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Arthur Dreyfuss, Président de la Fédération Française des Télécoms (FFTélécoms), Nicolas Guérin, Vice-président et Liza Bellulo, Vice-présidente, ont remis à Cédric O, Secrétaire d’État chargé de la Transition numérique et des Communications électroniques et à Laure de la Raudière, Présidente de l’Arcep, le Livre blanc sur l’amélioration du raccordement en fibre optique, le 19 juillet à Bercy.

Les pouvoirs publics ont salué l’initiative de la Fédération et de ses membres. Un rendez-vous à partir du mois de septembre est souhaité par le ministre pour un point sur l’avancée des travaux.

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Le 1er juillet 2021, la Fédération Française des Télécoms (FFTélécoms) a organisé le tournage vidéo de l’installation par hélicoptère de trois pylônes 4G multi-opérateurs issus du dispositif de couverture ciblée du programme New Deal Mobile dans le département des Vosges (88) à Lusse, Lubine et Basse-sur-le-Rupt.

Vidéo | 4G Vosges – Installation par hélicoptère de 3 pylônes multi-opérateurs :

Vidéo | 4G Vosges – Témoignage de Marie-Pier Janssen, conductrice de travaux (CIRCET) :

Transcription de la vidéo (MS Word, 140 Ko)

Vidéo | 4G Vosges – Témoignage de Sébastien Beyer, chargé de relations patrimoine, opérateur :

Transcription de la vidéo (MS Word, 140 Ko)

Vidéo | 4G Vosges – Témoignage de Christophe Claudel, exploitant agricole à Basse-sur-le-Rupt :

Transcription de la vidéo (MS Word, 140 Ko)

Retrouvez ci-dessous le compteur national des sites 4G mis en service par les opérateurs de téléphonie mobile au 1er avril 2021 :

  • 87 938 sites mobiles sont déjà en 4G sur les 90 460 sites mobiles tous opérateurs confondus en France ; plus de 95% des sites des opérateurs ont donc été convertis en 4G, plus de 99% de la population est couverte en 4G ;
  • Les opérateurs ont construit ou passé 32 649 sites en 4G depuis le début du New Deal Mobile.

Ce compteur est mis à jour tous les trimestres.

Historique des derniers chiffres :

  • au 1er janvier 2021, il y avait 3 272 sites à passer en 4G (article) ;
  • au 1er octobre 2020, il y avait 5 936 sites à passer en 4G (article) ;
  • au 1er juillet 2020, il y avait 8 228 sites à passer en 4G (article) ;
  • au 1er avril 2020, il y avait 9 708 sites à passer en 4G (article) ;
  • au 1er janvier 2020, il y avait 11 474 sites à passer en 4G (article) ;
  • au 1er octobre 2019, il y avait 13 340 sites à passer en 4G (article) ;
  • au 1er juillet 2019, il y avait 14 030 sites à passer en 4G (article) ;
  • au 1er avril 2019, il y avait 14 841 sites à passer en 4G (article) ;
  • au 1er janvier 2019, il y avait 16 346 sites à passer en 4G (article).

D’ici fin 2022, les opérateurs se sont engagés à passer l’ensemble de leurs sites du territoire en 4G.

Pour en savoir plus :

Plaquette FFTélécoms 2019 – « New Deal Mobile » 1 an après

PLAQUETTE FFTÉLÉCOMS 2018 « ACCÉLÉRER LA COUVERTURE MOBILE »

Guide pratique à destination des maires

La filière Infrastructures numériques est aujourd’hui le socle essentiel de la connectivité pour toutes et tous, et en toute circonstance. Il s’agit d’un écosystème complexe : de la fabrication des matériaux nécessaires à la construction d’un réseau d’infrastructures numériques, à sa mise à disposition, son exploitation et les services qui en découlent.

La filière Infrastructures numériques est donc le pilier incontournable de la numérisation des territoires et constitue un élément majeur pour permettre le développement de l’ensemble de l’industrie française, toute filière confondue. L’écosystème des infrastructures numériques dispose de nombreux atouts, portés aussi bien par des acteurs historiques que par de nouveaux acteurs innovants, dont le seul objectif est de généraliser la connectivité et d’offrir de nouveaux services toujours plus performants en faveur de l’innovation technologique.

Les principaux défis à relever par la filière sont notamment celui d’anticiper la mise en œuvre des nouveaux réseaux 5G et de leurs versions ultérieures afin de parfaire le savoir-faire français en la matière et d’œuvrer au bénéfice des autres filières-clé (automobile, transport, santé, sécurité, militaire, etc.) afin d’identifier leurs besoins en matière d’infrastructures et nouer de nouveaux partenariats.

Au travers de son contrat de filière signé avec l’État en décembre 2019, la filière s’est structurée autour de six projets structurants essentiels, notamment autour de la 5G. En effet, l’écosystème de la 5G va permettre de délivrer une multiplicité de nouveaux usages concernant de nombreux secteurs et à destination aussi bien du grand public que des entreprises, des services publics et autres institutions.

Après une période de crise sanitaire, la 5G se posera d’autant plus comme facilitateur de la numérisation de la société et de l’économie et devra permettre, à la France, de retrouver une partie de sa souveraineté perdue en matière d’usages et de services.

Le Comité a pour ambition de créer un réseau de plateformes d’expérimentation 5G multi-sites et multi-intervenants ; ce réseau devrait être orienté vers l’innovation technologique et en lien avec les futurs marchés verticaux, dans une approche transversale avec l’ensemble des parties prenantes : opérateurs télécoms, équipementiers, PME/TPE, startups, acteurs industriels, pôles de compétitivité, instituts de recherche, etc.

Le projet « CRIIOT »

Porté par la société Sequans, le projet « CRIIOT » a pour objectif le développement d’une solution d’objets connectés critiques répondant à la demande de l’industrie et plus généralement des « verticaux » et se reposant sur des technologies cellulaires publiques telles que la 4G et la 5G. Le projet couvre les aspects réseaux, par le développement d’une solution entièrement virtualisable permettant le déploiement rapide de réseaux privés ou publics.

Il est ouvert à de nombreux partenaires de la filière et s’inscrit donc pleinement dans les objectifs du Comité et de son contrat de filière.

