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Le 26 novembre 2025, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES) a rendu public son rapport et son avis relatifs à l’expertise « radiofréquences et cancer ». L’ANSES avait été saisie en 2016 par le ministère en charge de la santé, afin de conduire cette expertise et il lui avait été demandé d’indiquer « si les résultats sont susceptibles de faire évoluer le classement des radiofréquences établi en 2011 par le CIRC (Centre international de recherche contre le cancer) comme « potentiellement cancérogène pour l’homme » (groupe 2B) ».  

La FFTélécoms salue le travail considérable effectué par l’ANSES pour l’actualisation de son expertise sur les effets des ondes radiofréquences, centrée sur le risque de cancer. En effet, depuis ses évaluations de 2013 pour les adultes et de 2016 pour les enfants, près d’un millier d’études scientifiques investiguant la question du cancer et de son association aux ondes radiofréquences ont été menées, dont des résultats d’études épidémiologiques de grande ampleur, comme Cosmos et Mobikids, enrichissant considérablement les connaissances sur ce sujet.

La FFTélécoms prend bonne note de la conclusion du rapport indiquant que « l’évaluation de ces nouvelles connaissances, associées aux précédentes données scientifiques, ne met pas en évidence de lien entre l’exposition aux ondes radiofréquences, principalement émises par la téléphonie mobile, et l’apparition de cancers. »

L’expertise précise également qu’après combinaison des différents types de données (épidémiologiques, toxicologiques, mécanistiques) « les données disponibles ne permettent pas de conclure à l’existence ou à l’absence d’un effet cancérogène de l’exposition aux radiofréquences chez l’humain ».

En réponse à la question mentionnée dans sa saisine, l’ANSES indique que le résultat issu de cette étude d’expertise collective « est à rapprocher du groupe 3 du CIRC ‘ inclassable quant à sa cancérogénicité pour l’Homme’ » (page 28 de l’Avis). Pour mémoire, ce groupe englobe les substances pour lesquelles le niveau de preuve de cancérogénicité est inférieur à celui des groupes 1 (cancérogènes certains), 2A (cancérogènes probables) et 2B (cancérogènes possibles).

La FFTélécoms a également noté, parmi les recommandations pour les gestionnaires de santé publique, « qu’en l’état actuel, il n’existe pas d’argument qui justifierait, dans ce contexte, de faire évoluer les valeurs limites d’exposition et les préconisations d’usage actuelles des dispositifs communicants (cf. section « recommandations au grand public ») (page 22 de l’Avis).

A noter que face à des usages qui évoluent très vite, l’Agence recommande de considérer d’autres impacts du développement des technologies numériques :

  • sur l’environnement : empreinte carbone, consommation d’énergie, ressources minières, cycle de vie des appareils, eau, biodiversité ;
  • sur les nouveaux usages et les pratiques, avec leurs conséquences notamment sur la santé mentale, en particulier des enfants ;
  • sur les répercussions sur la santé des travailleurs et sur l’emploi, les conditions de travail, la qualité de vie.

Ces préoccupations rejoignent totalement les recommandations de sobriété numérique, en particulier pour les enfants, que s’efforcent de promouvoir la FFTélécoms et ses membres.

La FFTélécoms et ses membres ont pris connaissance de l’étude systématique que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a commandée à 11 scientifiques de 10 pays, cofinancée par l’Organisation et les autorités sanitaires australienne, italienne et néo-zélandaise.[1]

Cette étude détaillée, publiée dans la revue scientifique « Environnement international » passe en revue les travaux de recherche scientifique sur le lien éventuel entre l’exposition aux radiofréquences et le risque de cancer sur plusieurs décennies. Les rédacteurs de l’étude ont examiné 5 000 études publiées les trente dernières années.

L’étude fait une mise à jour de l’état des connaissances scientifiques depuis la dernière classification en 2011 par le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC), des radiofréquences (RF) en « Peut-être cancérogène pour l’Homme » (groupe 2B) « sur la base de preuves limitées issues d’études observationnelles. » Les chercheurs constatent que les études postérieures avec des cohortes plus complètes « n’ont pas montré ce genre d’associations [entre tumeurs et RF] » [2].

L’étude conclut qu’aucune corrélation n’est établie entre l’utilisation du téléphone mobile et les cancers du cerveau étudiés et la leucémie, même chez les personnes les plus exposées aux ondes émises par leur téléphone mobile, se référant aux publications récentes montrant que le risque de cancer du cerveau n’augmentait pas, même en cas d’utilisation prolongée du téléphone.

Les résultats ne changent pas qu’il s’agisse de personnes consacrant beaucoup de temps à leur smartphone ou d’utilisateurs passant de nombreux appels. De même, les auteurs n’ont pas constaté d’augmentation du risque de leucémie ou de cancer du cerveau chez les enfants.

L’étude relève aussi que les antennes relais, qui transmettent des appels téléphoniques et des SMS par les mêmes ondes radioélectriques, ne présentent pas non plus de dangerosité. 

Les réseaux mobiles de nouvelle génération, de type 4G, produisent même des émissions de radiofréquences « considérablement plus faibles » que les standards de téléphonie mobile plus anciens.

