Catégorie : Communiqués et dossiers de presse
Les opérateurs de téléphonie mobile, qui se sont engagés dans l’accord du New Deal Mobile, ont déployé 340 nouveaux pylônes sur les 449 prévus au 27 juin, date du premier point d’étape de l’accord. Avec 75% de l’objectif atteint à fin juin, la Fédération Française des Télécoms (FFTélécoms) évalue que l’objectif sera atteint à fin septembre 2020. Les trois mois de décalage étant dus au retard pris en raison de la crise sanitaire.
Depuis la signature de l’accord New Deal Mobile, les opérateurs ont basculé plus de 75 000 sites mobiles en 4G sur les 84 500 sites mobiles présents, tous opérateurs confondus en France. 89% des sites des opérateurs ont donc été convertis en 4G. Les opérateurs ont construit ou passé près de 19 700 sites en 4G depuis le début du New Deal Mobile.
Le New Deal Mobile est une réalité et les opérateurs sont tous mobilisés pour atteindre cet objectif. Il a certes été ralenti pendant la crise sanitaire mondiale mais les opérateurs et leurs techniciens ont continué, dans la mesure du possible, à déployer notamment durant le confinement. Des sites mobiles ont ainsi été construits et contrairement à d’autres secteurs économiques qui étaient complètement à l’arrêt, l’industrie des télécoms a démontré pendant la crise sanitaire et encore plus ces dernières semaines sa capacité à maintenir l’activité pour atteindre les objectifs fixés.
La FFTélécoms souligne cette mobilisation inédite des opérateurs de téléphonie mobile et rappelle le rôle fondamental de l’industrie des télécoms dans la relance économique de notre pays. La mobilisation exceptionnelle des opérateurs s’est faite aussi en solidarité avec la filière industrielle, les sous-traitants et fournisseurs.
Les réseaux mobiles se sont révélés indispensables au bon fonctionnement de la nation pendant le confinement. C’est en effet grâce aux réseaux télécoms que les Français ont pu communiquer, télétravailler, poursuivre l’éducation à la maison et s’informer.
La FFTélécoms est partenaire des pouvoirs publics dans la mise en œuvre du New Deal Mobile. À ce titre elle a organisé plusieurs inaugurations de sites mobiles 4G ces dernières semaines dans les départements du Calvados, Haute-Loire, Vaucluse, Jura qui illustrent la réalité des déploiements.
Ces inaugurations se poursuivront à la rentrée, l’implication des collectivités et des élus locaux en lien avec l’ensemble des acteurs est une des clés de la réussite des déploiements.
La Fédération Française des Télécoms, dans un souci de transparence et de pédagogie, a mis en ligne sur son site internet :
- Un compteur national pour suivre l’évolution des déploiements mobiles ;
- Une plaquette pédagogique sur les grandes étapes de déploiement d’un site mobile depuis la loi ELAN (Évolution du Logement de l’Aménagement et du Numérique) à destination des élus locaux et parlementaires.
Pour rappel, la 4G sera généralisée sur le réseau actuel des opérateurs d’ici 2020 et d’ici fin 2022 pour les zones blanches actuelles – dont 75% d’ici fin 2020. Par ailleurs, la couverture sera complétée pour les axes routiers prioritaires en plus de la construction de nouveaux pylônes mutualisés au travers du dispositif de couverture ciblée qui permet aux élus locaux d’identifier les zones prioritaires.
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Nomination | Le Conseil d’administration de la Fédération Française des Télécoms (FFTélécoms) a élu à l’unanimité, le 14 mai 2020, Nicolas Guérin, en tant que Président de la FFTélécoms. Sa prise de fonction a eu lieu le 15 juin 2020, pour un mandat jusqu’en mai 2021. Il succède à Arthur Dreyfuss, Secrétaire Général d’Altice France / SFR, désormais Vice-président de la FFTélécoms.
Copyright photo : FFTélécoms.
Biographie :
Entré dans le Groupe Orange en 1998 au sein de la direction juridique concurrence et réglementation, après un passage chez SFR, Nicolas Guérin arrive au moment de la dérégulation du secteur.
