipe-projet locale.
  2. Je décide de mettre à disposition un terrain viabilisé accompagné d’une autorisation d’urbanisme. Après une délibération du conseil municipal prise dans les meilleurs délais, je fais part de cette décision par écrit à l’équipe-projet et à l’opérateur leader.
  3. J’identifie un ou plusieurs terrains (ou un point haut existant) à l’opérateur au sein de la zone de recherche, et je fournis un dossier à l’opérateur.
  4. L’opérateur valide techniquement mes propositions de terrains (ou points hauts existants) et les classe par ordre de préférence.
  5. Je demande des devis pour les terrains validés par l’opérateur afin de me prononcer sur la prise en charge financière de la viabilisation.
  6. L’opérateur valide les devis, puis je confirme la prise en charge financière de la viabilisation du terrain, par délibération du conseil municipal. J’en informe l’opérateur et l’équipe-projet locale.
  7. L’opérateur négocie avec moi la location ou l’acquisition de l’emplacement du terrain viabilisé (les modalités financières de la mise à disposition des terrains étant en cours de négociation au niveau national).
  8. Je délivre l’autorisation d’urbanisme nécessaire à la construction du site mobile. Il m’est conseillé de débuter les travaux de viabilisation une fois l’autorisation d’urbanisme délivrée. L’acceptation du terrain par l’opérateur se traduira par la signature d’un procès-verbal de mise à disposition du terrain viabilisé. L’opérateur me fournit également la carte de couverture mobile escomptée, et se tient à ma disposition pour motiver le choix de l’emplacement exact du site mobile.
  9. Je signe avec l’opérateur un procès-verbal validant le début de la construction du site mobile. La date de signature de ce procès-verbal enclenche le délai des 12 mois. Je transmets une copie de ce procès-verbal à l’équipe-projet locale et à la Mission France Mobile.
  10. L’opérateur construit le site mobile et met en service les équipements. L’opérateur m’informe au préalable de la mise en service du site mobile.

Attention :

  • Il est toujours possible de se rétracter : dans ce cas, je notifie (via une délibération du conseil municipal) l’équipe-projet locale et l’opérateur leader par courrier recommandé.
  • Une fois notifié de la décision de rétractation, l’opérateur leader sera tenu de construire et de mettre le site mobile en service en 24 mois.

Contacts.

Chargé(e)s de mission numérique auprès du secrétariat général aux affaires régionales.

Notes.

L’Agence du Numérique. Mission France Mobile.

Contact : mission.francemobile@finances.gouv.fr. www.agencedunumerique.gouv.fr/missionfrancemobile.

Juillet 2018 – Contenus et création : Agence du Numérique – Illustration : ©leduo.