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Le 18 décembre 2018, la Fédération Française des Télécoms (FFTélécoms) a organisé sa cérémonie des vœux 2019 à la Gaîté lyrique à Paris.

Didier Casas, Président de la FFTélécoms, a prononcé son discours de vœux aux représentants du secteur des télécoms en présence de  :

  • Mounir Mahjoubi, Secrétaire d’État chargé du Numérique ;
  • Julien Denormandie, Ministre auprès de la ministre de la Cohésion des territoires et des Relations avec les collectivités territoriales, chargé de la Ville et du Logement.

Vidéo | Vœux 2019 FFTélécoms – Discours de Didier Casas :

Cette traditionnelle cérémonie des vœux est l’occasion de faire le bilan de l’année dans le secteur des télécoms, des actions menées par la FFTélécoms, de remercier les membres adhérents, l’ensemble des partenaires, des parlementaires, représentants de l’État, industriels et associations.

Lors de son allocution, Didier Casas a dressé le bilan de l’année 2018, en soulignant le rôle des télécoms dans la vie quotidienne des français et sur leur pouvoir d’achat. Les services apportés par les opérateurs sont aujourd’hui considérés comme des services fondamentaux, et les opérateurs en sont pleinement conscients. Premier investisseur privé du pays, en 2017 les opérateurs télécoms ont investi près de 10 milliards d’euros dans les réseaux fixes et mobiles.

Le Président de la Fédération est également revenu sur l’accélération des déploiements dans les territoires :

« Le rythme de déploiement de la fibre optique et des réseaux THD s’accélère, et les opérateurs ont pris récemment des engagements très forts, et opposables en ce sens. Cette accélération se réalise notamment grâce à la mise en œuvre d’un véritable chantier industriel. La Fédération assure un rôle très important, en matière de formation, de normalisation ou d’interopérabilité. »

« Sur le réseau mobile le monde a changé. Nous constatons un doublement du trafic de données sur les réseaux chaque année depuis 4 ans. »

« Cette accélération a été possible, grâce à l’accord qui a été signé en début d’année, sous l’égide du Gouvernement (…) nous avons décidé collectivement, les opérateurs, d’investir 3 milliards d’euros supplémentaires pour accélérer la couverture 4G du territoire. Le Gouvernement a garanti l’usage des fréquences jusqu’en 2030, sans nouvelles enchères. Nous travaillons depuis plusieurs mois, à la mise en œuvre de cet accord qui nécessite lui aussi un processus industriel. »

À ces déploiements, s’ajoutera progressivement la technologie 5G. À partir de 2020, les opérateurs vont faire évoluer l’extérieur de leur réseau. Les antennes passeront en 5G pour couvrir des zones à fort trafic. Autour de 2022, les opérateurs porteront la 5G de bout en bout en faisant évoluer leur cœur de réseau, ce sera le temps des applications industrielles.

Concernant l’attribution des prochains fréquences 5G aux opérateurs, Didier Casas a alerté sur le fait que « chaque euro versé pour les fréquences, c’est un euro en moins pour la couverture. C’est un euro en moins pour les usages. C’est un euro en moins pour la technologie. »

Enfin, le Président a souligné le travail de pédagogie de la Fédération et des opérateurs, sur le numérique et ses usages, l’inclusion numérique et l’intégration sociale. 2018 restera marquée par une grande avancée, notamment avec la mise en place d’un nouveau service téléphonique pour les personnes sourdes et malentendantes.

Vidéo | Vœux 2019 FFTélécoms – Le récap :

Retrouvez ci-dessous les interventions TV et radio de Didier Casas, Président de la Fédération Française des Télécoms, en décembre 2018 pour présenter les chiffres-clés 2018 et indicateurs sur le secteur des télécoms français :


BFM Business

Vidéo | Émission « L’heure H » avec Hedwige Chevrillon le 17 décembre 2018 :


France Info

Vidéo | Émission « L’invité éco » avec Olivier de Lagarde le 17 décembre 2018 :


Radio Classique

Vidéo | Émission « La Question Éco » avec Dimitri Pavlenko le 17 décembre 2018 :


Média+

Interview de Didier Casas : « Les opérateurs télécoms subissent la pression concurrentielle des géants du net ».

lire l’interview

Les métiers de la fibre optique sont une véritable opportunité pour l’emploi en France, avec 22 000 personnes à mobiliser d’ici 2021, soit en moyenne 3 800 nouveaux entrants chaque année et plus de 1,5 million d’heures de formation, pour répondre à l’objectif du Plan France Très Haut Débit de déployer du très haut débit sur tout le territoire d’ici 2022.

Dans le cadre de l’Engagement pour le Développement de l’Emploi et des Compétences (EDEC) signé en novembre 2016, le Ministère du Travail, Objectif fibre, l’Agence du Numérique, ainsi que les branches (FFB, FNTP, UIMM, UNETEL-RST), les fédérations professionnelles (FFIE, FFTélécoms, FIEEC, InfraNum, SERCE), et les OPCA (Constructys, OPCAIM et OPCALIA) concernées, présentent les outils de communication développés dans le cadre de l’EDEC à l’attention des entreprises et des prescripteurs afin de satisfaire aux besoins en termes d’emploi, de compétences et de formations liés au déploiement de la fibre optique.