Il prend la tête de la direction en 2003, et devient Directeur Juridique et secrétaire du Conseil d’Administration du groupe en 2009. À ce poste, il est un contributeur de premier plan à de nombreux dossiers structurants pour le groupe, que ce soit les opérations de M&A portant sur l’élargissement du footprint en Afrique ou en Europe avec l’acquisition de Jazztel ou de diversification que ce soit les contenus ou Orange Bank. Son support aura également été essentiel dans la mise en œuvre des obligations réglementaires sur le marché Entreprises, ou plus récemment avec les suites de l’accord mobile signé entre les opérateurs et l’État.
Depuis le 1er mars 2018, Nicolas Guérin est Secrétaire général du Groupe Orange et conserve sa fonction de Secrétaire du Conseil d’Administration.
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*Mis à jour du 6 avril 2020 : Les opérateurs télécoms prolongent leur initiative : 1 heure de communication offerte du 15 au 30 avril 2020.
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Face à une crise sanitaire sans précédent et soucieux de permettre à tous leurs clients de communiquer facilement avec leurs proches ou les professionnels de santé, les opérateurs télécoms de la Fédération Française des Télécoms (Altice-SFR, Bouygues Telecom, Euro-Information Telecom, La Poste Mobile et Orange) ont décidé de doubler le nombre d’heures de communication qu’ils proposent à leurs clients sourds ou malentendants au travers de leur centre relais téléphonique pour les deux prochaines semaines.
Concrètement, ils bénéficieront ainsi, gratuitement, de 2 heures de communication adaptée du 15 au 30 avril (les opérateurs offrent déjà une heure de communication depuis la mise en place du centre relais téléphonique), soit via une traduction en Langue des Signes Française (LSF), soit via un codage en Langage Parlé Complété (LPC) soit en utilisant des technologies de sous-titrage des appels. Cette initiative, entièrement financée par les opérateurs de la FFTélécoms, est rendue possible par la mobilisation exceptionnelle des collaborateurs de la société Rogervoice, qui gère pour leur compte le centre relais téléphonique. Le service étant très sollicité, il est essentiel que les usagers réservent au maximum l’utilisation de la plateforme aux appels les plus importants afin de maintenir une bonne qualité de service.
Arthur Dreyfuss, Président de la Fédération Française des Télécoms (FFTélécoms), a rappelé :
« Communiquer est un besoin vital, et c’est encore plus vrai dans cette période de crise inédite. Les équipes des opérateurs se mobilisent chaque jour pour assurer le bon fonctionnement des réseaux et il était hors de question que certains de nos clients, en raison de leur situation de handicap, ne puissent pas pleinement bénéficier de nos services. Toutefois, je tiens à rappeler qu’il est impératif d’utiliser les réseaux numériques de manière responsable. Des réflexes simples peuvent être adoptés par chacun de nous, comme par exemple de se mettre en Wi-Fi à la maison plutôt qu’en 4G ou décaler les appels les moins urgents. Nous faisons appel à la responsabilité de tous pour que chacun puisse profiter de ces appels ».
Pour plus d’informations nous vous invitons à consulter le site internet de Rogervoice : rogervoice.com/fr ainsi que sa page Facebook : facebook.com/rogervoiceapp – bien entendu en vous connectant en Wi-Fi !
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La Feuille de Route pour l’Économie Circulaire (FREC) a fixé en avril 2018 le cap visant à mieux produire, mieux consommer et mieux gérer les déchets en mobilisant tous les acteurs. L’une des 50 mesures présentées vise à favoriser en particulier la reprise des anciens téléphones mobiles, afin qu’ils soient réemployés ou recyclés.
Dans ce contexte, les constructeurs de l’Alliance Française des Industries du Numérique (AFNUM) et les éco-organismes ecosystem et Ecologic ont pris une initiative jusqu’alors inédite: celle de rassembler tous les acteurs de la filière concernée et plus spécifiquement les opérateurs de la Fédération Française des Télécoms (FFTélécoms), les acteurs du réemploi dont la Fédération du Réemploi et de la Réparation (RCube), les entreprises Remade et Cordon Electronics, avec la participation de l’ADEME, afin de déterminer quels leviers d’action permettraient de répondre à cet enjeu national.
