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Retrouvez ci-dessous le compteur national des sites 4G mis en service par les opérateurs de téléphonie mobile au 1er juillet 2021 :

  • 89 169 sites mobiles sont déjà en 4G sur les 91 443 sites mobiles tous opérateurs confondus en France ; plus de 97% des sites des opérateurs ont donc été convertis en 4G, plus de 99% de la population est couverte en 4G ;
  • Les opérateurs ont construit ou passé 34 159 sites en 4G depuis le début du New Deal Mobile.

Ce compteur est mis à jour tous les trimestres.

Historique des derniers chiffres :

  • au 1er avril 2021, il y avait 2 522 sites à passer en 4G (article) ;
  • au 1er janvier 2021, il y avait 3 272 sites à passer en 4G (article) ;
  • au 1er octobre 2020, il y avait 5 936 sites à passer en 4G (article) ;
  • au 1er juillet 2020, il y avait 8 228 sites à passer en 4G (article) ;
  • au 1er avril 2020, il y avait 9 708 sites à passer en 4G (article) ;
  • au 1er janvier 2020, il y avait 11 474 sites à passer en 4G (article) ;
  • au 1er octobre 2019, il y avait 13 340 sites à passer en 4G (article) ;
  • au 1er juillet 2019, il y avait 14 030 sites à passer en 4G (article) ;
  • au 1er avril 2019, il y avait 14 841 sites à passer en 4G (article) ;
  • au 1er janvier 2019, il y avait 16 346 sites à passer en 4G (article).

D’ici fin 2022, les opérateurs se sont engagés à passer l’ensemble de leurs sites du territoire en 4G.

Pour en savoir plus :

Plaquette FFTélécoms 2019 – « New Deal Mobile » 1 an après

PLAQUETTE FFTÉLÉCOMS 2018 « ACCÉLÉRER LA COUVERTURE MOBILE »

Guide pratique à destination des maires

L’objectif, pour la Fédération Française des Télécoms et ses membres, est d’accompagner tous les utilisateurs, privés ou publics, de faciliter leur sortie progressive du cuivre et de soutenir leur migration progressive vers la fibre optique en répondant à leurs questions les plus fréquentes.

Pourquoi fermer le réseau cuivre ? Qui décide ?

La fermeture du réseau cuivre, au profit du réseau fibre, est un mouvement engagé dans de nombreux pays notamment en Europe (Espagne, Norvège, Suède, Estonie, etc.). En France, comme dans les autres pays, cette démarche contribue à la modernisation numérique du pays.

Le réseau cuivre, à lui seul, représente près de 500 millions d’euros d’entretien chaque année. Installé depuis cinquante ans, peu résistant aux aléas météorologiques et à l’humidité, le câble cuivré doit être régulièrement entretenu.

Par ailleurs, le réseau cuivre atteint aujourd’hui ses limites en termes de débits et ne répond plus aux besoins des Français. L’accroissement des besoins en débit induit par la crise sanitaire a intensifié les multiples usages existants et en a créé de nouveaux. Ainsi, le télétravail massif, les visioconférences avec des proches pour maintenir le lien social, la télé-éducation, les consultations de santé en ligne et d’autres usages encore, ont contribué à accroître les besoins en débits et à confirmer la nécessité d’accélérer la transition technologique de la France.

C’est pourquoi l’opérateur télécom Orange, propriétaire du réseau cuivre, a annoncé fin 2019 sa volonté de fermer techniquement son réseau cuivre progressivement à partir de 2023. La perspective est désormais celle d’une substitution totale, d’ici dix ans, du réseau historique en cuivre par la fibre.

Le Gouvernement a, par ailleurs, fixé des objectifs sur le déploiement de la fibre pour permettre à 80% des Français d’être éligible à la fibre d’ici à 2022 et 100% d’ici à 2025.

En plus d’offrir un débit cent fois plus élevé, le réseau de fibre optique respecte plus l’environnement, nécessite trois fois moins d’énergie que le réseau cuivre et résiste mieux à l’humidité et aux aléas climatiques que le réseau cuivre. Plus robuste, il est donc moins sujet aux pannes.

Enfin, la substitution de la fibre au cuivre est encadrée par l’Arcep, qui a défini les conditions règlementaires de la fermeture du réseau cuivre.

Quel est le rôle de l’Arcep dans la fermeture du réseau cuivre ?

L’Arcep a adopté fin 2020 une décision définissant un cadre réglementaire permettant à Orange de mettre en œuvre la fermeture de son réseau cuivre.

L’Arcep veille notamment à ce que la fermeture du réseau se fasse à un rythme adapté, tant pour préserver l’intérêt des utilisateurs que le jeu concurrentiel, dans une approche non-discriminatoire et transparente.

Le cadre défini par l’Arcep précise les conditions à respecter par Orange avant de ne plus fournir de nouveaux accès sur cuivre, c’est ce qu’on appelle la fermeture commerciale, puis de procéder à la fermeture technique du réseau sur une zone donnée. À la fermeture technique du réseau cuivre, plus aucun service sur le cuivre n’est fourni, ce qui suppose qu’avant cette date tous les accès des utilisateurs doivent avoir été migrés vers la fibre voire une autre technologie (ou résiliés).

En outre, ce cadre permet, dès à présent, pour les adresses où les principaux fournisseurs d’accès (SFR, Bouygues Telecom, Free, Orange, etc.) proposent déjà leurs offres Internet grand public en fibre optique, de ne plus proposer d’offres internet sur la technologie cuivre. C’est ce qu’on appelle la fermeture commerciale du réseau cuivre à l’adresse.

L’Arcep accompagne également les expérimentations de bout en bout visant à tester la fermeture technique sur des zones précises. Ces expérimentations aident tous les acteurs à appréhender les impacts de cette fermeture de réseau avant d’envisager la fermeture technique, à plus grande échelle.

Est-ce que beaucoup de personnes sont concernées par la fermeture du cuivre ?

Installé à partir des années 1970, le réseau cuivre s’est progressivement implanté dans tous les foyers français et dans les entreprises ou collectivités. Aujourd’hui, la fermeture du réseau cuivre a débuté avec l’arrivée du réseau en fibre optique. En 2019, près de la moitié des Français avaient déjà accès à la fibre et de nombreux câbles de cuivre ont déjà été retirés.

Plus de 24 millions de foyers français utilisaient encore le réseau cuivre début 2021. Si ce chiffre tend à diminuer de 10 % à 15 % chaque année, il devrait être encore plus significatif en 2025.

Jusqu’à quand ma ligne cuivre restera-t-elle opérationnelle ?

Votre ligne sera opérationnelle jusqu’à la fermeture technique du réseau cuivre qui interviendra progressivement à partir de 2023, pour être achevée en 2030, et de nouvelles expérimentations sur certaines communes ont démarré au second semestre 2021. Si vous habitez ces communes, vous serez donc parmi les premiers à quitter définitivement le réseau cuivre d’ici 2023.

C’est d’ailleurs le cas pour les 1 600 habitants de Lévis-Saint-Nom dans les Yvelines qui ont tous basculé, avec succès, sur le réseau fibre en 2021.

Lorsque vous serez concerné par cette fermeture technique, votre opérateur actuel prendra contact avec vous pour vous proposer des offres de substitution en fibre optique. Vous restez, bien entendu, libre de donner suite à cette proposition ou de vous reporter sur l’offre de votre choix proposée par un autre opérateur.

Dois-je changer d’abonnement ?

En ce qui concerne le grand public, les opérateurs le souhaitant, proposeront des offres similaires à l’offre téléphonique fixe cuivre (ADSL/VDSL/RTC etc.). Dans la grande majorité des cas, vous pouvez garder votre téléphone fixe sauf si ce dernier est trop ancien (plus de 10 ans). De même, vous pourrez conserver votre numéro de téléphone actuel en demandant la portabilité du numéro.