Par ailleurs, la société Sequans, porteuse du projet, s’est engagée, d’une part, à ce que des communications soient effectuées entre les acteurs du projet et le Comité (information, démonstrations) et, d’autre part, à « partager » toute ou partie des résultats obtenus au travers de la plateforme aux acteurs de la filière, en leur permettant d’intégrer le projet.

En ce sens, la plateforme « CRIIOT » s’engage à faire partie du réseau de plateformes promu par le Comité dans son contrat.

Le projet « 5G OpenRoad »

Porté par le pôle de compétitivité Systematic, le projet « 5G OpenRoad » va déployer sur le plateau de Saclay un réseau pilote 5G pour accélérer la mise sur le marché de services innovants tirant partie de la 5G dans les domaines verticaux : véhicule connecté/autonome, puis industrie  , santé connectée. Les expérimentations seront focalisées initialement sur les besoins des acteurs de l’automobile, des territoires, de la route connectée combinés à la roadmap des infrastructures numériques intégrera les technologies abouties et futures et travaillera le modèle opératoire et le modèle économique pour permettre aux futurs fournisseurs des services de créer un service de mobilité autonome à l’échelle sur route ouverte, une activité pérenne, rentable et ancrées sur les territoires.

Ce modèle économique permettra aux acteurs économiques d’accélérer l’introduction de leurs innovations comme supports de services utiles aux populations des territoires couverts par la 5G. Le retour d’expérience lié aux services déployés permettra d’éclairer les réflexions sur le cadre règlementaire autour de la mobilité autonome. Ce projet s’inscrit donc pleinement dans les objectifs du Comité et de son contrat de filière.

Par ailleurs, le pôle de compétitivité Systematic, porteur du projet, s’est engagé, d’une part, à ce que des communications soient effectuées entre les acteurs du projet et le Comité (information, démonstrations) et, d’autre part, à « partager » toute ou partie des résultats obtenus au travers de la plateforme aux acteurs de la filière, en leur permettant d’intégrer le projet.

En ce sens, la plateforme « 5G OpenRoad » s’engage à faire partie du réseau de plateformes promu par le Comité dans son contrat.

Le projet « 5G mMTC »

Porté par l’UVSQ Paris-Saclay, le projet « 5G mMTC » vise à exploiter, dans le cadre du projet Celtic Plus TILAS, une plateforme expérimentale IoT multimédias, où des algorithmes de qualité de service ont été proposés et validés. Cette plateforme est déployée sur le plateau de Saclay en étroite collaboration avec INRIA Saclay (équipe TRiBE) et Thales (ex Gemalto) sur le volet sécurité.

La plateforme TILAS a une forte valeur ajoutée sur la technologie embarquée et une intégration avec la plateforme nationale FIT IoT Lab est entamée. L’objectif est de faire évoluer cette plateforme en intégrant le volet « massive Machine Type Communications » en déployant i) une station de base 5G et ii) une large densité de noeux IoT 5G sur le plateau de Saclay. En développant cette plateforme, les acteurs industriels et académiques peuvent valider leurs propositions dans un environnement expérimentale à large échelle compatible avec architecture 3GPP. Ce projet s’inscrit donc pleinement dans les objectifs du Comité et de son contrat de filière.

Par ailleurs, l’UVSQ Paris-Saclay, porteuse du projet, s’est engagée, d’une part, à ce que des communications soient effectuées entre les acteurs du projet et le Comité (information, démonstrations) et, d’autre part, à « partager » toute ou partie des résultats obtenus au travers de la plateforme aux acteurs de la filière, en leur permettant d’intégrer le projet.

En ce sens, la plateforme « 5G mMTC » s’engage à faire partie du réseau de plateformes promu par le Comité dans son contrat.

Le projet « 5G V2X »

Porté par l’UVSQ Paris-Saclay, le projet « 5G V2X » a pour ambition de mettre en place une plateforme 5G-V2X large échelle et de s’attaquer au management des plateformes hétérogènes V2X et de réaliser ainsi un réseau de plateformes 5GV2X.

Cette plateforme 5G déploiera i) une station de base 5G sur le site de Versailles Satory et ii) des voitures équipées d’interface 5G. En développant cette plateforme, les acteurs industriels et académiques peuvent valider leurs propositions dans un environnement expérimentale à large échelle compatible avec l’architecture 3GPP. Ce projet s’inscrit donc pleinement dans les objectifs du Comité et de son contrat de filière.

Par ailleurs, l’UVSQ Paris-Saclay, porteuse du projet, s’est engagée, d’une part, à ce que des communications soient effectuées entre les acteurs du projet et le Comité (information, démonstrations) et, d’autre part, à « partager » toute ou partie des résultats obtenus au travers de la plateforme aux acteurs de la filière, en leur permettant d’intégrer le projet.

En ce sens, la plateforme « 5G V2X » s’engage à faire partie du réseau de plateformes promu par le Comité dans son contrat.

Le projet « Engage 5G & Beyond »

Porté par l’association FIT, le projet « Engage 5G & Beyond » vise à développer un réseau de plateformes 5G souveraines, pour le déploiement des futures technologies et l’expérimentation avec les domaines verticaux. Porté par l’association FIT des IRT et ITE, avec le soutien et l’investissement d’industriels majeurs (Orange, Nokia, Airbus, Thales AS, …) et adossé aux pôles de compétitivité (Systematic, Images & Réseaux, Aerospace Valley, …), le réseau offre un large maillage territorial et thématique. En s’appuyant sur l’existant et notamment l’architecture du projet H2020 5G EVE et son pilote 5G français impliquant Orange, Nokia, Eurecom et b<>com, un socle solide peut être disponible dès mi-2021 pour accueillir de nouveaux terrains d’expérimentations, avec une focalisation sur certains cas d’utilisation (santé, aérospatial, automobile, …). Ce projet s’inscrit donc pleinement dans les objectifs du Comité et de son contrat de filière.

Par ailleurs, l’association FIT, porteuse du projet, s’est engagée, d’une part, à ce que des communications soient effectuées entre les acteurs du projet et le Comité (information, démonstrations) et, d’autre part, à « partager » toute ou partie des résultats obtenus au travers de la plateforme aux acteurs de la filière, en leur permettant d’intégrer le projet.