Comprendre pour mieux agir.
La première étape définie par ce collectif a été de réaliser une cartographie de la filière française des téléphones usagés tenant notamment compte du développement du marché de l’occasion, pour mieux appréhender les comportements des Français face au recyclage de leurs téléphones mobiles et pour identifier les stratégies de collecte mises en place dans d’autres pays.
Les principaux constats qui découlent de l’étude sont les suivants :
- Le gisement de téléphones dormants est important : entre 54 et 113 millions, selon les acteurs et les flux pris en considération ;
- Le réemploi des téléphones monte en puissance : 5 à 9 millions d’appareils d’occasion sont reconditionnés et revendus chaque année ;
- Les filières agréées de recyclage réalisent une collecte faible, entre 0,3 et 0,5 million d’appareils par an uniquement ;
- Il n’existe pas de système unique et efficace de collecte qui permettrait d’atteindre un taux de collecte significatif des téléphones usagés. À ce titre, l’analyse des dispositifs mis en place dans d’autres pays montre qu’un système de consigne, qui a notamment été déployé puis suspendu en Corée du Sud et en Autriche, se révélerait très onéreux et non adapté aux enjeux du déstockage des téléphones dormant dans les tiroirs.
Le parc en hibernation dans les tiroirs des Français constitue donc un gisement important de téléphones à récupérer tant pour le réemploi que pour le recyclage. Ce parc serait composé pour plus de deux tiers d’appareils encore fonctionnels (gardés essentiellement comme solution de rechange, pour soi ou pour ses proches). Le potentiel de réemploi et la valeur marchande associée de ce parc en hibernation sur le marché de 2ème main est donc très variable et difficile à estimer. Les mesures proposées par le collectif visent en priorité à « vider les tiroirs » mais également à mieux structurer la filière du réemploi.
Un système de mesures complémentaires pour favoriser la reprise et la collecte.
Pour atteindre les objectifs définis par la FREC, la mise en place de mécanismes incitatifs ne peut suffire. Seule une approche intégrée et systémique permettra d’accroître le taux de collecte à l’échelle nationale, en actionnant simultanément les leviers suivants :
- Sensibiliser le grand public à l’enjeu environnemental : les téléphones mobiles doivent être collectés pour être mieux réemployés ou recyclés afin de faire re-circuler au maximum les équipements et les matériaux contenus, et ainsi s’inscrire dans un schéma d’économie circulaire.
- Mieux communiquer sur les dispositifs de collecte : les Français souhaitent être davantage informés des dispositifs de collecte mis à leur disposition pour donner une seconde vie à leur(s) téléphone(s) mobile(s) ou les recycler. Deux actions sont d’ores et déjà à l’étude pour répondre à cette attente :
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- Mise en ligne d’un annuaire national des lieux et acteurs de la collecte et de la reprise des mobiles pour regrouper et centraliser l’ensemble des informations pertinentes pour les consommateurs ;
- Campagne de communication à l’occasion des Jeux Olympiques Paris 2024, valorisant la fabrication des médailles olympiques à partir des matériaux recyclés issus des équipements collectés. Cette campagne s’inscrit dans la continuité des initiatives menées pour les JO de Rio en 2016 et de Tokyo en 2020.
- Créer une meilleure confiance dans les différents acteurs de l’écosystème, et rassurer les consommateurs sur le devenir de leur équipement et notamment sur le traitement des données stockées dans leurs téléphones : il subsiste notamment aujourd’hui une crainte du consommateur quant à l’accès potentiel aux données stockées dans un téléphone après sa prise en charge par les filières de réemploi ou de recyclage. Une plus grande transparence et une standardisation de la filière devraient lever ce frein à la collecte à travers par exemple la mise en place d’un label volontaire.
