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La France compte 27 millions de locaux éligibles aux offres FttH¹ au deuxième trimestre 2021, soit plus de 6 millions en un an. Quand au nombre d’abonnements FttH, il a d’ores et déjà passé la barre des 12,4 millions, soit plus d’un million en un trimestre. Dans ce contexte, Objectif Fibre s’est mobilisé avec l’ensemble de ses partenaires pour recenser les bonnes pratiques concernant l’installation de la fibre optique dans tout projet immobilier neuf ou rénové, toutes zones confondues. Ces règles ont été rassemblées dans un guide pratique, présenté le 7 décembre 2021, lors d’un webinaire destiné à l’ensemble des professionnels du terrain.

(RE)VOIR LE REPLAY DU WEBINAIRE (2 HEURES)

Un webinaire réunissant professionnels et experts issus de l’ensemble de la filière

Opérateurs, architectes, promoteurs immobiliers, constructeurs, installateurs, cabinets conseil, bailleurs, fabricants d’équipements, organismes de formation, collectivités et pouvoirs publics se sont connectés en présence de :

  • Laure de la Raudière, Président de l’Autorité de régulation des communications électroniques, des postes et de la distribution de la presse (Arcep) ;
  • Sylvain Massoneau, Vice-président du Pôle Habitat de la Fédération Française du Bâtiment (FFB).

Pour partager les grandes étapes d’un raccordement réussi, identifier les problématiques opérationnelles rencontrées et identifier des pistes de progrès notamment par la mise à disposition d’outils pratiques.

Marc Leblanc, Président d’Objectif Fibre :

« Avec ce nouveau guide, rédigé de façon collaborative par l’ensemble des acteurs de la filière, Objectif Fibre met à la disposition de tous les acteurs un référentiel partagé de bonnes pratiques pour un déploiement pérenne et de qualité de la fibre dans les immeubles collectifs ou mixtes dans le neuf comme en rénovation. »

Un guide Objectif Fibre au service d’une meilleure information des donneurs d’ordre et des installateurs

Le guide présenté aujourd’hui correspond à une forte attente des professionnels, et plus particulièrement des donneurs d’ordre et installateurs, d’accéder à une information fiable et complète, claire et bien calibrée pour réussir le raccordement de tous les immeubles neufs ou rénovés. Ce guide permet d’apporter les connaissances nécessaires pour acquérir une méthodologie efficace dans le déploiement du FttH dans les immeubles collectifs ou mixtes et permettre le respect des attentes de clients en termes de qualité et de délai.

Des cas concrets à l’honneur !

Pour faciliter la recherche, le guide 2022 fusionne et actualise les guides dédiés respectivement aux immeubles collectifs neufs de 2016 et aux services généraux de 2018. Il présente plusieurs cas concrets recouvrant les principales typologies d’installations d’un réseau THD² du local technique jusqu’au logement ou au local professionnel et détaille les bonnes pratiques pour réaliser un raccordement de qualité.

TÉLÉCHARGER LE GUIDE 2022 OBJECTIF FIBRE (PDF, 272 PAGES, 78 MO)

(RE)VOIR LE REPLAY DU WEBINAIRE (2 HEURES)


  1. FttH : Fiber to the Home, Fibre optique jusqu’au domicile ;
  2. THD : Très Haut Débit.

Les branches professionnelles des Télécommunications, des Travaux Publics, du Bâtiment et de la Métallurgie représentant l’ensemble des acteurs de la filière stratégique des infrastructures numériques (CSF) ont signé, avec l’Etat, un EDEC (contrat d’engagement de développement de l’emploi et des compétences) le 1er décembre 2021, en présence de Cédric O, Secrétaire d’Etat chargé de la Transition numérique et des Communications électroniques, d’Elisabeth Borne, Ministre du travail, de l’emploi et de l’insertion, de Nicolas Guérin, Président du CSF Infrastructures numériques et de Bruno Lucas, Délégué général à l’emploi et à la formation professionnelle. Cet EDEC, fortement attendu, s’inscrit dans la droite ligne des objectifs prioritaires du Contrat Stratégique de Filière signé par ces mêmes fédérations et le Gouvernement, à savoir « sécuriser l’emploi et les passerelles de formations vers les nouveaux métiers des infrastructures numériques ». Accueillis par le Conseil Départemental du Val d’Oise et le syndicat mixte Val d’Oise numérique au sein du Hub Numérique Nikola Tesla, les parties prenantes de cet accord cadre ont visité un centre de formation de 2 500 m² ouvert sans discrimination aux organismes de formation, aux acteurs de l’insertion et de l’emploi, et aux entreprises du secteur.