En ce sens, la plateforme « Engage 5G & Beyond » s’engage à faire partie du réseau de plateformes promu par le Comité dans son contrat.

Le projet « Beyond 5G »

Porté par l’Institut Mines-Télécom à Saclay, le projet « Beyond 5G » vise à adresser les verrous scientifiques et techniques liés au déploiement de réseaux 5.x.G afin de traiter les aspects techniques d’interopérabilité et les usages favorisant l’innovation sur des projets pré-commerciaux.

Naturellement organisé autour des industriels et de la recherche publique, le projet constitue un élément structurant de la filière sur les deux aspects R&D et expérimentations techniques et économiques. Par construction, le projet est ouvert à d’autres acteurs de la filière « numérique » ou d’autres filières utilisatrices. Ses modalités d’organisation permettent en effet d’accéder aux ressources de R&D au niveau de chaque projet de recherche. Ce projet s’inscrit donc pleinement dans les objectifs du Comité et de son contrat de filière.

Par ailleurs, l’Institut Mines-Télécom, porteur du projet, s’est engagé, d’une part, à ce que des communications soient effectuées entre les acteurs du projet et le Comité (information, démonstrations) et, d’autre part, à « partager » toute ou partie des résultats obtenus au travers de la plateforme aux acteurs de la filière, en leur permettant d’intégrer le projet.

En ce sens, le projet « Beyond 5G » s’engage à faire partie du réseau de plateformes promu par le Comité dans son contrat.

Le projet « Living Labs 5G »

Porté par la SNCF, le projet « Living Labs 5G » consiste à développer et à mettre à disposition plusieurs espaces d’expérimentation de la 5G dans des gares emblématiques de la SNCF, pour permettre aux écosystèmes d’innovation – entreprises, établissements de formation et laboratoires – de préparer des solutions adaptées aux besoins des différentes catégories d’usagers qui convergent dans ces lieux : voyageurs, professionnels des sphères privées et du régalien.

Les gares de Rennes et Nantes accueillent les premiers projets d’expérimentation en partenariat avec les équipementiers partenaires. Il est prévu de compléter le dispositif avec d’autres gares, notamment en Ile-de-France en prévision des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024. Grâce à ce projet, les acteurs de la nouvelle économie pourront accéder à une infrastructure d’expérimentation, aux cas d’usage de la SNCF et des autres partenaires des Living Labs, à un accompagnement sur la définition des spécifications attendues et à des tests en situation réelle avec les usagers.

Par ailleurs, la SNCF, porteuse du projet, s’est engagée, d’une part, à ce que des communications soient effectuées entre les acteurs du projet et le Comité (information, démonstrations) et, d’autre part, à « partager » toute ou partie des résultats obtenus au travers de la plateforme aux acteurs de la filière, en leur permettant d’intégrer le projet.

En ce sens, la plateforme « Living Labs 5G » s’engage à faire partie du réseau de plateformes promu par le Comité dans son contrat.

Le projet « 5G INNOV LAB »

Porté par la société Nokia à Saclay, le projet « 5G INNOV LAB », est une plateforme d’innovation et d’intégration qui permettra de supporter différents projets et différents partenaires startup et industriels souhaitant comprendre les futurs usages de la 5G dans un environnement aussi bien technique que service.

Cette plateforme est mise en œuvre avec différentes startups et certains industriels dont les partenariats sont en cours d’élaboration. Elle vise principalement les secteurs verticaux et sera ouverte aux différents acteurs des filières concernées. Elle permettra entre autres d’anticiper le plus possible les solutions technologiques à mettre en œuvre à l’aide des futures évolutions de la 5G et +.  Ce projet s’inscrit donc pleinement dans les objectifs du Comité et de son contrat de filière.

Par ailleurs, la société Nokia, porteuse du projet, s’est engagée, d’une part, à ce que des communications soient effectuées entre les acteurs du projet et le Comité (information, démonstrations) et, d’autre part, à « partager » toute ou partie des résultats obtenus au travers de la plateforme aux acteurs de la filière, en leur permettant d’intégrer le projet.

En ce sens, la plateforme « 5G INNOV LAB » s’engage à faire partie du réseau de plateformes promu par le Comité dans son contrat.

Le projet « 5G Steel »

Porté par la société ArcelorMittal, le projet « 5G Steel » consiste à développer les nouveaux usages de la 5G et à accélérer son déploiement en France. La plateforme est un projet partagé dédié à l’expérimentation multi-sites et multi applications des technologies 4G/5G dans le monde industriel sidérurgique et son environnement local (Régions Grand Est et Hauts de France). Cette nouvelle technologie, vecteur de performance industrielle, va transformer profondément les métiers et les processus de travail (production, qualité, service, …) des usines sidérurgiques et des PMEs, TPEs travaillant pour ArcelorMittal.

L’objectif du projet est de valider l’usage industriel de la 5G en environnement industriel sévère au travers de cas d’usages ciblés sur les différents métiers (modélisation et prototypage) et lever les incertitudes et les risques (robustesse, sécurité). Dans un premier temps, l’objectif est de réaliser une expérimentation technique pour appréhender la technologie 5G et ses contraintes (débit, latence, couverture, …) de déploiement dans un environnement industriel difficile (environnement métallique perturbant, températures élevées, poussières) et de vérifier la robustesse de la solution dans un contexte d’applications hautement critiques. Dans un second temps, l’objectif est des mener des expérimentations à l’échelle industrielle d’usine intelligente, en testant notamment les apports possibles de la 5G pour répondre aux enjeux de performance industrielle en environnement de production (IoT haut débit, véhicules connectés et autonomes wagons, camions, AGV, réalité virtuelle et augmentée, drones) tant en Région Hauts de France (Dunkerque, Mardyck, Desvres) qu’en Région Grand Est (Florange).

Par ailleurs, ArcelorMittal, porteur du projet, s’est engagé, d’une part, à ce que des communications soient effectuées entre les acteurs du projet et le Comité (information, démonstrations) et, d’autre part, à « partager » toute ou partie des résultats obtenus au travers de la plateforme aux acteurs de la filière, en leur permettant d’intégrer le projet.