- Afin d’actualiser la cartographie des acteurs et des flux, de mesurer la performance des mesures proposées et d’être force de propositions sur d’éventuels ajustements, le collectif propose la création d’un Observatoire français de la téléphonie mobile qui pourrait – entre autres – mesurer le taux de circularité des téléphones mobiles. Ce nouvel indicateur rapporterait le nombre de téléphones réemployés et recyclés au nombre de téléphones neufs mis sur le marché chaque année. Il est estimé aujourd’hui entre 22 et 40%.
Consulter le rapport de l’étude
Contact presse principal : Caroline Marcouyoux – cmarcouyoux[at]afnum[.]fr.
À propos de l’AFNUM
L’AFNUM (Alliance Française des industries du Numérique) est le syndicat professionnel qui regroupe, en France, les industriels des réseaux, du traitement de l’information, des terminaux, du traitement du document, de l’électronique grand public, de la photographie, des systèmes d’impression et des objets connectés. Il regroupe une soixantaine d’entreprises et représente un secteur d’activité employant 80 000 personnes générant un chiffre d’affaires de 15 milliards d’euros en France.
www.afnum.fr Contact presse : Caroline Marcouyoux – cmarcouyoux[at]afnum[.]fr.
À propos d’Ecologic
Ecologic est un éco-organisme, entreprise à but non lucratif investie par l’Etat d’une mission d’intérêt général consistant à prévenir, collecter, dépolluer et valoriser les Déchets d’Équipements Électriques et Électroniques, ménagers et professionnels (filière DEEE). Depuis 2006, il accompagne ses producteurs-adhérents, dont une part importante du secteur des technologies de l’information, dans la mise en oeuvre de leur responsabilité élargie (REP), contribuant ainsi au développement d’une économie circulaire.
Contact presse : Elisabeth Steffann – esteffann[at]ecologic-france[.]com.
À propos d’ecosystem
ecosystem est un éco-organisme c’est-à-dire une entreprise à but non lucratif d’intérêt général, agréée par les pouvoirs publics pour gérer les appareils ménagers et professionnels complexes usagés et prolonger leur durée de vie sous forme d’appareils rénovés ou réutilisés ou sous forme de nouvelles matières premières recyclées et dépolluées.
Contact presse : Mélissa Bire – mbire[at]ecosystem[.]eco.
À propos de la Fédération Française des Télécoms
La Fédération Française des Télécoms réunit les opérateurs de communications électroniques en France. Elle a pour mission de promouvoir une industrie responsable et innovante au regard de la société, de l’environnement, des personnes et des entreprises, de défendre les intérêts économiques du secteur et de valoriser l’image de ses membres et de la profession au niveau national et international.
À propos de Rcube
RCube.org est la Fédération des Acteurs Professionnels du Réemploi et de la Réparation, avec pour but de prolonger la durée de vie des équipements. RCube.org anime des événements et construit des projets pour contribuer au développement du Réemploi de tous types de produits et professionnaliser les pratiques des acteurs. Plus de 100 membres sont membres de la Fédération allant de ressourceries, de reconditionneurs, d’artistes, d’acteurs spécialisés dans la réduction des déchets, d’acteurs faisant de l’éducation, de l’autoréparation, du don, de la réparation, de la formation de réparateurs, etc… – www.rcube.org. Contact presse : Benoit Varin – benoit.varin[at]rcube[.]org.
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Nomination | Le Conseil d’administration de la Fédération Française des Télécoms (FFTélécoms) a élu à l’unanimité, le 14 mai 2019, Arthur Dreyfuss en tant que Président de la FFTélécoms jusqu’en mai 2020. Il succède à Didier Casas, Directeur général adjoint et Secrétaire général de Bouygues Telecom, désormais Vice-président de la FFTélécoms.
Biographie :
Arthur Dreyfuss, 33 ans, est Secrétaire Général d’Altice France – SFR et Directeur de la communication d’Altice Europe. Il a rejoint le groupe Altice en 2014 en tant que Directeur de la Communication. Il a été auparavant Directeur Conseil chez Havas. Arthur Dreyfuss a occupé diverses fonctions en cabinet ministériel (Justice, Affaires Étrangères, Transports) entre 2006 et 2011, et a également été Porte-parole adjoint de la Chancellerie.