 

Site internet du CSF « infrastructures numériques »

PRÉSENTATION DU CSF « INFRASTRUCTURES NUMÉRIQUES »

Sécuriser l’emploi et les passerelles de formations vers les nouveaux métiers des infrastructures numériques 

Lors de la signature du Contrat Stratégique de Filière en 2019, les fédérations membres de la filière des infrastructures numériques se sont accordées autour d’un enjeu fondamental : réussir l’échéance de 2022 en termes d’emplois dans la filière, puisque le déploiement de la fibre optique a pour défi de mobiliser en quelques années un grand nombre de nouveaux salariés. Cet objectif premier doit permettre d’anticiper une gestion des ressources humaines de long terme pour les agents, mobilisés principalement sur une période de cinq ans. Avec une connectivité Très Haut Débit généralisée, de nouveaux métiers se créeront aussi naturellement, qu’il s’agisse du déploiement de la 5G ou de celui des Territoires connectés et durables. Il s’agit donc envisager les passerelles des métiers du Très Haut Débit vers les nouveaux métiers qui apparaitront, afin de pérenniser l’emploi dans la filière Infrastructures numériques.

Avec le déploiement de la fibre optique sur le territoire, qui devrait connaitre un pic d’emplois à mobiliser en 2022 (39 200 selon l’Observatoire annuel du THD), ainsi que le déploiement de la 5G, le développement des territoires connectés, de l’Internet des objets ou encore de datacenters, il est essentiel d’anticiper le besoin de compétences de la filière et de faciliter les mobilités professionnelles vers les emplois du secteur.

Ce nouvel accord d’engagement de développement de l’emploi et des compétences (EDEC), qui fait suite à celui concernant la fibre optique (2017-2020), s’inscrit dans cette ambition. Il permettra de sécuriser l’emploi et les passerelles de formation vers les nouveaux métiers des infrastructures numériques. 13 000 entreprises, dont une majorité de TPE-PME, et plus de 140 000 emplois directs sont concernés.

Mettre en œuvre un EDEC pour les nouveaux métiers de l’infrastructure numérique

Ce nouvel EDEC s’appuie sur l’état des lieux des actions achevées ou en cours de mise en œuvre du précédent EDEC fibre optique (EDEC fibre optique 2017-2020), et vise à répondre aux enjeux suivants :

  • Assurer une fin qualitative du plan de déploiement de la fibre optique, notamment sur le raccordement client ;
  • Identifier les besoins futurs sur la base de la situation actuelle ;
  • Anticiper l’émergence de besoins importants en professionnels dans les branches et corps de métier des infrastructures numériques qui ne sont aujourd’hui pas dimensionnés pour répondre à une forte demande future ;
  • Identifier les besoins en matière d’emplois à forte valeur ajoutée du fait du développement d’infrastructures toujours plus complexes et dématérialisées, nécessitant le recrutement de profils toujours plus qualifiés ;
  • Préparer les métiers de l’infrastructure numérique de demain (Smart territoires, Smart building, IoT, 5G) et favoriser le développement de passerelles entre différents métiers des infrastructures numériques, le développement de nouvelles formations et/ou l’émergence de nouvelles certifications.

L’objectif étant de rendre polyvalent et adaptable aux nouvelles infrastructures et aux nouveaux chantiers y compris à l’international, les salariés mobilisés jusqu’aujourd’hui dans des corps prédéfinis (monteur câbleur, technicien de maintenance, technicien bureau d’étude, etc.).

Quatre axes d’actions ont été définis dans ce nouvel EDEC :

  • Réaliser une étude pour cartographier les besoins en compétences de la filière concernant les grands chantiers à venir ;
  • Accompagner les entreprises des infrastructures numériques, notamment les TPE-PME, dans la gestion des emplois et des compétences ;
  • Conduire vers de nouvelles compétences dans la filière grâce à une révision de l’offre de formation et des modalités pédagogiques de sa mise en œuvre ;
  • Valoriser les actions de l’EDEC et mettre en place des outils de communication pour améliorer l’attractivité de ces métiers.

A travers ces quatre axes d’actions, l’EDEC permettra d’analyser l’évolution des besoins des entreprises mais également l’évolution des profils en interne. Il est en effet nécessaire d’interroger la pertinence des passerelles imaginées dans le cadre des travaux ayant été réalisés. L’étude permettra également de faire un état des lieux des tensions sur chaque métier cartographié, d’appréhender l’évolution des profils au sein de la filière et d’obtenir une estimation du nombre d’agents nécessaires à l’exploitation/maintenance des réseaux fibre optique déployés.