En ce sens, la plateforme « 5G Steel » s’engage à faire partie du réseau de plateformes promu par le Comité dans son contrat.

Le projet « 5G Verticale Interopérable Souveraine Sécurisée (« 5G Vertical ISS ») »

Porté par la société Alsatis, le projet « 5G Vertical ISS » vise à répondre à l’ensemble des besoins et cas d’usages définis par les donneurs d’ordres participants à ce projet – que ce soient les établissements de santé (hôpitaux), les collectivités mais encore les industriels français. La plateforme s’inscrit dans le cadre du développement de la 5G pour des usages verticaux Ultra Haut Débit basés sur une infrastructure globale constituée de composants souverains. Le projet vise à développer et valider une solution qualifiée, opérationnelle et certifiée à destination des secteurs verticaux de la santé, des industries et des collectivités.

L’objectif principal du projet est d’apporter les services attendus avec la 5G Privée (sécurisation, ultra haut débit, faible latence, résilience), mais également l’ensemble des passerelles pour y intégrer les usages et réseaux existants. La mise en œuvre de la solution 5G pour des usages « privés » devra également permettre de répondre aux besoins de géolocalisation de biens et personnes, à la protection des travailleurs isolés.

Au-delà de ce type de connectivité, les travaux porteront sur la continuité de service et sur l’interopérabilité entre les réseaux privés et opérateurs mobiles existants. Cette continuité de service s’appliquera, dans un premier volet, au maintien de la connectivité entre le réseau 5G pour usages « privés » et les réseaux des opérateurs mobiles en dehors de l’emprise du réseau. Puis, dans un second volet, les travaux devront permettre à l’infrastructure de réseau 5G « privée » d’accueillir des terminaux en provenance de réseaux d’opérateurs mobiles. Enfin, les besoins de convergence entre les réseaux privés seront traités par le développement de passerelles entre les réseaux PMR TETRA existants et le cœur de réseau 5G « privé ».

L’ensemble des systèmes développés et mis en œuvre feront l’objet de spécification et d’audit de sécurité avancés permettant à la solution d’apporter toutes les garanties nécessaires quant à la confidentialité des données et la résilience du système face aux cybermenaces.

Par ailleurs, la société Alsatis, porteur du projet, s’est engagée, d’une part, à ce que des communications soient effectuées entre les acteurs du projet et le Comité (information, démonstrations) et, d’autre part, à « partager » toute ou partie des résultats obtenus au travers de la plateforme aux acteurs de la filière, en leur permettant d’intégrer le projet.

En ce sens, la plateforme « 5G Vertical ISS » s’engage à faire partie du réseau de plateformes promu par le Comité dans son contrat.

Le projet « FogSLA-Antillas »

Porté par un consortium cordonné par la société Alter Way, le projet « FogSLA-Antillas » est un projet R&D visant à développer une plateforme de service numérique de nouvelle génération qui permettra aux utilisateurs de services 5G de disposer d’une meilleure qualité d’expérience tout en économisant les ressources allouées et en améliorant, par ailleurs, l’efficacité énergétique. Le projet est la composante française d’un partenariat plus large au niveau européen, dans le cadre du projet Eureka CELTIC AINET dont l’objet est d’accélérer la transformation numérique grâce à l’automatisation intelligente des réseaux.

Les innovations apportées par le projet vont concerner l’instauration d’une place de marché permettant la fourniture et la gestion d’architectures applicatives, unifiant les ressources matérielles logiques, la proposition d’une méthodologie et ses outils de contractualisation entre consommateurs et fournisseurs de service, permettant la mise en place d’un système de partage de revenus automatique, la mise en place d’une approche réactive de l’optimisation et enfin, la mise en place d’une solution d’hypervision B2B distribuée, multi-échelle et interactive.

Les impacts attendus sur l’amélioration des usages de la 5G sont, en termes d’orchestration des slices et des ressources associées, une meilleure efficacité pour l’exécution des fonctions, et une gestion plus précise des besoins en ressource pour répondre aux besoins des utilisateurs.

Une large partie de la plateforme de services, développée par FogSLA-Antillas sera diffusée en Open source et pourra donc être disséminée et utilisée en dehors du projet. Le consortium cible une dissémination forte des résultats notamment à travers l’animation d’ateliers auprès des utilisateurs. En particulier, la réutilisation de la solution FogSLA-Antillas sur les différentes plateformes 5G du réseau de plateforme du CSF infrastructure numérique sera promue, avec l’identification de plus-values potentielles apportées par FogSLA-Antillas pour ces différents projets.

Par ailleurs, la société Alter Way, porteur du projet, s’est engagée, d’une part, à ce que des communications soient effectuées entre les acteurs du projet et le Comité (information, démonstrations) et, d’autre part, à « partager » toute ou partie des résultats obtenus au travers de la plateforme aux acteurs de la filière, en leur permettant d’intégrer le projet.

En ce sens, la plateforme « FogSLA-Antillas », s’engage à faire partie du réseau de plateformes promu par le Comité dans son contrat.

Le projet « Plateforme Immersive 5G – PI5G »

Porté par le CEA LIST, le projet « PI5G » a pour ambition d’accélérer le développement de produits/services combinant les technologies immersives (eXtended Reality) et la 5G pour l’industrie 4.0. Grâce au développement de plateformes immersives, le consortium développera de nouvelles briques technologiques et solutions clés en main permettant d’adresser trois types de cas d’usage que seront la téléprésence 3D, la télérobotique immersive et la simulation immersive. Ces besoins, généralement commun à plusieurs filières industrielles, seront ainsi spécifiés et partagés afin de faciliter le déploiement et l’utilisation de ces technologies. Le projet doit permettre, par ailleurs, de positionner la 5G et les technologies immersives au cœur de la stratégie des entreprises en permettant l’accès à la plateforme d’expérimentation et aux résultats. Les entreprises (GG, ETI, PME) faisant ou ne faisant pas partie du projet pourront ainsi tester de nouveaux services répondant à leurs besoins actuels et futurs sur les trois typologies de cas d’usage qui sont adressés dans le projet.