Il est titulaire d’un Master de Droit Public de l’Université Paris 2- Panthéon Assas et d’un Master de Droit Public des Affaires de l’Université Paris 1- Panthéon Sorbonne.
Copyright photo : Abaca Press.
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Objectif fibre, dont la Fédération Française des Télécoms (FFTélécoms) est membre, a présenté le 12 novembre 2018 son nouveau guide pratique dédié au raccordement des services généraux des immeubles neufs à un réseau en fibre optique mutualisé.
Une fois encore, le travail de nombreux acteurs permettra d’accélérer et de faciliter le déploiement du Très Haut Débit (THD) fixe.
En savoir plus sur Objectif-fibre.fr
Document | Objectif Fibre | Fascicule complémentaire 2018 (8ème guide) :
Document | Objectif Fibre | Communiqué de presse 8ème guide pratique (2018) :
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Bouygues Telecom, Euro-Information Télécom, Orange et SFR ont sélectionné au terme d’une procédure d’appel d’offres, la start-up Rogervoice pour assurer l’accessibilité de leurs services de téléphonie de communications interpersonnelles aux personnes sourdes, malentendantes, sourdaveugles et aphasiques.
Grâce à ce nouveau partenariat, ces publics seront en mesure de passer des appels téléphoniques traduits de manière adaptée à leur handicap vers leurs correspondants. Cette décision des opérateurs de la FFTélécoms s’inscrit dans leur tradition qui allie l’humain à l’innovation. Elle propose un service qui associe les services de traduction classiques en Langue des Signes Française (LSF) et en Langage Parlé-Complété (LPC) via un interprète diplômé, à un service principalement fondé sur un usage adapté des nouvelles technologies d’intelligence artificielle*, permettant de transcrire quasi-automatiquement la parole en texte. Ainsi, l’utilisateur aura une solution globale pour communiquer.
Ce choix des opérateurs traduit une volonté de proposer une solution inédite pour les communications interpersonnelles. L’obligation d’accessibilité posée par la Loi pour une République Numérique est tout d’abord unique au monde en raison de son ambition affichée de bénéficier à tous ces publics. Mais la solution retenue est également remarquable par son choix de mettre en oeuvre une solution d’Intelligence Artificielle à l’échelle nationale.
Cette ambition, impulsée par les opérateurs membres de la FFTélécoms, ne pourra cependant être concrétisée qu’à raison d’un effort coordonné avec la société civile d’une part, porteuse de connaissances et d’expériences, mais également avec les services publics et les entreprises qui doivent aussi rendre accessibles leurs services d’accueil au public ou de relation client, d’autre part. En effet, le succès de l’opération dépend notamment de la bonne coordination entre les services des opérateurs, et celui de l’ensemble des acteurs concernés. La Fédération Française des Télécoms s’engage en ce sens à poursuivre ses travaux de dialogue et d’échange de bonnes pratiques avec tous les acteurs de l’écosystème, dans le but de favoriser les meilleures conditions possibles au lancement du service, prévu pour le 8 octobre 2018.
Pour rappel, ce nouveau projet s’inscrit dans la continuité du suivi par la FFTélécoms dès 2015 de l’expérimentation mise en place par l’État du centre relais téléphonique de communications interpersonnelles. Les opérateurs se sont engagés de longue date, et avant toute obligation légale, dans une démarche de mise en accessibilité de leurs services clients. La Loi pour une République Numérique inscrit désormais cette obligation de rendre leurs services de téléphonie et de service client accessibles à tous, pour les opérateurs de communications électroniques, mais également aux services publics et grandes entreprises.
Document | Communiqué de presse FFTélécoms :
* la visio interprétation avec des interprètes diplômés, supervisés et formés via une interface intuitive et multi-devices texte en temps réel.
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Les opérateurs télécoms, membres de la Fédération Française des Télécoms (FFTélécoms), proposent chaque année un appel à projets innovants sur des thématiques sociétales majeures, comme l’accessibilité en 2016, et les jeunes et l’accès aux contenus en ligne en 2017.