En ce qui concerne les entreprises publiques ou privées, nous vous encourageons à vous rapprocher de votre opérateur pour faire le bilan de votre installation et déterminer la meilleure solution de substitution possible.

Concrètement, combien est-ce que cela coûte ?

Cela dépendra de l’offre que vous choisirez lorsque vous basculerez et également de l’opérateur choisi. Mais sachez que l’offre de service universel reste commercialisée sur support fibre optique. Elle permet de faire bénéficier à tous, des services de téléphonie fixe sur l’ensemble du territoire.

Peut-on s’attendre à une baisse de qualité de ma connexion ou des conversations ?

Non, bien au contraire, la fibre optique offre une meilleure qualité du signal que le cuivre.

La perte de signal dans la fibre optique est inférieure à celle du fil de cuivre (ADSL/VDSL/SDSL/RTC). En découle ainsi une meilleure qualité pour votre connexion. Contrairement aux signaux électriques transmis dans les fils de cuivre, les signaux lumineux d’une fibre n’interfèrent pas avec ceux d’autres fibres à l’intérieur de la même gaine de câble.

La fibre est aussi utilisée pour le réseau informatique ou pour accéder à Internet ou à la télévision sur votre box et ce, pour beaucoup plus d’utilisateurs à la fois dans les mêmes locaux, puisqu’elle propose beaucoup plus de débit que le cuivre.

En outre, une connexion à Internet via la fibre optique est beaucoup plus stable. En effet, avec la fibre optique, contrairement à l’ADSL, il n’y a pas de perte de débit lié à l’éloignement de box par rapport au central. Quelle que soit la longueur de la ligne, le débit acheminé reste le même de bout en bout, ce qui n’est pas le cas sur le cuivre avec l’ADSL qui connait le phénomène d’affaiblissement et donc de perte de débits sur des lignes trop longues.

Et enfin, la fibre optique a une meilleure durée de vie avec un cycle de vie plus long, de plus de 100 ans.

Si je déménage, comment ouvrir une ligne ?

Très simplement, il vous suffira de prendre contact avec l’opérateur de votre choix qui vous proposera une offre adaptée à vos besoins.

Ma commune est concernée par la fermeture commerciale et technique du réseau cuivre, comment celle-ci se passe concrètement ?

Si vous êtes un particulier, vous pouvez contacter dès maintenant l’opérateur de votre choix pour souscrire à une offre de substitution, en conservant votre numéro de téléphone pour vos usages. Typiquement, la téléphonie fixe, la télévision, l’accès à Internet. Dans tous les cas, votre opérateur prendra contact avec vous en amont de la date de fermeture technique afin de vous proposer une offre en remplacement de votre offre cuivre actuelle.

Si vous êtes une administration ou une entreprise, votre opérateur prendra contact avec vous en amont de la date de fermeture pour vous proposer l’offre de remplacement la plus pertinente. Vous restez, bien entendu, libre de donner suite à cette proposition, de vous adresser à un opérateur concurrent ou bien de demander la résiliation de l’offre si vous n’en avez plus l’utilité.

Quelle que soit votre situation, il est primordial que vous engagiez ce changement vers la fibre suffisamment tôt avant la date de fermeture technique du cuivre, date à laquelle tous les services sur le cuivre s’arrêteront.

Ainsi, si vous savez déjà que votre logement ou votre entreprise est concerné(e) par la fermeture technique du cuivre, n’hésitez pas à contacter dès maintenant l’opérateur de votre choix pour souscrire à une offre de substitution, que ce soit pour la téléphonie fixe ou pour votre accès à Internet (en conservant votre numéro de téléphone si vous le souhaitez).

Cette anticipation vous permet d’assurer la continuité de vos services, surtout lorsqu’il s’agit de répliquer sur fibre optique, pour les entreprises, des offres complexes dont la mise en place peut prendre jusqu’à plusieurs semaines.

Que se passe-t-il lors de la fermeture technique du cuivre si je ne suis pas passé à la fibre ?

Si, malgré les sollicitations de votre opérateur, vous refusez de migrer vers une offre de substitution, alors votre accès sera coupé lors de la fermeture technique et votre contrat sera résilié : ainsi, vous n’aurez plus accès à vos services sur le réseau cuivre (téléphonie fixe, accès à Internet, télévision). C’est pourquoi vous devez impérativement faire le nécessaire avant cette date si vous souhaitez conserver vos services.

Passée cette coupure, si vous souhaitez retrouver ces services, il vous faudra reprendre contact avec un opérateur pour souscrire une nouvelle offre sur un accès fibre (ou une autre technologie). Et dans certains cas, comme pour les offres complexes dédiées aux entreprises, la mise en route du service peut prendre jusqu’à plusieurs semaines.

Vais-je pouvoir garder mon téléphone ou ma télévision en passant à la fibre ?

Pour votre TV, aucun problème. De même votre téléphone, s’il n’est pas trop ancien (plus de 10 ans), sera réutilisable. Ces matériels devront être connectés à l’équipement fourni par l’opérateur.

Si ma commune est concernée par la fin du cuivre et qu’au moment de passer à la fibre je rencontre un échec de raccordement, que se passe-t-il ?

Vous pouvez adresser une demande au service technique de l’opérateur en question qui s’occupe du raccordement dans votre logement. Une nouvelle intervention sera alors planifiée.

Quel impact pour les entreprises et les collectivités ?

Pour les entreprises et les collectivités, la situation sera très similaire à celle des consommateurs : elles devront souscrire de la même façon à une nouvelle offre de substitution pour entreprises. Cette démarche doit être réalisée en temps utile en prenant le temps d’étudier les différentes options.

La fermeture du réseau cuivre est déjà amorcée et aboutira à l’horizon 2030, au fur et à mesure que la fibre optique sera déployée sur le territoire. À terme, la coexistence, en parallèle, de deux réseaux, l’un en fibre optique et l’autre en cuivre n’est pas pertinent, pour des raisons d’efficacité et de coûts. La fermeture du réseau cuivre sera progressive et se fera en deux temps : une fermeture commerciale d’abord et, ensuite, une fermeture technique. La fermeture commerciale consiste sur une zone donnée à ne pas construire de nouveaux services de télécommunications sur cuivre, les lignes existantes ne sont, cependant, pas impactées par le projet à cette étape. En revanche, à l’étape de la fermeture technique, les opérateurs migreront progressivement leurs clients du cuivre vers la fibre avant la date de fermeture.

Vers la fermeture du réseau historique cuivre

Pourquoi une migration du cuivre vers la fibre ?

En France, le réseau cuivre a connu son véritable essor au début des années 1970. Ainsi, depuis cinquante ans, il accompagne les Français dans leurs communications. Réservé à la téléphonie (RTC : Réseau Téléphonique Commuté) pendant une trentaine d’années, le support sur paires de cuivre, a permis, en plus de la téléphonie fixe sur RTC, la généralisation du haut débit grâce à l’ADSL et ses nombreuses évolutions (SDSL, VDSL) pour des services Internet / Voix et Télévision sur Box.

Désormais moins adapté aux usages des Français, et notamment à leurs besoins en débits, le cuivre est de plus en plus concurrencé par la fibre optique, plus performante, moins énergivore, et surtout moins sensible aux aléas météorologiques. La fibre optique promeut ainsi un réseau plus moderne, dont le déploiement s’accélère, notamment sous l’impulsion des opérateurs et du Gouvernement qui s’est engagé à ce que tous les foyers puissent être raccordés d’ici 2025.

La France est aujourd’hui le pays le plus fibré d’Europe en nombre de locaux raccordables, avec 25,57 millions de locaux éligibles (données Arcep T1 2021) aux offres en fibre optique jusqu’au domicile (ci-après, « FttH ») à fin mars 2021, soit plus de 60 % des locaux.