L’une des conclusions de cette étude pourra être la nécessité d’anticiper la mobilité des ETP mobilisés dans le cadre de la mise en œuvre du plan France Très Haut Débit vers de nouveaux métiers une fois la phase de déploiement de la fibre optique ralentie (estimée à 2022). A la fin de cette phase, l’ensemble des forces vives mobilisées devra nécessairement être réorienté vers de nouveaux métiers.

Cette anticipation est la vocation du projet « Emploi » du CSF « Infrastructures numériques » tel que présenté dans le Contrat Stratégique de Filière.

Le renforcement de la cohésion sociale

A travers cette étude, l’objectif du Comité Stratégique de filière « Infrastructures numériques » reste de mettre en œuvre un nouvel EDEC dédié aux métiers des infrastructures numériques de demain (territoires intelligents, bâtiments intelligents, IoT, 5G) pour favoriser le développement de passerelles entre différents métiers des infrastructures numériques, de nouvelles formations et/ou l’émergence de nouvelles certifications.

Cet objectif de cohésion sociale pourra être également renforcé par la mise en œuvre de la stratégie d’accélération 5G et futures technologies de réseaux de télécommunications, qui pourrait notamment ouvrir des chantiers sur l’offre de formation dans l’enseignement supérieur sur les futures technologies de réseau et sur le développement de l’attractivité de la filière pour des compétences clés.

Le développement d’actions sur la virtualisation des réseaux pourra servir à développer les connaissances de l’état actuel des compétences en la matière en France et identifier les obstacles à leur accroissement.

Le soutien de l’Etat reste particulièrement important pour que cet EDEC se concrétise. En effet, au regard de la situation économique actuelle liée à la crise sanitaire, l’engagement des partenaires privés reste parfois difficile, alors que la filière souhaite devenir un moteur d’emplois importants pour les prochaines années.

Au regard de ce soutien et de la mise en œuvre à venir de cet EDEC, il est indispensable pour la filière d’adresser les grandes priorités que sont la parité hommes / femmes, l’emploi des jeunes et l’insertion professionnelle (apprentissage – personnes éloignées de l’emploi), notamment pour les personnes peu qualifiées. A ce titre, les bonnes pratiques en la matière pourraient être identifiées au sein de la filière afin que l’ensemble de la filière soit encouragé à les généraliser.

L’implication du CSF dans la stratégie d’accélération 5G et futures technologies de réseaux de télécommunications sera également particulièrement importante pour développer des actions complémentaires à l’EDEC, notamment pour les compétences rares et à forte valeur ajoutée.

Retrouvez ci-dessous le compteur national des sites 4G mis en service par les opérateurs de téléphonie mobile au 1er juillet 2021 :

  • 89 169 sites mobiles sont déjà en 4G sur les 91 443 sites mobiles tous opérateurs confondus en France ; plus de 97% des sites des opérateurs ont donc été convertis en 4G, plus de 99% de la population est couverte en 4G ;
  • Les opérateurs ont construit ou passé 34 159 sites en 4G depuis le début du New Deal Mobile.

Ce compteur est mis à jour tous les trimestres.

Historique des derniers chiffres :

  • au 1er avril 2021, il y avait 2 522 sites à passer en 4G (article) ;
  • au 1er janvier 2021, il y avait 3 272 sites à passer en 4G (article) ;
  • au 1er octobre 2020, il y avait 5 936 sites à passer en 4G (article) ;
  • au 1er juillet 2020, il y avait 8 228 sites à passer en 4G (article) ;
  • au 1er avril 2020, il y avait 9 708 sites à passer en 4G (article) ;
  • au 1er janvier 2020, il y avait 11 474 sites à passer en 4G (article) ;
  • au 1er octobre 2019, il y avait 13 340 sites à passer en 4G (article) ;
  • au 1er juillet 2019, il y avait 14 030 sites à passer en 4G (article) ;
  • au 1er avril 2019, il y avait 14 841 sites à passer en 4G (article) ;
  • au 1er janvier 2019, il y avait 16 346 sites à passer en 4G (article).

D’ici fin 2022, les opérateurs se sont engagés à passer l’ensemble de leurs sites du territoire en 4G.

Pour en savoir plus :

Plaquette FFTélécoms 2019 – « New Deal Mobile » 1 an après

PLAQUETTE FFTÉLÉCOMS 2018 « ACCÉLÉRER LA COUVERTURE MOBILE »

Guide pratique à destination des maires

L’objectif, pour la Fédération Française des Télécoms et ses membres, est d’accompagner tous les utilisateurs, privés ou publics, de faciliter leur sortie progressive du cuivre et de soutenir leur migration progressive vers la fibre optique en répondant à leurs questions les plus fréquentes.