Conscients des nombreux enjeux qui se jouent autour du numérique, les opérateurs s’engagent et remplissent leur mission d’acteur numérique responsable en soutenant des projets innovants et variés.
Vidéo | Appel à projets – Prix Télécoms Innovations 2018 :
Pour cette troisième édition, la Fédération a choisi le thème de « l’initiation responsable au numérique », en partenariat avec l’ANSA, Google et TECH IN France.
C’est autour de ce sujet, devenu essentiel pour notre société, que l’ensemble des acteurs du numérique souhaite cette année mobiliser le plus grand nombre pour faire émerger de nouvelles solutions.
Les candidats – entreprises, associations, chercheurs ou laboratoires – devront présenter un projet qui met en valeur des applications et services numériques ou des actions pédagogiques visant à accompagner les publics et les intervenants qui les aident, par exemple les travailleurs sociaux, à l’occasion de leur transition vers le numérique.
Les lauréats bénéficieront non seulement d’une dotation financière pour poursuivre le développement de leur projet innovant et aussi d’une visibilité accrue auprès de l’ensemble des acteurs de leur écosystème.
Quels types de projets sont attendus ?
Le projet peut :
- Être destiné à l’ensemble des publics et leurs accompagnants ou ne s’adresser qu’à un public défini ;
- Introduire un nouvel outil numérique ou, au contraire, proposer une approche innovante en matière d’accompagnement des publics.
Le projet doit :
- Apporter une solution pédagogique à la problématique de l’initiation responsable au numérique ;
- Être structuré, clair et innovant ;
- Être reproductible ou diffusable au travers d’une démarche d’essaimage dans plusieurs territoires.
Sur quels critères seront jugés les projets ?
Sur 5 critères, qui comptent chacun pour 20% de la note finale :
- Adéquation aux objectifs ;
- Pertinence technologique et industrielle ;
- Adéquation aux attentes, usages et goûts du public visé ;
- Impact social ;
- Pérennité du projet.
Comment s’effectue la sélection ?
Elle s’effectuera sur dossier par un jury composé de professionnels des télécoms, du numérique, des médias spécialisés et des milieux solidaires. La démonstration d’un prototype ou d’un concept défini est l’un des points clefs de la sélection.
Comment participer ?
- Les dossiers sont à envoyer par e-mail à telecomsinnovations2018@fftelecoms.org avant le 15 juillet 2018.
- Le règlement de l’appel à projets est consultable ici et à la fin de cet article.
Les éditions précédentes :
En 2017, trois projets innovants sur le thème des jeunes et de l’accès aux contenus en ligne :
- Une solution de codage en ligne avec le projet COOD pour LES PETITS CODEURS ;
- Une solution de médiation avec le projet OPEN LINE ;
- Une ressource pédagogique de lutte contre les fausses informations avec le projet INFO HUNTER pour TRALALERE.
En 2016, trois projets innovants sur le thème de l’accessibilité des personnes sourdes et malentendantes :
- Une application « speech-to-text » avec le projet ROGERVOICE ;
- Une solution d’aide auditive basée sur la reconnaissance vocale avec le projet IVES ;
- Une solution de détecteur de mouvements 2D/3D pour la traduction de la langue des signes avec le projet SEQUERIS.