Source : Objectif Fibre.

 

Vidéo de lancement Objectif Fibre :

 

Communiqué de presse Objectif Fibre :

 

 

La Fédération Française des Télécoms est intervenue le 5 décembre 2018 en région Bourgogne-Franche-Comté pour présenter le « New Deal mobile » aux élus locaux à l’occasion des « Assises du numérique » dans la commune de Villebichot.

Lors d’une table ronde, le Directeur général Michel Combot a expliqué les prochaines étapes du déploiement de la 4G sur leur territoire avec François Sauvadet, Président du Conseil départemental de la Côte-d’Or, Monique Liebert-Champagne, membre du collège de l’ARCEP et les élus locaux.

 

La Fédération Française des Télécoms était le 28 novembre 2018 en Seine-Maritime pour présenter le « New Deal » mobile lors d’une soirée-débat organisée par le député Xavier Batut à Grainville-la-Teinturière.

Le Directeur général Michel Combot a échangé avec une centaine d’élus locaux pour leur expliquer les prochaines étapes du déploiement de la 4G sur leur territoire.

Michel Combot, Directeur général de la Fédération Française des Télécoms, est intervenu le 15 novembre à la table ronde « What is 5G all about » au Nokia 5G Smart Campus Event 2018. L’occasion de rappeler les enjeux et l’engagement des opérateurs télécoms pour le développement et le déploiement de la technologie 5G.

Le Directeur général est revenu dans un premier temps sur la nécessité de revenir sur l’apport initial de la 5G, qui servira de prime abord à désengorger les réseaux 4G existants afin d’offrir une meilleure qualité de service aux utilisateurs des réseaux.

Dans un second temps, les nouvelles applications utilisant les débits ou la très faible latence permis par la 5G se développeront. L’exemple faisant l’objet des plus fortes avancées aujourd’hui étant le véhicule autonome. Michel Combot rappelle cependant qu’il est nécessaire de penser le développement de ces nouvelles applications sur le long terme pour s’assurer notamment de la maturité technologique de l’application et de la pertinence des apports finaux en termes de qualité de service ou de sécurité.

Il a enfin tenu à rappeler que de telles applications doivent être anticipées au mieux, notamment en réfléchissant avec l’ensemble des acteurs de la chaîne de valeur à la stabilisation des modèles d’affaires qui en découlent.

Aussi, afin d’utiliser pleinement les performances et fonctionnalités de la 5G, Michel Combot a souligné l’importance d’adopter une vision d’ensemble du processus de déploiement de la 5G. Il s’agit notamment d’exploiter le plus possible les fonctionnalités des nouveaux réseaux 5G, permettant par exemple de raisonner sur des classes de services et de « découper le réseau » (network slicing).

Le 15 novembre 2018, la Fédération a organisé la remise des prix Télécoms Innovations à Rennes sur le thème de « l’initiation responsable au numérique ».

Cette troisième édition s’est déroulée en présence des représentants des opérateurs membres de la FFTélécoms, des partenaires Ansa, Google et TECH IN France et de :

  • Florian BACHELIER, Député d’Ille-et-Vilaine, Premier questeur de l’Assemblée nationale ;
  • Christine CLOAREC, Députée d’Ille-et-Vilaine ;
  • Didier CASAS, Président de la Fédération Française des Télécoms.

Les trois lauréats récompensés sont :

  • FACE (Fondation Agir Contre l’Exclusion) pour le projet « Money Deal » ;
  • Id6 (International Développement Système) pour le projet « Practice 3.0 » ;
  • SIILAB (Social Innovation and Investment Lab) pour le projet « Kit pour l’Inclusion Numérique Durable (KIND) ».

Vidéo :

Les opérateurs télécoms proposent chaque année un appel à projets innovants sur des thématiques sociétales majeures. Conscients des nombreux enjeux qui se jouent autour du numérique, les opérateurs s’engagent et remplissent leur mission d’acteur numérique responsable en soutenant des projets innovants.

C’est autour de ce sujet, devenu essentiel pour notre société, que l’ensemble des acteurs du numérique souhaite cette année mobiliser le plus grand nombre pour faire émerger de nouvelles solutions.

Vidéo | Message de félicitations de Mounir Mahjoubi, Secrétaire d’État au Numérique :

Document | Dossier de presse :

Documents | Consultez également l’infographie et l’étude Harris Interactive sur l’inclusion numérique, pratiques et perceptions des Français :

Didier CASAS, Président de la Fédération Française des Télécoms, est intervenu le 5 novembre au TRIP Automne 2018 de l’Association des Villes et Collectivités pour les Communications électroniques et l’Audiovisuel (AVICCA) à Paris.

