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Le ministère de l’Intérieur et le Service d’Information du gouvernement annoncent le lancement, ce 8 juin 2016, d’une application gratuite pour mobile d’alerte et d’information des populations. Cette application complète le dispositif d’alerte et d’information des populations (SAIP) déjà existant (sirènes, messages radios préformatés…) et s’inscrit dans une démarche globale de sensibilisation de la population aux risques.

L’application SAIP permet d’être alerté, via notification sur son smartphone, en cas de suspicion d’attentat ou d’événement exceptionnel (accident de sécurité civile) susceptible de résulter d’un attentat.

Retrouvez :

Comment la fibre optique est-elle déployée sur tout le territoire ? Raccordement des immeubles et des logements, topologie de réseaux, point de mutualisation…

Le développement de la fibre optique est un processus long car il nécessite de fibrer une nouvelle fois l’ensemble du territoire français, comme cela avait été fait avec le réseau cuivre. À titre de comparaison, le développement de l’ADSL – la technologie permettant de bénéficier de l’internet à haut débit la plus répandue en France – n’avait pas nécessité le développement d’un nouveau réseau télécom, cette technologie utilisant les mêmes fils de cuivre que le téléphone.

Aujourd’hui, pour que les utilisateurs puissent bénéficier de tous les avantages de la fibre optique, il est nécessaire de la déployer jusque dans les logements des utilisateurs (Fiber To The Home – FTTH). Dans ce cadre, les opérateurs  déploient leurs réseaux en fibre optique en utilisant les infrastructures souterraines existantes entre le nœud de raccordement optique (NRO) et le point de mutualisation. Parallèlement, un opérateur d’immeuble est choisi en assemblée générale de copropriétaires pour prendre en charge le déploiement de la fibre dans chaque immeuble, du point de mutualisation jusqu’aux paliers d’étage.

Le raccordement des immeubles au réseau horizontal des opérateurs  

Les nœuds de raccordement optique optique sont répartis sur le réseau en fonction de la densité de population et de la topologie de réseaux choisi par chaque opérateur. Le raccordement horizontal vise à raccorder le point de mutualisation au réseau horizontal de l’opérateur commercial. Le point de mutualisation permet le raccordement de l’immeuble au réseau Très Haut Débit.

Les deux topologies de réseaux en fibre optique jusqu’à l’abonné (FTTH)

Les opérateurs déploient leurs réseaux de fibre optique FTTH jusqu’au point de mutualisation en utilisant librement deux technologies distinctes :

  • Le « point à point » : dans ce cas, chaque fibre remonte séparément depuis le logement jusqu’au nœud de raccordement optique ;
  • Le « Passive Optical Network » (PON) : dans ce cas, plusieurs fibres remonte de façon regroupée jusqu’au nœud de raccordement optique.
© Arcep – Les deux topologies de réseaux en fibre optique jusqu’à l’abonné.
© Arcep – Les deux volets du dispositif de régulation mis en place par l’Arcep sur le très haut débit.

Le raccordement des logements au réseau des opérateurs

Dans les immeubles, un seul réseau FTTH, la partie terminale optique mutualisée, sera déployé afin de réduire au maximum les travaux à effectuer.

Selon la loi, l’opérateur d’immeuble sélectionné par les co-propriétaires, en charge du déploiement du réseau depuis le point de mutualisation jusqu’aux paliers d’étage,  doit respecter des conditions de déploiement visant à garantir un accès ouvert à tous les opérateurs. La sélection par le client final d’un opérateur est totalement indépendante du choix de l’opérateur d’immeuble par la co-propriété.

L’opérateur d’immeuble doit notamment consulter au préalable les autres opérateurs afin que ceux-ci expriment leur souhait ou non de cofinancer le déploiement de la fibre optique dans l’immeuble. Suite à cette consultation  deux cas de figure peuvent se présenter :

  • En cas de réponse favorable d’Opérateurs tiers, l’Opérateur d’immeuble installe un réseau multifibres si au moins un opérateur a demandé une fibre dédiée (ou monofibre sinon), avec la participation financière des opérateurs intéressés.
  • Dans le cas contraire, un réseau monofibre pourra être installé par l’opérateur d’immeuble.