Il s’agit également d’accélérer la compréhension de ces technologies et de leurs enjeux stratégiques lors d’évènements dédiés avec la présentation de cas d’usages réels effectués dans le cadre du projet.

La plateforme permettra ainsi aux entreprises d’expérimenter de nouveaux produits et services combinant 5G et solutions immersives. Au-delà, le projet porte sur l’association de la 5G avec les solutions immersives que sont la Réalité Virtuelle et Augmentée, que ce soit du point de vue technologique ou organisationnel avec l’association de PME françaises expertes dans chacun des deux domaines. Aussi, le projet vise plusieurs innovations, à savoir le développement d’un masque RV/RA compatible 5G, le développement d’outils de gestion du réseau 5G, d’une plateforme asymétrique collaborative 3D, d’une solution logicielle pour le contrôle dynamique temps réel de système à retour d’effort, ou encore des solutions de cloud XR pour le rendu et la simulation physique.

Par ailleurs, le CEA LIST, porteur du projet, s’est engagé, d’une part, à ce que des communications soient effectuées entre les acteurs du projet et le Comité (information, démonstrations) et, d’autre part, à « partager » toute ou partie des résultats obtenus au travers de la plateforme aux acteurs de la filière, en leur permettant d’intégrer le projet.

En ce sens, la plateforme « PI5G » s’engage à faire partie du réseau de plateformes promu par le Comité dans son contrat.

Le projet « Perf 5G Maritime »

Porté par la société MIOS (by SNEF Lab), le projet « Perf 5G Maritime » est dédié aux futurs usages 5G dans le secteur maritime pour les industriels. Les objectifs de cette plateforme sont, d’une part, de démontrer l’intérêt de cette technologie pour les ports et armateurs français et, d’autre part, de réaliser un transfert de compétence entre l’organisme de recherche CEA LETI avec MIOS, afin de créer un centre d’expertise 5G à Aix-en-Provence ainsi qu’un écosystème régional. À ce titre, le projet favorisera l’apport de solutions de numérisation au profit de l’industrie 4.0. L’objectif principal de la plateforme est de dynamiser un écosystème autour de la 5G et de ses applications en s’appuyant sur l’expertise de la société MIOS, qui est présente dans la plateforme 5G INNOVLAB portée par Nokia, et sur le CEA Leti présent dans la plateforme CRIIOT (Critical IoT) portée par Sequans.

Plus spécifiquement, le projet « Perf 5G Maritime » vise à :

  • Développer une solution technologique de réseau privé 5G light. MIOS dispose d’une offre de réseau privé IoT et souhaite développer une offre souveraine et compétitive de réseau privé 5G pour navires et sites sensibles tels que les zones portuaires ;
  • Démontrer la coexistence de ce type de réseau privé dans la bande 38 TDD à 2,6GHz avec les réseaux cellulaires déployés sur les bandes adjacentes sur une même zone géographique ;
  • Stimuler l’écosystème 5G français par la démonstration du potentiel de la technologie pour les verticaux au travers d’une démonstration pour le secteur du fret en zone portuaire. Une quantification des bénéfices apportés par un réseau privé 5G en zone portuaire par la remontée d’information du navire vers le port en très haut débit 5G lors de la phase d’approche.

Si le projet « Perf 5G Maritime » est en premier lieu à destination des armateurs et opérateurs portuaires français, la diffusion vers d’autres acteurs pourra notamment s’effectuer au travers du pôle mer méditerranée qui soutient aussi ce projet. Dès lors, par le biais de sa plateforme, MIOS se positionne comme intégrateur et fournisseur de solution 5G « light » répondant aux besoins spécifiques du maritime pour accélérer le déploiement auprès des industriels du secteur.

Par ailleurs, la société MIOS, porteur du projet, s’est engagée, d’une part, à ce que des communications soient effectuées entre les acteurs du projet et le Comité (information, démonstrations) et, d’autre part, à « partager » toute ou partie des résultats obtenus au travers de la plateforme aux acteurs de la filière, en leur permettant d’intégrer le projet.

En ce sens, la plateforme « Perf 5G Maritime » s’engage à faire partie du réseau de plateformes promu par le Comité dans son contrat.

Le projet « Plateform Inline for Radio, Application and Network Accelerations – (PIRANA) »

Porté par la société Kalray, le projet « PIRANA » est dédié au développement et à la promotion d’une carte d’accélération « inline » dédiée au marché Telecom Edge 5G, qui peut être configurée pour effectuer une ou plusieurs des opérations suivantes, critiques dans le cadre du déploiement de solutions 5G :

  • La radio i.e. « Open RAN » ;
  • Les fonctions réseaux, stockage et sécurité des data centers Edge 5G ;
  • Les applications utilisateurs hébergées dans les data centers Edge 5G, en particulier pour les fonctions liées à l’IA et au « Edge Computing ».

Le projet PIRANA a pour objectifs le développement, la validation industrielle et la promotion d’une solution d’accélération matérielle et logicielle souveraine et ouverte, basée sur des cartes Kalray et logiciels de Kalray/6WIND, dédiée au marché Telecom Edge 5G et qui seront testées dans un serveur Edge d’Atos dans un contexte de Système de transport Intelligent (ou ITS, Intelligent Transportation Systems) intégré aux plateformes Smart City pour un pilotage des politiques de mobilité du territoire.

Cette plateforme est une solution d’accélération novatrice et souveraine, radio, réseau ou applicative pour n’importe quel vertical du marché des télécoms. Elle s’adresse aux fournisseurs d’infrastructure, aux fournisseurs de solutions télécom, aux opérateurs de téléphonie mobile et s’inscrit en alternative aux américains Intel, Xilinx et Nvidia etc.

Le projet permettra une collaboration active entre 6WIND, Atos, Kalray et Orange afin d’assurer un déploiement rapide, optimisé, avec un fort aspect sur la réduction de la consommation énergétique de la carte et d’applications verticales sur le marché.

Par ailleurs, la société Kalray, porteur du projet, s’est engagée, d’une part, à ce que des communications soient effectuées entre les acteurs du projet et le Comité (information, démonstrations) et, d’autre part, à « partager » toute ou partie des résultats obtenus au travers de la plateforme aux acteurs de la filière, en leur permettant d’intégrer le projet.

