5G
La « 5G » est la cinquième génération de réseaux mobiles, qui succède aux technologies 1G, 2G, 3G et 4G. La 1G et la 2G permettaient les appels vocaux puis les envois de SMS. Ensuite est arrivée la 3G puis la 4G qui a permis de se connecter à internet, de passer des appels vidéo et d’accéder à des applications.
Les citoyens ont une forte attente en matière de téléphonie mobile. Il y a en France 68,4 millions d’abonnements mobiles, 8,6 giga-octets sont consommés par mois en moyenne par un abonné 4G (soit un triplement depuis 2016). Le débit mobile moyen atteint 45 Mbit/s en 2019 (+50 % en un an et + 100% dans les zones rurales grâce aux premiers effets du New Deal Mobile).
Comme toute nouvelle technologie, la 5G va améliorer les services existants et permettra le développent de nouveaux services. Avec l’augmentation du trafic 4G, elle permettra de décongestionner le réseau 4G. Comme dans une gare par exemple, où des milliers de voyageurs se connectent au même moment.
La 5G sera aussi révolutionnaire pour les entreprises en permettant de connecter de manière quasiment instantanée les objets connectés.
Les opérateurs de la FFTélécoms sont conscients des questions soulevées par l’arrivée de la technologie 5G en France et souhaitent que tous les acteurs s’emparent rapidement du sujet pour répondre aux interrogations des élus et citoyens.
Ils rappellent que la 5G est un enjeu stratégique pour l’industrie française, la compétitivité de notre économie, l’innovation et pour des services publics rénovés. C’est pourquoi la France s’est dotée d’une feuille de route ambitieuse pour le déploiement de la 5G dans laquelle s‘inscrivent pleinement les opérateurs.
Mais pour les opérateurs, l’acceptabilité sociale et environnementale est une condition du succès du déploiement de la 5G.
Le débat démocratique doit avoir lieu avec sérénité sur l’ensemble des sujets liés à la 5G. Le besoin de pédagogie est grand et légitime mais il doit se faire sur la base de faits scientifiques et fondés.
Des agences sanitaires internationales et nationales s’accordent pour affirmer l’innocuité des radiofréquences de la téléphonie en dessous des seuils autorisés. L’Anses doit rendre ses conclusions prochainement.
L’Arcep attribue les fréquences. L’ANFR autorise et supervise les expérimentations menées par les opérateurs et les industriels. Chacune de ces autorités aux compétences reconnues pourront ainsi nourrir un débat que nous voulons transparent pour apaiser toutes les craintes.
Les pouvoirs publics doivent jouer leur rôle en provoquant ces discussions et échanges avec l’ensemble des citoyens et des acteurs. La FFTélécoms et les opérateurs répondront, à ce titre, toujours présents.
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Réseaux
Rapport préliminaire 5G de l’ANSES : état des lieux des informations
La FFTélécoms ne voit pas aujourd’hui de raisons de penser que les conclusions de l'ANSES s’écarteront significativement des autres avis qui sont tous convergents pour confirmer l’absence d’effets sanitaires avérés en dessous des valeurs limites d’exposition.
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Grand public
FAQ – 5G et santé
Le groupe de travail de la FFTélécoms a recensé les questions souvent posées liées aux risques de la 5G sur la santé et a tenu à y répondre point par point.
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5G
Signature du Contrat du comité stratégique de filière « Infrastructures numériques »
Le 18 décembre 2019 en présence de Didier Casas, Vice-président FFTélécoms et Agnès Pannier-Runacher, Secrétaire d'État auprès du ministre de l'Économie et des Finances.