 

© Orange – Schéma de principe pour un immeuble de 12 logements et plus ou en zones accessibles par égouts visitables.

Légende :

  • 1 gaine technique ;
  • 2 point de branchements ;
  • 3 point de mutualisation en pied d’immeuble ;
  • 4 la colonne montante* ;
  • 5 les branchements sont réalisés par l’opérateur commercial ou par un sous traitant agréé ;
  • 6 service par l’Opérateur d’immeuble ;
  • 7 service par un autre opérateur commercial en GPON ou en point à point ;
  • 7bis service par un autre Opérateur commercial entrant après la consultation initiale en GPON ou en point à point.

* la capacité de la colonne montante a été déterminée en fonction du nombre de fibres par logement. Elle est construite par l’opérateur d’immeuble. Elle est mise à disposition d’autres opérateurs FTTH, sous réserve d’un accord contractuel avec l’Opérateur d’immeuble.

Sur le plan technique, le raccordement des logements s’effectue en deux étapes :

  1. Le raccordement vertical entre le point de mutualisation et les boîtiers d’étage : depuis le point de mutualisation, les travaux effectués dans l’immeuble permettent de faire monter la fibre dans tous les étages. Un boitier est installé à chaque étage.
  2. Le raccordement du logement individuel entre le boîtier d’étage et la prise optique terminale : depuis le boitier d’étage, la fibre est amenée dans chaque logement jusqu’à la prise optique terminale, point de raccordement physique de l’utilisateur. Dans le cas où le logement est équipé d’un réseau de communication cuivre en étoile (type Grade 1 ou 3), la fibre optique sera raccordée à ce réseau pour permettre l’accès au très haut débit dans toutes les pièces du logement équipées d’une prise RJ45.

Les deux volets du dispositif de régulation mis en place par l’Arcep sur le très haut débit 

Selon la loi, le principe est que le point de mutualisation est situé en dehors de la limite de la propriété, à l’exception des zones très denses, où, selon les dispositions prévues par l’Arcep,  le point de mutualisation peut se situer à l’intérieur de l’immeuble.

 

© SFR – Exemple de point de mutualisation en pied d’immeuble.

Après l’annonce en fin d’année 2015 du prochain départ d’Yves Le Mouël, Directeur général de la Fédération Française des Télécoms depuis sa création en 2007, le Conseil d’administration de la Fédération a retenu pour son remplacement la candidature de Michel Combot, actuel directeur général adjoint du Conseil Supérieur de l’Audiovisuel.

C’est donc un X Mines de 42 ans qui prendra les rênes de la Fédération début mai 2016, après un parcours de plus de 18 ans dans le domaine de l’économie numérique et des médias, au sein des autorités nationales de régulation sectorielle, l’Arcep et le CSA, dans différents cabinets ministériels, ainsi que pendant plusieurs années aux États-Unis, plus particulièrement dans la Silicon Valley.

Pour Didier Casas, Président de la Fédération :

« Compte tenu des enjeux d’investissement et d’innovation portés par les opérateurs télécoms au centre de l’écosystème  numérique, le choix de Michel Combot parmi de nombreux autres candidats de valeur et de talent, nous est apparu le plus pertinent en termes de personnalité, de capacité d’influence et d’expérience, pour mener les actions de promotion du secteur et de défense de ses intérêts à la tête de la Fédération Française des Télécoms… »

Didier Casas a ajouté :

« Au nom de l’ensemble des adhérents de la Fédération et des membres du Conseil d’administration en particulier, je tiens à saluer le travail exemplaire accompli par Yves Le Mouël depuis la création de la Fédération et lui témoigner toute la gratitude de la profession pour son engagement, sa disponibilité, son professionnalisme et sa grande impartialité toute au long de ces huit années passées au service des causes communes et non concurrentielles du secteur ».

