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Arthur Dreyfuss, Président de la Fédération Française des Télécoms, est intervenu sur France Info dans l’émission « :l’éco » le 12 novembre 2019 face à Jean-Paul Chapel au sujet des enchères des fréquences 5G et de Huawei.
Vidéo | Interview d’Arthur Dreyfuss dans l’émission « :l’éco » sur France Info :
Transcription de l’interview (PDF – 123 KB)
Transcription de l’interview :
Jeau-Paul Chapel, journaliste France Info : La 5G doit arriver en France l’an prochain en 2020, on dit que cela va aller 10 fois plus vite que le 4G, cela résume-t-il bien la situation ?
Arthur Dreyfuss, Président FFTélécoms : La 5G est une technologie nouvelle assez révolutionnaire qui permettra d’aller 10 fois plus vite que la 4G, d’avoir un temps de réactivité également 10 fois supérieur à la 4G et qui va donc permettre de transformer des secteurs d’activité et industriels. Elle va permettre à tous les français d’avoir des nouveaux usages assez innovants.
Jean-Paul Chapel : Pour les usages que l’on utilise au quotidien comme les SMS, les vidéos…
Arthur Dreyfuss : Pour les téléchargements, cela ira 10 fois plus vite. Aujourd’hui quand vous êtes en 4G, vous n’imaginez pas une seconde revenir à la 3G donc nous allons créer des nouveaux besoins et usages…
Jean-Paul Chapel : On ne télécharge pratiquement plus avec le streaming ?
Arthur Dreyfuss : Vous téléchargez encore, vous avez des besoins capacitaires très forts, des envois de photos, des téléchargements de films, des échanges d’application. Ces besoins-là sont extrêmement forts et ne cessent de se développer. Aujourd’hui, la consommation de la data augmente de 50% chaque année. Les français utilisent de plus en plus leurs smartphones dans leur vie quotidienne, pour leurs besoins professionnels et cela ne va cesser d’augmenter avec la maison connectée, la télémédecine, la voiture autonome, l’agriculture connectée. C’est une vraie révolution technologique et les opérateurs sont prêts à la lancer.
Jean-Paul Chapel : Vous allez donc nous proposer d’utiliser encore plus nos smartphones. On déplore souvent l’addiction à ceux-ci et là nus allons être encore plus dépendants…
Arthur Dreyfuss : C’est une bonne nouvelle puisque nous allons permettre à des territoires de se transformer, à des secteurs d’activité d’enclencher leur révolution digitale. C’est donc un motif de satisfaction pour l’économie du pays, pour les usages des français et comme tout nouvel usage, il va falloir l’appréhender, apprendre à consommer cette 5G dans l’intérêt de vos téléspectateurs qui sont nos clients.
Jean-Paul Chapel : Y-a-t-il des risques pour la santé ?
Arthur Dreyfuss : Les nouvelles technologies sont contrôlées par des agences indépendantes et les opérateurs télécoms respectent les règles mises en place par celles-ci.
Jean-Paul Chapel : Y-a-t-il des craintes à avoir pour l’environnement ? Ce seront de nouveaux pylônes ?
Arthur Dreyfuss : Ce seront des nouvelles antennes plus intelligentes qui permettront une meilleure gestion de l’énergie et de l’environnement. Encore une fois, nous sommes très responsables sur ces questions-là.
Jean-Paul Chapel : Comment cela va marcher, ce sont des enchères qui vont avoir lieu ?
Arthur Dreyfuss : Ce sont des enchères qui auront lieu dans les prochaines semaines et nous permettront d’avoir l’usage de ces fréquences pour une période de 15-20 ans.
Jean-Paul Chapel : Avez-vous l’impression que le Gouvernement est un peu trop prudent dans cette affaire ?
Arthur Dreyfuss : Ce qui est certain, c’est que les opérateurs ont multiplié les expérimentations et préparé leurs investissements pour le lancement de la 5G. On voit que la 5G s’est lancée à l’étranger aux États-Unis, en Grande-Bretagne, en Chine et il est donc temps que la France y aille. Nous investissons massivement d’ores et déjà pour avoir une France 100% 4G et de la fibre partout dans le pays. Nous ne devons pas rater la 5G et les opérateurs sont prêts pour cela.
Jean-Paul Chapel : Si le Gouvernement français est prudent, c’est peut-être aussi parce qu’il se méfie de Huawei qui est le leader chinois et leader de la 5G mais pour lequel il peut y avoir des soupçons d’espionnage, en tout cas c’est l’aversion américaine. Cette domination de Huawei ne vous inquiète donc pas ?
Arthur Dreyfuss : Il y a trois équipementiers dans le monde : Huawei, Nokia et Ericsson…
Jean-Paul Chapel : Nokia et Ericsson sont des européens, pourquoi ne pas les privilégier ?
Arthur Dreyfuss : Lorsque Nokia gagne un contrat de 2 milliards d’euros en Chine pour développer la 5G avec les trois opérateurs chinois, on s’en félicite en Europe ! Encore une fois, les opérateurs télécoms sont très prudents en matière de cybersécurité et respectent toutes les règles édictées par les pays. Nous, ce dont on a besoin, c’est de pouvoir prévoir. Les opérateurs télécoms investissent 10 milliards d’euros par an en France et nous avons besoin que les règles soient claires. A-t-on le droit ou pas d’utiliser tel ou tel équipementier ? Quand on investit sur la 5G, c’est pour les 10 ou 15 prochaines années qui arrivent. On a donc besoin de règles claires, visibles et on a le sentiment en ce moment qu’il y a un véritable flou. Huawei sera-t-il autorisé ou non ? On a besoin de le savoir et s’il venait à ne pas être autorisé, il faut que les pays qui ne l’autorisent pas l’assument. Les États-Unis, par exemple, prennent des décisions claires sur le sujet puisqu’ils accompagnent les opérateurs financièrement pour envisager cette situation.
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L’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) a publié le 21 octobre 2019 son avis et rapport relatif aux effets sanitaires éventuels liés aux valeurs élevées de débit d’absorption spécifique de téléphones mobiles portés près du corps.
Olivier Merckel, directeur de l’évaluation des risques physiques à l’Anses a expliqué les enjeux de cet avis dans une interview Exposition aux ondes des téléphones mobiles : « Pas de risque avéré pour la santé », publiée sur le site de l’express.fr le 23 octobre 2019.
Le Gouvernement a publié un communiqué de presse le 25 octobre 2019 suite à l’avis et rapport de l’Anses.
Soucieuse d’informer les utilisateurs, la Fédération Française des Télécoms a édité dès 2003, le guide « mon mobile et ma santé ». Elle rappelle ainsi les recommandations aux utilisateurs pour réduire leur exposition aux ondes radio, dans le cadre de l’approche de précaution décidée par les pouvoirs publics pour le téléphone mobile.
Ce guide est diffusé par les opérateurs à plusieurs millions d’exemplaires, disponible dans les points de vente des opérateurs et en ligne sur le site de la Fédération.
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Découvrez ci-dessous un reportage sur l’atelier FALC (Facile À Lire et à Comprendre) de l’association Avenir APEI.
Vidéo | Reportage sur l’atelier FALC de l’association Avenir APEI :
Activer les sous-titres en cliquant sur l’icône […] en bas à droite de la vidéo (raccourci sur clavier : C).
Transcription de la vidéo :
[Didier Vincent, Moniteur atelier FALC de l’association Avenir APEI] : Alors, le FALC (Facile À Lire et à Comprendre), c’est une méthode rédactionnelle. Le FALC s’adresse à un public qui est en difficulté avec la lecture et parfois aussi avec l’écriture.
