Aller au contenu

Le vendredi 17 octobre 2025 s’est tenu le premier événement d’information sur la fin du cuivre organisé par la FFTélécoms, visant à expliquer les raisons de cette transition, à en mesurer les impacts et à présenter les dispositifs d’accompagnement.
Grâce au déploiement de la fibre optique, le territoire s’engage résolument vers le 100 % très haut débit.

Organisé grâce à la contribution des membres de la Fédération française des télécoms, et en particulier d’ORANGE CONCESSIONS via sa filiale MOSELLE NUMÉRIQUE, ainsi que de MOSELLE FIBRE, qui a déployé la fibre localement, cet événement a rassemblé de nombreux acteurs du territoire pour échanger autour de cette transition technologique majeure.

À cette occasion, Romain Bonenfant, directeur général de la FFTélécoms, était présent aux côtés des représentants des opérateurs et des élus locaux pour rappeler les enjeux nationaux de cette transformation et souligner les efforts réalisés localement.

La rencontre s’est déroulée en présence de :

  • Jean-Paul Dastillung, président de MOSELLE FIBRE et vice-président du Département de la Moselle
  • Roland Klein, président de la Communauté de communes de Sarrebourg Moselle Sud
  • Francis Mathis, maire de Sarraltroff
  • Jean-Germain Breton, président d’ORANGE CONCESSIONS
  • des représentants des élus nationaux et locaux ainsi que des représentants de l’État

L’arrêt progressif des réseaux 2G et 3G s’inscrit dans un mouvement mondial de modernisation des infrastructures télécoms. Cette évolution répond à trois priorités : sécurité, sobriété énergétique et innovation.

Conçus il y a plus de vingt ans, les réseaux 2G et 3G ne répondent plus aux exigences actuelles de cybersécurité. Leurs failles sont aujourd’hui connues et exploitables. Migrer vers des technologies récentes permet de renforcer la protection des utilisateurs et des données.

Sur le plan environnemental, ces réseaux représentent encore jusqu’à un tiers de la consommation électrique mobile, alors qu’ils ne supportent plus qu’une faible part du trafic. Leur extinction permettra de réallouer ces ressources à des technologies plus performantes et plus sobres.

Cette transition est également un levier d’innovation. Elle libère des capacités pour le développement de nouveaux usages : objets connectés, téléassistance, mobilité intelligente ou solutions industrielles sécurisées.

Près de 200 réseaux 2G et 3G ont déjà été fermés dans le monde entre 2010 et 2024, dont la moitié au cours des deux dernières années. En France, les opérateurs, sous l’égide de la Fédération Française des Télécoms, accompagnent activement cette évolution pour garantir une migration progressive et maîtrisée.

L’arrêt de la 2G et de la 3G constitue ainsi une étape stratégique vers des réseaux plus sûrs, plus sobres et pleinement tournés vers l’avenir.

Découvrez notre note de position sur l’extinction des réseaux 2G/3G pour en savoir plus.

QU’EST-CE QU’UN ÉQUIPEMENT SPÉCIFIQUE?

Un équipement spécifique est un appareil ou dispositif qui dépend du réseau cuivre
pour son fonctionnement. Cela inclut des équipements tels que les téléalarmes (lignes ascenseurs, télésurveillance de locaux), les dispositifs de téléassistance pour personnes vulnérables, les lignes d’urgence dans les châteaux d’eau, les lignes de secours dans les ERP (Etablissements Recevant du Public) ou encore certaines applications professionnelles comme les capteurs et les systèmes de commande à distance.

POURQUOI LES USAGERS DOIVENT­ILS ANTICIPER LA TRANSITION DU RÉSEAU CUIVRE VERS DES TECHNOLOGIES ALTERNATIVES?

  1. Éviter les retards : la fermeture du réseau cuivre pourrait saturer les opérateurs et allonger les délais de raccordement, compliquant ainsi la transition.
  2. Préparer les travaux internes : il peut être nécessaire de réaliser des travaux pour raccorder les équipements concernés aux nouvelles technologies.
  3. Lancer les procédures de marché public: lorsqu’une procédure de marché public est nécessaire, les démarches pour mettre en place des solutions alternatives peuvent prendre entre 6 et 9 mois, d’où l’importance de planifier en amont.