En ce sens, la plateforme « PIRANA » s’engage à faire partie du réseau de plateformes promu par le Comité dans son contrat.

Le projet « Lab 5G pour l’industrie du futur »

Porté par le Groupe ACOME, le projet « Lab 5G pour l’industrie du futur » est dédié au déploiement d’un réseau privé 4G évolutif 5G sur un campus industriel afin de tester des cas d’usages indoor et outdoor. Ces expérimentations porteront en particulier sur les thématiques suivantes : machines connectées, techniciens augmentés et mobilité autonome.

Le projet « Lab 5G pour l’industrie du futur » vise à développer en cinq ans une solution complète pour les réseaux privés (« Professional Mobile Radio », ci-après « PMR ») à destination des marchés verticaux de l’industrie et du tertiaire. Cette solution devra être robuste sur le plan technique, souveraine en termes de propriété intellectuelle, conçue et assemblée en France pour l’essentiel de ses composants.

Au-delà des aspects technologiques, cette expérimentation accordera une attention particulière aux enjeux de la Responsabilité Sociale et Environnementale (réduction de l’empreinte carbone de la solution, définition d’une démarche exemplaire sur le plan sanitaire…). En effet, les réseaux PMR 4G/5G sont un socle très pertinent pour accélérer le déploiement d’applications permettant de faire des gains de compétitivité. Ils permettent d’améliorer la performance des processus et d’accroitre la qualité des produits ou encore la sécurité des hommes et des stocks. Ces réseaux permettront aussi de capter massivement de la donnée en temps réel, ouvrant la voie à l’analyse des données par l’intelligence artificielle

Le projet « Lab 5G pour l’industrie du futur » participera ainsi à la construction de l’écosystème 5G français en mettant à disposition d’entreprise et de startups un Lab 5G pour l’industrie, qui aura vocation à être pérennisé au-delà de 2024 en poursuivant l’accueil de PME et de startups sur la plateforme.

La plateforme « Lab 5G pour l’industrie du futur » disposera, à l’issue de l’expérimentation, d’une expérience solide permettant de tirer le meilleur parti des applications nécessitant la 5G. Les fournisseurs et partenaires du projet seront des bénéficiaires directs de l’expérimentation. Ils bénéficieront d’un retour d’expérience significatif. Les entreprises industrielles européennes disposeront à partir de 2025 d’une offre PMR robuste et ouverte pour équiper leurs sites de production.

Certains résultats de l’expérimentation ont vocation à être diffusés aux entreprises et aux pouvoirs publics, en particulier les informations relatives à l’impact carbone de la solution, ainsi que sur celles concernant la démarche mise en œuvre pour garantir l’innocuité du déploiement pour les salariés du site. Une action sera menée pour identifier un laboratoire de recherche afin de travailler sur ce dernier point.

Par ailleurs, le Groupe ACOME, porteur du projet, s’est engagé, d’une part, à ce que des communications soient effectuées entre les acteurs du projet et le Comité (information, démonstrations) et, d’autre part, à « partager » toute ou partie des résultats obtenus au travers de la plateforme aux acteurs de la filière, en leur permettant d’intégrer le projet.

En ce sens, la plateforme « Lab 5G pour l’industrie du futur » s’engage à faire partie du réseau de plateformes promu par le Comité dans son contrat.


Dès lors, le bureau du Comité stratégique de filières « infrastructures numériques » a validé son soutien à ces projets, afin qu’ils puissent se développer au bénéfice de l’ensemble des acteurs.

Systematic Paris-Region et le Comité Stratégique de Filière Infrastructures Numériques (Afnum France, la Fédération Française des Télécoms, InfraNum et le Sycabel) ont organisé le 16 avril 2021 un webinaire autour des appels à projets dans le cadre du nouveau programme Horizon Europe. Les intervenants ont présenté les différentes opportunités de soutien et financement proposées par ce nouveau programme.

Qu’est ce que le programme Horizon Europe ?

C’est le programme-cadre de l’Union européenne pour la recherche et l’innovation. Il s’agit du programme de recherche et d’innovation le plus ambitieux au monde avec un budget de 95,5 milliards d’euros (+ 30% par rapport à l’ancien programme), il se déroule sur la période 2021-2027. Horizon Europe fait suite au programme Horizon 2020.

Le programme est structuré en quatre « piliers » :

  • Le premier « Excellence scientifique », doté d’un budget de 25 milliards d’euros, est consacré à la recherche fondamentale.
  • Le deuxième « Problématiques mondiales et compétitivité industrielle européenne », a pour objectif de soutenir de grands projets collaboratifs, notamment en matière d’infrastructures numériques, avec une organisation en « clusters ». Il centralise la plus grande part des financements avec 53,5 milliards d’euros.

Le « cluster 4 » est consacré au numérique, à l’industrie et l’espace. Sa vision globale derrière les investissements proposés est celle de l’Europe qui façonne des technologies compétitives et fiables pour une industrie européenne, avec un leadership mondial dans des domaines clés, permettant à la production et à la consommation de respecter les ressources de notre planète et de maximiser les avantages pour toutes les parties de la société. Elle devra permettre de bâtir une industrie compétitive, numérique, à faible émission de carbone et circulaire, qui garantira un approvisionnement durable en matières premières, développera des matériaux avancés et fournira la base des progrès et de l’innovation dans les défis mondiaux de la société.

Ce « cluster 4 » est celui auquel les acteurs des infrastructures numériques sont invités à candidater.

« Une grande partie des fonds est regroupée sur le deuxième pilier, avec plus de la moitié des fonds. C’est notamment le « cluster 4 », consacré au numérique, à l’industrie et à l’espace, qui peut davantage concerner les acteurs de la filière », souligne Thierry Louvet, Directeur Europe et International, Systematic Paris-Region.

  • Le troisième « Europe innovante », doté de 13,6 milliards, est voué au développement de l’innovation et des applications (entreprises, start-ups, etc.).
  • Enfin, le dernier pilier est transversal, il sous-tendra l’ensemble du programme-cadre. Il soutiendra les activités qui contribueront à attirer des talents, à favoriser leur circulation et à prévenir l’exode des compétences hors de l’Union européenne. Ce pilier mettra également l’accent sur une Europe plus innovante, respectueuse de l’égalité entre les femmes et les hommes et qui encourage la coopération transnationale.