[L’association Avenir APEI organise des ateliers FALC avec des travailleurs handicapés]
[Bruno, travailleur FALC association Avenir APEI] : Pour moi, le FALC, c’est aider mes copains qui sont dans la difficulté de ne pas pouvoir lire ni comprendre. C’est pour ça que je me suis mis au FALC. C’est pas parce qu’on est différent que l’on n’a pas le droit de sortir et de se déplacer.
[Didier Vincent, Moniteur atelier FALC de l’association Avenir APEI] : La transcription est faite par des personnes avec handicap parce que ce sont eux qui sont les destinataires du FALC. On va commencer par « Qui sommes-nous ? » qui présente ce qu’est la Fédération Française des Télécoms.
[Bruno, travailleur FALC association Avenir APEI] : D’accord. « Elle a pour mission de promouvoir. » Le mot « promouvoir » pour nous est compliqué.
[La Fédération Française des Télécoms (FFTélécoms), toujours plus proche de son public, a demandé la transcription de sa brochure en FALC]
[Alexandra Laffitte, Chargée de mission usages et contenus à la Fédération Française des Télécoms] : C’était très important, pour la Fédération Française des Télécoms, de publier ces contenus à destination du grand public en FALC. On s’est rendu compte qu’on ne touchait pas encore cette partie de la population qui peux avoir des difficultés à lire et à comprendre. C’était effectivement extrêmement important pour nous de rendre l’information accessible à tous.
[Didier Vincent, Moniteur atelier FALC de l’association Avenir APEI] : Il faut qu’on évalue notre travail, à savoir, si notre transcription répond bien aux critères du FALC.
[Travailleur FALC association Avenir APEI] : « L’information principale est-elle facile à trouver ? »
[Alexandra Laffitte, Chargée de mission usages et contenus à la Fédération Française des Télécoms] : Notre travail ne s’arrête pas au FALC. Il va continuer encore pendant de nombreuses années avec ces mêmes associations.
[Bruno, travailleur FALC association Avenir APEI] : Pour moi, c’est très valorisant. Au moins, je sais que je ne suis pas un bon à rien, ça me permet d’avoir des acquis aussi que j’avais perdus avant.
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La Fédération Française des Télécoms (FFTélécoms) et ses membres, Bouygues Telecom, Euro-Information Telecom, La Poste Mobile, Orange et SFR, s’engagent au quotidien afin de promouvoir des services de communications électroniques accessibles à tous.
À l’occasion du premier bilan de la mise en place du Centre Relais Téléphonique, lancé le 8 octobre 2018, la FFTélécoms a organisé le 8 octobre 2019, cette matinée d’échanges avec les différents acteurs pour dresser les bilans et les perspectives de l’année 2020. Arthur Dreyfuss, Président de la FFTélécoms a remis au cabinet de Cédric O, Secrétaire d’État chargé du Numérique, le 7ème Bilan de la Charte d’engagements volontaires pour l’accès des personnes handicapées aux communications électroniques.
Les trois axes d’actions mis en place par la FFTélécoms et ses membres :
- Poursuivre la montée en puissance du service de Centre de Relais Téléphonique opéré par Rogervoice ;
- Assurer la bonne application de la Charte d’engagements volontaires des opérateurs ;
- Développer une étude prospective des nouvelles manières de rendre les télécoms accessibles à tous.
Vidéo | Reportage sur l’atelier FALC de l’association Avenir APEI :
Bilan de la 1ère année du Centre Relais Téléphonique
Le 8 octobre 2018, les opérateurs membres de la Fédération Française des Télécoms lançaient leur service permettant aux personnes sourdes et malentendantes de pouvoir téléphoner en utilisant trois canaux de communication : la Langue des Signes Française (LSF), le Langage Parlé Complété (LPC) ainsi que le sous-titrage des appels.
Ce service, matérialisé par une application, permet aux personnes sourdes et malentendantes de bénéficier d’une heure gratuite par mois de communications en LSF, LPC ou en sous-titrage, au choix de l’utilisateur. Il est géré au quotidien par la startup française Rogervoice – choisie par les opérateurs télécoms – qui utilise notamment des technologies innovantes d’intelligence artificielle afin d’optimiser et de fluidifier les échanges. Au terme de cette première année écoulée, près de 100 000 appels ont été passés : 12 428 appels sous-titrés, 83 701 en Langue des Signes Française (LSF) et 994 en Langage Parlé Complété (LPC).
Cette solution est inédite en France et dans le monde. Elle a mobilisé des compétences variées chez cinq opérateurs télécoms : Bouygues Telecom, Euro-Information Telecom, La Poste Mobile, Orange et SFR, qui, depuis plus d’un an, s’investissent afin d’en assurer le succès. Par le biais de la Fédération Française des Télécoms, ils travaillent ainsi au quotidien avec Rogervoice afin de l’accompagner dans le développement et le perfectionnement du Centre Relais.
La Fédération organise par ailleurs une concertation régulière avec les associations représentatives des populations visées par le dispositif, ainsi qu’un travail de fond avec la Fédération Nationale des Aphasiques de France (FNAF), l’Association Nationale pour les Personnes Sourdaveugles et le Réseau National des Sourdaveugles afin d’étendre le service à ces populations. En effet, si la « loi pour une République numérique » prévoit que les personnes aphasiques et atteintes de surdicécité puissent également bénéficier du relais téléphonique, il n’existe pas à ce jour de plan métier permettant de former les personnels à même de les accompagner. À ce titre, la Fédération Française des Télécoms s’est par ailleurs engagée auprès de la Fédération Nationale des Aphasiques de France pour créer à la rentrée 2019, le premier diplôme universitaire de formation des accompagnants chargés d’assister les personnes aphasiques lors de leurs conversations téléphoniques. Elle a notamment réalisé une vidéo mettant en valeur ce Diplôme Universitaire et les opportunités d’emploi qu’il offre.
Les opérateurs et la Fédération s’engagent donc en faveur de la mise en place d’une réelle stratégie en matière d’emploi : d’une part, pour permettre l’ouverture complète du service aux personnes aphasiques et sourdaveugles, et, d’autre part, afin d’accroître les ressources d’interprètes en LSF. L’objectif est de pouvoir ouvrir le service trois heures par mois au lieu d’une heure à partir d’octobre 2021.
Enfin, la Fédération appelle de ses vœux une démarche commune, afin de faire de l’accessibilité téléphonique pour tous une réalité. Si les opérateurs membres de la Fédération sont aujourd’hui pleinement mobilisés afin de faire bouger les lignes, il convient de rappeler que les services publics et les grandes entreprises ont une obligation d’ouverture de leurs services téléphoniques de relation au public ainsi que de leurs services clients. Cependant, un an après la mise en application de la loi, de trop nombreuses entités ne se sont pas mises en conformité – pénalisant ainsi les utilisateurs, qui ne peuvent les joindre, mais empêchant aussi d’atteindre la masse critique suffisante pour la formation des interprètes.
Les enjeux pour la nouvelle année sont donc nombreux et structureront l’avenir de l’accessibilité téléphonique : des filières de formation doivent être créées, de nouvelles solutions techniques doivent être implémentées, et chaque acteur doit être mobilisé. La Fédération Française des Télécoms et ses membres restent pleinement engagés sur cette question, et continueront leur démarche de concertation avec les publics concernés afin de pouvoir pleinement satisfaire leurs attentes.