QUELLES SONT LES TECHNOLOGIES ALTERNATIVES AU RÉSEAU DE CUIVRE POUR LES ÉQUIPEMENTS SPÉCIFIQUES?

Les alternatives au réseau de cuivre incluent la fibre optique, les réseaux mobiles et les solutions satellitaires pour les particuliers et les entreprises. Pour s’adapter à ces nouvelles technologies, de nombreux acteurs ont développé des solutions basées sur l’IP.
Le choix de la technologie la plus appropriée à votre cas d’usage se fera en fonction de vos besoins et de votre localisation.

• Les solutions de VolP fixe sur fibre optique qui permettent d’assurer la continuité des usages spécifiques tout en conservant le parc des terminaux installés.
• Les solutions sur réseaux Low Power Wide Area (le NB-loT ou le LTE-M): ce sont des réseaux longue portée et bas débit, pour vous permettre de placer des objets connectés sur batterie dans des endroits difficiles d’accès (par exemple en sous-sol).
• Les solutions sur réseaux cellulaires (la 4G ou la 5G): si vous avez besoin de plus de débit, d’une latence réduite, de fonctionnalités plus flexibles.
• Tous ces solutions peuvent s’appuyer, en complément des infrastructures terrestres, sur des infrastructures satellitaires en orbite basse ou géostationnaire, pour vous permettre de bénéficier d’une connexion de qualité dans des endroits difficiles d’accès (par exemple en montagne).

Il convient de noter que le NB-loT sera plus performant en termes de couverture et consommation énergétique. Le LTE-M sera plus performant pour des débits plus élevés et propose une meilleure latence, une meilleure gestion de la mobilité (hand-over entre cellules) et est compatible avec le service SMS. La voix n’est pas compatible avec la technologie NB-loT.
La voix sur LTE-M (VoLTE-M) est prévue dans la norme 3GPP mais, à notre connaissance, il n’existe pas encore de modems commercialisés sur le marché, ni d’opérateurs
le proposant.
Ces solutions peuvent utiliser la fibre optique, les réseaux mobiles ou les technologies satellitaires et sont adaptées à différents types d’équipements:

QUI CONTACTER EN CAS DE QUESTIONS?

Il convient de définir avec l’opérateur de votre choix les solutions adaptées à chacun de ses usages : sur fibre optique, fibre dédiée ou mutualisée, réseau mobile, réseau satellitaire selon vos usages et la localisation de vos sites.
Il faut aussi mobiliser et impliquer ses prestataires externes (par ex. le télésurveilleur, l’ascensoriste, l’installateur privé) et statuer sur le devenir des équipements analogiques pour les usages spécifiques.
Pour plus d’informations, consulter la guide de la DGE pour les entreprises Entreprises:
le réseau cuivre est en cours de fermeture, il est temps de passer à la fibre optique ! 1 Direction générale des Entreprises ainsi que pour les maires L’essentiel à savoir pour les maires sur la fermeture du réseau cuivre I Direction générale des Entreprises

L’arrêt progressif des réseaux mobiles 2G et 3G, initiés dans les années 1990 et 2000, s’inscrit dans une stratégie mondiale visant à moderniser les infrastructures télécoms. En France, cette transition répond aux impératifs de sécurité, de performance énergétique et de connectivité, dans un contexte de transformation numérique accélérée.

Les principaux enjeux de cette transition

  1. Renforcer la sécurité
    Les réseaux 2G et 3G ont été conçus dans un environnement technologique et sécuritaire très différent de celui d’aujourd’hui. Face à la sophistication croissante des cybermenaces, ces technologies ne garantissent plus un niveau de protection suffisant. Les réseaux 4G et 5G, en revanche, intègrent des protocoles de sécurité bien plus avancés, conformes aux exigences modernes des utilisateurs et des entreprises.
  2. Optimiser l’efficacité énergétique
    Malgré une baisse continue de leur utilisation, les réseaux 2G et 3G consomment encore entre 21 % et 33 % de l’énergie totale des infrastructures mobiles, selon une étude de l’Arcep en 2023. Leur mise hors service permettra de réaffecter ces ressources vers des réseaux plus récents, offrant des performances accrues tout en réduisant leur empreinte énergétique.
  3. Répondre aux besoins croissants en connectivité
    L’augmentation constante des usages numériques nécessite des infrastructures toujours plus performantes. La migration vers des technologies modernes, comme la 4G et la 5G, est essentielle pour répondre à ces attentes, en matière de vitesse, de capacité et de fiabilité.