La crise sanitaire a contribué à accélérer un mouvement déjà bien en marche, faisant accroître les souscriptions d’abonnements à la fibre pour pallier les contraintes d’isolement et de travail à distance : ce sont 3,8 millions d’accès supplémentaires fibre de bout en bout qui ont été enregistrés en un an (Observatoire de l’Arcep Services fixes haut et très haut débit : abonnements et déploiements 1er trimestre 2021 – publication de juin 2021).

Ainsi, le nombre d’abonnements à très haut débit (débit maximum descendant supérieur ou égal à 30Mbit/s) est désormais majoritaire en France. Le télétravail, les visioconférences avec des proches pour maintenir le lien social, la télé-éducation, les consultations de santé en ligne ont contribué à accroître ces besoins en débits.

Au-delà de la crise sanitaire, l’Autorité de Régulation des Communications Électroniques, des Postes et de la distribution de la presse (ci-après, « l’Arcep ») souligne, dans son rapport sur l’État de l’Internet en France (juillet 2021), que l’augmentation des usages se poursuit sur le long terme et une montée en débit des infrastructures est absolument nécessaire.

Par ailleurs, la fermeture du réseau cuivre au profit du réseau fibre est un mouvement engagé dans de nombreux pays notamment en Europe (Espagne, Norvège, Suède, Estonie, etc.). En France, comme dans les autres pays, cette démarche contribue à la modernisation numérique du pays.

Les modalités de fermeture du cuivre

Dans ce contexte, Orange, propriétaire du réseau cuivre, a annoncé fin 2019 sa volonté de fermer techniquement son réseau cuivre progressivement à partir de 2023. Dans les années à venir, tous les utilisateurs, tant grand public, que collectivités ou entreprises, seront migrés vers la fibre ou, dans certains cas, vers d’autres technologies.

Cette fermeture sera donc progressive et se fera en deux étapes, avec une perspective de substitution totale du réseau cuivre par le réseau fibre d’ici dix ans :

  • Fermeture commerciale : les opérateurs ne proposent plus d’offres xDSL ;
  • Puis fermeture technique : interruption des services pour les clients xDSL et RTC.

L’Arcep, dans le cadre de ses décisions d’analyse des marchés fixes, adoptées en décembre 2020, a défini le cadre réglementaire permettant à Orange de mettre en œuvre la fermeture de son réseau cuivre.

Le cadre défini par l’Arcep précise les conditions à respecter par Orange avant de ne plus fournir de nouveaux accès sur cuivre, c’est ce qu’on appelle la fermeture commerciale, puis de procéder à la fermeture technique du réseau sur une zone donnée. À la fermeture technique du réseau cuivre, plus aucun service sur le cuivre n’est fourni, ce qui suppose qu’avant cette date tous les accès des clients doivent avoir été migrés vers la fibre voire une autre technologie (ou résiliés).

Ce cadre permet, en outre, pour certaines adresses où les principaux fournisseurs d’accès (SFR, Bouygues Telecom, Free, Orange, etc.) proposent déjà leurs offres internet grand public en fibre optique, de ne plus proposer d’offres internet sur la technologie cuivre. C’est ce qu’on appelle la fermeture commerciale du réseau cuivre à l’adresse.

En parallèle à ces premières mesures, Orange procède déjà, sous l’égide de l’Arcep et en concertation avec tous les opérateurs, aux premiers tests de fermetures techniques. Cela a été le cas en 2020-2021 avec la zone expérimentale de Lévis-Saint-Nom en Île-de-France, commune des Yvelines dans laquelle les 700 foyers ont basculé avec succès vers le réseau fibre.

De nouvelles zones de tests, avec différents types de clients et de configurations, feront l’objet d’une nouvelle expérimentation entre mi-2021 et début 2023, en :

  • Île-de-France : 1 zone (Voisins-le-Bretonneux (78)) ;
  • Région Nord-Est : 2 zones (Provin (59), Issancourt-et-Rumel (08), Vrigne-aux-Bois (08), Vivier-au-court (08), Gernelle (08)).

Dans ces zones, tous les fournisseurs d’accès desservant leurs clients respectifs sur le réseau cuivre (dont Orange, Bouygues Telecom, SFR, Free, etc.) pourront tester, en avance de phase, des offres de substitution, en proposant à leurs clients de migrer vers des solutions adaptées.

Quelques réponses à des questions fréquentes sur la fermeture du cuivre

Pour trouver les réponses à vos questions sur la fermeture du cuivre : cliquez ici.

Arthur Dreyfuss, Président de la Fédération Française des Télécoms (FFTélécoms), Nicolas Guérin, Vice-président et Liza Bellulo, Vice-présidente, ont remis à Cédric O, Secrétaire d’État chargé de la Transition numérique et des Communications électroniques et à Laure de la Raudière, Présidente de l’Arcep, le Livre blanc sur l’amélioration du raccordement en fibre optique, le 19 juillet à Bercy.

Les pouvoirs publics ont salué l’initiative de la Fédération et de ses membres. Un rendez-vous à partir du mois de septembre est souhaité par le ministre pour un point sur l’avancée des travaux.

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Le 1er juillet 2021, la Fédération Française des Télécoms (FFTélécoms) a organisé le tournage vidéo de l’installation par hélicoptère de trois pylônes 4G multi-opérateurs issus du dispositif de couverture ciblée du programme New Deal Mobile dans le département des Vosges (88) à Lusse, Lubine et Basse-sur-le-Rupt.

Vidéo | 4G Vosges – Installation par hélicoptère de 3 pylônes multi-opérateurs :

Vidéo | 4G Vosges – Témoignage de Marie-Pier Janssen, conductrice de travaux (CIRCET) :

Transcription de la vidéo (MS Word, 140 Ko)

Vidéo | 4G Vosges – Témoignage de Sébastien Beyer, chargé de relations patrimoine, opérateur :

Transcription de la vidéo (MS Word, 140 Ko)

Vidéo | 4G Vosges – Témoignage de Christophe Claudel, exploitant agricole à Basse-sur-le-Rupt :

Transcription de la vidéo (MS Word, 140 Ko)

Retrouvez ci-dessous le compteur national des sites 4G mis en service par les opérateurs de téléphonie mobile au 1er avril 2021 :

  • 87 938 sites mobiles sont déjà en 4G sur les 90 460 sites mobiles tous opérateurs confondus en France ; plus de 95% des sites des opérateurs ont donc été convertis en 4G, plus de 99% de la population est couverte en 4G ;
  • Les opérateurs ont construit ou passé 32 649 sites en 4G depuis le début du New Deal Mobile.

Ce compteur est mis à jour tous les trimestres.

Historique des derniers chiffres :

  • au 1er janvier 2021, il y avait 3 272 sites à passer en 4G (article) ;
  • au 1er octobre 2020, il y avait 5 936 sites à passer en 4G (article) ;
  • au 1er juillet 2020, il y avait 8 228 sites à passer en 4G (article) ;
  • au 1er avril 2020, il y avait 9 708 sites à passer en 4G (article) ;
  • au 1er janvier 2020, il y avait 11 474 sites à passer en 4G (article) ;
  • au 1er octobre 2019, il y avait 13 340 sites à passer en 4G (article) ;
  • au 1er juillet 2019, il y avait 14 030 sites à passer en 4G (article) ;
  • au 1er avril 2019, il y avait 14 841 sites à passer en 4G (article) ;
  • au 1er janvier 2019, il y avait 16 346 sites à passer en 4G (article).

D’ici fin 2022, les opérateurs se sont engagés à passer l’ensemble de leurs sites du territoire en 4G.

Pour en savoir plus :

Plaquette FFTélécoms 2019 – « New Deal Mobile » 1 an après

PLAQUETTE FFTÉLÉCOMS 2018 « ACCÉLÉRER LA COUVERTURE MOBILE »

Guide pratique à destination des maires

La filière Infrastructures numériques est aujourd’hui le socle essentiel de la connectivité pour toutes et tous, et en toute circonstance. Il s’agit d’un écosystème complexe : de la fabrication des matériaux nécessaires à la construction d’un réseau d’infrastructures numériques, à sa mise à disposition, son exploitation et les services qui en découlent.