Retrouvez l’intervention d’Emmanuel Macron, Ministre de l’Économie, de l’Industrie et du Numérique, lors de la cérémonie des vœux 2016 de la Fédération Française des Télécoms le 16 décembre 2015.

Vidéo | Vœux FFTélécoms 2016 – Discours de Didier Casas et d’Emmanuel Macron :

Document | Discours d’Emmanuel Macron, Ministre de l’Économie, de l’Industrie et du Numérique :

L’arnaque à l’appel en absence (ou ping call) se développe ces derniers mois. La Police Nationale publie un mémento sur ces pratiques frauduleuses et appelle à adopter les bons réflexes.

Ce type d’arnaque (aussi appelée ping call) consiste à appeler un correspondant sans lui laisser le temps de décrocher en vue de l’inciter à rappeler le numéro qui s’affiche. Sans le savoir, vous serez alors mis en relation avec un service payant, via un numéro surtaxé. L’objectif de cette escroquerie est de vous faire passer un maximum de temps au téléphone avec un interlocuteur humain ou une machine.

Afin de tromper plus facilement la méfiance de leurs victimes, les responsables de ces faits frauduleux utilisent de plus en plus fréquemment des numéros commençant par 01, 02, etc.

Face à ces pratiques, il convient d’être vigilant et ne pas rappeler un numéro inconnu auquel vous n’avez pas eu le temps de répondre, même si le numéro appelant vous semble « normal ». Et rappelez-vous que si un interlocuteur cherche vraiment à vous joindre, il rappellera ou laissera un message sur votre répondeur.

Adoptez le bon réflexe : signalez ce numéro en envoyant un SMS de la forme « spamvocal + numéro qui vous a appelé »  au 33 700. Le 33 700 est le numéro de la plateforme de signalement du spam vocal et SMS mis en place par les opérateurs de la Fédération Française des Télécoms.

Si vous avez été victime de cette escroquerie, contacter le numéro Info escroquerie au 08 11 02 02 17.

Conseils de la Police Nationale

Depuis de nombreux mois, les associations de consommateurs et la Direction générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des fraudes (DGCCRF) sont destinataires de très nombreuses plaintes de consommateurs victimes de démarchages téléphoniques agressifs ou abusifs de la part de 22 opérateurs alternatifs de téléphonie fixe.

Ces pratiques visent très majoritairement des consommateurs âgés ou ne disposant pas d’accès à l’internet. Elles consistent en l’utilisation illicite de leurs coordonnées bancaires, des allégations mensongères sur les tarifs appliqués, des prélèvements réalisés directement sur leurs comptes bancaires ainsi que l’interruption des services de téléphonie de leur précédent opérateur.

Une enquête est en cours afin de faire cesser ces agissements et, parallèlement, la DGCCRF appelle les consommateurs à la plus grande vigilance lors des démarchages téléphoniques dont ils pourraient faire l’objet, en particulier lorsqu’ils n’identifient pas clairement leur interlocuteur ou lorsque leurs coordonnées bancaires sont demandées.

Recommandations de la DGCCRF : information aux consommateurs / démarchage téléphonique pour des prestations de téléphonie fixe

Vous avez fait l’objet d’un démarchage téléphonique concernant des prestations de téléphonie fixe ? Vous doutez de l’identité de votre interlocuteur qui vous propose une réduction de vos factures ? Vous constatez l’interruption de vos services habituels de téléphonie ou l’existence d’un nouveau prélèvement  sur votre compte bancaire ? Il s’agit probablement d’une société qui tente de réaliser la présélection de votre ligne téléphonique (redirection automatique de vos appels) et d’instaurer des prélèvements non autorisés sur votre compte bancaire.

Vous pouvez procéder aux démarches suivantes en fonction de votre situation :

Situation n°1 : vous n’avez signé aucun document ni renvoyé de dossier

Le contrat n’est pas régulièrement formé et aucune somme d’argent n’est due à l’opérateur.