Un accompagnement des utilisateurs dans cette transition

Pour limiter l’impact sur les utilisateurs encore dépendants des réseaux 2G et 3G, les opérateurs ont mis en place un ensemble de mesures, notamment :

  • L’identification proactive des clients concernés ;
  • Une communication détaillée sur les échéances à venir ;
  • La proposition de solutions adaptées pour garantir la continuité des services (offres alternatives, mise à jour des équipements, etc.).

Ces actions, combinées à des campagnes d’information via des canaux variés (SMS, courriels, réseaux sociaux), visent à faciliter cette transition pour tous les utilisateurs.

Une étape clé pour l’avenir des télécoms

L’évolution des infrastructures vers des réseaux plus modernes, sécurisés et performants représente un tournant stratégique. Elle permet d’accompagner les transformations numériques, de renforcer la résilience des télécommunications et de répondre aux attentes croissantes en matière de durabilité.

Les opérateurs membres de la Fédération Française des Télécoms vont mettre en extinction progressivement les technologies 2G et 3G, au profit de technologies plus performantes et plus efficaces.

Plus d’informations sur la fermeture de ces réseaux et ses conséquences dans la foire aux questions ci-dessous.

Les quatre opérateurs, sous l’égide de la FFTélécoms, ont répondu à la consultation publique lancée par le Gouvernement dans le cadre des Rencontres de la simplification.

Dix propositions de simplification des déploiements visant à mieux concilier l’aménagement numérique du territoire et les règles d’urbanisme ont été préparées par les opérateurs télécoms. Ces mesures sont destinées à nourrir le futur projet de loi simplification, actuellement en cours d’élaboration, visant à simplifier les normes qui entravent la croissance des entreprises.

Pour répondre au besoin croissant de connectivité mobile (+ 30 % par an) et aux attentes légitimes des élus et des citoyens en la matière sur l’ensemble du territoire, les opérateurs sont pleinement mobilisés au service de l’aménagement numérique. Même si la couverture mobile du territoire s’est considérablement améliorée depuis le début du New Deal Mobile, certaines dispositions législatives et règlementaires en vigueur sont des sources de ralentissements voire de blocages dans le déploiement des sites mobiles.

Les opérateurs proposent dix mesures dans cette perspective :

  1. Assouplir les déploiements mobiles en zone littorale
  2. Pérenniser la suppression de la faculté de retrait des décisions d’urbanisme autorisant ou ne s’opposant pas à l’implantation d’antennes relais
  3. Renforcer les sanctions contre les actes de vandalisme et de sabotage des infrastructures numériques
  4. Sécuriser les baux destinés à accueillir des installations mobiles de communications électroniques
  5. Classer les infrastructures numériques comme délivrant un besoin essentiel et bénéficiant à ce titre d’un maintien de service prioritaire en cas de délestage sur les réseaux électriques
  6. Synchroniser les raccordements électriques avec les autorisations d’urbanisme
  7. Faciliter l’accès des opérateurs télécoms aux points hauts du domaine public
  8. Donner la possibilité aux opérateurs de saisir l’instance de concertation prévue à l’article L. 34-9-1 du CPCE
  9. Présumer la condition d’urgence remplie en cas de référé-suspension contre une décision de refus concernant des équipements de radiotéléphonie mobile
  10. Rendre applicable le principe du « silence vaut acceptation » pour les permissions de voirie délivrées aux opérateurs de communications électroniques ou ramener le délai de réponse de 2 mois à 1 mois.

L’intégralité de la réponse à la consultation publique est disponible ci-dessous.

https://www.slideshare.net/fftelecoms/3fftelecomsinfographiefinducuivrepdf-258837004

Soucieuse d’assurer de manière progressive et réussie la transition technologique de la fermeture du réseau cuivre, la Fédération Française des Télécoms, qui regroupe les principaux opérateurs commerciaux, a accompagné l’expérimentation 2 de la fermeture du cuivre sur 6 communes avec un kit de communication dédié.