La filière Infrastructures numériques est donc le pilier incontournable de la numérisation des territoires et constitue un élément majeur pour permettre le développement de l’ensemble de l’industrie française, toute filière confondue. L’écosystème des infrastructures numériques dispose de nombreux atouts, portés aussi bien par des acteurs historiques que par de nouveaux acteurs innovants, dont le seul objectif est de généraliser la connectivité et d’offrir de nouveaux services toujours plus performants en faveur de l’innovation technologique.

Les principaux défis à relever par la filière sont notamment celui d’anticiper la mise en œuvre des nouveaux réseaux 5G et de leurs versions ultérieures afin de parfaire le savoir-faire français en la matière et d’œuvrer au bénéfice des autres filières-clé (automobile, transport, santé, sécurité, militaire, etc.) afin d’identifier leurs besoins en matière d’infrastructures et nouer de nouveaux partenariats.

Au travers de son contrat de filière signé avec l’État en décembre 2019, la filière s’est structurée autour de six projets structurants essentiels, notamment autour de la 5G. En effet, l’écosystème de la 5G va permettre de délivrer une multiplicité de nouveaux usages concernant de nombreux secteurs et à destination aussi bien du grand public que des entreprises, des services publics et autres institutions.

Après une période de crise sanitaire, la 5G se posera d’autant plus comme facilitateur de la numérisation de la société et de l’économie et devra permettre, à la France, de retrouver une partie de sa souveraineté perdue en matière d’usages et de services.

Le Comité a pour ambition de créer un réseau de plateformes d’expérimentation 5G multi-sites et multi-intervenants ; ce réseau devrait être orienté vers l’innovation technologique et en lien avec les futurs marchés verticaux, dans une approche transversale avec l’ensemble des parties prenantes : opérateurs télécoms, équipementiers, PME/TPE, startups, acteurs industriels, pôles de compétitivité, instituts de recherche, etc.

Le projet « CRIIOT »

Porté par la société Sequans, le projet « CRIIOT » a pour objectif le développement d’une solution d’objets connectés critiques répondant à la demande de l’industrie et plus généralement des « verticaux » et se reposant sur des technologies cellulaires publiques telles que la 4G et la 5G. Le projet couvre les aspects réseaux, par le développement d’une solution entièrement virtualisable permettant le déploiement rapide de réseaux privés ou publics.

Il est ouvert à de nombreux partenaires de la filière et s’inscrit donc pleinement dans les objectifs du Comité et de son contrat de filière.

Par ailleurs, la société Sequans, porteuse du projet, s’est engagée, d’une part, à ce que des communications soient effectuées entre les acteurs du projet et le Comité (information, démonstrations) et, d’autre part, à « partager » toute ou partie des résultats obtenus au travers de la plateforme aux acteurs de la filière, en leur permettant d’intégrer le projet.

En ce sens, la plateforme « CRIIOT » s’engage à faire partie du réseau de plateformes promu par le Comité dans son contrat.

Le projet « 5G OpenRoad »

Porté par le pôle de compétitivité Systematic, le projet « 5G OpenRoad » va déployer sur le plateau de Saclay un réseau pilote 5G pour accélérer la mise sur le marché de services innovants tirant partie de la 5G dans les domaines verticaux : véhicule connecté/autonome, puis industrie  , santé connectée. Les expérimentations seront focalisées initialement sur les besoins des acteurs de l’automobile, des territoires, de la route connectée combinés à la roadmap des infrastructures numériques intégrera les technologies abouties et futures et travaillera le modèle opératoire et le modèle économique pour permettre aux futurs fournisseurs des services de créer un service de mobilité autonome à l’échelle sur route ouverte, une activité pérenne, rentable et ancrées sur les territoires.

Ce modèle économique permettra aux acteurs économiques d’accélérer l’introduction de leurs innovations comme supports de services utiles aux populations des territoires couverts par la 5G. Le retour d’expérience lié aux services déployés permettra d’éclairer les réflexions sur le cadre règlementaire autour de la mobilité autonome. Ce projet s’inscrit donc pleinement dans les objectifs du Comité et de son contrat de filière.

Par ailleurs, le pôle de compétitivité Systematic, porteur du projet, s’est engagé, d’une part, à ce que des communications soient effectuées entre les acteurs du projet et le Comité (information, démonstrations) et, d’autre part, à « partager » toute ou partie des résultats obtenus au travers de la plateforme aux acteurs de la filière, en leur permettant d’intégrer le projet.

En ce sens, la plateforme « 5G OpenRoad » s’engage à faire partie du réseau de plateformes promu par le Comité dans son contrat.

Le projet « 5G mMTC »

Porté par l’UVSQ Paris-Saclay, le projet « 5G mMTC » vise à exploiter, dans le cadre du projet Celtic Plus TILAS, une plateforme expérimentale IoT multimédias, où des algorithmes de qualité de service ont été proposés et validés. Cette plateforme est déployée sur le plateau de Saclay en étroite collaboration avec INRIA Saclay (équipe TRiBE) et Thales (ex Gemalto) sur le volet sécurité.

La plateforme TILAS a une forte valeur ajoutée sur la technologie embarquée et une intégration avec la plateforme nationale FIT IoT Lab est entamée. L’objectif est de faire évoluer cette plateforme en intégrant le volet « massive Machine Type Communications » en déployant i) une station de base 5G et ii) une large densité de noeux IoT 5G sur le plateau de Saclay. En développant cette plateforme, les acteurs industriels et académiques peuvent valider leurs propositions dans un environnement expérimentale à large échelle compatible avec architecture 3GPP. Ce projet s’inscrit donc pleinement dans les objectifs du Comité et de son contrat de filière.

Par ailleurs, l’UVSQ Paris-Saclay, porteuse du projet, s’est engagée, d’une part, à ce que des communications soient effectuées entre les acteurs du projet et le Comité (information, démonstrations) et, d’autre part, à « partager » toute ou partie des résultats obtenus au travers de la plateforme aux acteurs de la filière, en leur permettant d’intégrer le projet.

En ce sens, la plateforme « 5G mMTC » s’engage à faire partie du réseau de plateformes promu par le Comité dans son contrat.

Le projet « 5G V2X »

Porté par l’UVSQ Paris-Saclay, le projet « 5G V2X » a pour ambition de mettre en place une plateforme 5G-V2X large échelle et de s’attaquer au management des plateformes hétérogènes V2X et de réaliser ainsi un réseau de plateformes 5GV2X.

Cette plateforme 5G déploiera i) une station de base 5G sur le site de Versailles Satory et ii) des voitures équipées d’interface 5G. En développant cette plateforme, les acteurs industriels et académiques peuvent valider leurs propositions dans un environnement expérimentale à large échelle compatible avec l’architecture 3GPP. Ce projet s’inscrit donc pleinement dans les objectifs du Comité et de son contrat de filière.

Par ailleurs, l’UVSQ Paris-Saclay, porteuse du projet, s’est engagée, d’une part, à ce que des communications soient effectuées entre les acteurs du projet et le Comité (information, démonstrations) et, d’autre part, à « partager » toute ou partie des résultats obtenus au travers de la plateforme aux acteurs de la filière, en leur permettant d’intégrer le projet.

En ce sens, la plateforme « 5G V2X » s’engage à faire partie du réseau de plateformes promu par le Comité dans son contrat.