Bilan 2018 de la Charte d’engagements volontaires
En juin 2011, la Fédération Française des Télécoms a pris des engagements en matière d’accessibilité matérialisés au sein d’une charte signée avec le Ministère des solidarités et de la cohésion sociale, le Comité interministériel du handicap (CIH) et l’Arcep (Autorité de régulation des communications électroniques et des postes). Elle s’articule autour de quatre engagements principaux :
- proposer des produits et des services accessibles aux personnes handicapées ;
- informer le grand public des offres accessibles aux personnes handicapées ;
- assurer un suivi clientèle adapté aux besoins des personnes handicapées ;
- s’inscrire durablement dans une démarche de progrès.
Chaque année, la Fédération établit un bilan des actions concrètes des opérateurs, qui se basent sur celui-ci pour déterminer les grandes priorités de l’accessibilité pour le secteur (voir infographie pages 4 et 5).
Développement du français Facile À Lire et à Comprendre (FALC) au sein de la Fédération Française des Télécoms
Depuis l’année 2018, la Fédération a soutenu et participé aux travaux de l’Agence Nouvelle des Solidarités Actives (ANSA) sur l’inclusion numérique des personnes handicapées. Ce travail a été effectué en concertation avec les associations représentatives des personnes en situation de handicap, les pouvoirs publics et les acteurs de la société civile. L’occasion d’identifier plus particulièrement les solutions qui peuvent être mises en place afin d’assurer l’accessibilité des contenus aux personnes déficientes intellectuelles.
Suite à cette démarche de recherche, la Fédération a travaillé avec l’Établissement et Service d’Aide par le Travail (ESAT) de la Roseraie à Carrières-sur-Seine afin de mettre en place des ressources accessibles en français Facile à Lire et à Comprendre à l’ensemble des publics. Ainsi, les guides pratiques portant par exemple sur le contrôle parental ou sur les bonnes pratiques à adopter en cas de vol de téléphone portable sont désormais accessibles à tous sur le site internet de la Fédération Française des Télécoms.
Document | 7ème Bilan de la Charte d’engagements volontaires :
CONSULTER LE 7ème Bilan de la Charte d’engagements volontaires (PDF – 169 KB)
Transcription du document | 7ème Bilan de la Charte d’engagements volontaires pour l’accès des personnes handicapées aux communications électroniques.
1. Les opérateurs s’engagent pour l’accessibilité.
13 279 heures de communication LSF (Langue des Signes Française) / LPC (Langage Parlé Complété).
Texte à destination des personnes sourdes et malentendantes en service après-vente soit +64%.
+ de 9 000 vendeurs formés.
- Sensibilisation des salariés des opérateurs au handicap et à l’accessibilité.
- Mobilisation soutenue des opérateurs pour rendre l’ensemble des pages web de leurs sites accessibles.
+ de 95% des points de vente sont adaptés aux personnes handicapées dont l’intégralité des points de vente nouveaux ou rénovés.
14 344 factures adaptées en papier pour plus de services personnalisés + 9%. Par ailleurs, les opérateurs proposent également aux clients de consulter leurs factures en ligne, qui sont accessibles à toutes et à tous.
64 659 factures disponibles en version adaptée.
Les opérateurs communiquent auprès de leurs clients sur les options d’accessibilité qui s’offrent à eux et les accompagnent tant que de besoin.
2. Une offre toujours plus riche adaptée 2 aux différents types de handicap.
50 services mobiles ou applications adaptées librement téléchargeables.
Ces applications sont :
- mises à disposition par les opérateurs en libre-service. Certains opérateurs proposent toujours des installations gratuites sur terminaux mobiles ;
- en open source pour certaines, afin de garantir une amélioration continue du service ;
- souvent proposées nativement sur les terminaux de nombreux constructeurs et opérateurs de systèmes d’exploitation.
53 terminaux fixes et mobiles retenus par les opérateurs. Hausse des terminaux mobiles. Cette hausse prend en compte les changements d’usage en matière de téléphonie mobile.
Essor des télécommandes ou applications smartphones pour contrôler des interfaces TV par la voix.
Les nouveaux décodeurs mis en circulation sont compatibles avec l’accès à l’audiodescription.
3. Les opérateurs toujours plus attentifs aux besoins des utilisateurs.
Lancement en 2018 du service de télécommunications interpersonnelles ouvert aux personnes sourdes et malentendantes, opéré par Rogervoice.
1 850 heures de téléphonie accessibles aux personnes sourdes et malentendantes entre octobre et décembre 2018.
La Fédération Française des Télécoms :
- s’engage auprès de la Fédération Nationale des Aphasiques de France (FNAF) pour créer le premier diplôme universitaire de formation des accompagnants chargés d’assister les personnes aphasiques lors de leurs conversations téléphoniques ;
- poursuit une concertation active avec l’ensemble des associations afin d’améliorer le service et de le rendre accessible à tous ;
- développe ses informations grand public en version FALC (Facile À Lire et à Comprendre).
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https://www.slideshare.net/fftelecoms/fiche-fftelecoms-falc8controleparental-227745110/fftelecoms/fiche-fftelecoms-falc8controleparental-227745110
Transcription du document :
Il y a de plus en plus d’informations sur Internet.
Et il y a de plus en plus d’enfants qui naviguent sur Internet.
Certaines informations ne les concernent pas.
Les parents peuvent avoir des difficultés à contrôler ce que les enfants regardent sur internet.
Aujourd’hui tous les opérateurs télécoms français qui permettent d’avoir internet, comme Bouygues Telecom, Crédit Mutuel Mobile, CIC Mobile, NRJ Mobile, Auchan télécom, Cdiscount Mobile, La Poste Mobile, Orange, SFR, proposent des outils gratuits de contrôle parental.
- aux parents de protéger leurs enfants de textes, d’images ou de vidéos choquantes. Par exemple des vidéos pornographiques ;
- aux enfants de naviguer tranquillement sur Internet, sans avoir à se demander s’ils ont le droit ou non de regarder un site Internet.
D’autres services proposent des outils de contrôle parental, par exemple :
- certains moteurs de recherche pour enfants ;
- des services de partage de vidéos ;
- certaines marques d’ordinateurs ou de téléphone ;
- les magasins d’applications.
Pour aider votre enfant à bien utiliser Internet à tout âge :
- car il ne peut pas tout regarder ;
- car c’est important de le protéger ;
- pour profiter au mieux d’Internet.
- visiter des sites de son âge ;
- empêcher certaines publicités avec des images, des textes ou des vidéos choquantes ;
- empêcher son accès à Internet à certaines heures : le dimanche à partir de 21h par exemple. Ou pendant un certain nombre d’heures par jour : 1h30 par jour par exemple …
La Fédération Française des Télécoms a publié un guide pour les parents : « Internet – Comment accompagner & protéger votre enfant » accessible à ce lien : https://bit.ly/2lLMoNB
Le contrôle parental : comment ?
Il y a de plus en plus d’informations sur internet, mais il y a aussi de plus en plus d’usages et d’écrans différents pour naviguer sur internet.
Au début le contrôle parental a été fait pour les ordinateurs.
Aujourd’hui on en a aussi besoin pour les smartphones et les tablettes, les télévisions, …
Voici ce que proposent les opérateurs :
Sur l’ordinateur familial :
Les opérateurs prévoient des outils de contrôle parental
avec au minimum la possibilité de :
- bloquer systématiquement les sites internet choquants ;
- rajouter manuellement des sites à bloquer ;
- selon les cas, préciser les âges de vos enfants ou les horaires de connexion que vous autorisez.
Sur les smartphones et tablettes utilisés par vos enfants :
Les opérateurs proposent également des applications de contrôle parental.
Vous pouvez contrôler à distance les smartphones ou les tablettes de vos enfants.
Par exemple vous pouvez définir les temps de connexion ou bloquer certaines applications ou contenus internet qui ne sont pas adaptés à leur âge.