Il a rappelé les actions pédagogiques et le rôle des opérateurs dans la mise en œuvre de l’accord du « New Deal » mobile, notamment en présentant la plaquette d’informations à destination des maires et l’Atlas des 2063 zones à équiper en 4G multi-opérateurs.

 

 

Les autres intervenants de la table ronde « Mise en oeuvre du New Deal Mobile : ce qui marche, ce qui coince » :

  • Zacharia ALAHYANE, Directeur de l’Agence du Numérique / Mission France Mobile ;
  • Philippe HENRY, Vice-président infrastructures numériques de la Commission transports, mobilité, infrastructures du Conseil régional du Pays de la Loire ;
  • Michel SAUVADE, Élu référent sur la téléphonie mobile pour l’Association des Maires de France (AMF), Maire de Marsac-en-Livradois ;
  • Gaël SÉRANDOUR, Responsable du domaine infrastructures numériques, Banque des Territoires ;
  • Julien VALENTIN, Vice-président Aménagement Numérique, Conseil départemental de la Marne.

L’hameçonnage ou « phishing » est une technique frauduleuse différente du spam ordinaire.

Ces e-mails indésirables ont pour objectif de récupérer vos informations personnelles : identifiants, mots de passe, coordonnées postales ou bancaires, en usurpant l’identité visuelle des communications e-mail de vos organismes habituels (banque, fournisseur d’énergies, opérateur, etc.).

Dans la majorité des cas, les e-mails d’hameçonnage invitent le destinataire à cliquer sur un lien hypertexte pour compléter un formulaire, contacter un centre d’appel ou encore envoyer à une adresse e-mail inconnue des informations personnelles.

Plutôt que d’utiliser des pièces jointes malveillantes, les spams observés désormais comportent souvent un lien vers un site, inoffensif, mais qui redirige à son tour vers un site malveillant. Cette redirection permet d’échapper aux analyses pour garder le contenu malveillant en ligne aussi longtemps que possible.

Et lorsque les pirates recourent aux pièces jointes, ils tentent souvent de contourner l’analyse automatique en demandant à l’utilisateur d’entrer un mot de passe figurant dans le corps de l’email, pour ouvrir le fichier.

Comment identifier les e-mails suspects ?

  • Les e-mails indésirables contiennent parfois des fautes d’orthographe, de syntaxe ou encore sont rédigés en anglais ;
  • L’objet de l’e-mail est souvent lié à une perte de données clients, de coordonnées bancaires, menace d’une interruption de service proche, remboursement d’un trop perçu, impayé à régler ;
  • L’adresse e-mail de l’expéditeur ou l’adresse de la page sur laquelle on vous demande de vous rendre ne correspondent pas au modèle officiel habituellement utilisé.

Plus de conseils sur le site de l’ANSSI : les 5 réflexes à avoir lors de la réception d’un courriel.

Si vous recevez un e-mail douteux d’un expéditeur inconnu : 

  1. N’y répondez pas ;
  2. Ne cliquez sur aucun lien contenu dans l’e-mail et n’ouvrez pas les pièces jointes ;
  3. Signalez l’e-mail douteux sur le site du gouvernement prévu à cet effet : Signal Spam ;
  4. Supprimez ensuite l’e-mail d’hameçonnage de votre messagerie.

Si l’expéditeur vous semble digne de confiance (service public, opérateur, banque…) : 

  1. Méfiez-vous des questionnaires, promesses de gains, remboursement ou livraison non sollicitée ;
  2. Vérifiez l’adresse e-mail de l’expéditeur ou l’adresse de la page sur laquelle on vous demande de vous rendre. Comparez-les avec les adresses habituellement utilisées ;
  3. Ne transmettez jamais vos coordonnées bancaires ou votre mot de passe, ni par e-mail ni par téléphone.
  4. En cas de doute, contactez le service client de l’organisme concerné et vérifiez avec lui la provenance du mail.
  5. Signalez l’e-mail sur le site du Gouvernement dédié  : Signal Spam.
  6. Supprimez ensuite l’e-mail d’hameçonnage de votre messagerie.

Si vous avez été victime d’un hameçonnage et avez communiqué vos informations personnelles :

  • Changez le(s) mot(s) de passe(s) des sites ou de messagerie communiqué(s) ;
  • Vérifiez les paramétrages de vos boîtes mails, supprimer tout transfert boit mail tierce ;
  • Mettre à jour l’antivirus et scanner le disque dur.

Enfin mentionnons que la Cour de cassation a renforcé par un arrêt du 28 mars 2018 l’obligation de prudence pesant sur l’internaute victime de phishing. Elle a retenu la négligence grave du client, victime d’une opération d’hameçonnage, pour faire échec à l’obligation de garantie de la banque.

Mais elle a également rappelé le principe selon lequel c’est à l’établissement de crédit de rapporter la preuve de cette éventuelle négligence grave, laquelle ne peut se déduire du seul fait que l’instrument de paiement ou les données personnelles qui lui sont liées ont été utilisés.