Le projet « Engage 5G & Beyond »

Porté par l’association FIT, le projet « Engage 5G & Beyond » vise à développer un réseau de plateformes 5G souveraines, pour le déploiement des futures technologies et l’expérimentation avec les domaines verticaux. Porté par l’association FIT des IRT et ITE, avec le soutien et l’investissement d’industriels majeurs (Orange, Nokia, Airbus, Thales AS, …) et adossé aux pôles de compétitivité (Systematic, Images & Réseaux, Aerospace Valley, …), le réseau offre un large maillage territorial et thématique. En s’appuyant sur l’existant et notamment l’architecture du projet H2020 5G EVE et son pilote 5G français impliquant Orange, Nokia, Eurecom et b<>com, un socle solide peut être disponible dès mi-2021 pour accueillir de nouveaux terrains d’expérimentations, avec une focalisation sur certains cas d’utilisation (santé, aérospatial, automobile, …). Ce projet s’inscrit donc pleinement dans les objectifs du Comité et de son contrat de filière.

Par ailleurs, l’association FIT, porteuse du projet, s’est engagée, d’une part, à ce que des communications soient effectuées entre les acteurs du projet et le Comité (information, démonstrations) et, d’autre part, à « partager » toute ou partie des résultats obtenus au travers de la plateforme aux acteurs de la filière, en leur permettant d’intégrer le projet.

En ce sens, la plateforme « Engage 5G & Beyond » s’engage à faire partie du réseau de plateformes promu par le Comité dans son contrat.

Le projet « Beyond 5G »

Porté par l’Institut Mines-Télécom à Saclay, le projet « Beyond 5G » vise à adresser les verrous scientifiques et techniques liés au déploiement de réseaux 5.x.G afin de traiter les aspects techniques d’interopérabilité et les usages favorisant l’innovation sur des projets pré-commerciaux.

Naturellement organisé autour des industriels et de la recherche publique, le projet constitue un élément structurant de la filière sur les deux aspects R&D et expérimentations techniques et économiques. Par construction, le projet est ouvert à d’autres acteurs de la filière « numérique » ou d’autres filières utilisatrices. Ses modalités d’organisation permettent en effet d’accéder aux ressources de R&D au niveau de chaque projet de recherche. Ce projet s’inscrit donc pleinement dans les objectifs du Comité et de son contrat de filière.

Par ailleurs, l’Institut Mines-Télécom, porteur du projet, s’est engagé, d’une part, à ce que des communications soient effectuées entre les acteurs du projet et le Comité (information, démonstrations) et, d’autre part, à « partager » toute ou partie des résultats obtenus au travers de la plateforme aux acteurs de la filière, en leur permettant d’intégrer le projet.

En ce sens, le projet « Beyond 5G » s’engage à faire partie du réseau de plateformes promu par le Comité dans son contrat.

Le projet « Living Labs 5G »

Porté par la SNCF, le projet « Living Labs 5G » consiste à développer et à mettre à disposition plusieurs espaces d’expérimentation de la 5G dans des gares emblématiques de la SNCF, pour permettre aux écosystèmes d’innovation – entreprises, établissements de formation et laboratoires – de préparer des solutions adaptées aux besoins des différentes catégories d’usagers qui convergent dans ces lieux : voyageurs, professionnels des sphères privées et du régalien.

Les gares de Rennes et Nantes accueillent les premiers projets d’expérimentation en partenariat avec les équipementiers partenaires. Il est prévu de compléter le dispositif avec d’autres gares, notamment en Ile-de-France en prévision des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024. Grâce à ce projet, les acteurs de la nouvelle économie pourront accéder à une infrastructure d’expérimentation, aux cas d’usage de la SNCF et des autres partenaires des Living Labs, à un accompagnement sur la définition des spécifications attendues et à des tests en situation réelle avec les usagers.

Par ailleurs, la SNCF, porteuse du projet, s’est engagée, d’une part, à ce que des communications soient effectuées entre les acteurs du projet et le Comité (information, démonstrations) et, d’autre part, à « partager » toute ou partie des résultats obtenus au travers de la plateforme aux acteurs de la filière, en leur permettant d’intégrer le projet.

En ce sens, la plateforme « Living Labs 5G » s’engage à faire partie du réseau de plateformes promu par le Comité dans son contrat.

Le projet « 5G INNOV LAB »

Porté par la société Nokia à Saclay, le projet « 5G INNOV LAB », est une plateforme d’innovation et d’intégration qui permettra de supporter différents projets et différents partenaires startup et industriels souhaitant comprendre les futurs usages de la 5G dans un environnement aussi bien technique que service.

Cette plateforme est mise en œuvre avec différentes startups et certains industriels dont les partenariats sont en cours d’élaboration. Elle vise principalement les secteurs verticaux et sera ouverte aux différents acteurs des filières concernées. Elle permettra entre autres d’anticiper le plus possible les solutions technologiques à mettre en œuvre à l’aide des futures évolutions de la 5G et +.  Ce projet s’inscrit donc pleinement dans les objectifs du Comité et de son contrat de filière.

Par ailleurs, la société Nokia, porteuse du projet, s’est engagée, d’une part, à ce que des communications soient effectuées entre les acteurs du projet et le Comité (information, démonstrations) et, d’autre part, à « partager » toute ou partie des résultats obtenus au travers de la plateforme aux acteurs de la filière, en leur permettant d’intégrer le projet.

En ce sens, la plateforme « 5G INNOV LAB » s’engage à faire partie du réseau de plateformes promu par le Comité dans son contrat.

Le projet « 5G Steel »

Porté par la société ArcelorMittal, le projet « 5G Steel » consiste à développer les nouveaux usages de la 5G et à accélérer son déploiement en France. La plateforme est un projet partagé dédié à l’expérimentation multi-sites et multi applications des technologies 4G/5G dans le monde industriel sidérurgique et son environnement local (Régions Grand Est et Hauts de France). Cette nouvelle technologie, vecteur de performance industrielle, va transformer profondément les métiers et les processus de travail (production, qualité, service, …) des usines sidérurgiques et des PMEs, TPEs travaillant pour ArcelorMittal.

L’objectif du projet est de valider l’usage industriel de la 5G en environnement industriel sévère au travers de cas d’usages ciblés sur les différents métiers (modélisation et prototypage) et lever les incertitudes et les risques (robustesse, sécurité). Dans un premier temps, l’objectif est de réaliser une expérimentation technique pour appréhender la technologie 5G et ses contraintes (débit, latence, couverture, …) de déploiement dans un environnement industriel difficile (environnement métallique perturbant, températures élevées, poussières) et de vérifier la robustesse de la solution dans un contexte d’applications hautement critiques. Dans un second temps, l’objectif est des mener des expérimentations à l’échelle industrielle d’usine intelligente, en testant notamment les apports possibles de la 5G pour répondre aux enjeux de performance industrielle en environnement de production (IoT haut débit, véhicules connectés et autonomes wagons, camions, AGV, réalité virtuelle et augmentée, drones) tant en Région Hauts de France (Dunkerque, Mardyck, Desvres) qu’en Région Grand Est (Florange).

Par ailleurs, ArcelorMittal, porteur du projet, s’est engagé, d’une part, à ce que des communications soient effectuées entre les acteurs du projet et le Comité (information, démonstrations) et, d’autre part, à « partager » toute ou partie des résultats obtenus au travers de la plateforme aux acteurs de la filière, en leur permettant d’intégrer le projet.

En ce sens, la plateforme « 5G Steel » s’engage à faire partie du réseau de plateformes promu par le Comité dans son contrat.

Le projet « 5G Verticale Interopérable Souveraine Sécurisée (« 5G Vertical ISS ») »

Porté par la société Alsatis, le projet « 5G Vertical ISS » vise à répondre à l’ensemble des besoins et cas d’usages définis par les donneurs d’ordres participants à ce projet – que ce soient les établissements de santé (hôpitaux), les collectivités mais encore les industriels français. La plateforme s’inscrit dans le cadre du développement de la 5G pour des usages verticaux Ultra Haut Débit basés sur une infrastructure globale constituée de composants souverains. Le projet vise à développer et valider une solution qualifiée, opérationnelle et certifiée à destination des secteurs verticaux de la santé, des industries et des collectivités.