Cette étude demandée par l’OMS servira à alimenter la monographie de l’OMS sur les radiofréquences attendue en fin d’année et devrait contribuer à réexaminer la classification des ondes électromagnétiques que le CIRC annonce pour 2028.

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Pour aller plus loin, l’étude complète est disponible sur le lien suivant : https://doi.org/10.1016/j.envint.2024.108983

 

[1] K. Karipidis, D. Baaken, T. Loney, M. Blettner, C. Brzozek, M. Elwood, C. Narh, N. Orsini, M. Rö ösli, M.S. Paulo, S. Lagorio, The effect of exposure to radiofrequency fields on cancer risk in the general and working population: A systematic review of human observational studies – Part I: Most researched outcomes, Environment International (September 2024)

[2] Do cellphones cause brain cancer? A review of 63 studies finds no link. – The Washington Post

Les opérateurs membres de la Fédération Française des Télécoms vont mettre en extinction progressivement les technologies 2G et 3G, au profit de technologies plus performantes et plus efficaces.

Plus d’informations sur la fermeture de ces réseaux et ses conséquences dans la foire aux questions ci-dessous.

Dans la perspective de la nouvelle mandature européenne 2024-2029, et afin d’accompagner les décideurs publics dans la mise en œuvre d’une ambition européenne forte, la Fédération Française des Télécoms formule 14 propositions, articulées autour de 4 axes :

1/ Libérer le financement des réseaux, socle de la connectivité

2/ Responsabiliser tous les acteurs du numérique au soutien de la maîtrise de l’empreinte environnementale

3/ Mieux prendre en compte les enjeux liés à la cybersécurité et à la sécurité des réseaux

4/ Harmoniser, simplifier et mettre en cohérence les règlementations applicables aux opérateurs de communications électroniques

Les propositions détaillées sont disponibles ci-dessous.

 


Les objectifs du MAN :

  • Le mécanisme d’authentification des numéros voulu par le législateur a pour objet d’apporter une brique supplémentaire dans les mécanismes de protection des consommateurs déjà mis en place par les opérateurs et par les Autorités ;
  • Afin de redonner confiance aux consommateurs, le but de la loi est de garantir que toute personne recevant un appel ou un message ne soit pas trompée sur l’identité de la personne à l’origine de cette communication.

 

Le programme MAN :

  • Le programme MAN 2023 constitue un projet sectoriel autour d’une solution technique partagée et d’un ensemble de règles à respecter pour un fonctionnement collectif maîtrisé ;
  • Il s’agit de mettre en œuvre un dispositif qui réponde à l’objectif voulu par le législateur et qui fonctionne.

 

Les opérateurs concernés par le MAN sont tous ceux qui exploitent des ressources en numérotation du plan de numérotation français ou par qui transitent des appels, quelles que soient leurs interconnexions avec les autres opérateurs.

 

Le planning :

Le planning de montée en charge du MAN, qui a été présenté à l’Arcep est le suivant :

  • Au 1er juin 2024 :
    • Tous les opérateurs ont déployé le MAN sur toutes leurs interconnexions SIP, sans coupure à ce stade des appels non authentifiés
    • Tous les opérateurs effectuent les remontées prévues (traces et volumétries) sur la plateforme MAN de façon à pouvoir communiquer des éléments consolidés et effectuer le suivi du dispositif
  • Au 1er octobre 2024 : Coupure des appels non authentifiés

Grâce aux outils numériques et l’accès à Internet, votre enfant peut accéder à de nombreux contenus qui lui permettent de communiquer, s’éduquer, se cultiver et se divertir.

Il peut cependant être confronté à des contenus inadaptés, choquants, dégradants, voire se mettre lui-même en danger. On estime en effet que le cyberharcèlement est en hausse depuis le début de la pandémie mondiale (qui a engendré une diminution des interactions sociales en physique), et touche particulièrement les jeunes filles : environ 51 % d’entre elles y sont confrontées pour une moyenne de 20 % tous sexes confondus. Votre enfant peut également être confronté de manière fréquente à des arnaques en ligne, publicités alléchantes, contenus piratés ou pornographiques. Il est donc important d’adopter tôt les bons réflexes pour qu’il puisse profiter pleinement du numérique, et être conscient des risques.

Les parents sont les premiers éducateurs de leur enfant, ils ont donc un rôle essentiel de prévention des risques et d’accompagnement vers l’autonomie. C’est pourquoi, le dialogue régulier est nécessaire avec votre enfant pour qu’il reste vigilant. Vous pouvez aussi prendre des mesures simples pour mieux encadrer ses usages en ligne et l’aider à mieux maîtriser ce monde numérique. Pour vous accompagner, les opérateurs télécoms ont mis en place des outils et des actions spécifiques (guides, partenariats, etc.). Des acteurs de la parentalité et de la protection de l’enfance tels que les associations, notamment familiales, experts, institutions sont aussi là pour vous orienter.

1. LES CONSEILS

Les conseils de l’OPEN : chaque âge correspond une utilisation adaptée

L’Observatoire de la Parentalité et de l’Éducation Numérique (OPEN) est une association spécialiste des questions de protection des enfants au sein des univers numériques. Première association française mobilisée à 100% autour de l’accompagnement des parents et des professionnels sur les sujets de parentalité et d’éducation numérique, l’OPEN propose de nombreuses ressources et anime de multiples conférences et formations sur le terrain.