Pourquoi fermer le réseau cuivre ? Qui décide ?

La fermeture du réseau cuivre, au profit du réseau fibre, est un mouvement engagé dans de nombreux pays notamment en Europe (Espagne, Norvège, Suède, Estonie, etc.). En France, comme dans les autres pays, cette démarche contribue à la modernisation numérique du pays.

Le réseau cuivre, à lui seul, représente près de 500 millions d’euros d’entretien chaque année. Installé depuis cinquante ans, peu résistant aux aléas météorologiques et à l’humidité, le câble cuivré doit être régulièrement entretenu.

Par ailleurs, le réseau cuivre atteint aujourd’hui ses limites en termes de débits et ne répond plus aux besoins des Français. L’accroissement des besoins en débit induit par la crise sanitaire a intensifié les multiples usages existants et en a créé de nouveaux. Ainsi, le télétravail massif, les visioconférences avec des proches pour maintenir le lien social, la télé-éducation, les consultations de santé en ligne et d’autres usages encore, ont contribué à accroître les besoins en débits et à confirmer la nécessité d’accélérer la transition technologique de la France.

C’est pourquoi l’opérateur télécom Orange, propriétaire du réseau cuivre, a annoncé fin 2019 sa volonté de fermer techniquement son réseau cuivre progressivement à partir de 2023. La perspective est désormais celle d’une substitution totale, d’ici dix ans, du réseau historique en cuivre par la fibre.

Le Gouvernement a, par ailleurs, fixé des objectifs sur le déploiement de la fibre pour permettre à 80% des Français d’être éligible à la fibre d’ici à 2022 et 100% d’ici à 2025.

En plus d’offrir un débit cent fois plus élevé, le réseau de fibre optique respecte plus l’environnement, nécessite trois fois moins d’énergie que le réseau cuivre et résiste mieux à l’humidité et aux aléas climatiques que le réseau cuivre. Plus robuste, il est donc moins sujet aux pannes.

Enfin, la substitution de la fibre au cuivre est encadrée par l’Arcep, qui a défini les conditions règlementaires de la fermeture du réseau cuivre.

Quel est le rôle de l’Arcep dans la fermeture du réseau cuivre ?

L’Arcep a adopté fin 2020 une décision définissant un cadre réglementaire permettant à Orange de mettre en œuvre la fermeture de son réseau cuivre.

L’Arcep veille notamment à ce que la fermeture du réseau se fasse à un rythme adapté, tant pour préserver l’intérêt des utilisateurs que le jeu concurrentiel, dans une approche non-discriminatoire et transparente.

Le cadre défini par l’Arcep précise les conditions à respecter par Orange avant de ne plus fournir de nouveaux accès sur cuivre, c’est ce qu’on appelle la fermeture commerciale, puis de procéder à la fermeture technique du réseau sur une zone donnée. À la fermeture technique du réseau cuivre, plus aucun service sur le cuivre n’est fourni, ce qui suppose qu’avant cette date tous les accès des utilisateurs doivent avoir été migrés vers la fibre voire une autre technologie (ou résiliés).

En outre, ce cadre permet, dès à présent, pour les adresses où les principaux fournisseurs d’accès (SFR, Bouygues Telecom, Free, Orange, etc.) proposent déjà leurs offres Internet grand public en fibre optique, de ne plus proposer d’offres internet sur la technologie cuivre. C’est ce qu’on appelle la fermeture commerciale du réseau cuivre à l’adresse.

L’Arcep accompagne également les expérimentations de bout en bout visant à tester la fermeture technique sur des zones précises. Ces expérimentations aident tous les acteurs à appréhender les impacts de cette fermeture de réseau avant d’envisager la fermeture technique, à plus grande échelle.

Est-ce que beaucoup de personnes sont concernées par la fermeture du cuivre ?

Installé à partir des années 1970, le réseau cuivre s’est progressivement implanté dans tous les foyers français et dans les entreprises ou collectivités. Aujourd’hui, la fermeture du réseau cuivre a débuté avec l’arrivée du réseau en fibre optique. En 2019, près de la moitié des Français avaient déjà accès à la fibre et de nombreux câbles de cuivre ont déjà été retirés.

Plus de 24 millions de foyers français utilisaient encore le réseau cuivre début 2021. Si ce chiffre tend à diminuer de 10 % à 15 % chaque année, il devrait être encore plus significatif en 2025.

Jusqu’à quand ma ligne cuivre restera-t-elle opérationnelle ?