Sur le téléviseur :
Les opérateurs qui fournissent une box pour le téléviseur proposent un système de contrôle parental. Il permet de bloquer des images pour les moins de 18 ans.
Là aussi, certains services permettent de définir des jours ou des heures de la journée.
Ils permettent aussi de définir le blocage des contenus en fonction des âges de vos enfants.
Chaque opérateur propose des aides sur Internet pour bien installer le contrôle parental selon vos besoins.
Voici les liens internet pour télécharger et installer ces outils :
- Bouygues Telecom : https://bit.ly/2HNistU
- Euro-Information Telecom (Crédit Mutuel Mobile, CIC Mobile, NRJ Mobile, Auchan télécom, Cdiscount Mobile) : https://bit.ly/2FAhGx4
- Orange : https://oran.ge/2CHOmnG et https://bit.ly/2TL2mTa
- SFR : https://bit.ly/2TNG5V6
- La Poste Mobile : www.lapostemobile.fr/protection-enfance
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Le 20 septembre a eu lieu le Prix Télécoms Innovations 2019, au Pavillon Vendôme à Clichy-la-Garenne.
Pour cette quatrième édition, les membres de la Fédération ont choisi le thème de l’accès à la culture et au patrimoine par le numérique, en partenariat avec le Centre Pompidou, Radio France et Télérama.
Le numérique, devenu essentiel pour notre société, présente en effet une réelle chance en matière de diffusion de la culture et de valorisation du patrimoine.
Suite à la délibération du jury composé de professionnels des télécoms et du numérique, quatre dossiers ont été sélectionnés parmi les nombreux reçus. La remise des prix a lieu le 20 septembre 2019, en présence de Michel Combot, Directeur général de la Fédération Française des Télécoms. Les lauréats ont présenté leur projet respectif et ont reçu chacun un trophée et une dotation financière.
Les opérateurs télécoms, Bouygues Telecom, Orange, SFR et Euro-Information Telecom, membres de la Fédération Française des Télécoms, proposent chaque année un appel à projets sur des thématiques sociétales majeures. Conscients des nombreux enjeux qui se jouent autour du numérique, les opérateurs s’engagent et remplissent leur mission d’acteur numérique responsable en soutenant des projets.
Cette cérémonie a eu lieu en présence de :
- Paula Forteza, Députée des Français de l’étranger, Marraine du Prix Télécoms Innovations 2019 ;
- Céline Calvez, Députée des Hauts-de-Seine, Vice-présidente de la Commission des affaires culturelles ;
- Sébastien Renault, Adjoint au Maire de Clichy, chargé du développement économique et des entreprises.
Les quatre lauréats récompensés sont :
- Calfa, représenté par Chahan Vidal-Gorène, Fondateur et CEO ;
- GranaQuest, représenté par Thibaut Dusanter, Co-fondateur et CTO ;
- Arbalet Frontage, représenté par Yoan Mollard, Ingénieur R&D ;
- Voyage sonore 3D, représenté par Laure Mathoulin, Chargée de mécénat.
Document | Dossier de presse du Prix Télécoms Innovations 2019 :
Transcription du document | Dossier de presse : remise des prix Télécoms Innovations 2019, « l’accès à la culture et au patrimoine par le numérique » au Pavillon Vendôme, 7 Rue du Landy, 92110 Clichy, vendredi 20 septembre à 10 heures. #PrixTélécomsInnovations
Édition 2019 du Prix Télécoms Innovations.
Pour cette quatrième édition, les membres de la Fédération ont choisi le thème de l’accès à la culture et au patrimoine par le numérique, en partenariat avec le Centre Pompidou, Radio France et Télérama.
Le numérique, devenu essentiel pour notre société, présente en effet une réelle chance en matière de diffusion de la culture et de valorisation du patrimoine.
La marraine de cette édition 2019 est Paula Forteza, députée des Français de l’étranger et spécialiste du numérique.
Suite à la délibération du jury composé de professionnels des télécoms et du numérique, quatre dossiers ont été sélectionnés parmi les nombreux reçus. La remise des prix a lieu le 20 septembre 2019, en présence de Michel Combot, Directeur général de la Fédération Française des Télécoms. Les lauréats présenteront leur projet respectif et recevront chacun un trophée et une dotation financière.
Les opérateurs télécoms, Bouygues Telecom, Orange, SFR et Euro-Information Telecom, membres de la Fédération Française des Télécoms, proposent chaque année un appel à projets sur des thématiques sociétales majeures. Conscients des nombreux enjeux qui se jouent autour du numérique, les opérateurs s’engagent et remplissent leur mission d’acteur numérique responsable en soutenant des projets.
- Projet #1 : Calfa ;
- Intervenant : Chahan VIDAL-GORÈNE, Fondateur et CEO ;
- Emplacement : Paris ;
- Prix remise par : Paula Forteza, Députée des Français de l’étranger et marraine du Prix Télécoms Innovations 2019.
Le Projet
Calfa est une association spécialisée dans le traitement automatique des langues anciennes, ainsi que dans le développement de systèmes intelligents destinés aux professionnels du patrimoine (solution de reconnaissance automatique de caractères pour la préservation des manuscrits et leur accessibilité, etc.). L’association souhaite mettre les nouvelles technologies au service de la langue et de la valorisation du patrimoine, et travaille en particulier sur les langues rares au patrimoine riche et au cœur d’enjeux de numérisation.
Ainsi, entre autres, pour la langue arménienne, l’association est partenaire de la bibliothèque Nubar, de la BULAC, du Musée Arménien de France, de l’IRHT-CNRS, du Matenadaran (Arménie), de la Fundamental Science Library of Armenia (Arménie) et de la Congrégation des Pères Mekhitaristes (Venise, Italie). Ces collaborations s’inscrivent dans une tendance internationale de numérisation et de mise en ligne de manuscrits et d’archives.
Calfa s’adresse aussi aux entreprises disposant de gros volumes de documents papiers manuscrits ou imprimés à traiter et qui souhaitent automatiser l’extraction de texte et leur classification.
Fondée en 2014, l’association a notamment développé une expertise pour les langues arménienne et syriaque, avec la création de grands corpus et dictionnaires enrichis en ligne, et de solutions pour leur étude.
Qui sont-ils ?
Créée en 2014, l’association Calfa (loi 1901) a pour mission de participer à la préservation de la langue arménienne et des langues anciennes, en développant des bases de données et des outils pour l’apprentissage, l’accessibilité et l’emploi de la langue et des ressources écrites. L’ambition est de non seulement participer à la préservation des ressources et des langues, mais de faciliter leur acquisition et leur accès en apportant des données intelligibles et ludiques pour le grand public.
L’avis d’Arthur Dreyfuss, Président de la Fédération Française des Télécoms :
« Ce projet est aussi rare que la langue dont il fait la promotion. L’arménien dans toute sa splendeur et bientôt, le syriaque et l’hébreu ! »
- Projet #2 : GranaQuest ;
- Intervenant : Thibaut Dusanter, Co-fondateur et CTO ;
- Emplacement : Toulouse ;
- Prix remise par : Jean-Christophe Claude, Responsable mécénat et partenariats au Centre Pompidou.
Le Projet
GranaQuest est une application mobile de jeux de piste permettant la découverte du patrimoine de façon ludique, en autonomie et à prix réduit. Au cours d’une partie durant généralement de 1 à 2h, les joueurs sont plongés dans une véritable aventure en équipe, durant laquelle ils doivent résoudre des énigmes en se basant sur la seule réflexion associée à l’observation de l’environnement immédiat et l’usage de la réalité augmentée.