Articles, vidéos, podcasts, etc. retrouvez toutes les ressources gratuites et les conseils de l’OPEN sur le site : OPEN-ASSO.ORG

3 points à retenir du rapport du Haut Conseil de la Santé Publique (HCSP) : 

  • Les études dont nous disposons ne permettent pas d’apporter la preuve incontestable des effets des écrans sur le langage, le développement cognitif et l’apparition de certains troubles dans les apprentissages de l’enfant.
  • L’utilisation excessive de certains écrans engendre un sommeil de moins bonne qualité ainsi qu’un risque de surpoids.
  • La plupart des effets négatifs sur le développement des enfants ne viennent pas directement des écrans mais de la manière dont on les utilise avec eux, ce qui est une excellente nouvelle car nous pouvons tous agir !

Chaque enfant, chaque famille est unique : n’hésitez pas à expérimenter et tester des choses, ce qui fonctionne avec l’un méritera sans doute d’être adapté à l’autre.

Les écrans sont à éviter au maximum avant 3 ans : le cerveau de l’enfant n’est pas en mesure de décrypter ce qu’il s’y passe.
Les habitudes prises tôt sont difficiles à faire évoluer : autant adopter les bons usages dès le plus jeune âge.

Entre 3 et 6 ans

  • Repoussez l’âge de l’équipement de l’enfant. L’initier aux bonnes pratiques numériques sera plus simple si ce sont des écrans partagés par toute la famille.
  • Intégrez la question des écrans dans le quotidien et dès le plus jeune âge de l’enfant, comme vous le faites pour tous les autres sujets liés à son éducation.
  • Définissez un cadre et essayez  de le respecter : les sessions d’écran  avant  6  ans  doivent être courtes et jamais pour endormir ou calmer l’enfant.
  • Partagez au maximum les activités numériques avec l’enfant, cela vous permettra d’adapter le contenu à son âge et de discuter avec lui de ce qu’il a vu et compris.
  • Privilégiez des activités qui vous plaisent aussi en tant que parent, c’est le meilleur moyen d’être motivé pour avoir ces temps de partage.
  • Évitez de laisser l’enfant seul avec un écran et notamment de laisser la télévision allumée dans la même pièce que lui, même s’il ne la regarde pas.
  • N’ayez pas peur des moments d’ennui, ils sont très importants pour le développement de l’enfant. Faites-lui confiance, il saura vite rebondir !
  • N’oubliez pas que l’enfant est un formidable imitateur ! Il est donc essentiel d’adapter nos propres pratiques numériques (temps, moment, type d’activités) à l’âge de l’enfant.

Entre 6 et 11 ans

Accompagnez progressivement votre enfant dans l’utilisation des écrans et l’apprentissage du numérique.

  • Les écrans ne restent que des outils, diversifiez les usages et les pratiques autour des écrans.
  • Autonomisez et responsabilisez l’enfant quand son âge le lui permet, afin qu’il respecte les moments et les temps d’écran que vous préconisez.
  • Partagez au maximum les activités numériques avec l’enfant plutôt que des activités numériques solitaires.
  • Discutez avec l’enfant des images et des contenus qu’il regarde : ces échanges favoriseront le développement de son esprit critique
  • Définissez des repères temporels précis dédiés à l’utilisation des écrans et quand vous le pouvez montrez l’exemple !
  • Limitez l’imitation : les enfants fonctionnent par mimétisme. Il est essentiel d’adapter ses propres pratiques numériques (temps, moment, type d’activités) à l’âge de l’enfant.

Après 11 ans

Instaurez un dialogue et intéressez-vous aux pratiques numériques de vos enfants !

  • Discutez autour des contenus numériques et des écrans : prenez l’habitude de poser des questions aux enfants sur leur pratique numérique.
  • Intéressez-vous aux activités numériques de l’enfant : ces univers sont pour lui des espaces dans lesquels il grandit et se sociabilise.
  • Organisez des limites de temps et de lieux de connexion qui soient réalistes et applicables que cela soit par vous ou votre enfant.
  • Apaisez les tensions en lien avec les outils numériques en définissant et organisant des moments ou lieux sans écrans que vous vous engagerez à respecter également.
  • Montrez l’exemple, commencez par limiter une de vos activités numériques et incitez le à faire de même !

Activer le contrôle parental

Les opérateurs télécoms, les moteurs de recherche, les fournisseurs de systèmes d’exploitation, d’anti-virus, ou encore les supports comme les consoles de jeux et les smartphones permettent tous l’installation de solutions de contrôle parental variées et adaptées à chaque écran (mobile, tablette, ordinateur, TV).

Le contrôle parental est un moyen facile de vous assurer que votre enfant n’accédera pas à des contenus inadaptés. Variant selon le système employé et le terminal utilisé, les outils de contrôle parental permettent souvent de :

  •  Créer des profils en fonction de l’âge de l’utilisateur ;
  •  Prédéterminer les créneaux horaires et la durée pendant lesquels votre enfant peut accéder à Internet ;
  •  Définir le type de contenus, sites et applications autorisés…

Dans tous les cas, l’efficacité du contrôle parental dépend de son paramétrage et des restrictions choisies.