L’objectif principal du projet est d’apporter les services attendus avec la 5G Privée (sécurisation, ultra haut débit, faible latence, résilience), mais également l’ensemble des passerelles pour y intégrer les usages et réseaux existants. La mise en œuvre de la solution 5G pour des usages « privés » devra également permettre de répondre aux besoins de géolocalisation de biens et personnes, à la protection des travailleurs isolés.

Au-delà de ce type de connectivité, les travaux porteront sur la continuité de service et sur l’interopérabilité entre les réseaux privés et opérateurs mobiles existants. Cette continuité de service s’appliquera, dans un premier volet, au maintien de la connectivité entre le réseau 5G pour usages « privés » et les réseaux des opérateurs mobiles en dehors de l’emprise du réseau. Puis, dans un second volet, les travaux devront permettre à l’infrastructure de réseau 5G « privée » d’accueillir des terminaux en provenance de réseaux d’opérateurs mobiles. Enfin, les besoins de convergence entre les réseaux privés seront traités par le développement de passerelles entre les réseaux PMR TETRA existants et le cœur de réseau 5G « privé ».

L’ensemble des systèmes développés et mis en œuvre feront l’objet de spécification et d’audit de sécurité avancés permettant à la solution d’apporter toutes les garanties nécessaires quant à la confidentialité des données et la résilience du système face aux cybermenaces.

Par ailleurs, la société Alsatis, porteur du projet, s’est engagée, d’une part, à ce que des communications soient effectuées entre les acteurs du projet et le Comité (information, démonstrations) et, d’autre part, à « partager » toute ou partie des résultats obtenus au travers de la plateforme aux acteurs de la filière, en leur permettant d’intégrer le projet.

En ce sens, la plateforme « 5G Vertical ISS » s’engage à faire partie du réseau de plateformes promu par le Comité dans son contrat.

Le projet « FogSLA-Antillas »

Porté par un consortium cordonné par la société Alter Way, le projet « FogSLA-Antillas » est un projet R&D visant à développer une plateforme de service numérique de nouvelle génération qui permettra aux utilisateurs de services 5G de disposer d’une meilleure qualité d’expérience tout en économisant les ressources allouées et en améliorant, par ailleurs, l’efficacité énergétique. Le projet est la composante française d’un partenariat plus large au niveau européen, dans le cadre du projet Eureka CELTIC AINET dont l’objet est d’accélérer la transformation numérique grâce à l’automatisation intelligente des réseaux.

Les innovations apportées par le projet vont concerner l’instauration d’une place de marché permettant la fourniture et la gestion d’architectures applicatives, unifiant les ressources matérielles logiques, la proposition d’une méthodologie et ses outils de contractualisation entre consommateurs et fournisseurs de service, permettant la mise en place d’un système de partage de revenus automatique, la mise en place d’une approche réactive de l’optimisation et enfin, la mise en place d’une solution d’hypervision B2B distribuée, multi-échelle et interactive.

Les impacts attendus sur l’amélioration des usages de la 5G sont, en termes d’orchestration des slices et des ressources associées, une meilleure efficacité pour l’exécution des fonctions, et une gestion plus précise des besoins en ressource pour répondre aux besoins des utilisateurs.

Une large partie de la plateforme de services, développée par FogSLA-Antillas sera diffusée en Open source et pourra donc être disséminée et utilisée en dehors du projet. Le consortium cible une dissémination forte des résultats notamment à travers l’animation d’ateliers auprès des utilisateurs. En particulier, la réutilisation de la solution FogSLA-Antillas sur les différentes plateformes 5G du réseau de plateforme du CSF infrastructure numérique sera promue, avec l’identification de plus-values potentielles apportées par FogSLA-Antillas pour ces différents projets.

Par ailleurs, la société Alter Way, porteur du projet, s’est engagée, d’une part, à ce que des communications soient effectuées entre les acteurs du projet et le Comité (information, démonstrations) et, d’autre part, à « partager » toute ou partie des résultats obtenus au travers de la plateforme aux acteurs de la filière, en leur permettant d’intégrer le projet.

En ce sens, la plateforme « FogSLA-Antillas », s’engage à faire partie du réseau de plateformes promu par le Comité dans son contrat.

Le projet « Plateforme Immersive 5G – PI5G »

Porté par le CEA LIST, le projet « PI5G » a pour ambition d’accélérer le développement de produits/services combinant les technologies immersives (eXtended Reality) et la 5G pour l’industrie 4.0. Grâce au développement de plateformes immersives, le consortium développera de nouvelles briques technologiques et solutions clés en main permettant d’adresser trois types de cas d’usage que seront la téléprésence 3D, la télérobotique immersive et la simulation immersive. Ces besoins, généralement commun à plusieurs filières industrielles, seront ainsi spécifiés et partagés afin de faciliter le déploiement et l’utilisation de ces technologies. Le projet doit permettre, par ailleurs, de positionner la 5G et les technologies immersives au cœur de la stratégie des entreprises en permettant l’accès à la plateforme d’expérimentation et aux résultats. Les entreprises (GG, ETI, PME) faisant ou ne faisant pas partie du projet pourront ainsi tester de nouveaux services répondant à leurs besoins actuels et futurs sur les trois typologies de cas d’usage qui sont adressés dans le projet.

Il s’agit également d’accélérer la compréhension de ces technologies et de leurs enjeux stratégiques lors d’évènements dédiés avec la présentation de cas d’usages réels effectués dans le cadre du projet.

La plateforme permettra ainsi aux entreprises d’expérimenter de nouveaux produits et services combinant 5G et solutions immersives. Au-delà, le projet porte sur l’association de la 5G avec les solutions immersives que sont la Réalité Virtuelle et Augmentée, que ce soit du point de vue technologique ou organisationnel avec l’association de PME françaises expertes dans chacun des deux domaines. Aussi, le projet vise plusieurs innovations, à savoir le développement d’un masque RV/RA compatible 5G, le développement d’outils de gestion du réseau 5G, d’une plateforme asymétrique collaborative 3D, d’une solution logicielle pour le contrôle dynamique temps réel de système à retour d’effort, ou encore des solutions de cloud XR pour le rendu et la simulation physique.

Par ailleurs, le CEA LIST, porteur du projet, s’est engagé, d’une part, à ce que des communications soient effectuées entre les acteurs du projet et le Comité (information, démonstrations) et, d’autre part, à « partager » toute ou partie des résultats obtenus au travers de la plateforme aux acteurs de la filière, en leur permettant d’intégrer le projet.

En ce sens, la plateforme « PI5G » s’engage à faire partie du réseau de plateformes promu par le Comité dans son contrat.

Le projet « Perf 5G Maritime »

Porté par la société MIOS (by SNEF Lab), le projet « Perf 5G Maritime » est dédié aux futurs usages 5G dans le secteur maritime pour les industriels. Les objectifs de cette plateforme sont, d’une part, de démontrer l’intérêt de cette technologie pour les ports et armateurs français et, d’autre part, de réaliser un transfert de compétence entre l’organisme de recherche CEA LETI avec MIOS, afin de créer un centre d’expertise 5G à Aix-en-Provence ainsi qu’un écosystème régional. À ce titre, le projet favorisera l’apport de solutions de numérisation au profit de l’industrie 4.0. L’objectif principal de la plateforme est de dynamiser un écosystème autour de la 5G et de ses applications en s’appuyant sur l’expertise de la société MIOS, qui est présente dans la plateforme 5G INNOVLAB portée par Nokia, et sur le CEA Leti présent dans la plateforme CRIIOT (Critical IoT) portée par Sequans.