Dans la continuité de ces travaux, une nouvelle instance a été lancée le 19 janvier 2023 à l’initiative de l’OI Cuivre. Cet atelier rassemble les OCEN, dont les membres de la FFT (Bouygues Telecom, SFR, Orange), la FFT, les OI FttH, InfraNum, 4 associations de collectivité (AMF, Avicca, ADF, Régions de France), l’Etat (ANCT et DGE) et l’OI Cuivre. Pour le moment piloté par Orange, cet atelier a produit une mise à jour du kit de communication historique en l’enrichissant de nouveaux documents. La FFTélécoms met ainsi à disposition sur son site Internet les éléments d’information et de communication produits à destination du grand public, des entreprises et des administrations.

Ainsi vous trouverez ci-dessous un kit de communication avec des outils clés en main particulièrement destinés aux maires, qui leur permettront de communiquer sur ce sujet à leurs administrés.

Des supports à destination de tous les publics :

  • Plaquette pédagogique : permet de comprendre les enjeux de la fermeture du réseau cuivre ;
  • Infographie : permet d’identifier tous les acteurs impliqués dans ce processus ;
  • Vidéo : permet d’expliquer en image le processus de fermeture du cuivre, support pouvant être projeté lors d’une réunion publique, à l’occasion d’un temps fort municipal (vœux, loto, etc.) ;

Des supports plus spécifiquement destinés aux élus locaux :

Télécharger le Kit de Communication (ZIP, 80Mo)


Pour toute question, contactez mpassariello@fftelecoms.org

Le déploiement de la fibre optique depuis 2010 constitue le plus grand chantier d’infrastructure du pays. Il repose sur le travail sans relâche au quotidien de l’ensemble de la filière. Au 31 décembre 2022, l’Arcep recensait 32 millions d’abonnés au haut débit dont 18,1 millions au Très Haut Débit via la fibre optique.

Ce déploiement d’une envergure inédite a été qualifié, par France Stratégie en janvier 2023, de véritable « succès ».

Le raccordement de plus de 18 millions de Français en un temps record a pu engendrer localement certains problèmes de qualité des raccordements. Ces derniers font désormais l’objet d’une attention toute particulière.

Un plan d’action a été décidé par les opérateurs de la filière, partagé avec le Gouvernement et l’Arcep en septembre 2022.

Les actions arrêtées ont aussitôt mobilisé tous les acteurs. Échanges des plannings d’intervention, comptes rendus d’intervention avec prises de photos, mise en œuvre d’outils permettant l’analyse automatique de ces photos, contrôle des accès au point de mutualisation, remise en état des points de mutualisation, sont devenus réalité.

Enfin, la filière a finalisé des grilles de compétences, critères de qualité reconnus communément entre opérateurs d’infrastructure, opérateurs commerciaux et sous-traitants, qui devront désormais être respectés par tous les intervenants sur les réseaux, gages de qualité de leurs interventions et du respect des règles de sécurité.

Ces référentiels de compétences seront intégrés et appliqués dès fin avril 2023 par les entreprises concernées qui exigeront leur respect par leurs techniciens ; des audits seront réalisés tout au long de l’année afin de permettre un bilan de l’efficacité de ce dispositif fin 2023.

 

Grille de compétences – Référentiel entreprise (PDF, 238 Ko)

 

Grille de compétences – Référentiel raccordeur D3 (PDF, 279 Ko)

 


Contact presse :

Alice Provost · Responsable de la Communication · aprovost@fftelecoms.org · 06 07 65 11 37.

Document | Territorii di Dumane – Les opportunités de la 5G pour l’avenir numérique de la Corse
Your browser does not support PDF files. Télécharger le fichier

Télécharger le document (PDF, 6Mo)

Le 30 juin et 1er juillet 2022 la Fédération Française des Télécoms a co-organisé la première édition de l’évènement « Territorii di Dumane » ou « Territoires de demain » consacrée au numérique au service du développement des territoires insulaires. Ces deux jours ont été l’occasion d’évoquer d’une part, les enjeux liés à la couverture mobile et à la mise en œuvre du New Deal Mobile, et, d’autre part, le défi que représente le déploiement de la 5G en Corse.

Les opportunités de la 5G pour l’avenir numérique de la Corse

L’objectif de cet atelier consacré à la 5G était d’informer le monde économique local, les habitants ou encore les élus de Corse, sur le bénéfice stratégique qu’ils peuvent tirer de la 5G et de présenter certains cas d’usages déjà mis en place dans des secteurs comme le secteur maritime ou celui de la sécurité civile.