Il est important de vérifier le périmètre d’application de la solution utilisée. Certains outils ne protègeront votre enfant que lorsqu’il utilise le wifi de la maison ou le réseau mobile de son opérateur. Par exemple, s’il utilise le wifi d’un de ses copains, la protection peut ne pas s’appliquer. Aussi, sur les équipements mobiles, il est important de configurer les outils proposés directement sur le téléphone portable ou la tablette.

Enfin, il est aussi possible de mettre des filtres sur les moteurs de recherche et réseaux sociaux fréquemment utilisés par votre enfant/ ado, qui sont activables depuis la rubrique « paramètres ».

Un outil simple et pratique

Les opérateurs télécoms membres de la Fédération Française des Télécoms proposent des solutions de contrôle parental et délivrent des conseils pour aider les parents à accompagner leurs enfants dans leur utilisation d’Internet.

Par exemple, d’un clic sur l’horaire ou le jour de votre choix, vous autorisez ou bloquez l’heure ou la journée correspondante.

Chaque opérateur propose également des solutions gratuites, qui permettent de filtrer les contenus choquants.

Encadrer l’usage

  • Adapter le temps passé en ligne à chaque âge, afin notamment, de consacrer du temps à d’autres activités.
  • Fixer avec votre enfant des règles sur le temps maximal consacré chaque jour, mais aussi les moments autorisés, quel que soit le type d’écran (TV, console de jeux, smartphone, tablette, ordinateur).
  • Privilégier des plateformes adaptées aux enfants. Pour vous aider il existe des annuaires dédiés (par exemple, sites-pour-enfants.com).
  • Utiliser un lieu ouvert lorsque votre enfant visionne un contenu (pas seul dans sa chambre, mais dans un lieu ouvert en présence de ses parents).
  •  Mettre en place des moments de « partage numérique » en famille qui sont des occasions d’échanges autour de cette expérience commune.

Dès le plus jeune âge

Échanger régulièrement avec votre enfant sur ses activités en ligne est le meilleur moyen pour qu’il ait le réflexe de vous alerter s’il rencontre un problème avec un contenu qu’il visionne ou qu’il publie.

Il s’agit d’ouvrir une discussion sur ce qu’il a pu ressentir en visionnant tel ou tel contenu. Mettre des mots sur ses émotions et échanger sur les contenus qui peuvent l’interpeller.

Enfin, en tant qu’adulte, il est important de prendre du recul face à ses propres attitudes et usages numériques. Une dose de bon sens et un soupçon d’exemplarité vous aideront sans aucun doute à accompagner au mieux vos enfants dans ces univers.

Lorsque votre enfant grandit

Il est en mesure de publier des contenus (photos, textes, vidéos, etc.). Il est nécessaire de lui faire prendre conscience que ce qu’il partage ou publie ne lui « appartient plus » et devient accessible à tout le monde.

2. LES RISQUES

Les sites choquants pour vos enfants

Qu’est-ce qu’un contenu illégal ?

Il peut s’agir de pédocriminalité, de pornographie lorsque celle-ci est accessible aux mineurs, de sites incitant des mineurs à se livrer à des jeux les mettant physiquement en danger, de violence, de contenus extrémistes, racistes, antisémites, homophobes ou faisant l’apologie du terrorisme, etc.

Ces contenus doivent être signalés. Le signalement peut se faire de manière anonyme sur :

  • Internet-signalement.gouv.fr (le portail officiel de signalement des contenus illicites d’Internet).
  • Les réseaux sociaux, qui disposent en général d’un moyen de signalement de contenus illicites.
  • Signalement.fftelecoms.org (la page de signalement de la Fédération Française des Télécoms).

Sur ces sites de signalement, il existe des formulaires dédiés qui vous permettent d’indiquer simplement l’adresse URL du contenu qui pose problème, et d’effectuer votre signalement en quelques clics. Soyez le plus précis possible dans votre description afin que les enquêteurs disposent de toute l’information utile !

Si vous le souhaitez, vous pourrez renoncer à l’anonymat lors de votre signalement afin d’être recontacté(s) par les services de police ou de gendarmerie, si nécessaire.

La plateforme jeprotegemonenfant.gouv.fr

Je Protège Mon Enfant est la plateforme d’information à destination des parents pour les aider à adapter l’éducation au numérique de leurs enfants. Élaborée dans le cadre d’un partenariat national visant à fédérer les acteurs publics et privés, elle propose des outils, des conseils et des ressources pratiques pour mieux informer les parents sur des problématiques telles que le temps passé devant les écrans, ou les risques liés à une exposition trop précoce à la pornographie en ligne.

Consommée trop jeune, la pornographie peut en effet avoir des conséquences néfastes pour les mineurs, tant sur leur développement psychologique que sur leur représentation de la sexualité. Dans un monde numérique, il est de plus en plus facile d’accéder à ce genre de contenus, que ce soit volontairement ou par accident. Il convient donc de demeurer vigilant et d’accompagner son enfant dans ses usages numériques.