Votre ligne sera opérationnelle jusqu’à la fermeture technique du réseau cuivre qui interviendra progressivement à partir de 2023, pour être achevée en 2030, et de nouvelles expérimentations sur certaines communes ont démarré au second semestre 2021. Si vous habitez ces communes, vous serez donc parmi les premiers à quitter définitivement le réseau cuivre d’ici 2023.

C’est d’ailleurs le cas pour les 1 600 habitants de Lévis-Saint-Nom dans les Yvelines qui ont tous basculé, avec succès, sur le réseau fibre en 2021.

Lorsque vous serez concerné par cette fermeture technique, votre opérateur actuel prendra contact avec vous pour vous proposer des offres de substitution en fibre optique. Vous restez, bien entendu, libre de donner suite à cette proposition ou de vous reporter sur l’offre de votre choix proposée par un autre opérateur.

Dois-je changer d’abonnement ?

En ce qui concerne le grand public, les opérateurs le souhaitant, proposeront des offres similaires à l’offre téléphonique fixe cuivre (ADSL/VDSL/RTC etc.). Dans la grande majorité des cas, vous pouvez garder votre téléphone fixe sauf si ce dernier est trop ancien (plus de 10 ans). De même, vous pourrez conserver votre numéro de téléphone actuel en demandant la portabilité du numéro.

En ce qui concerne les entreprises publiques ou privées, nous vous encourageons à vous rapprocher de votre opérateur pour faire le bilan de votre installation et déterminer la meilleure solution de substitution possible.

Concrètement, combien est-ce que cela coûte ?

Cela dépendra de l’offre que vous choisirez lorsque vous basculerez et également de l’opérateur choisi. Mais sachez que l’offre de service universel reste commercialisée sur support fibre optique. Elle permet de faire bénéficier à tous, des services de téléphonie fixe sur l’ensemble du territoire.

Peut-on s’attendre à une baisse de qualité de ma connexion ou des conversations ?

Non, bien au contraire, la fibre optique offre une meilleure qualité du signal que le cuivre.

La perte de signal dans la fibre optique est inférieure à celle du fil de cuivre (ADSL/VDSL/SDSL/RTC). En découle ainsi une meilleure qualité pour votre connexion. Contrairement aux signaux électriques transmis dans les fils de cuivre, les signaux lumineux d’une fibre n’interfèrent pas avec ceux d’autres fibres à l’intérieur de la même gaine de câble.

La fibre est aussi utilisée pour le réseau informatique ou pour accéder à Internet ou à la télévision sur votre box et ce, pour beaucoup plus d’utilisateurs à la fois dans les mêmes locaux, puisqu’elle propose beaucoup plus de débit que le cuivre.

En outre, une connexion à Internet via la fibre optique est beaucoup plus stable. En effet, avec la fibre optique, contrairement à l’ADSL, il n’y a pas de perte de débit lié à l’éloignement de box par rapport au central. Quelle que soit la longueur de la ligne, le débit acheminé reste le même de bout en bout, ce qui n’est pas le cas sur le cuivre avec l’ADSL qui connait le phénomène d’affaiblissement et donc de perte de débits sur des lignes trop longues.

Et enfin, la fibre optique a une meilleure durée de vie avec un cycle de vie plus long, de plus de 100 ans.

Si je déménage, comment ouvrir une ligne ?

Très simplement, il vous suffira de prendre contact avec l’opérateur de votre choix qui vous proposera une offre adaptée à vos besoins.

Ma commune est concernée par la fermeture commerciale et technique du réseau cuivre, comment celle-ci se passe concrètement ?

Si vous êtes un particulier, vous pouvez contacter dès maintenant l’opérateur de votre choix pour souscrire à une offre de substitution, en conservant votre numéro de téléphone pour vos usages. Typiquement, la téléphonie fixe, la télévision, l’accès à Internet. Dans tous les cas, votre opérateur prendra contact avec vous en amont de la date de fermeture technique afin de vous proposer une offre en remplacement de votre offre cuivre actuelle.

Si vous êtes une administration ou une entreprise, votre opérateur prendra contact avec vous en amont de la date de fermeture pour vous proposer l’offre de remplacement la plus pertinente. Vous restez, bien entendu, libre de donner suite à cette proposition, de vous adresser à un opérateur concurrent ou bien de demander la résiliation de l’offre si vous n’en avez plus l’utilité.

Quelle que soit votre situation, il est primordial que vous engagiez ce changement vers la fibre suffisamment tôt avant la date de fermeture technique du cuivre, date à laquelle tous les services sur le cuivre s’arrêteront.