Plus spécifiquement, le projet « Perf 5G Maritime » vise à :

  • Développer une solution technologique de réseau privé 5G light. MIOS dispose d’une offre de réseau privé IoT et souhaite développer une offre souveraine et compétitive de réseau privé 5G pour navires et sites sensibles tels que les zones portuaires ;
  • Démontrer la coexistence de ce type de réseau privé dans la bande 38 TDD à 2,6GHz avec les réseaux cellulaires déployés sur les bandes adjacentes sur une même zone géographique ;
  • Stimuler l’écosystème 5G français par la démonstration du potentiel de la technologie pour les verticaux au travers d’une démonstration pour le secteur du fret en zone portuaire. Une quantification des bénéfices apportés par un réseau privé 5G en zone portuaire par la remontée d’information du navire vers le port en très haut débit 5G lors de la phase d’approche.

Si le projet « Perf 5G Maritime » est en premier lieu à destination des armateurs et opérateurs portuaires français, la diffusion vers d’autres acteurs pourra notamment s’effectuer au travers du pôle mer méditerranée qui soutient aussi ce projet. Dès lors, par le biais de sa plateforme, MIOS se positionne comme intégrateur et fournisseur de solution 5G « light » répondant aux besoins spécifiques du maritime pour accélérer le déploiement auprès des industriels du secteur.

Par ailleurs, la société MIOS, porteur du projet, s’est engagée, d’une part, à ce que des communications soient effectuées entre les acteurs du projet et le Comité (information, démonstrations) et, d’autre part, à « partager » toute ou partie des résultats obtenus au travers de la plateforme aux acteurs de la filière, en leur permettant d’intégrer le projet.

En ce sens, la plateforme « Perf 5G Maritime » s’engage à faire partie du réseau de plateformes promu par le Comité dans son contrat.

Le projet « Plateform Inline for Radio, Application and Network Accelerations – (PIRANA) »

Porté par la société Kalray, le projet « PIRANA » est dédié au développement et à la promotion d’une carte d’accélération « inline » dédiée au marché Telecom Edge 5G, qui peut être configurée pour effectuer une ou plusieurs des opérations suivantes, critiques dans le cadre du déploiement de solutions 5G :

  • La radio i.e. « Open RAN » ;
  • Les fonctions réseaux, stockage et sécurité des data centers Edge 5G ;
  • Les applications utilisateurs hébergées dans les data centers Edge 5G, en particulier pour les fonctions liées à l’IA et au « Edge Computing ».

Le projet PIRANA a pour objectifs le développement, la validation industrielle et la promotion d’une solution d’accélération matérielle et logicielle souveraine et ouverte, basée sur des cartes Kalray et logiciels de Kalray/6WIND, dédiée au marché Telecom Edge 5G et qui seront testées dans un serveur Edge d’Atos dans un contexte de Système de transport Intelligent (ou ITS, Intelligent Transportation Systems) intégré aux plateformes Smart City pour un pilotage des politiques de mobilité du territoire.

Cette plateforme est une solution d’accélération novatrice et souveraine, radio, réseau ou applicative pour n’importe quel vertical du marché des télécoms. Elle s’adresse aux fournisseurs d’infrastructure, aux fournisseurs de solutions télécom, aux opérateurs de téléphonie mobile et s’inscrit en alternative aux américains Intel, Xilinx et Nvidia etc.

Le projet permettra une collaboration active entre 6WIND, Atos, Kalray et Orange afin d’assurer un déploiement rapide, optimisé, avec un fort aspect sur la réduction de la consommation énergétique de la carte et d’applications verticales sur le marché.

Par ailleurs, la société Kalray, porteur du projet, s’est engagée, d’une part, à ce que des communications soient effectuées entre les acteurs du projet et le Comité (information, démonstrations) et, d’autre part, à « partager » toute ou partie des résultats obtenus au travers de la plateforme aux acteurs de la filière, en leur permettant d’intégrer le projet.

En ce sens, la plateforme « PIRANA » s’engage à faire partie du réseau de plateformes promu par le Comité dans son contrat.

Le projet « Lab 5G pour l’industrie du futur »

Porté par le Groupe ACOME, le projet « Lab 5G pour l’industrie du futur » est dédié au déploiement d’un réseau privé 4G évolutif 5G sur un campus industriel afin de tester des cas d’usages indoor et outdoor. Ces expérimentations porteront en particulier sur les thématiques suivantes : machines connectées, techniciens augmentés et mobilité autonome.

Le projet « Lab 5G pour l’industrie du futur » vise à développer en cinq ans une solution complète pour les réseaux privés (« Professional Mobile Radio », ci-après « PMR ») à destination des marchés verticaux de l’industrie et du tertiaire. Cette solution devra être robuste sur le plan technique, souveraine en termes de propriété intellectuelle, conçue et assemblée en France pour l’essentiel de ses composants.

Au-delà des aspects technologiques, cette expérimentation accordera une attention particulière aux enjeux de la Responsabilité Sociale et Environnementale (réduction de l’empreinte carbone de la solution, définition d’une démarche exemplaire sur le plan sanitaire…). En effet, les réseaux PMR 4G/5G sont un socle très pertinent pour accélérer le déploiement d’applications permettant de faire des gains de compétitivité. Ils permettent d’améliorer la performance des processus et d’accroitre la qualité des produits ou encore la sécurité des hommes et des stocks. Ces réseaux permettront aussi de capter massivement de la donnée en temps réel, ouvrant la voie à l’analyse des données par l’intelligence artificielle

Le projet « Lab 5G pour l’industrie du futur » participera ainsi à la construction de l’écosystème 5G français en mettant à disposition d’entreprise et de startups un Lab 5G pour l’industrie, qui aura vocation à être pérennisé au-delà de 2024 en poursuivant l’accueil de PME et de startups sur la plateforme.

La plateforme « Lab 5G pour l’industrie du futur » disposera, à l’issue de l’expérimentation, d’une expérience solide permettant de tirer le meilleur parti des applications nécessitant la 5G. Les fournisseurs et partenaires du projet seront des bénéficiaires directs de l’expérimentation. Ils bénéficieront d’un retour d’expérience significatif. Les entreprises industrielles européennes disposeront à partir de 2025 d’une offre PMR robuste et ouverte pour équiper leurs sites de production.

Certains résultats de l’expérimentation ont vocation à être diffusés aux entreprises et aux pouvoirs publics, en particulier les informations relatives à l’impact carbone de la solution, ainsi que sur celles concernant la démarche mise en œuvre pour garantir l’innocuité du déploiement pour les salariés du site. Une action sera menée pour identifier un laboratoire de recherche afin de travailler sur ce dernier point.

Par ailleurs, le Groupe ACOME, porteur du projet, s’est engagé, d’une part, à ce que des communications soient effectuées entre les acteurs du projet et le Comité (information, démonstrations) et, d’autre part, à « partager » toute ou partie des résultats obtenus au travers de la plateforme aux acteurs de la filière, en leur permettant d’intégrer le projet.

En ce sens, la plateforme « Lab 5G pour l’industrie du futur » s’engage à faire partie du réseau de plateformes promu par le Comité dans son contrat.


Dès lors, le bureau du Comité stratégique de filières « infrastructures numériques » a validé son soutien à ces projets, afin qu’ils puissent se développer au bénéfice de l’ensemble des acteurs.

Systematic Paris-Region et le Comité Stratégique de Filière Infrastructures Numériques (Afnum France, la Fédération Française des Télécoms, InfraNum et le Sycabel) ont organisé le 16 avril 2021 un webinaire autour des appels à projets dans le cadre du nouveau programme Horizon Europe. Les intervenants ont présenté les différentes opportunités de soutien et financement proposées par ce nouveau programme.

Qu’est ce que le programme Horizon Europe ?

C’est le programme-cadre de l’Union européenne pour la recherche et l’innovation. Il s’agit du programme de recherche et d’innovation le plus ambitieux au monde avec un budget de 95,5 milliards d’euros (+ 30% par rapport à l’ancien programme), il se déroule sur la période 2021-2027. Horizon Europe fait suite au programme Horizon 2020.