Ces échanges ont par ailleurs permis de répondre à de nombreuses interrogations autour de la 5G : apports de la technologie notamment par rapport à la 4G et à la fibre, déploiement dans la collectivité de Corse, impact environnemental et sanitaire, usages associés au déploiement de la 5G.

À ce titre, la Collectivité de Corse, à travers son laboratoire chargé de l’innovation, a présenté les réponses à la consultation publique sur l’avenir de la 5G menée début 2022. Avec plus de 1000 participants actifs, elle a rencontré un écho important au sein de la société insulaire.

Cette consultation a fait émerger des attentes et des préoccupations sur le sujet spécifique de la 5G. Mais au-delà, des enjeux transverses ont été soulevés sur le modèle de développement de l’île, la place du numérique dans ces perspectives et le principe même la démarche consultative locale pour les envisager collectivement. Au global, à travers la question de la 5G se dessine une volonté de déployer un modèle de société numérique spécifique à la Corse, qui semble rejoindre la vision portée par la Collectivité de Corse.

La Fédération Française des Télécoms a répondu aux interrogations des parties prenantes sur le déploiement de la 5G, a remercié la collectivité de Corse de sa mobilisation sur le sujet et a souligné la nécessité d’établir un dialogue. Au-delà du succès de participation, la FFTélécoms a noté une démarche de démocratie participative très appréciée, qui semble correspondre à des aspirations de démocratie locale fortes.

De tous les acteurs impliqués directement ou indirectement dans le déploiement (État, Collectivité de Corse, opérateurs), il est d’abord attendu une attitude responsable et éthique : respect de la santé, de l’environnement et des spécificités locales. Il a été souligné que le déploiement de la 5G gagnerait à être mené dans une démarche de concertation, élargie à d’autres acteurs.

Les travaux du Comité Stratégique de Filière « Infrastructures Numériques » qui vise à développer des applications industrielles (énergie, mobilité) et non-industrielles (santé, éducation, agriculture) de la 5G ont été présentés. L’objectif à terme est la création d’un réseau de plateformes d’expérimentation 5G et d’accélérer le développement des usages, notamment autour de l’industrie.

Dans ce cadre, deux sociétés sont venues exposer leur utilisation de la 5G. Régis PICARD nous a présenté le projet Perf 5G Maritime, qui permet de répondre aux enjeux actuels et futurs des ports et armateurs français : réduction de la consommation énergétique et de l’impact environnemental des ports français, progression de leur attractivité et augmentation de leur productivité.

Enfin, Anne-Sophie CADRE, Présidente de la startup Corse Midgard a présenté l’apport indispensable de la technologie 5G embarquée sur des drones qui fournissent de l’imagerie aérienne afin d’aider à la décision pour les acteurs de la Sécurité Civile notamment en cas d’incendie.

La Direction Générale des Entreprises du ministère de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique était également présente pour détailler la stratégie d’accélération 5G du Gouvernement et annoncer un projet de concours portant sur des solutions innovantes ou des expérimentations d’usages de la 5G dans les zones rurales ou montagneuses.

Que sais-je ?

Véritable outil de développement économique, la 5G se révèle être une technologie indispensable pour l’aménagement du territoire : elle permet de soulager les zones urbaines congestionnées, de renforcer la couverture la couverture des zones moins denses, dans un contexte de demande en connectivité mobile toujours plus grande de la part des usagers. La 5G est un complément aux engagements pris par les opérateurs dans le cadre du Plan France Très Haut Débit et du New Deal Mobile en permettant le développement de nouveaux cas d’usage.

Cette nouvelle technologie suscite néanmoins des questionnements notamment concernant son impact sur la santé et sur l’environnement, sur la pertinence aussi de son déploiement. L’Assemblée de Corse a fait le choix de solliciter l’ensemble des parties prenantes, citoyens, élus, opérateurs, associations ou acteurs économiques sur cet enjeu essentiel pour l’avenir numérique de l’île.

Partout où la 5G sera déployée, elle transformera les usages, grand public et entreprise, grâce à ses caractéristiques propres. L’impact pour les usines et l’industrie donnera un avantage concurrentiel pour être plus productif, efficace et générateur d’emploi : acteurs privés comme publics profiteront d’avantages liés à la 5G, quel que soit le domaine d’activité. De nombreuses expérimentations sont en cours pour identifier des cas d’usage innovants, notamment dans le cadre des travaux du CSF Infrastructures Numériques.