Ainsi, si vous savez déjà que votre logement ou votre entreprise est concerné(e) par la fermeture technique du cuivre, n’hésitez pas à contacter dès maintenant l’opérateur de votre choix pour souscrire à une offre de substitution, que ce soit pour la téléphonie fixe ou pour votre accès à Internet (en conservant votre numéro de téléphone si vous le souhaitez).

Cette anticipation vous permet d’assurer la continuité de vos services, surtout lorsqu’il s’agit de répliquer sur fibre optique, pour les entreprises, des offres complexes dont la mise en place peut prendre jusqu’à plusieurs semaines.

Que se passe-t-il lors de la fermeture technique du cuivre si je ne suis pas passé à la fibre ?

Si, malgré les sollicitations de votre opérateur, vous refusez de migrer vers une offre de substitution, alors votre accès sera coupé lors de la fermeture technique et votre contrat sera résilié : ainsi, vous n’aurez plus accès à vos services sur le réseau cuivre (téléphonie fixe, accès à Internet, télévision). C’est pourquoi vous devez impérativement faire le nécessaire avant cette date si vous souhaitez conserver vos services.

Passée cette coupure, si vous souhaitez retrouver ces services, il vous faudra reprendre contact avec un opérateur pour souscrire une nouvelle offre sur un accès fibre (ou une autre technologie). Et dans certains cas, comme pour les offres complexes dédiées aux entreprises, la mise en route du service peut prendre jusqu’à plusieurs semaines.

Vais-je pouvoir garder mon téléphone ou ma télévision en passant à la fibre ?

Pour votre TV, aucun problème. De même votre téléphone, s’il n’est pas trop ancien (plus de 10 ans), sera réutilisable. Ces matériels devront être connectés à l’équipement fourni par l’opérateur.

Si ma commune est concernée par la fin du cuivre et qu’au moment de passer à la fibre je rencontre un échec de raccordement, que se passe-t-il ?

Vous pouvez adresser une demande au service technique de l’opérateur en question qui s’occupe du raccordement dans votre logement. Une nouvelle intervention sera alors planifiée.

Quel impact pour les entreprises et les collectivités ?

Pour les entreprises et les collectivités, la situation sera très similaire à celle des consommateurs : elles devront souscrire de la même façon à une nouvelle offre de substitution pour entreprises. Cette démarche doit être réalisée en temps utile en prenant le temps d’étudier les différentes options.

La fermeture du réseau cuivre est déjà amorcée et aboutira à l’horizon 2030, au fur et à mesure que la fibre optique sera déployée sur le territoire. À terme, la coexistence, en parallèle, de deux réseaux, l’un en fibre optique et l’autre en cuivre n’est pas pertinent, pour des raisons d’efficacité et de coûts. La fermeture du réseau cuivre sera progressive et se fera en deux temps : une fermeture commerciale d’abord et, ensuite, une fermeture technique. La fermeture commerciale consiste sur une zone donnée à ne pas construire de nouveaux services de télécommunications sur cuivre, les lignes existantes ne sont, cependant, pas impactées par le projet à cette étape. En revanche, à l’étape de la fermeture technique, les opérateurs migreront progressivement leurs clients du cuivre vers la fibre avant la date de fermeture.

Vers la fermeture du réseau historique cuivre

Pourquoi une migration du cuivre vers la fibre ?

En France, le réseau cuivre a connu son véritable essor au début des années 1970. Ainsi, depuis cinquante ans, il accompagne les Français dans leurs communications. Réservé à la téléphonie (RTC : Réseau Téléphonique Commuté) pendant une trentaine d’années, le support sur paires de cuivre, a permis, en plus de la téléphonie fixe sur RTC, la généralisation du haut débit grâce à l’ADSL et ses nombreuses évolutions (SDSL, VDSL) pour des services Internet / Voix et Télévision sur Box.

Désormais moins adapté aux usages des Français, et notamment à leurs besoins en débits, le cuivre est de plus en plus concurrencé par la fibre optique, plus performante, moins énergivore, et surtout moins sensible aux aléas météorologiques. La fibre optique promeut ainsi un réseau plus moderne, dont le déploiement s’accélère, notamment sous l’impulsion des opérateurs et du Gouvernement qui s’est engagé à ce que tous les foyers puissent être raccordés d’ici 2025.

La France est aujourd’hui le pays le plus fibré d’Europe en nombre de locaux raccordables, avec 25,57 millions de locaux éligibles (données Arcep T1 2021) aux offres en fibre optique jusqu’au domicile (ci-après, « FttH ») à fin mars 2021, soit plus de 60 % des locaux.