Le programme est structuré en quatre « piliers » :

  • Le premier « Excellence scientifique », doté d’un budget de 25 milliards d’euros, est consacré à la recherche fondamentale.
  • Le deuxième « Problématiques mondiales et compétitivité industrielle européenne », a pour objectif de soutenir de grands projets collaboratifs, notamment en matière d’infrastructures numériques, avec une organisation en « clusters ». Il centralise la plus grande part des financements avec 53,5 milliards d’euros.

Le « cluster 4 » est consacré au numérique, à l’industrie et l’espace. Sa vision globale derrière les investissements proposés est celle de l’Europe qui façonne des technologies compétitives et fiables pour une industrie européenne, avec un leadership mondial dans des domaines clés, permettant à la production et à la consommation de respecter les ressources de notre planète et de maximiser les avantages pour toutes les parties de la société. Elle devra permettre de bâtir une industrie compétitive, numérique, à faible émission de carbone et circulaire, qui garantira un approvisionnement durable en matières premières, développera des matériaux avancés et fournira la base des progrès et de l’innovation dans les défis mondiaux de la société.

Ce « cluster 4 » est celui auquel les acteurs des infrastructures numériques sont invités à candidater.

« Une grande partie des fonds est regroupée sur le deuxième pilier, avec plus de la moitié des fonds. C’est notamment le « cluster 4 », consacré au numérique, à l’industrie et à l’espace, qui peut davantage concerner les acteurs de la filière », souligne Thierry Louvet, Directeur Europe et International, Systematic Paris-Region.

  • Le troisième « Europe innovante », doté de 13,6 milliards, est voué au développement de l’innovation et des applications (entreprises, start-ups, etc.).
  • Enfin, le dernier pilier est transversal, il sous-tendra l’ensemble du programme-cadre. Il soutiendra les activités qui contribueront à attirer des talents, à favoriser leur circulation et à prévenir l’exode des compétences hors de l’Union européenne. Ce pilier mettra également l’accent sur une Europe plus innovante, respectueuse de l’égalité entre les femmes et les hommes et qui encourage la coopération transnationale.

Les possibilités de financement au titre d’Horizon Europe sont définies dans des programmes de travail pluriannuels.. Les activités d’Horizon Europe seront réalisées par le biais d’appels à propositions ouverts et concurrentiels, auquel l’ensemble des acteurs de la filière sont invités à candidater.

Toutes les informations sur le financement et les détails pour postuler se trouvent sur le portail Financement et appels d’offres.

Retrouvez ci-dessous le replay du webinaire « Horizon Europe : les opportunités de financement pour les infrastructures numériques » diffusé le 16 avril 2021 :

Replay du webinaire

La Fédération Française des Télécoms et ses membres ont pris connaissance avec un intérêt tout particulier, étant donné les attentes sociétales, de l’avis de l’ANSES « Exposition aux champs électromagnétiques liée au déploiement de la technologie de communication « 5G » et effets sanitaires associés ».

Ils saluent tout d’abord l’importance et la richesse du travail menée par l’Agence, à la suite de sa saisine du 9 janvier 2019 par les ministères en charge de la santé, de l’environnement et de l’économie, et signalent que cette saisine a inclus dans l’expertise « certaines études clés » les plus récentes, « parues de juillet 2020 à mars 2021 lorsqu’elles ont été jugées pertinentes et de qualité satisfaisante ».

Ils notent avec satisfaction que le comité d’experts de l’Agence a pu se prononcer de façon claire sur les principales questions biologiques et sanitaires posées par le déploiement de la 5G.

Ils retiennent en particulier que l’Agence confirme comme les autres autorités sanitaires que le déploiement de la 5G dans les fréquences actuellement utilisées ne présente pas de risque spécifique pour la santé lié à cette nouvelle technologie. Elle rappelle également ses précédentes conclusions que « les données disponibles n’ont pas permis de conclure quant à l’existence d’effets sanitaires associés aux fréquences utilisées par les technologies mobiles actuelles ».

  • S’agissant du déploiement de la 5G dans les bandes de fréquence comprises entre 700 et 2 100 MHz (Fréquences 700 – 2100), l’ANSES indique que ce déploiement ne présente pas de risque pour la santé. Le comité d’experts écrit en effet que « Les résultats des expertises précédentes conduites par l’ANSES concernant les effets sanitaires de l’exposition aux radiofréquences (bande 8,3 kHz– 2,5 GHz) sont pertinents pour la 5G déployée dans la bande 700 – 2 100 MHz, » et que « Les rapports institutionnels étrangers publiés depuis les dernières expertises de l’ANSES concernant ces fréquences ne mettent pas en évidence de lien de causalité entre l’exposition aux champs électromagnétiques émis par les technologies mobiles et l’apparition d’effets sanitaires.»
  • S’agissant du déploiement de la 5G dans la bande 3,5 GHz, la conclusion de l’Agence est quasi-identique, « le groupe de travail (de l’ANSES) considérant qu’il est peu vraisemblable, à ce stade, que le déploiement de la 5G dans la bande de fréquences autour de 3,5 GHz constitue un nouveau risque pour la santé. Cette conclusion rejoint celles déjà données des vingt autres autorités sanitaires qui ont déjà pris position sur le sujet (ICNIRP, OMS, Europe, Allemagne, Pays-Bas, Royaume-Uni, ….).
  • Les seules bandes de fréquences pour la 5G – les ondes dites « millimétriques » – sur lesquelles l’Agence ne se prononce pas à ce stade sont justement celles qui ne leur ont pas été attribuées par le Gouvernement et qui ne sont donc pas déployées actuellement par les opérateurs, comme le mentionne à juste titre l’ANSES. L’Agence écrit en effet pour ces ondes : « À l’heure actuelle, les données ne sont pas suffisantes pour conclure à l’existence ou non d’effets sanitaires liés à l’exposition aux champs électromagnétiques dans la bande de fréquences autour de 26 GHz ».

Par conséquent, la Fédération et ses membres souscrivent aux recommandations de l’Agence, que ce soit concernant les recommandations d’études complémentaires visant à améliorer la caractérisation des exposition – pour lesquelles ils ont toujours collaboré – et les recommandations d’études expérimentales chez l’Homme et chez l’animal, en particulier pour la bande de fréquences autour de 26 GHz. Ils soulignent d’ailleurs que les « quelques points d’attention » de l’Agence ne sont pas spécifiques à la 5G.

Le déploiement de toute nouvelle technologie peut effectivement susciter des interrogations auprès du public, mais la FFTélécoms tient à rappeler qu’il s’appuie toujours sur les études et avis scientifiques existants préalablement aux lancements de nouvelles technologies. Nous resterons attentifs aux futures communications dans le cadre du déploiement de la 5G.

De plus, la Fédération et ses membres se félicitent que le rapport de l’ANSES rappelle l’utilité sociale du déploiement de la 5G en soulignant que « Le déploiement des infrastructures de communication 5G (cinquième génération) a pour objectif de favoriser le développement de services innovants, à l’attention à la fois des particuliers et des entreprises utilisatrices, dans des domaines variés comme la santé, les médias, les transports ou encore les industries du futur. » en n’omettant pas que « l’analyse de diverses arènes médiatiques (la presse et les réseaux sociaux) donne à voir la dimension politique de cette controverse. »

Enfin, conscients que le progrès peut générer des interrogations, nous tenons à rappeler que les opérateurs télécoms se sont toujours basés sur les études et avis scientifiques avant tout lancement de nouvelles technologies, et ce, par souci de transparence et esprit de responsabilité.

La Fédération et ses membres espèrent en conclusion que ce rapport et avis très attendu de l’ANSES en mettant fin à certaines polémiques sanitaires – permettra un apaisement du débat et un déploiement serein de la 5G.

En savoir plus sur le site de l’ANSES