  1. Adressez un courrier à la société en lui indiquant que vous n’avez signé aucun contrat et lui demandant l’annulation de la présélection et le rétablissement de la ligne chez votre opérateur.
  2. Faites opposition auprès de votre banque sur les prélèvements effectués par la société. Vous disposez d’un délai de 13 mois à compter de la date de débit de votre compte pour contester les opérations et demander à votre banque le remboursement des sommes prélevées.

Le remboursement est immédiat. Votre banque peut toutefois vérifier auprès de l’opérateur téléphonique par l’intermédiaire de sa banque, la réalité de l’absence de mandat.

Situation n°2 : vous avez signé un contrat et un mandat de prélèvement SEPA

Cela signifie que vous avez mandaté la société pour acheminer vos communications téléphoniques à la place de votre opérateur et autorisé le débit de votre compte bancaire par l’opérateur (ordres de prélèvements).

Envoyez un courrier en recommandé avec accusé de réception à votre opérateur en lui demandant :

  1. La résiliation du contrat et de la présélection ainsi que le rétablissement de votre ligne auprès de vote opérateur.
  2. La révocation du mandat de prélèvement SEPA.

Il est vivement conseillé d’en informer votre banque afin d’éviter tout prélèvement abusif.

Situation n°3 : vous recevez un courrier d’une société de recouvrement de créances mandatée par l’opérateur de téléphonie

Vous êtes libre de donner suite ou non à la mise en demeure de payer qui doit impérativement préciser le fondement et le montant de la somme due. Sans titre exécutoire (décision de justice), la société de  recouvrement n’a aucun pouvoir pour pratiquer une saisie (recouvrement amiable).

Si vous contestez l’existence de la créance, avisez le créancier et la société de recouvrement par lettre recommandée avec accusé réception (dont vous garderez une copie). Vous demanderez la justification de la créance réclamée afin de contester le montant de la dette. Vous pourrez apporter tout autre élément permettant d’expliciter votre choix de ne pas payer.

En revanche, lorsque le créancier ou la société de recouvrement dispose d’un titre exécutoire (décision de justice), vous êtes tenu de régler votre dette.

Précautions complémentaires :

Depuis 2014, le consommateur peut exiger de sa banque la mise en place d’une liste « blanche » et d’une liste « noire » destinées à limiter l’instauration de prélèvements non sollicités sur les comptes bancaires.

  • Liste Blanche : ensemble des fournisseurs actuels autorisés (eau, électricité, gaz, …) ;
  • Liste Noire : ensemble des fournisseurs dont les prélèvements sont systématiquement refusés.

Ces deux listes constituent des outils efficaces pour limiter le risque de fraude sur le compte bancaire. N’hésitez pas à en parler avec votre banque.

Enfin, pour ne plus être importuné par ce type de démarchage, vous avez la possibilité de vous inscrire gratuitement sur liste rouge ou sur liste anti-prospection.

Les smartphones suscitent la convoitise de personnes malintentionnées. La Fédération Française des Télécoms vous propose quelques conseils pour éviter de tenter les pickpockets mais aussi pour vous expliquer les démarches à effectuer en cas de perte ou de vol de votre mobile.

Dans les lieux publics, soyez vigilants à ne pas tenter les pickpockets

La meilleure arme pour éviter de se faire voler son smartphone reste la vigilance. Dans le métro, sur la plage ou sur une terrasse de restaurant, tenez votre appareil discrètement et ne le posez pas à la vue de tous lorsqu’il n’est pas utilisé. Il ne faut pas laisser à bord de votre véhicule vos téléphones mobiles, objets de valeurs et tout objet apparent qui pourrait susciter la convoitise.

Téléphone portable posé sur une table dans un café

Utilisez les antivols de votre mobile

Mieux vaut prévenir que guérir : utilisez les antivols du mobile – comme la personnalisation du code PIN, l’activation du mode « privé » disponible sur les smartphones les plus récents – et surtout, conservez bien en lieu sûr le numéro IMEI du téléphone. C’est le numéro d’identification du téléphone : il servira à le bloquer en cas de vol.

Vous pouvez retrouver tous ces conseils pratiques sur le vol des mobiles, ainsi qu’une astuce pour toujours se remémorer son numéro d’IMEI dans notre article dédié.