Le fil conducteur entre toutes les quêtes est la récupération en fin de partie d’un des Granas ; pierres magiques disparues au fil des siècles. Le financement de GranaQuest est assuré, soit par des parties payées directement par le consommateur final, soit par des contrats avec les communautés d’agglomération.
Qui sont-ils ?
GranaQuest plonge les joueurs dans un véritable univers de quête homogène à travers un territoire. L’application propose 3 produits distincts :
- Le premier s’adresse aux communes d’agglomération : en finançant un scénario pour les joueurs, celles-ci renforcent leur attractivité ;
- Le second produit payant s’adresse au consommateur final et cible les joueurs d’escape game ;
- Le troisième vise également le consommateur final et plus particulièrement les familles avec un service lui aussi payant.
Le développement territorial de GranaQuest repose sur la reproduction d’un même schéma d’implantation locale décliné à l’ensemble du territoire. Les deux fondateurs ambitionnent d’occuper une place inédite à mi-chemin entre l’espace game, le géocaching et le e-tourisme.
L’avis d’Arthur Dreyfuss, Président de la Fédération Française des Télécoms :
« L’escape game est partout, mais avec GranaQuest, il n’a jamais été aussi intelligent et spectaculaire, le tout au service des villes et villages ! »
- Projet #3 : Arbalet Frontage ;
- Intervenant : Yoan Mollard, Ingénieur R&D ;
- Emplacement : Bordeaux ;
- Prix remise par : Matthieu Beauval, Directeur de l’accélération et du partage de l’innovation chez Radio France.
Le Projet
Il s’agit d’un kit d’illumination architecturale mobile permettant de créer des installations artistiques éphémères sur des façades extérieures de bâtiments.
Sa particularité est son triple usage : art numérique, divertissement et éducation. Le dispositif est interactif via une application dédiée et il s’accompagne de ressources pédagogiques conçues pour sensibiliser le public à la programmation informatique par l’usage de l’art urbain.
Testé depuis 2017 auprès de 500 étudiants de l’Université de Bordeaux sur une installation artistique pérenne, nous souhaitons désormais lui permettre de toucher un public plus fragile isolé des métropoles.
Notre initiative Code Couleur, propulsée par le développement d’une version mobile d’Arbalet Frontage, la fera se déplacer dans 6 établissements scolaires de Nouvelle Aquitaine au contact de 200 jeunes : des collégiens, en pleine phase d’apprentissage du numérique, et des jeunes de 18 à 22 ans des missions locales, qui cherchent encore leur voie et pour lesquels nous pensons que le numérique est une bonne option.
Qui sont-ils ?
Aubrune imagine et conçoit des systèmes numériques sur mesure à des fins artistiques ou éducatives. Avec l’apport de la robotique et des arts visuels, le groupe utilise la technologie comme un messager spectaculaire et un vecteur de savoir-faire.
La finalité d’Arbalet Project est claire : faire de l’art le levier pédagogique des métiers du numérique. Pour mettre en lumière ce projet, Aubrune introduit l’art afin d’interagir avec l’environnement et a comme objectif précis, d’apprendre la programmation informatique.
L’avis d’Arthur Dreyfuss, Président de la Fédération Française des Télécoms :
« Nous avons avec ce projet voulu mettre en lumière un codage intelligent et artistique. Ce projet est tout simplement génial ! »
- Projet #4 : Voyage sonore 3D ;
- Intervenant : Laure Mathoulin, Chargée de mécénat ;
- Emplacement : Saintes ;
- Prix remise par : Catherine Sueur, Présidente de Télérama.
Le Projet
Le Voyage sonore 3D est un dispositif de médiation pour de nouveaux types de visites immersives et créatives. Il s’adresse à tous les lieux qui souhaitent diversifier leur offre : monuments, musées, villes, jardins…
Le Voyage sonore 3D renforce l’accessibilité à un lieu ou à une œuvre grâce à 3 ressorts :
- Une narration originale avec de vrais partis pris suscite des émotions : votre histoire interpelle le visiteur et peut-être jusqu’à 22 fois mieux mémorisée que les données seules ;
- La musique appuie la magie de votre récit et donne à entendre ce qui ne peut être raconté ;
- Un dispositif technique léger, composé d’un casque, permet au visiteur de se concentrer sur son expérience. L’enregistrement en son binaural permet de simuler les conditions d’écoute naturelle pour une immersion totale.
Qui sont-ils ?
Le Voyage sonore 3D a été développé par un groupement de sociétés. L’agence Modulo a apporté son expertise en conception et réalisation d’écosystèmes digitaux, Aubry et Guiguet étaient en charge de la programmation culturelle et l’Abbaye aux Dames son savoir-faire en ingénierie culturelle.
Le Voyage sonore 3D s’est associé à l’Abbaye aux dames pour proposer cette expérience à d’autres sites et organisations culturelles. Ce projet ambitieux en son binaural, son écouté à l’aide d’un casque stéréophonique dont la fréquence diffère d’une oreille à l’autre, restitue l’écoute naturelle.
L’objectif établi du Voyage sonore 3D est de faire rentrer le visiteur dans un lieu en pleine immersion et de lui faire découvrir un site de manière décalée comparé aux visites ordinaires dont les touristes ont l’habitude. Cette technologie mise en place incite le visiteur à regarder le site avec plus d’attention, en souligner la singularité et d’explorer les œuvres de manière à avoir un autre aperçu.
L’avis d’Arthur Dreyfuss, Président de la Fédération Française des Télécoms :
« Un système n’aura jamais aussi bien porté son nom. Il s’agit d’un voyage, où le son vous enveloppe et vous transporte dans une autre dimension. Nous avons récompensé un choc sensoriel ! »
Document | Patrimoine et culture : quelle place pour le numérique selon les Français (infographie) :
Transcription du document | Patrimoine et culture : quelle place pour le numérique selon les Français
1. Le patrimoine : les Français l’aiment, et il reste encore à découvrir
- 87% des Français affirment visiter les monuments historiques ;
- 68% indiquent n’avoir pas encore visité tout le patrimoine près de chez eux.
2. Des jeunes intéressés par la culture
66% des Français pensent que la culture est importante dans leur vie mais ils partagent des inquiétudes vis-à-vis des difficultés d’accès :
- 64% financièrement ;
- 58% plus particulièrement pour les habitants des zones rurales.
et 63% estiment qu’elle n’est pas suffisamment enseignée à l’école.
FOCUS JEUNES
- 75% des moins de 35 ans affirment s’intéresser à la culture et ils indiquent consommer plusieurs fois par semaine :
- 55% musique en streaming ;
- 40% films à la TV ;
- 39% séries en streaming ;
- 39% séries à la TV ;
- 36% jeux vidéo ;
- 32% films en streaming ;
- 29% livres.
3. Le numérique, une bonne solution pour faciliter l’accès à la culture
71% des Français estiment que le développement du numérique dans le domaine de la culture est une bonne chose, à la fois pour :
- 80% les spectateurs ;
- 76% les artistes ;
- 76% les lieux de culture.
Il permet notamment un meilleur accès…
- 84% en touchant de nouveaux publics ;
- 84% en rendant les œuvres plus accessibles (dématérialisation) ;
- 84% en facilitant la compréhension des œuvres ;
- 80% en rapprochant les œuvres des enfants.
FOCUS JEUNES
Les 18-24 ans se montrent particulièrement intéressés par les apports du numérique :
- 74% pour participer à une exposition immersive ;
- 71% pour la visite d’un monument en réalité augmentée ;
- 65% pour la visite d’un musée en réalité augmentée.