La plateforme propose également des ressources élaborées par des professionnels de l’éducation pour accompagner les familles sur des questions liées à l’usage raisonné et raisonnable des écrans, ou à l’éducation affective et sexuelle dans un contexte numérique. Les ressources disponibles permettent aux parents de différencier les différents usages. Certains usages très actifs, par exemple la pratique du jeu vidéo en équipe, seraient plus efficaces pour le développement d’un enfant qu’un usage passif, comme le visionnage de vidéos. D’autres pratiques et conseils sont référencés sur la plateforme pour privilégier des pratiques sereines du numérique au sein de la famille.

Safer Internet Day

Le Safer Internet Day est un événement mondial organisé par la Commission européenne tous les ans au mois de février pour faire d’Internet un espace ludique, créatif, épanouissant et sécurisé pour tout le monde.

Le cyberharcèlement

Votre enfant pourrait être victime de harcèlement de la part d’internautes, connus ou non, qui, par leurs commentaires ou leurs vidéos, chercheraient à lui nuire.

Soyez vigilant à tout changement de comportement brutal de votre adolescent car le cyberharcèlement peut mener aux pires extrémités notamment chez les plus jeunes. Sachez que le cyberharcèlement est puni par la loi ; il est possible de porter plainte contre le ou les auteurs du harcèlement quel que soit leur âge et vous pouvez demander le retrait des contenus à l’éditeur du site ou du service. En cas de harcèlement scolaire, il faut prévenir immédiatement la direction de l’établissement de votre enfant.

Enfin, votre enfant peut aussi avoir connaissance de telles situations. Il ne doit ni relayer les commentaires ou vidéos ni les garder sous silence.

Si vous êtes confrontés (vous ou parents + enfants) au harcèlement, vous pouvez aussi consulter le site du Ministère de l’Éducation nationale « Non au harcèlement » ou appeler la ligne d’écoute « Net Ecoute » au 3018 (appel gratuit).

Ateliers autour d’un serious game.

En lien avec des partenaires, la FFTélécoms organise des ateliers de sensibilisation au cyberharcèlement auprès de collégiens ou lycéens.

L’économie de l’attention

La consommation de la télévision et l’utilisation des réseaux sociaux agissent sur le système de récompense humaine du cerveau. Ce système est basé sur la dopamine, l’hormone de la motivation. Cela nous donne par exemple envie de manger, de découvrir, de faire du sport, etc. Internet étant le principal moteur de la nouveauté, il déclenche une libération de dopamine. Cependant, nous vivons dans un monde où notre système est constamment stimulé par diverses sources. Bon nombre de ces sources fournissent des quantités de dopamine qui ne peuvent être imitées dans le monde réel. C’est ce qu’on appelle les “stimuli super-normaux”.

Ainsi, le modèle économique de la plupart des réseaux sociaux est établi sur la base d’une simple question : “Comment pouvons nous faire en sorte que nos utilisateurs restent sur notre site
le plus longtemps possible ?” Ces plateformes créent de grandes quantités de nouveautés pour faire cliquer, cliquer et encore cliquer – causant ainsi un problème d’addiction à la dopamine, pouvant ainsi générer des troubles de la concentration. Un dialogue nourri avec votre enfant sur la question peut aider à prévenir ce risque. Un bon réflexe, tant pour les parents que pour les enfants, est de désactiver toutes les notifications sur le téléphone, pour empêcher une sur-sollicitation, ou encore de mettre en place des limitations de temps d’écran grâce à l’application présente sur certains smartphones ou installable sur ceux-ci.

L’image du corps sur les réseaux sociaux

La pratique du selfie permet de contrôler l’image de soi que l’on renvoie aux autres. Si un peu de narcissisme n’a jamais fait de mal à personne, l’utilisation des filtres que l’on retrouve sur les réseaux sociaux peut développer de véritables troubles de la personnalité chez les jeunes. Selon le Dr Neelam Vashi, directeur du département de chirurgie esthétique du Boston Medical Center, les « filtres créent des attentes irréalistes pour les patients parce qu’ils essaient de ressembler à une version fantasmée d’eux-mêmes ».

Ce trouble psychiatrique est connu sous le nom de « dysmorphophobie ». Le patient est obsédé par des défauts imaginaires, il a peur de se trouver laid et s’enferme petit à petit dans une névrose. « Ces filtres et ces modifications sont devenus la norme, modifiant la perception de la beauté des gens dans le monde entier ».

Dans le cas des réseaux sociaux, les médecins ont constaté un phénomène similaire. La personne, souvent jeune, développe alors un rapport tronqué à son corps et souhaite modifier son apparence pour ressembler à une version déformée par des filtres mais « conforme » aux normes de beauté irréalistes. En plus de la dysmorphophobie, les patients peuvent développer d’autres troubles psychiatriques tels que des troubles du comportement alimentaire (anorexie, boulimie, hyperphagie, etc.).

Environ un enfant sur dix est touché par des troubles alimentaires. N’hésitez pas à en discuter avec votre enfant, à lui parler du service « Anorexie Boulimie, Info écoute » accessible au : 0 810 037 037 ou à le diriger vers le site https://www.jeunes.gouv.fr/Des-troubles-alimentaires

La haine en ligne

Chaque internaute est responsable de ce qu’il publie en ligne. Les parents sont responsables des propos mis en ligne par leurs enfants jusqu’à leur responsabilité pénale. La loi sanctionne la diffusion des propos injurieux, racistes, antisémites, homophobes et diffamatoires sur Internet en général, et en particulier sur les réseaux sociaux. En fonction du type de propos, la sanction peut d’ailleurs aller jusqu’à une amende de 12 000 € (injures, diffamations).