La crise sanitaire a contribué à accélérer un mouvement déjà bien en marche, faisant accroître les souscriptions d’abonnements à la fibre pour pallier les contraintes d’isolement et de travail à distance : ce sont 3,8 millions d’accès supplémentaires fibre de bout en bout qui ont été enregistrés en un an (Observatoire de l’Arcep Services fixes haut et très haut débit : abonnements et déploiements 1er trimestre 2021 – publication de juin 2021).

Ainsi, le nombre d’abonnements à très haut débit (débit maximum descendant supérieur ou égal à 30Mbit/s) est désormais majoritaire en France. Le télétravail, les visioconférences avec des proches pour maintenir le lien social, la télé-éducation, les consultations de santé en ligne ont contribué à accroître ces besoins en débits.

Au-delà de la crise sanitaire, l’Autorité de Régulation des Communications Électroniques, des Postes et de la distribution de la presse (ci-après, « l’Arcep ») souligne, dans son rapport sur l’État de l’Internet en France (juillet 2021), que l’augmentation des usages se poursuit sur le long terme et une montée en débit des infrastructures est absolument nécessaire.

Par ailleurs, la fermeture du réseau cuivre au profit du réseau fibre est un mouvement engagé dans de nombreux pays notamment en Europe (Espagne, Norvège, Suède, Estonie, etc.). En France, comme dans les autres pays, cette démarche contribue à la modernisation numérique du pays.

Les modalités de fermeture du cuivre

Dans ce contexte, Orange, propriétaire du réseau cuivre, a annoncé fin 2019 sa volonté de fermer techniquement son réseau cuivre progressivement à partir de 2023. Dans les années à venir, tous les utilisateurs, tant grand public, que collectivités ou entreprises, seront migrés vers la fibre ou, dans certains cas, vers d’autres technologies.

Cette fermeture sera donc progressive et se fera en deux étapes, avec une perspective de substitution totale du réseau cuivre par le réseau fibre d’ici dix ans :

  • Fermeture commerciale : les opérateurs ne proposent plus d’offres xDSL ;
  • Puis fermeture technique : interruption des services pour les clients xDSL et RTC.

L’Arcep, dans le cadre de ses décisions d’analyse des marchés fixes, adoptées en décembre 2020, a défini le cadre réglementaire permettant à Orange de mettre en œuvre la fermeture de son réseau cuivre.

Le cadre défini par l’Arcep précise les conditions à respecter par Orange avant de ne plus fournir de nouveaux accès sur cuivre, c’est ce qu’on appelle la fermeture commerciale, puis de procéder à la fermeture technique du réseau sur une zone donnée. À la fermeture technique du réseau cuivre, plus aucun service sur le cuivre n’est fourni, ce qui suppose qu’avant cette date tous les accès des clients doivent avoir été migrés vers la fibre voire une autre technologie (ou résiliés).

Ce cadre permet, en outre, pour certaines adresses où les principaux fournisseurs d’accès (SFR, Bouygues Telecom, Free, Orange, etc.) proposent déjà leurs offres internet grand public en fibre optique, de ne plus proposer d’offres internet sur la technologie cuivre. C’est ce qu’on appelle la fermeture commerciale du réseau cuivre à l’adresse.

En parallèle à ces premières mesures, Orange procède déjà, sous l’égide de l’Arcep et en concertation avec tous les opérateurs, aux premiers tests de fermetures techniques. Cela a été le cas en 2020-2021 avec la zone expérimentale de Lévis-Saint-Nom en Île-de-France, commune des Yvelines dans laquelle les 700 foyers ont basculé avec succès vers le réseau fibre.

De nouvelles zones de tests, avec différents types de clients et de configurations, feront l’objet d’une nouvelle expérimentation entre mi-2021 et début 2023, en :

  • Île-de-France : 1 zone (Voisins-le-Bretonneux (78)) ;
  • Région Nord-Est : 2 zones (Provin (59), Issancourt-et-Rumel (08), Vrigne-aux-Bois (08), Vivier-au-court (08), Gernelle (08)).

Dans ces zones, tous les fournisseurs d’accès desservant leurs clients respectifs sur le réseau cuivre (dont Orange, Bouygues Telecom, SFR, Free, etc.) pourront tester, en avance de phase, des offres de substitution, en proposant à leurs clients de migrer vers des solutions adaptées.

Quelques réponses à des questions fréquentes sur la fermeture du cuivre

Pour trouver les réponses à vos questions sur la fermeture du cuivre : cliquez ici.

Arthur Dreyfuss, Président de la Fédération Française des Télécoms (FFTélécoms), Nicolas Guérin, Vice-président et Liza Bellulo, Vice-présidente, ont remis à Cédric O, Secrétaire d’État chargé de la Transition numérique et des Communications électroniques et à Laure de la Raudière, Présidente de l’Arcep, le Livre blanc sur l’amélioration du raccordement en fibre optique, le 19 juillet à Bercy.