Présentation des partenaires :
L’Ansa est une association sans but lucratif dont l’objet social est la lutte contre la pauvreté et pour l’inclusion, par l’incitation, la promotion et l’accompagnement de l’innovation et l’expérimentation sociale. Depuis douze ans, l’Ansa travaille sur des projets impliquant des acteurs publics et privés. Elle accompagne l’amélioration des conditions de vie des personnes les plus fragiles au travers de projets visant à l’autonomie et l’insertion économique et sociale, l’hébergement et le logement des personnes défavorisées, la lutte contre les précarités alimentaire, énergétique et financière, l’accès aux soins, l’inclusion numérique de
tous… www.solidarites-actives.com
La mission de Google est d’organiser les informations à l’échelle mondiale pour les rendre accessibles et utiles à tous. Avec des produits et des plateformes tels que le moteur de recherche, Google Maps, Gmail, Android, Google Play, le navigateur Chrome ou YouTube, Google joue un rôle dans le quotidien de milliards de personnes et est devenue l’une des entreprises les plus connues au monde. Google est une filiale d’Alphabet Inc. Google opère en France depuis plus de quatorze ans. www.google.com/intl/fr/about
TECH IN France, une association professionnelle créée en 2005 qui a pour but de rassembler et de représenter les éditeurs de logiciels et solutions internet en France. Porte-parole de l’industrie numérique, TECH IN France compte 400 entreprises adhérentes, de la startup à la multinationale en passant par la PME et les grands groupes français et contribue par ses travaux à leur développement. www.techinfrance.fr
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Conscients des enjeux fondamentaux qui se jouent pour l’aménagement numérique du territoire et notamment la forte attente de nos concitoyens, les opérateurs télécoms travaillaient depuis plusieurs mois à un accord avec les pouvoirs publics pour accélérer significativement la couverture mobile. Cet accord, véritable contrat de mandature est une réalité depuis le 12 janvier 2018.
En quoi consiste cet accord ?
Pour la première fois, l’État a fait de l’aménagement numérique du territoire une priorité avec cet accord inédit. Les opérateurs s’engagent à accélérer la couverture numérique du territoire, en contrepartie l’État s’engage avec l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (Arcep) à donner aux opérateurs de la visibilité et de la stabilité jusqu’en 2030 sur leurs fréquences.
Les opérateurs ont accepté d’investir plusieurs milliards d’euros supplémentaires d’ici cinq ans. Un montant qui vient s’ajouter aux 8,9 milliards d’euros injectés dans les réseaux en 2016.
1. Généralisation de la 4G sur le réseau actuel des opérateurs
Toutes les zones habitées actuellement couvertes en 3G seront intégralement couvertes en 4G d’ici fin 2020 et les sites du programme « Zones blanches – centres-bourgs » passeront en 4G d’ici fin 2022 – avec un point de passage – 75% des sites – fin 2020. Cela représente une accélération de plus de cinq ans par rapport aux obligations existantes. Les axes de transport sont aussi concernés : les axes routiers prioritaires seront couverts en 4G d’ici fin 2020 et le réseau ferré régional à 90% d’ici fin 2025.
2. Changement du « thermomètre » pour mesurer la couverture mobile
L’objectif commun est de proposer une couverture 4G de qualité équivalente à la notion de « bonne couverture » selon les cartes de couverture mobile de l’Arcep. Cela passera par la mise en œuvre d’un « dispositif de couverture ciblée » destiné à identifier 5 000 nouvelles zones par opérateur en concertation avec les élus et la densification du réseau mobile existant pour amener une 4G « bonne couverture » à terme.
3. Amélioration de la couverture mobile à l’intérieur des bâtiments, notamment grâce à la voix sur Wi-Fi
La diversité des territoires, mais également la configuration des bâtiments, font qu’il peut demeurer des situations où la couverture mobile peut être difficile à assurer. À l’issue d’un travail avec les opérateurs et bien avant la signature de l’accord avec le Gouvernement, la Fédération a publié sur son site internet une page dédiée aux solutions d’amélioration de la couverture indoor ainsi qu’une plaquette. Consultez notre guide pédagogique. Les opérateurs se sont engagés à continuer d’améliorer ces solutions de couverture.
4. Développer les offres de 4G fixe, dans les zones déjà pourvues et à pourvoir en 4G
Quelles seront les modalités de mise en œuvre de cet accord ?
Une partie des déploiements seront mutualisés au sein du « dispositif de couverture ciblée » – que ce soit uniquement au niveau du pylône mais aussi au niveau des antennes – en concertation avec les collectivités, dans la lignée des programmes précédents : sites stratégiques et programme « Zones blanches – centres-bourgs ».
5 000 nouvelles zones seront couvertes par opérateurs dans ce nouveau dispositif qui traitera des zones blanches « bonne couverture », des sites stratégiques « territoires » et des zones grises. Ces zones seront identifiées par le Gouvernement selon une méthode de concertation étroite à construire avec les collectivités locales. Le financement des sites (pylônes, antennes) sera pris en charge par les opérateurs.