En cas de vol, je bloque ma ligne et mon mobile

4 choses à faire pour anticiper tout problème avec votre téléphone :

  • Notez les numéros d’appel du service client de votre opérateur (notez les numéros depuis la France et depuis l’étranger si vous êtes susceptibles de voyager) ailleurs que dans votre téléphone (dans un agenda, un passeport…) pour pouvoir réagir rapidement en cas de problème ;
  • Si votre téléphone portable n’en dispose pas nativement, faites l’acquisition d’un petit logiciel ou d’une application qui vous permettra de le localiser, de le bloquer et éventuellement de l’effacer (valable uniquement pour les téléphones les plus récents supportant ces dispositifs) ;
  • Notez votre code secret ainsi que votre numéro de répondeur (en France et depuis l’étranger) pour interroger celui-ci à partir d’un autre téléphone ;
  • Notez votre numéro IMEI.

Numéro IMEI d'un téléphone mobile

Bon à savoir : le numéro IMEI de l’appareil est composé de 15 chiffres que vous pouvez connaître en composant *#06# sur le clavier de votre mobile. Ce code figure sur la facture d’achat ou d’échange SAV de votre téléphone et est également inscrit sous la batterie et sur l’étiquette du coffret d’emballage de votre mobile.

Perte/vol : les démarches à effectuer

1. Suspendre sa ligne

En cas de perte ou de vol de son téléphone, vous devez signaler l’incident le plus rapidement possible à votre opérateur afin de suspendre votre ligne en contactant votre service client. La suspension de la ligne permet d’empêcher l’utilisation abusive par une tierce personne de votre ligne.

Dans le cas où vous utilisez des services de paiement sans contact (NFC), vous devez impérativement avertir votre ou vos opérateurs de service NFC afin d’éviter une fois encore l’utilisation abusive de vos services par une tierce personne.

2. Modifier ses mots de passe

Si vous avez préenregistré vos mots de passe d’accès à des sites et services en ligne (réseaux sociaux, sites d’achats, opérateurs, banque) sur votre téléphone, pensez à les modifier le plus rapidement possible!

3. Porter plainte auprès du commissariat de police le plus proche ou de la gendarmerie

En cas de vol de mobile seulement, portez plainte au commissariat de police le plus proche ou à la gendarmerie dans les 48h suivant le vol. Pour cela, munissez-vous du numéro IMEI à 15 chiffres de votre appareil (cf. Utilisez les antivols de votre mobile). Celui-ci permettra de bloquer votre mobile et d’en interdire l’utilisation par un tiers.

Remarque : veillez à bien communiquer le bon numéro IMEI du mobile volé et non celui d’un autre mobile par erreur. En cas de doute, n’hésitez pas à appeler votre service clients pour vous faire confirmer le bon numéro IMEI.

Les forces de l’ordre se chargent ensuite d’envoyer la demande de blocage de l’appareil à l’opérateur concerné, qui la met en œuvre dans un délai de 1 à 4 jours maximum.

Et après ?

Le propriétaire du téléphone perdu ou volé peut entamer plusieurs démarches pour retrouver son téléphone ou le faire remplacer :

1. Recherche d’un téléphone perdu

Si le téléphone a été perdu dans un transport public (métro, bus….), il convient de contacter au plus vite la société de transports. Vous pouvez contacter le service des objets trouvés de la SNCF en cliquant ici, celui de la RATP en cliquant ici.

Par ailleurs, sachez que la plupart des mairies ont un service des objets trouvés.

Si le téléphone a été perdu à Paris ou dans sa banlieue, un téléservice permet de déclarer cette perte à la Préfecture de police (et non à son opérateur). Il est également possible de se rendre directement auprès du service concerné. Il doit s’écouler au minimum 10 jours entre la perte du téléphone et la déclaration auprès de ce service.

Plus globalement, pour toute déclaration d’objet(s) perdu(s) en France, rendez-vous sur mon.service-public.fr.