Les pouvoirs publics ont salué l’initiative de la Fédération et de ses membres. Un rendez-vous à partir du mois de septembre est souhaité par le ministre pour un point sur l’avancée des travaux.

Tweet :

Le 1er juillet 2021, la Fédération Française des Télécoms (FFTélécoms) a organisé le tournage vidéo de l’installation par hélicoptère de trois pylônes 4G multi-opérateurs issus du dispositif de couverture ciblée du programme New Deal Mobile dans le département des Vosges (88) à Lusse, Lubine et Basse-sur-le-Rupt.

Vidéo | 4G Vosges – Installation par hélicoptère de 3 pylônes multi-opérateurs :

Vidéo | 4G Vosges – Témoignage de Marie-Pier Janssen, conductrice de travaux (CIRCET) :

Transcription de la vidéo (MS Word, 140 Ko)

Vidéo | 4G Vosges – Témoignage de Sébastien Beyer, chargé de relations patrimoine, opérateur :

Transcription de la vidéo (MS Word, 140 Ko)

Vidéo | 4G Vosges – Témoignage de Christophe Claudel, exploitant agricole à Basse-sur-le-Rupt :

Transcription de la vidéo (MS Word, 140 Ko)

Retrouvez ci-dessous le compteur national des sites 4G mis en service par les opérateurs de téléphonie mobile au 1er avril 2021 :

  • 87 938 sites mobiles sont déjà en 4G sur les 90 460 sites mobiles tous opérateurs confondus en France ; plus de 95% des sites des opérateurs ont donc été convertis en 4G, plus de 99% de la population est couverte en 4G ;
  • Les opérateurs ont construit ou passé 32 649 sites en 4G depuis le début du New Deal Mobile.

Ce compteur est mis à jour tous les trimestres.

Historique des derniers chiffres :

  • au 1er janvier 2021, il y avait 3 272 sites à passer en 4G (article) ;
  • au 1er octobre 2020, il y avait 5 936 sites à passer en 4G (article) ;
  • au 1er juillet 2020, il y avait 8 228 sites à passer en 4G (article) ;
  • au 1er avril 2020, il y avait 9 708 sites à passer en 4G (article) ;
  • au 1er janvier 2020, il y avait 11 474 sites à passer en 4G (article) ;
  • au 1er octobre 2019, il y avait 13 340 sites à passer en 4G (article) ;
  • au 1er juillet 2019, il y avait 14 030 sites à passer en 4G (article) ;
  • au 1er avril 2019, il y avait 14 841 sites à passer en 4G (article) ;
  • au 1er janvier 2019, il y avait 16 346 sites à passer en 4G (article).

D’ici fin 2022, les opérateurs se sont engagés à passer l’ensemble de leurs sites du territoire en 4G.

Pour en savoir plus :

Plaquette FFTélécoms 2019 – « New Deal Mobile » 1 an après

PLAQUETTE FFTÉLÉCOMS 2018 « ACCÉLÉRER LA COUVERTURE MOBILE »

Guide pratique à destination des maires

Retrouvez ci-dessous le compteur national des sites 4G mis en service par les opérateurs de téléphonie mobile au 1er janvier 2021 :

  • 85 842 sites mobiles sont déjà en 4G sur les 89 114 sites mobiles tous opérateurs confondus en France ; plus de 95% des sites des opérateurs ont donc été convertis en 4G, plus de 99% de la population est couverte en 4G ;
  • Les opérateurs ont construit ou passé 30 553 sites en 4G depuis le début du New Deal Mobile.

 Ce compteur est mis à jour tous les trimestres.

Historique des derniers chiffres :

  • au 30 septembre 2020, il y avait 5 936 sites à passer en 4G (article) ;
  • au 30 juin 2020, il y avait 8 228 sites à passer en 4G (article) ;
  • au 31 mars 2020, il y avait 9 708 sites à passer en 4G (article) ;
  • au 1er janvier 2020, il y avait 11 474 sites à passer en 4G (article) ;
  • au 30 septembre 2019, il y avait 13 340 sites à passer en 4G (article) ;
  • au 30 juin 2019, il y avait 14 030 sites à passer en 4G (article) ;
  • au 31 mars 2019, il y avait 14 841 sites à passer en 4G (article) ;
  • au 1er janvier 2019, il y avait 16 346 sites à passer en 4G (article).

D’ici fin 2022, les opérateurs se sont engagés à passer l’ensemble de leurs sites du territoire en 4G.

Pour en savoir plus :