Assurez-vous   que    votre     enfant sache    que    tous    les    types    de contenus haineux et de préjugés font du mal et qu’il connaisse le dicton « Ne fais pas aux autres ce que tu n’aimerais pas que l’on te  fasse  ». Montrez  l’exemple  ! Modérez vos propres propos sur les réseaux sociaux, forums, chats, etc.

La pratique inadaptée du jeu vidéo

En tant que parent, il convient d’être attentif à la durée que peut passer votre enfant à jouer aux jeux vidéo. Le plaisir, la fascination, la dimension collective du jeu peuvent rapidement mener à une pratique du jeu vidéo importante, voire excessive.

Il est nécessaire de rester vigilant quant au temps et aux moments de jeu, afin que l’enfant puisse garder une pratique équilibrée lui permettant de se consacrer à d’autres activités nécessaires à son épanouissement personnel. Il convient également de veiller à ce que l’enfant joue des jeux vidéo dont les contenus sont adaptés à son âge en s’appuyant notamment sur la signalétique des jeux vidéo PEGI (en savoir plus via le site pedagojeux.fr).

Les fausses nouvelles ou « fake news »

Apprenez à votre enfant à être vigilant sur les informations qui circulent sur Internet, notamment sur les réseaux sociaux.

Développez son esprit critique et apprenez-lui à ne pas croire tout ce qu’il voit ou lit sur Internet. Pour cela, donnez-lui le réflexe de vérifier les sources d’une information en le dirigeant vers les sites dont vous avez vous-même vérifié la pertinence.

Info Hunter

Info Hunter est un programme clé en main pour animer et créer des parcours de décryptage pour mieux comprendre la fa-brique de l’information.

Lors de son Prix Innovations 2017, la FFTélécoms a récompensé INFO HUNTER, qui lutte contre les fake news. Des ateliers pratiques peuvent être organisés pour développer son esprit critique.

  • Infos : amaaloum@fftelecoms.org
  • www.tralalere.com/ressources/info-hunter
  • Reportages vidéo : https://bit.ly/EduNum

Les achats en ligne et le dropshipping

Assurez-vous que votre enfant ne peut pas réaliser d’achat ou accéder à des services payants sans votre contrôle.

Les opérateurs mettent à votre disposition des options gratuites de blocage des SMS et d’autres services à valeur ajoutée, comme les appels surtaxés. Elles permettent de désactiver les fonctionnalités de micropaiement proposées par les opérateurs tant sur le fixe que sur le mobile.

Sur votre propre équipement (smartphone, ordinateur, tablette), pensez à verrouiller l’accès pour que vos enfants n’achètent pas en ligne sans votre autorisation. Des personnes mal intentionnées (Youtubeurs, Tiktokers, etc.) peuvent vouloir soutirer de l’argent à vos enfants sous forme d’achats virtuels, de cadeaux, etc.

Méfiez-vous des sites où la plupart des produits sont en promotion. Vérifiez que les coordonnées de la société censée commercialiser les produits sont bien publiées sur le site.

Pas illégale, mais pas franchement morale, la pratique du dropshipping consiste à revendre à un prix plus élevé des produits disponibles sur des marketplaces. Le dropshippeur commence par repérer un produit sur une marketplace. Il crée ensuite son propre site de vente en incluant le produit, des photos et une description (voire de faux avis de clients) à l’appui, sans oublier de gonfler le prix de départ. Dès qu’une personne achète le produit, le dropshippeur le commandera directement sur la marketplace en indiquant l’adresse de son client dans le champ d’expédition. Le client paye donc plus cher un article vendu à un tarif très bas sur une marketplace tandis que le vendeur empoche une plus-value importante sans avoir à gérer un stock de marchandises.

Vous pouvez signaler toutes les arnaques au dropshipping dont votre enfant a été victime sur le site http://signal.conso.gouv.fr

Le partage de la vie privée sur les réseaux sociaux

En ligne et hors ligne, mieux vaut préserver sa vie privée. Quelques conseils à donner aux enfants (qui valent aussi pour les adultes) :

  • Éviter de révéler trop d’informations sur son identité (nom, prénom, adresse, numéro de téléphone, etc.) et ne jamais le faire en présence d’inconnus.
  • Ne pas divulguer ses habitudes de vie, qui permettraient de vous identifier et/ou de vous localiser.
  • Protéger ses profils sur les réseaux sociaux grâce aux outils fournis. Tous les réseaux sociaux proposent des paramètres de confidentialité et des pages de conseils.
  • Privilégier les sites sécurisés. Pour les reconnaître c’est très simple : ils commencent tous par « https » et un petit cadenas apparaît, selon le navigateur utilisé, dans la barre d’adresse ou dans le bas de votre fenêtre de navigation.
  • Ne pas partager d’informations ou contenus explicites ou litigieux et à plus forte raison des contenus illicites.
  • N’accepter de rencontrer physiquement que des personnes dont l’identité est certaine et connue et aller au rendez-vous accompagné.
  • Pour prévenir le partage en ligne de contenus explicites par les jeunes – et les moins jeunes  – sexting (envoi de messages, photos ou vidéos sexuellement  explicites),  sex-cams, envoi de nudes (photos dénudées), prostitution en ligne, etc.), il est très important de sensibiliser votre enfant aux risques auxquels il s’expose.