Enquête Harris Interactive pour la Fédération Française des Télécoms réalisée en ligne du 27 au 29 août 2019. Échantillon de 1 000 personnes, représentatif des Français âgés de 18 ans et plus. Méthode des quotas et redressement appliqués aux variables suivantes : sexe, âge, catégorie socioprofessionnelle et région de l’interviewé(e).
Document | Patrimoine et culture : quelle place pour le numérique selon les Français (rapport complet) :
Catégorie : Actualités
Arthur Dreyfuss, Président de la Fédération Française des Télécoms (FFTélécoms), est intervenu dans la matinale de Radio Classique le 16 septembre 2019 face à Dimitri Pavlenko au sujet des enchères des fréquences 5G et de Huawei :
Replay de l’interview :
Transcription de l’interview :
Dimitri Pavlenko, journaliste : Vous avez une échéance importante au Sénat avec la proposition de loi sur la sécurisation des réseaux. Cette proposition, qu’est ce que vous en savez, qu’y-a t’il dedans et est-ce qu’elle vous inquiète ?
Arthur Dreyfuss, Président FFTélécoms : Nous ne sommes pas d’un naturel inquiet, nous sommes des gens extrêmement responsables et prudents. La sécurité des réseaux est le cœur de notre métier. On a chaque jour 15 000 ingénieurs dont le quotidien est de s’assurer que nos réseaux soient les plus fiables, les plus résilients et permettent la sécurité de nos réseaux fixes et mobiles.
Dimitri Pavlenko : Faut-il bannir Huawei, qu’attendez-vous de la France sur ce dossier-là ?
Arthur Dreyfuss : Huawei est présent depuis plus de 10 ans sur les antennes radio comme le sont d’autres équipementiers comme Nokia et Ericsson. Nous partageons le soucis de l’État qui est d’avoir des réseaux dont la sécurité n’est pas contestable. On passe notre quotidien à gérer la sécurité de nos réseaux. Maintenant, on dit la chose suivante : ne créons pas un remède qui soit pire que le mal envisagé. L’enjeu de la sécurité nationale est également notre enjeu. Ce que nous voulons dire aujourd’hui, c’est posons-nous les bonnes questions, ayons une approche concrète et pragmatique. Je ne pense pas que nos partenaires britanniques et allemands traitent le sujet de la sécurité avec légèreté, ils ont le même soucis que nous en terme de sécurité des réseaux.
Dimitri Pavlenko : Il y a un gros enjeu financier aussi puisque le GSMA, l’association mondiale des opérateurs, évalue à 55 milliards d’euros le surcoût et à 18 mois de retard une éventuelle interdiction des chinois Huawei et ZTE, ce qui représente un scénario d’interdiction mondial. Les concurrents de Huawei sont aussi beaucoup plus chers…
Arthur Dreyfuss : Que permet la concurrence entre équipementiers ? Cela permet d’avoir toujours une meilleure qualité de service, de favoriser l’innovation, de ne pas avoir des prix excessifs et notre soucis est de trouver le bon équilibre entre la sécurité nationale, respecter nos engagements et nos déploiements mobiles puisque nous sommes engagés pour résoudre le problème des zones blanches avec le New Deal et nous avons demain les enjeux majeurs de la 5G. Notre troisième préoccupation est d’assurer pour les français qui sont nos clients une meilleure qualité de service.
Dimitri Pavlenko : À combien les opérateurs chiffrent-ils le surcoût s’ils devaient se passer de Huawei ?
Arthur Dreyfuss : Le GSMA le chiffre à plus de 50 milliards mais nous, nous ne disons pas qu’il faut passer par tel équipementier ou tel autre. Ce dont on a besoin, ce sont des règles extrêmement claires. Quand les opérateurs télécoms investissent, et c’est notre métier d’investir, puisqu’en 2018 les opérateurs ont investi plus de 10 milliards d’euros, c’est sur le moyen ou long terme. On a besoin de règles claires qui nous permettent de prévoir ces investissements.
Dimitri Pavlenko : Vous êtes donc en train de dire que vous souhaitez que le Sénat se prononce au plus vite. Vous attendez du législateur que des règles clairement définies le soient d’ici la fin de l’année ?
Arthur Dreyfuss : Des règles clairement définies qui nous permettent de prévoir nos investissements et qu’on ne crée pas une machine administrative qui empêcherait de respecter nos engagements en matière de déploiement, qui nuirait à la qualité de service, à l’innovation et qui permette de poursuivre cette concurrence entre équipementiers qui est indispensable pour nos clients.
Dimitri Pavlenko : Sur la 5G, le Gouvernement a transmis le mois dernier sa lettre de cadrage à l’Arcep. Il y aura à l’automne l’appel à candidatures pour les fréquences 5G…
Arthur Dreyfuss : Nous, ce que l’on veut, c’est un prix qui n’empêche pas d’investir demain. Le plus important est la capacité pour les opérateurs d’investir pour que les français aient accès à la 5G. La 5G est une nouvelle technologie et on va apprendre collectivement à la connaître. Nous-mêmes les opérateurs télécoms avons déjà commencé, c’est la raison pour laquelle nous sommes prêts. Depuis plus d’un an maintenant, nous lançons partout en France un certain nombre d’expérimentations et nous apprenons à construire des nouveaux business model pour les entreprises et les particuliers. Comme toute nouvelle technologie, la 5G aura un coût. Aujourd’hui nous sommes à la veille du lancement officiel de la 5G. Nous sommes prêts et nous voulons pouvoir avoir des capacités d’investissements pour offrir cette 5G aux entreprises françaises, au territoire et aux français.
Catégorie : Actualités
Arthur Dreyfuss, Président de la Fédération Française des Télécoms, est intervenu sur BFM Business le 15 juillet 2019 suite à la mise en consultation publique du projet de modalités des fréquences 5G par l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (Arcep) :
« C’est une bonne nouvelle que le processus d’attribution des fréquences 5G avance, les opérateurs multiplient les expérimentations en France depuis plusieurs mois pour être prêts. (…) On ne part pas d’une feuille blanche : 10 milliards d’euros investis par les opérateurs pour déployer la fibre dans le pays, nous sommes très mobilisés. Nous déployons pour qu’il n’y ait plus de zones blanches d’ici 2022. (…) Comme pour toute nouvelle technologie, la 5G va nécessiter des investissements lourds, le cahier des charges de l’Arcep est très ambitieux. (…) Les opérateurs déploient tous les jours dans les campagnes pour installer la fibre et la 4G, concentrons-nous d’abord sur nos objectifs actuels, c’est ce que nous faisons collectivement. (…) Aujourd’hui, on construit les business model de la 5G. Le premier besoin de la 5G sera de régler le problème capacitaire avec l’explosion des usages de nos clients et les nouveaux usages. (…) Les gagnants de la 5G seront les français, on a de la chance d’avoir des opérateurs qui investissent. C’est notre métier d’investir, de déployer, on le fait dans un environnement très concurrentiel ».
Vidéo | Replay de l’intervention d’Arthur DREYFUSS sur BFM Business (12min 12) :
Transcription :
[Générique de l’émission BFM Business « Inside : au coeur de l’éco »]
Thomas Sasportas (TS) : La 5G en France ça se précise : les opérateurs télécoms savent maintenant un petit peu plus à quoi s’en tenir. Arthur Dreyfuss, bonjour.
Arthur Dreyfuss (AD) : Bonjour.