Les possibilités de financement au titre d’Horizon Europe sont définies dans des programmes de travail pluriannuels.. Les activités d’Horizon Europe seront réalisées par le biais d’appels à propositions ouverts et concurrentiels, auquel l’ensemble des acteurs de la filière sont invités à candidater.

Toutes les informations sur le financement et les détails pour postuler se trouvent sur le portail Financement et appels d’offres.

Retrouvez ci-dessous le replay du webinaire « Horizon Europe : les opportunités de financement pour les infrastructures numériques » diffusé le 16 avril 2021 :

Replay du webinaire

La Fédération Française des Télécoms et ses membres ont pris connaissance avec un intérêt tout particulier, étant donné les attentes sociétales, de l’avis de l’ANSES « Exposition aux champs électromagnétiques liée au déploiement de la technologie de communication « 5G » et effets sanitaires associés ».

Ils saluent tout d’abord l’importance et la richesse du travail menée par l’Agence, à la suite de sa saisine du 9 janvier 2019 par les ministères en charge de la santé, de l’environnement et de l’économie, et signalent que cette saisine a inclus dans l’expertise « certaines études clés » les plus récentes, « parues de juillet 2020 à mars 2021 lorsqu’elles ont été jugées pertinentes et de qualité satisfaisante ».

Ils notent avec satisfaction que le comité d’experts de l’Agence a pu se prononcer de façon claire sur les principales questions biologiques et sanitaires posées par le déploiement de la 5G.

Ils retiennent en particulier que l’Agence confirme comme les autres autorités sanitaires que le déploiement de la 5G dans les fréquences actuellement utilisées ne présente pas de risque spécifique pour la santé lié à cette nouvelle technologie. Elle rappelle également ses précédentes conclusions que « les données disponibles n’ont pas permis de conclure quant à l’existence d’effets sanitaires associés aux fréquences utilisées par les technologies mobiles actuelles ».

  • S’agissant du déploiement de la 5G dans les bandes de fréquence comprises entre 700 et 2 100 MHz (Fréquences 700 – 2100), l’ANSES indique que ce déploiement ne présente pas de risque pour la santé. Le comité d’experts écrit en effet que « Les résultats des expertises précédentes conduites par l’ANSES concernant les effets sanitaires de l’exposition aux radiofréquences (bande 8,3 kHz– 2,5 GHz) sont pertinents pour la 5G déployée dans la bande 700 – 2 100 MHz, » et que « Les rapports institutionnels étrangers publiés depuis les dernières expertises de l’ANSES concernant ces fréquences ne mettent pas en évidence de lien de causalité entre l’exposition aux champs électromagnétiques émis par les technologies mobiles et l’apparition d’effets sanitaires.»
  • S’agissant du déploiement de la 5G dans la bande 3,5 GHz, la conclusion de l’Agence est quasi-identique, « le groupe de travail (de l’ANSES) considérant qu’il est peu vraisemblable, à ce stade, que le déploiement de la 5G dans la bande de fréquences autour de 3,5 GHz constitue un nouveau risque pour la santé. Cette conclusion rejoint celles déjà données des vingt autres autorités sanitaires qui ont déjà pris position sur le sujet (ICNIRP, OMS, Europe, Allemagne, Pays-Bas, Royaume-Uni, ….).
  • Les seules bandes de fréquences pour la 5G – les ondes dites « millimétriques » – sur lesquelles l’Agence ne se prononce pas à ce stade sont justement celles qui ne leur ont pas été attribuées par le Gouvernement et qui ne sont donc pas déployées actuellement par les opérateurs, comme le mentionne à juste titre l’ANSES. L’Agence écrit en effet pour ces ondes : « À l’heure actuelle, les données ne sont pas suffisantes pour conclure à l’existence ou non d’effets sanitaires liés à l’exposition aux champs électromagnétiques dans la bande de fréquences autour de 26 GHz ».

Par conséquent, la Fédération et ses membres souscrivent aux recommandations de l’Agence, que ce soit concernant les recommandations d’études complémentaires visant à améliorer la caractérisation des exposition – pour lesquelles ils ont toujours collaboré – et les recommandations d’études expérimentales chez l’Homme et chez l’animal, en particulier pour la bande de fréquences autour de 26 GHz. Ils soulignent d’ailleurs que les « quelques points d’attention » de l’Agence ne sont pas spécifiques à la 5G.

Le déploiement de toute nouvelle technologie peut effectivement susciter des interrogations auprès du public, mais la FFTélécoms tient à rappeler qu’il s’appuie toujours sur les études et avis scientifiques existants préalablement aux lancements de nouvelles technologies. Nous resterons attentifs aux futures communications dans le cadre du déploiement de la 5G.

De plus, la Fédération et ses membres se félicitent que le rapport de l’ANSES rappelle l’utilité sociale du déploiement de la 5G en soulignant que « Le déploiement des infrastructures de communication 5G (cinquième génération) a pour objectif de favoriser le développement de services innovants, à l’attention à la fois des particuliers et des entreprises utilisatrices, dans des domaines variés comme la santé, les médias, les transports ou encore les industries du futur. » en n’omettant pas que « l’analyse de diverses arènes médiatiques (la presse et les réseaux sociaux) donne à voir la dimension politique de cette controverse. »

Enfin, conscients que le progrès peut générer des interrogations, nous tenons à rappeler que les opérateurs télécoms se sont toujours basés sur les études et avis scientifiques avant tout lancement de nouvelles technologies, et ce, par souci de transparence et esprit de responsabilité.

La Fédération et ses membres espèrent en conclusion que ce rapport et avis très attendu de l’ANSES en mettant fin à certaines polémiques sanitaires – permettra un apaisement du débat et un déploiement serein de la 5G.