Le téléchargement et le streaming illégal

Soyez vigilants avec les sites ou réseaux qui proposent de télécharger, regarder et écouter, gratuitement ou non, des contenus (films, séries ou chansons) et logiciels piratés. Ils sont, en plus d’être diffuseurs de contrefaçons, une source d’exposition aux contenus pornographiques et à des logiciels malveillants. Des cookies publicitaires sont souvent installés et relayent des images choquantes qui s’affichent spontanément sur vos écrans. Pour reconnaître les sites illicites, vous pouvez télécharger Eol, extension conçue et créée par l’ARCOM* dans le cadre de sa mission d’encouragement au développement de l’offre pour vérifier en temps réel pendant la navigation si le site est respectueux du droit d’auteur et référencé par l’ARCOM.

 

3. EN SAVOIR PLUS

Les solutions de contrôle parental

Bouygues Telecom Business Distribution
BTBD (Crédit Mutuel mobile, CIC Mobile, NRJ Mobile, Auchan Télécom, Cdiscount mobile) : https://www.assistance-mobile.com/questions/2641546-beneficier-option-option-controle-parental-gratuit

Bouygues Telecom
Clients mobile : https://www.assistance.bouyguestelecom.fr/s/article/controle-parental-telephone-mobile
Clients fixe : https://www.assistance.bouyguestelecom.fr/s/article/telecharger-logiciel-controle-parental-gratuit

Orange
https://assistance.orange.fr/mobile-tablette/tous-les-mobiles-ettablettes/installer-et-utiliser/securite-mobile/le-controle-parental/proteger-et-accompagner-vos-enfants-dans-leurs-usages-numeriques-_69107-69929
Et pour des conseils :
https://bienvivreledigital.orange.fr/hub/espace-des-parents

La Poste Mobile
https://www.lapostemobile.fr/assistance/fiche/souscrire-loptioncontrole-parental-de-la-poste-mobile/8

RED by SFR
https://assistance.sfr.fr/gestion-client/sfrfamily-controleparental/solutions-controle-parental.html

SFR
https://assistance.sfr.fr/gestion-client/sfrfamily-controleparental/solutions-controle-parental.html

Sosh
https://assistance.sosh.fr/faq/proteger-et-accompagner-vosenfants-dans-leurs-usages-numeriques_338361

Informations & conseils

Des associations et certaines institutions publiques sont aussi là pour vous accompagner et vous orienter.

  • L’ARCOM, le Défenseur des droits et la CNIL ont créé un kit pédagogique, qui regroupe l’ensemble des ressources conçues pour l’édu-cation du citoyen numérique, à destination des formateurs et des parents qui accompagnent les jeunes en matière de numérique : https://www.educnum.fr/fr/kit-pedagogique-du-citoyen-numerique-retrouvez-toutes-les-ressources
  • Pour des problématiques de harcèlement / cyberharcèlement : vous pouvez joindre le service Net Écoute en composant le 3018 (appel gratuit) et consulter le site du Ministère de l’Éducation nationale « Non au harcèlement ».
  • Pour des outils de contrôle parental et d’information des parents sur les questions de pornographie en ligne ou de temps d’écran : JeProtegeMonEnfant.gouv.fr
  • Pour des informations pour vos enfants : Internet Sans Crainte, qui met à disposition des supports de prévention pour les enfants et les enseignants. www.internetsanscrainte.fr
  • Pour des informations et conseils sur les jeux vidéo : PédaGo-Jeux, site piloté par l’Union Nationale des Associations Familiales. www.pedagojeux.fr
  • Pour la protection des achats en ligne : consultez le site de l’Association Française du Multimédia Mobile. www.afmm.fr
  • Site Institutionnel : l’Éducation Nationale : du primaire au lycée, le numérique et ses usages sont désormais inclus dans les programmes tout au long du cursus scolaire. www.education.gouv.fr

Exemples d’associations que vous pouvez contacter :

  • www.open-asso.org
  • www.unaf.fr
  • www.e-enfance.org

La Fédération Française des Télécoms salue le lancement des travaux de concertation avec l’ensemble des parties prenantes afin que la solution universelle pour l’accessibilité des personnes sourdes, malentendantes, sourdaveugles et aphasiques aux services téléphoniques soit effective dès 2025.

Le lancement de ces travaux, qui s’inscrivent dans le cadre des dispositions de l’ordonnance n° 2023-857 du 6 septembre 2023 relative à l’accessibilité des personnes sourdes, malentendantes, sourdaveugles et aphasiques aux services téléphoniques, constitue une étape cruciale en direction de l’accessibilité pleine et entière de la téléphonie pour l’ensemble des Françaises et des Français.  