TS : Vous êtes donc le Président de la Fédération Française des Télécoms. Pour être totalement transparents avec nos auditeurs et téléspectateurs, vous êtes aussi le Secrétaire général d’Altice en France. Altice bien sûr maison-mère d’SFR et des antennes de BFM TV et BFM Business. Mais si vous êtes là ce soir bien sûr c’est en tant que Président de la Fédération Française des Télécoms. C’est une présidence tournante : vous êtes arrivés il y a quelques mois. Avant vous, c’était Didier Casas de Bouygues Telecom, encore avant c’était Pierre Louette d’Orange. Et vous êtes donc là ce soir parce que vous êtes en première ligne pour cet appel d’offres de la décennie dans le secteur des télécoms. Appel d’offres pour les fréquences 5G. L’Arcep a présenté il y a une heure, à 17h45, les contours de cet appel d’offres. Et alors, visiblement, les pouvoirs publics ont changé de stratégie. Pour résumer, la 4G l’objectif c’est de faire monter les enchères le plus possible et après vous aviez une grande latitude pour déployer cette 4G vis-à-vis des territoires. Avec la 5G apparemment ça va être autre chose. On va être beaucoup moins ambitieux dans le prix de ces fréquences. En revanche, vous avez des contraintes assez fortes, assez précises, en terme de couverture du territoire.
AD : Déjà c’est une très bonne nouvelle que le processus d’attribution des fréquences 5G avance. Parce que nous, les opérateurs, nous y travaillons depuis de nombreux mois. On a multiplié les expérimentations à travers le pays. Des expérimentations dans différents secteurs industriels pour être prêt pour la 5G. Donc nous sommes aujourd’hui prêts à avancer.
TS : Les opérateurs sont prêts ?
AD : Ces derniers mois, nous avons multiplié les expérimentations [5G] dans les secteurs ferroviaires, dans les secteurs du transport notamment, de façon extrêmement utile et pragmatique, pour être prêts au moment où nous aurons les fréquences [5G] en 2020.
TS : D’accord alors on va rentrer dans le détail un petit peu des obligations parce qu’il y en a beaucoup. Je trouve que c’est le point le plus frappant : un pourcentage de territoire qui doit être couvert en 5G dans les zones blanches. C’est-à-dire dans les zones où il n’y a pas de réseau aujourd’hui, et évidemment, c’est le cœur du problème. Un quart des nouveaux sites, nous dit l’Arcep [Autorité de régulation des communications électroniques et des postes], entre 20 et 25%, doivent être couvert en 5G. Est-ce que ça, pour vous, c’est quand même un point compliqué ? Parce que, commercialement, ça n’est pas du tout une bonne nouvelle, ça n’est pas là où il y a les bassins d’emplois, ça n’est pas là où il y a les gens qui vivent où vous pouvez recruter beaucoup d’abonnés.
AD : Il faut bien avoir en tête une chose : c’est que l’on ne démarre pas d’une feuille blanche. Aujourd’hui, les opérateurs en 2018 ont investi près de 10 milliards d’euros dans les infrastructures. 10 milliards d’euros consacrés à la fibre optique, pour son déploiement aux quatre coins du pays et répondre à un objectif présidentiel d’avoir le pays fibré quasi intégralement d’ici fin 2022.
TS : On va y arriver ça d’ailleurs ? Fin 2022 c’est dans 3 ans.
AD : Nous étions encore il y a quelques jours dans le Sud de la France à Sisteron, près de Gap, pour déployer la fibre [optique] dans les zones rurales. Effectivement, nous sommes extrêmement mobilisés et investissons massivement pour déployer la fibre [optique] partout en France. Le deuxième enjeu, le deuxième niveau d’investissement que nous avons aujourd’hui, c’est, effectivement, régler enfin ce problème des zones blanches. Les quatre opérateurs se sont engagés, début 2018, à ce qu’il n’y ait plus la moindre zone blanche en France d’ici fin 2022. C’est la raison pour laquelle nous investissons 10 milliards d’euros par an. Donc pourquoi je dis que nous ne démarrons pas d’une feuille blanche ? Parce que, avec la 5G, une nouvelle technologie que nous attendons tous, nous rajoutons une strate d’investissements.
TS : On l’attend tous d’ailleurs cette technologie [5G], ça va vraiment être une révolution ? Ça va changer nos vies la 5G ?
AD : Chaque nouvelle technologie est plus performante que la précédente. La 4G était plus performante que la 3G. La 5G va permettre de nouveaux usages. Mais comme toute nouvelle technologie, elle va nécessiter des investissements, lourds et conséquents. Et le cahier des charges qu’est en train d’écrire l’Arcep est extrêmement ambitieux. Peut-être est-il trop ambitieux, notamment au regard des investissements extrêmement lourds que nous avons déjà à faire. Trop ambitieux pourquoi ? Parce que personne ne demande à ce qu’il y ait la 5G partout en France. Que dit l’appel à consultation publique de l’Arcep ? Il dit que chaque opérateur doit déployer 3 000 nouveaux sites d’ici fin 2022.
TS : Absolument.
AD : 8 000 nouveaux sites d’ici fin 2024. 12 000 nouveaux sites d’ici fin 2025.
TS : Mais la nouveauté c’est que, là-dedans, il y aura un quart, 20-25%, de tous ces milliers de sites qui doivent être en zone blanche. Alors que ça, jusqu’à présent, c’était pas formalisé. Est-ce que ça, vous vous dîtes : « C’est trop contraignant, c’est contraire à notre business model. » ?
AD : Nous passons chaque semaine beaucoup de temps dans ces territoires ruraux, parce que nous avons des équipes sur le terrain pour déployer la fibre [optique] notamment. Dans ces territoires ruraux, qu’est-ce qu’on nous réclame ? On nous réclame la 4G et la fibre, c’est ce qu’on nous répète tout le temps. Évidemment que la demande de 5G va augmenter mois après mois, année après année. Mais les investissements que l’on allons devoir faire doivent être progressifs. Pourquoi ? Parce que concentrons-nous d’abord sur les objectifs actuels que sont la fibre et la 4G. Et demain, effectivement nous aurons la 5G à déployer. Vous parliez de business model. Aujourd’hui, nous construisons et expérimentions ces business model. Ces industries, pour les particuliers. Et surtout, nous regardons ce qui se fait à l’étranger, dans d’autres pays où la 5G a déjà été lancée : les investissements se font progressivement. Je pense à la Grande-Bretagne, à la Corée du Sud, à la Suisse, aux États-Unis. Mais qu’est-ce qu’on voit également dans ces pays-là ? On voit les tarifs des abonnements téléphoniques.
TS : C’est 10 dollars de plus ? Ça augmente la facture de 10 dollars ?
AD : C’est au-delà de ça. En Suisse, un abonnement 4G, c’est 80 francs suisse, 70 euros.
TS : Oui mais le prix de départ est déjà plus élevé qu’en France.
AD : Oui, mais c’est important de l’avoir en tête. Parce qu’en France nous avons des prix bas depuis des années.
TS : Oui, mais ça ne changera pas avec la 5G, ça va augmenter mais c’est comme ça. Le marché est structuré autour de prix bas en France, on le sait, on a des prix parmi les plus bas en Europe.
AD : Oui mais est-ce que quand on voit tous les niveaux d’investissements que nous devons faire, est-ce nous devons nous en glorifier ? Je ne suis pas certains. Pourquoi, parce que dans les pays où les prix [des forfaits] sont peut être un peu plus élevé, correspondants à l’investissement massif, et bien ils ont déjà lancé la 5G. Les Etats-Unis, la Suisse, la Corée du Sud… on vient d’en parler. En Suisse, l’abonnement 4G est à 80 francs suisse ; entre 150 et 200 francs suisse pour l’abonnement 5G. En Grande-Bretagne, l’abonnement 4G est à 20 livres ; 30 livres pour l’abonnement 5G. Effectivement, chaque technologie nouvelle est un investissement important pour les opérateurs donc, à la fin, aura un coût plus important pour le consommateur, qu’il soit particulier ou entreprise.