En savoir plus sur le site de l’ANSES

Retrouvez ci-dessous le compteur national des sites 4G mis en service par les opérateurs de téléphonie mobile au 1er janvier 2021 :

  • 85 842 sites mobiles sont déjà en 4G sur les 89 114 sites mobiles tous opérateurs confondus en France ; plus de 95% des sites des opérateurs ont donc été convertis en 4G, plus de 99% de la population est couverte en 4G ;
  • Les opérateurs ont construit ou passé 30 553 sites en 4G depuis le début du New Deal Mobile.

 Ce compteur est mis à jour tous les trimestres.

Historique des derniers chiffres :

  • au 30 septembre 2020, il y avait 5 936 sites à passer en 4G (article) ;
  • au 30 juin 2020, il y avait 8 228 sites à passer en 4G (article) ;
  • au 31 mars 2020, il y avait 9 708 sites à passer en 4G (article) ;
  • au 1er janvier 2020, il y avait 11 474 sites à passer en 4G (article) ;
  • au 30 septembre 2019, il y avait 13 340 sites à passer en 4G (article) ;
  • au 30 juin 2019, il y avait 14 030 sites à passer en 4G (article) ;
  • au 31 mars 2019, il y avait 14 841 sites à passer en 4G (article) ;
  • au 1er janvier 2019, il y avait 16 346 sites à passer en 4G (article).

D’ici fin 2022, les opérateurs se sont engagés à passer l’ensemble de leurs sites du territoire en 4G.

Pour en savoir plus :

Nicolas Guérin, président de la Fédération Française des Télécoms, président du Comité Stratégique de la filière (CSF) « Infrastructures numériques » a signé ce mardi 26 janvier 2021, l’avenant au contrat de filière CSF « Infrastructures numériques » dans le cadre de la dynamique de France Relance.

L’avenant ajoute de nouvelles actions ambitieuses pour la filière, dans trois domaines prioritaires du Plan de relance : la transition écologique de notre société, la compétitivité et souveraineté de notre économie, la cohésion de la filière.

Cette signature a eu lieu en présence de :

  • Agnès Pannier-Runacher, Ministre déléguée auprès du ministre de l’Économie, des Finances et de la Relance, chargée de l’Industrie ;
  • Cédric O, Secrétaire d’État chargé de la Transition numérique et des Communications électroniques ;
  • Jacques de Heere, Vice-Président du CSF ;
  • Pascal Guihéneuf et Bernard Allain, représentants respectivement la CFDT et Force Ouvrière.

Consulter l’avenant au Contrat Stratégique de la Filière « Infrastructures numériques » (PDF, 1 MO)

Le 22 novembre 2018, le Conseil national de l’industrie a labellisé le Comité stratégique de filière relatif aux infrastructures numériques. Le Comité a identifié 4 projets structurants, dont les feuilles de route sont détaillées dans le contrat de filière. Tous font l’objet d’engagements réciproques industrie/État. La signature du contrat par l’industrie, les organisations syndicales, Régions de France et le Gouvernement en décembre 2019 a constitué un moment fort pour cette filière qui est un maillon essentiel de la numérisation de notre pays et dont le potentiel économique est considérable.

Pour faire face à une crise sanitaire et économique sans précédent et permettre la reprise en sécurité de l’activité économique, le Gouvernement a mis en place des dispositifs inédits et a travaillé au rebond de nos filières industrielles dans le cadre du plan de relance de l’économie. Dans cette perspective, le Gouvernement, en date du 1er octobre 2020, a sollicité le Comité pour engager rapidement une revue de son contrat afin de l’adapter aux objectifs du plan France Relance. Matérialisé par un avenant, la modification du contrat de filière vise à actualiser les projets du Comité et les compléter dans trois domaines prioritaires : la transition écologique, la compétitivité et la souveraineté, la cohésion de la filière (emploi).

Consulter le dossier de presse (PDF, 288 KO)

Premiers lauréats retenus dans le cadre de l’appel à projets « Souveraineté des réseaux de télécommunications pour accélérer les applications de la 5G aux marchés verticaux » :

VOIR les premiers lauréats (PDF, 1 MO)


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Photo à la une de l’article : cabinet Agnès-Pannier-Runacher.

La mise en œuvre du New Deal Mobile connaît une phase d’accélération après plusieurs mois de tests par les opérateurs sur les sites mutualisés, c’est-à-dire à quatre opérateurs. La dynamique est lancée.

Grâce à l’accord historique ou New Deal Mobile conclu entre les opérateurs télécoms et les pouvoirs publics en janvier 2018, l’État a fait de l’aménagement numérique du territoire une priorité.

Les opérateurs s’engagent à accélérer la couverture numérique du territoire en 4G, en contrepartie l’État s’engage avec l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (Arcep) à donner aux opérateurs de la visibilité et de la stabilité jusqu’en 2030 sur leurs fréquences.

Les opérateurs vont investir près de 3 milliards d’euros supplémentaires d’ici cinq ans dans la densification de leurs réseaux 4G. Un montant qui vient s’ajouter aux 10 milliards d’euros investis dans les réseaux chaque année.

Retrouvez ci-dessous le compteur national des sites 4G mis en service par les opérateurs de téléphonie mobile.

  • 81 809 sites mobiles sont déjà en 4G sur les 87 745 sites mobiles tous opérateurs confondus en France ; plus de 90% des sites des opérateurs ont donc été convertis en 4G, plus de 99% de la population est couverte en 4G ;
  • Les opérateurs ont construit ou passé 26 520 sites en 4G depuis le début du New Deal Mobile.

Ce compteur est mis à jour tous les trimestres.

Historique des derniers chiffres :

  • au 30 juin 2020, il y avait 8 228 sites à passer en 4G (article) ;
  • au 31 mars 2020, il y avait 9 708 sites à passer en 4G (article) ;
  • au 1er janvier 2020, il y avait 11 474 sites à passer en 4G (article) ;
  • au 30 septembre 2019, il y avait 13 340 sites à passer en 4G (article) ;
  • au 30 juin 2019, il y avait 14 030 sites à passer en 4G (article) ;
  • au 31 mars 2019, il y avait 14 841 sites à passer en 4G (article) ;
  • au 1er janvier 2019, il y avait 16 346 sites à passer en 4G (article).

D’ici fin 2022, les opérateurs se sont engagés à passer l’ensemble de leurs sites du territoire en 4G.

Pour en savoir plus :