Les membres de la Fédération Française des Télécoms sont mobilisés de longue date en faveur de l’accessibilité téléphonique, notamment au travers du service du Centre Relais Téléphonique (CRT) opéré par leur partenaire Rogervoice depuis octobre 2018. Le CRT, dédié à la prise en charge des appels interpersonnels des utilisateurs sourds, malentendants, sourdaveugles et aphasiques, a démontré toute son utilité en permettant à ces derniers de passer et recevoir plus de 5 millions de minutes d’appels en cinq ans.

Toutefois, la Fédération et ses membres ont alerté à de nombreuses reprises les pouvoirs publics quant à la saturation du service provoquée par la pénurie croissante d’interprètes présents sur le marché ainsi que par la non-conformité d’un nombre important de grandes entreprises et de services publics, également soumis à des obligations de mise en accessibilité.

Nous nous félicitions à cet égard de la présentation au gouvernement, en février 2022, du rapport « Accessibilité téléphonique : pour un choc de simplification » co-rédigé par Jérémie Boroy, Président du Conseil national consultatif des personnes handicapées, et Anthony Colombani, alors directeur RSE, affaires publiques et communication de Bouygues Telecom. Le rapport mettait pour la première fois en lumière des propositions ambitieuses visant à responsabiliser l’ensemble des entités obligées et à remettre l’utilisateur au centre du dispositif, par le prisme d’une solution d’accessibilité téléphonique universelle.

Ces propositions doivent désormais se concrétiser et l’ordonnance du 6 septembre 2023, prise en application de la loi DADDUE du 9 mars 2023 et qui inscrit le principe d’une telle solution dans la loi, a marqué un tournant majeur.

Les modalités techniques et organisationnelles de la solution vont désormais être discutées dans le cadre d’ateliers incluant pouvoirs publics, associations, prestataires et opérateurs.

Pour la FFTélécoms, celle-ci devra répondre aux caractéristiques suivantes :

  • L’utilisateur pourra recourir au fournisseur de solutions d’accessibilité de son choix au sein d’un marché concurrentiel, afin de passer et recevoir des appels sans distinction d’interlocuteur, indépendamment de son mode de communication.
  • Chaque fournisseur de solutions d’accessibilité, agréé selon un cahier des charges donné, sera financé par un fonds mutualisant les ressources de l’ensemble des entités obligées (grandes entreprises, services publics, opérateurs), en proportion des appels pris en charge.

Cette solution n’est qu’un socle, puisque l’universalité réelle de la téléphonie accessible reste également conditionnée à la mise en place rapide d’un plan des métiers ambitieux permettant aux professionnels du secteur de recruter des interprètes en langue des signes française (LSF) qualifiés et au développement de solutions concrètes adaptées à tous les modes de communications, y compris de l’aphasie.

Les opérateurs de la FFTélécoms, mobilisés auprès des associations et des acteurs de l’accessibilité, se tiennent à l’entière disposition des pouvoirs publics afin d’avancer, collectivement, dans la mise en œuvre de la solution d’accessibilité téléphonique universelle dans les mois à venir.  

Retrouvez à cette occasion les témoignages de Nicolas Guérin, Président de la Fédération Française des Télécoms, et de Jérémie Boroy, Président du Conseil national consultatif des personnes handicapées.

À propos de la Fédération Française des Télécoms :

Créée le 24 septembre 2007, la Fédération Française des Télécoms (FFTélécoms) réunit les opérateurs de communications électroniques en France. Elle a pour mission de promouvoir une industrie responsable et innovante au regard de la société, de l’environnement, des personnes et des entreprises, de défendre les intérêts économiques du secteur et de valoriser l’image de ses membres et de la profession au niveau national et international. Pour réaliser ses missions, la Fédération organise dans l’intérêt de ses membres, un dialogue structuré et constant avec l’ensemble des parties prenantes du secteur et de son environnement institutionnel et privé. Elle privilégie chaque fois que possible la régulation ouverte. Elle assure de façon exigeante la représentation du secteur sur les questions d’intérêt commun dans le respect absolu des règles de la concurrence en vigueur.

Une part significative de la consommation électrique des services des opérateurs télécoms dépend des usages des clients, qu’il s’agisse de la consommation électrique des terminaux de réception installés à leur domicile (notamment les box et décodeurs TV), ou de leurs habitudes d’usage. Il en va de même pour la consommation de matière liée à la fabrication des terminaux.

Les opérateurs ont préparé une campagne de sensibilisation à destination du grand public (« C’est le bon jour ! »), sous forme de courtes vidéos, présentant des gestes simples pour réduire l’empreinte environnementale du numérique.

#1 Privilégiez le wifi plutôt que la 4G/5G

#2 Réduisez la qualité de vos vidéos le plus possible ou privilégiez les podcasts

#3 Privilégiez les appels audio aux appels vidéo

#4 Protégez et faites réparer votre téléphone pour le conserver fonctionnel plus longtemps

Si la réparation est impossible : recyclez ou ramenez en boutique vos équipements

Rachetez plutôt du reconditionné

#5 Téléchargez vos séries, films et playlists favorites à l’avance pour éviter de streamer sur les données mobiles

 La Fédération Française des Télécoms (FFTélécoms) a organisé sa cérémonie des vœux le 19 décembre 2023, réunissant plus de 300 personnes du secteur des télécoms. 

Vidéo | Best of cérémonie des vœux 2024 FFTélécoms :