TS : On a l’impression que cette 5G va être surtout décisive et tout changer pour les entreprises, pour l’industrie plutôt que pour les particulier. Au vue des applications, de ce que ça va permettre, c’est surtout un réseau qui va être utile pour le monde professionnel plus que pour nous finalement.
AD : Dès 2020, lorsque nous pourrons lancer la 5G en France, le premier besoin sera pour régler un problème capacitaire qu’ont les opérateurs aujourd’hui. Pourquoi ? Parce que nos réseaux 4G sont confrontés à une explosion de la consommation de la data par nos clients. Donc nous avons besoin de ces fréquences [5G] pour répondre à ces enjeux capacitaires. Et ensuite, vous le dîtes très bien, les nouveaux usages que nous expérimentons aujourd’hui, dans la télémédecine, dans l’agriculture connectée, dans le transport autonome, dans le fret ferroviaire, dans la gestion portuaire ou aéroportuaire, nous travaillons à ces nouveaux usages, nous travaillons avec les industriels. Mais ces besoins-là ne vont pas arriver au 1er janvier 2020. Ils vont se construire dans les prochaines années. C’est pour cela qu’il y a une réalité économique qu’il faut mettre en face de ce calendrier très ambitieux qui nous est aujourd’hui proposé par l’Arcep.
TS : Très ambitieux, pour résumer justement, une réponse claire : est-ce que pour vous, cet appel d’offres est trop contraignant, est-ce qu’il y a trop de contraintes sur les zones blanches. Je lisais aussi : « 2 grandes villes doivent être couvertes [en 5G] dès 2020 », donc dès l’année prochaine, l’année du lancement. Les principaux axes routiers couverts d’ici 2022-2025. Est-ce que vous dîtes : « Là, l’Arcep, vous êtes trop gourmands, on ne va pas y arriver ».
AD : Ce qui est certains, c’est que l’on a aussi une inconnue dans cet appel à candidatures. C’est le niveau des enchères. Parce qu’il y a nécessairement à regarder l’ensemble des dépenses. Il y a, d’un côté, le niveau des enchères…
TS : Ah ça normalement le gouvernement s’est engagé à ce que ça coûte, entre guillemets, « pas très cher ». Sébastien Soriano, qui était à votre place il y a quelques semaines, disait au micro d’Hedwige Chevrillon : « On n’ira pas au dessus de 2 milliards [d’euros]. 2 milliards, c’est déjà un maximum. » Donc on est bien en dessous des 6 milliards, par exemple, dont vous parliez en Allemagne ou en Italie. Donc, justement, on a une facture qui va être basse pour les fréquences pour vous permettre d’investir.
AD : Mais vous devez regarder l’ensemble de l’équation. Les enchères, le niveau des enchères, les investissements à réaliser, dans quel calendrier, quel volume, les investissements en cours, la 4G dans les zones blanches, la fibre [optique] et la réalité du marché et notamment dont nous parlions tout à l’heure.
TS : Très bien. Alors un autre gros changement aussi qui est mis en avant dans cet appel d’offre, c’est que vous allez moins vous battre pour les fréquences, je m’explique : l’Arcep fixe pour chaque opérateur un plafond et un plancher de quantité de fréquences qui vont pouvoir être achetés par les opérateurs. Autrement dit, tout le monde va pouvoir avoir de la 5G. Vous allez peut être moins vous battre pour les fréquences qu’auparavant. Tout le monde va avoir un minimum et un maximum. Donc, au final, elle va être partagée entre tous. Est-ce qu’au final, ça va être plus compliqué pour les opérateurs de se différencier sur la 5G si tout le monde va pouvoir en proposer ?
AD : Chaque opérateur, dans le cadre de ce processus d’enchères, aura sa stratégie propre. Et c’est évidemment pas en tant que représentant de la Fédération Française des Télécoms que je peux commenter sur quelle sera la stratégie de l’un ou de l’autre. Et je suis convaincu, à l’heue à laquelle je vous parle, chaque opérateur travaille à la meilleure de ces stratégies.
TS : Non mais à la lecture de cet appel d’offres, on a l’impression qu’au final, tout le monde va avoir à peu près, je dis bien « à peu près », la même 5G à offrir à ses clients, avec ce système de plafond et de plancher.
AD : Oui vous savez, il y a énormément d’éléments discriminants selon les opérateurs. Dans la qualité de service, dans la qualité du réseau, dans la présence territoriale… et il ne m’appartient pas aujourd’hui de vous dire lequel serait le plus performant ou le moins performant. Avec une autre casquette, bien volontiers.
TS : Ça n’était pas le sens de ma question, on a l’impression que, finalement, tout le monde va pouvoir offrir à peu près la même 5G. Disons que ça va être plus compliqué pour vous de monétiser ça et de justifier des hausses de prix.
AD : Et pourtant c’est en enjeu majeur, l’idée n’est pas de justifier des hausses de prix.
TS : On a l’impression qu’il n’y a aucun opérateur qui va être le grand gagnant de cet appel d’offres, c’est ça que je veux dire, c’est que tout le monde finalement va être un peu gagnants, il n’y aura pas de perdants.
AD : Je pense que nous devons penser à qui doivent être les grands gagnants des investissements des opérateurs télécoms, ce sont les Français. Et on a de la change en France d’avoir des opérateurs qui investissement autant, qui s’engagent tellement dans la fibre optique, qui s’engage dans ce programme pour régler le problème des zones blanches et qui, demain, s’engageront dans la 5G. Mais, à une autre époque, les politiques disaient : « C’est pas grave, c’est l’État qui paye. » Or là, ce sont les opérateurs qui paient, ce sont les opérateurs qui créent de l’emploi, ce sont les opérateurs qui, chaque jour, ont des techniciens sur le terrain. Donc il y a une réalité économique des opérateurs télécoms. C’est notre métier d’investir. C’est notre métier de déployer des réseaux. C’est notre métier d’aller dans les 4 coins du territoire pour donner la meilleure qualité de service à nos clients. Mais, notre métier, on le fait avec de l’argent que l’on n’invente pas, dans un secteur très concurrentiel, et pour lequel on est pleinement engagé parce que l’on est passionnés. Et on est passionnés à chaque arrivée de nouvelle technologie et c’est la raison pour laquelle on est très satisfait de voir que la 5G avance et arrive enfin en France.
TS : Ça se rapproche… Bon en tout cas l’appel d’offres, effectivement, ça sera à l’automne et puis le lancement de la 5G l’année prochaine, en 2020. Merci beaucoup Arthur Dreyfuss.
Catégorie : Actualités
La Fédération Française des Télécoms continue d’agir sur le terrain contre le cyberharcèlement en organisant le 26 juin 2019 un atelier de sensibilisation avec des jeunes de l’association Atlas à Sens dans l’Yonne.
Quels risques sur internet ? Comment agir et quels sont les bons réflexes ? Cet atelier autour d’un serious game a permis de sensibiliser ces jeunes au cyberharcèlement et plus généralement aux bonnes conduites à respecter sur Internet, notamment sur les réseaux sociaux Snapchat, Twitter, Facebook, YouTube…
Cet atelier, en partenariat avec l’association deci-dela.org, est le résultat d’un engagement de longue date de la Fédération auprès des jeunes publics, afin de les initier à la citoyenneté numérique dès le plus jeune âge.
Retrouvez ci-dessous un résumé de cet atelier et l’avis des jeunes.
Vidéo | Atelier de sensibilisation au cyberharcèlement à Sens dans l’Yonne :