2. Remplacement du téléphone

La plupart des opérateurs téléphoniques et des revendeurs proposent une assurance permettant le remplacement du téléphone en cas de vol voire de perte. Une franchise doit généralement être payée par l’abonné. En cas de vol, le dépôt préalable d’une plainte est nécessaire. Une telle assurance n’est pas obligatoire.

Généralement, il ne peut pas s’écouler plus de quelques jours entre la perte ou le vol et la déclaration à l’assurance.

Les conditions dans lesquelles un téléphone est remplacé dépendent du contrat d’assurance signé. Par exemple, l’assurance peut fonctionner uniquement en cas de vol avec violences (une agression) et non à cause d’un pickpocket. D’autres contrats fonctionnent même en cas de perte. Il convient de se renseigner auprès de son opérateur ou de son revendeur.

3. Résiliation de l’abonnement

La perte ou le vol d’un mobile n’entraîne pas la résiliation anticipée de l’abonnement, sauf si les conditions contractuelles le prévoient.

4. En cas de récupération du mobile

En cas de récupération de votre mobile, vous devrez le faire réactiver par votre opérateur. Deux cas de figure se présentent alors :

  • Vous souhaitez lever votre plainte : vous devrez alors retourner auprès du service de police ou de gendarmerie et demander une attestation de levée de plainte que vous enverrez au service client de votre opérateur.
  • Vous souhaitez maintenir votre plainte : vous devrez réclamer auprès de la police ou de la gendarmerie un document justifiant de la restitution de votre mobile. Ce document est à adresser au service client de votre opérateur, qui se chargera de le réactiver.

Bloquer votre mobile perdu ou volé le rend inutilisable sur le réseau national et rend donc son vol inutile. Effectuer cette démarche est aussi un geste citoyen permettant de décourager les voleurs potentiels.

Plus d’informations sur :

Depuis le 1er juillet 2015, il est interdit d’utiliser tout dispositif « susceptible d’émettre du son à l’oreille » pour l’ensemble des conducteurs (voitures, camions, motos, cyclos, scooters et vélos).

Écouteurs, kit oreillette, casque audio…  parmi les équipements audio permettant d’avoir des conversations téléphoniques, seuls les « systèmes intégrés aux véhicules ou aux casques de moto » seront désormais autorisés (comme indiqué dans la notice explicative de la Sécurité Routière listant les dispositifs audio interdits/autorisés en conduisant).

Dans tous les cas de figure, le Code de la route exige que le conducteur soit constamment en état et en position d’exécuter commodément et sans délai toutes les manœuvres qui lui incombent.

La Fédération Française des Télécoms (FFTélécoms) réaffirme sa volonté de poursuivre ses efforts d’information et de sensibilisation des automobilistes, en cohérence avec la réglementation, pour ancrer les changements de comportements des conducteurs dans la durée.

Pour mémoire, elle s’est toujours attachée à relayer le message de la Sécurité Routière sur le sujet et recommande des gestes simples et clairs aux conducteurs, qui restent d’actualité:

  • Au volant, c’est la messagerie qui répond : pour ne perdre aucun appel quand on conduit, laisser sa messagerie répondre. Et, pour éviter d’être surpris par la sonnerie, choisir le mode vibreur.
  • Appels et consultation des messages se font à l’arrêt, dans un endroit sûr : pour écouter ses messages et appeler, s’arrêter dans un lieu adapté : parking, place de stationnement, aire de repos, jamais en double file, ni au feu rouge, et encore moins sur les bandes d’arrêt d’urgence de l’autoroute. Même si on est témoin d’un accident, utiliser son mobile à l’arrêt et en lieu sûr.
  • Au volant, jamais de SMS, MMS, services multimédia mobile : pour envoyer ou lire des SMS et MMS, ainsi que pour consulter les services multimédia ou internet, s’arrêter dans un endroit approprié, même s’il s’agit d’informations concernant son itinéraire.
  • Le conducteur accompagné peut confier son mobile à l’un des passagers pour qu’il puisse répondre à sa place.