Des quotas annuels ont été fixés – notamment 600 zones à couvrir par opérateur définies dès 2018, 700 zones en 2019, 800 zones en 2020, 2021 et 2022 et 600 zones les années suivantes. Les opérateurs, au titre de 2018, reprendront l’ensemble des sites (« Zones blanches – centres-bourgs », sites stratégiques) bloqués pour cause d’absence de financement public.
La Fédération et ses membres sont pleinement mobilisés pour accompagner et mettre en œuvre cet accord historique. Seul un partenariat exemplaire entre les opérateurs, le régulateur, l’État et les collectivités territoriales permettra de relever cet objectif de cohésion des territoires.
Par ailleurs, la Fédération et les opérateurs ne cessent de demander de simplifier et de stabiliser le régime des autorisations administratives préalables à l’implantation d’un site mobile et de rendre moins contraignantes les règles d’urbanisme. Certaines de leurs propositions devraient intégrer le projet de loi pour l’Evolution du Logement et l’Aménagement Numérique (ELAN) qui sera examiné en Conseil des ministres courant mars.
Que sont les programmes « Zones blanches – centres-bourgs » et des sites stratégiques ?
- Les opérateurs se sont inscrits dans les différentes « vagues » du programme « Zones blanches – centres-bourgs », initié en 2003, qui visent à apporter les services de téléphonie mobile par tous les opérateurs dans les zones très rurales de notre pays. Ce programme a été étendu progressivement à partir de 2008 à l’internet mobile et comportent désormais 3 856 communes, à la suite d’un arrêté du mois de mai 2017, complétant le programme à l’issue d’une campagne de mesures effectuées sur le terrain.
- Le programme « Zones blanches – centres-bourgs » équivaut, certes, à la couverture d’environ 1% de la population mais correspond surtout à une surface du territoire de plus de 7%, soit une surface presque équivalente à celle des Pays-Bas.
- La liste des communes concernées et l’état d’avancement du programme sont accessibles sur le site de l’Arcep.
- Le programme des « sites stratégiques » a été mis en œuvre à partir de 2015 et permet la couverture des sites au-delà des centres-bourgs, notamment les sites d’intérêt économique ou touristique, avec un engagement de couverture par les opérateurs de 1300 sites en cinq ans. Les sites sont identifiés au travers de la plateforme de résolution des problèmes de couverture mobile « France Mobile ».
- Le nouveau dispositif de « couverture ciblée » va donc se substituer à ces deux programmes.
Comment fonctionne un site ou pylône mutualisé ?
- Chaque opérateur réalise lui-même une partie des sites et accueille les autres opérateurs.
- La mutualisation peut prendre plusieurs formes : passive (le pylône est partagé, chaque opérateur déployant ses antennes), active (les antennes sont partagées).
- Dans une optique de transparence vis-à-vis des citoyens et des élus, un état d’avancement des sites couverts en internet mobile est publié régulièrement sur le site internet de la Fédération.
Inaugurations de sites multi-opérateurs
Depuis l’été 2016, la Fédération a inauguré 22 sites multi-opérateurs d’accès à l’internet mobile aux quatre coins de la France.
Avancées du programme « Zones blanches – centres-bourgs »
- 19/10/2017 : Communiqué de presse FFTélécoms (à l’occasion du 33ème Congrès de l’ANEM)
- 10/07/2017 : Communiqué de presse FFTélécoms
- 21/06/2017 : Communiqué de presse FFTélécoms
- 25/04/2017 : Communiqué de presse FFTélécoms
- 20/02/2017 : Communiqué de presse FFTélécoms
- 25/01/2017 : Communiqué de presse FFTélécoms
Pour en savoir plus
- Présentation détaillée de l’accord (PDF) entre les opérateurs et les pouvoirs publics
- Plateforme France Mobile
- Carte de couverture réseau Bouygues Telecom
- Carte de couverture réseau Orange
- Carte de couverture réseau SFR