Vidéo | Écoute la route :

G, E, 3G, H, H+, 4G… Que signifient ces sigles pour les utilisateurs de téléphones mobiles ? À quoi correspondent-ils ? La Fédération Française des Télécoms (FFTélécoms) vous propose un décryptage des différents acronymes caractérisant les réseaux mobiles.

Il existe différents types de réseaux mobiles que l’on peut capter selon l’endroit où nous nous trouvons. Selon le type de réseau, déterminé par le type d’antenne à laquelle on est connecté et selon le type de terminal que l’on utilise, la connexion permettra un accès plus ou moins riche, allant de la téléphonie vocale au traitement de données à plus ou moins haut débit. Ainsi, l’accès à Internet sur son smartphone (et autres ordinateurs portable et tablettes…) sera possible et plus ou moins de bonne qualité et performant, selon le type de réseau auquel on est connecté.

Le type de réseau, c’est-à-dire sa génération (« G » comme génération), va en effet déterminer la vitesse de chargement d’une page web, la vitesse de transfert de données telles que des photos ou vidéos mais aussi la qualité des communications échangées. On a ainsi connu depuis successivement 30 ans, la 1G, puis la 2G, la 3G et maintenant la 4G. Dans le jargon des télécoms, l’unité de mesure de débit est le kilobits par seconde (kbps) et désormais on utilise plutôt le mégabits par seconde (Mbps). 1 Mbps = 1000 kbps.

Le type de réseau auquel on est connecté est représenté sur son écran de téléphone par différents sigles. Les plus connus sont :

  • 4G+ ou LTE advenced (Long Term Evolution advenced) : cela correspond à la 4G+. Ce standard permet un débit maximum théorique de 1Gbps, ce qui est très rapide. En outre, cette technologie permet de cumuler les fréquences afin d’en augmenter les débits (jusqu’à 230 Mbps avec 2 fréquences et 350 Mbps avec les 3 fréquences).
  • 4G ou LTE (Long Term Evolution) : le LTE correspond à la 4G, c’est la 4ème génération des standards pour la téléphonie mobile. Elle permet le très haut débit mobile puisque son débit maximum théorique atteint le 150 Mbps.
  • H+ DC pour HSPA+ DC (Dual Carrier ou Dual Cell High Speed Packet Access+) : son débit maximum théorique atteint les 42 Mbps. Avec ce réseau, il est possible de surfer de manière plus fluide, télécharger des applications, des pièces jointes, des photos et de regarder la TV et des vidéos en haute qualité.
  • H+ pour HSPA+ (High Speed Packet Access+) : c’est ce qu’on appelle la 3G++. Son débit maximum théorique atteint les 21 Mbps.
  • H pour HSPA (High Speed Packet Access) est l’évolution de la 3G : c’est ce qu’on appelle la 3G+. Son débit maximum théorique atteint les 14.4 Mbps, ce qui permet de rendre plus acceptable pour le maubinaute d’aujourd’hui le temps de chargement d’une vidéo de qualité.
  • 3G : la 3G est la troisième génération de réseaux mobiles. Parfois affiché UMTS (Universal Mobile Telecommunications System), ce standard permet d’utiliser son internet mobile pour à peu près tout : mails, vidéos, surf, photo. Son débit moyen est de l’ordre d’ 1.2 Mbps.
  • G pour GPRS (General Packet Radio Service) : cette norme, généralement appelée 2.5G, autorise les transferts de données par paquets, avec des débits théoriques maximums de 171 kbps (entre 40 kbps et 50kbps en pratique), ce qui est considéré aujourd’hui comme « très lent »… Le GPRS est le balbutiement de l’internet mobile.
  • E pour EDGE (Enhanced Data Rates for GSM Evolution) : cette norme, appelée 2.75G permet d’augmenter les débits de téléchargements. Il est possible avec cette norme de passer des appels, envoyer des messages et des mails, mais sans photos. Son débit maximum théorique peut atteindre les 384 kbps (entre 64 kbps et 100 kbps en pratique).

Tableau de synthèse des différentes générations de réseaux mobiles

Exemples de temps de chargement selon la génération du réseau mobile