Subject : Actualités
Le 20 septembre a eu lieu le Prix Télécoms Innovations 2019, au Pavillon Vendôme à Clichy-la-Garenne.
Pour cette quatrième édition, les membres de la Fédération ont choisi le thème de l’accès à la culture et au patrimoine par le numérique, en partenariat avec le Centre Pompidou, Radio France et Télérama.
Le numérique, devenu essentiel pour notre société, présente en effet une réelle chance en matière de diffusion de la culture et de valorisation du patrimoine.
Suite à la délibération du jury composé de professionnels des télécoms et du numérique, quatre dossiers ont été sélectionnés parmi les nombreux reçus. La remise des prix a lieu le 20 septembre 2019, en présence de Michel Combot, Directeur général de la Fédération Française des Télécoms. Les lauréats ont présenté leur projet respectif et ont reçu chacun un trophée et une dotation financière.
Les opérateurs télécoms, Bouygues Telecom, Orange, SFR et Euro-Information Telecom, membres de la Fédération Française des Télécoms, proposent chaque année un appel à projets sur des thématiques sociétales majeures. Conscients des nombreux enjeux qui se jouent autour du numérique, les opérateurs s’engagent et remplissent leur mission d’acteur numérique responsable en soutenant des projets.
Cette cérémonie a eu lieu en présence de :
- Paula Forteza, Députée des Français de l’étranger, Marraine du Prix Télécoms Innovations 2019 ;
- Céline Calvez, Députée des Hauts-de-Seine, Vice-présidente de la Commission des affaires culturelles ;
- Sébastien Renault, Adjoint au Maire de Clichy, chargé du développement économique et des entreprises.
Les quatre lauréats récompensés sont :
- Calfa, représenté par Chahan Vidal-Gorène, Fondateur et CEO ;
- GranaQuest, représenté par Thibaut Dusanter, Co-fondateur et CTO ;
- Arbalet Frontage, représenté par Yoan Mollard, Ingénieur R&D ;
- Voyage sonore 3D, représenté par Laure Mathoulin, Chargée de mécénat.
Document | Dossier de presse du Prix Télécoms Innovations 2019 :
Transcription du document | Dossier de presse : remise des prix Télécoms Innovations 2019, « l’accès à la culture et au patrimoine par le numérique » au Pavillon Vendôme, 7 Rue du Landy, 92110 Clichy, vendredi 20 septembre à 10 heures. #PrixTélécomsInnovations
Édition 2019 du Prix Télécoms Innovations.
Pour cette quatrième édition, les membres de la Fédération ont choisi le thème de l’accès à la culture et au patrimoine par le numérique, en partenariat avec le Centre Pompidou, Radio France et Télérama.
Le numérique, devenu essentiel pour notre société, présente en effet une réelle chance en matière de diffusion de la culture et de valorisation du patrimoine.
La marraine de cette édition 2019 est Paula Forteza, députée des Français de l’étranger et spécialiste du numérique.
Suite à la délibération du jury composé de professionnels des télécoms et du numérique, quatre dossiers ont été sélectionnés parmi les nombreux reçus. La remise des prix a lieu le 20 septembre 2019, en présence de Michel Combot, Directeur général de la Fédération Française des Télécoms. Les lauréats présenteront leur projet respectif et recevront chacun un trophée et une dotation financière.
Les opérateurs télécoms, Bouygues Telecom, Orange, SFR et Euro-Information Telecom, membres de la Fédération Française des Télécoms, proposent chaque année un appel à projets sur des thématiques sociétales majeures. Conscients des nombreux enjeux qui se jouent autour du numérique, les opérateurs s’engagent et remplissent leur mission d’acteur numérique responsable en soutenant des projets.
- Projet #1 : Calfa ;
- Intervenant : Chahan VIDAL-GORÈNE, Fondateur et CEO ;
- Emplacement : Paris ;
- Prix remise par : Paula Forteza, Députée des Français de l’étranger et marraine du Prix Télécoms Innovations 2019.
Le Projet
Calfa est une association spécialisée dans le traitement automatique des langues anciennes, ainsi que dans le développement de systèmes intelligents destinés aux professionnels du patrimoine (solution de reconnaissance automatique de caractères pour la préservation des manuscrits et leur accessibilité, etc.). L’association souhaite mettre les nouvelles technologies au service de la langue et de la valorisation du patrimoine, et travaille en particulier sur les langues rares au patrimoine riche et au cœur d’enjeux de numérisation.
Ainsi, entre autres, pour la langue arménienne, l’association est partenaire de la bibliothèque Nubar, de la BULAC, du Musée Arménien de France, de l’IRHT-CNRS, du Matenadaran (Arménie), de la Fundamental Science Library of Armenia (Arménie) et de la Congrégation des Pères Mekhitaristes (Venise, Italie). Ces collaborations s’inscrivent dans une tendance internationale de numérisation et de mise en ligne de manuscrits et d’archives.
Calfa s’adresse aussi aux entreprises disposant de gros volumes de documents papiers manuscrits ou imprimés à traiter et qui souhaitent automatiser l’extraction de texte et leur classification.
Fondée en 2014, l’association a notamment développé une expertise pour les langues arménienne et syriaque, avec la création de grands corpus et dictionnaires enrichis en ligne, et de solutions pour leur étude.
Qui sont-ils ?
Créée en 2014, l’association Calfa (loi 1901) a pour mission de participer à la préservation de la langue arménienne et des langues anciennes, en développant des bases de données et des outils pour l’apprentissage, l’accessibilité et l’emploi de la langue et des ressources écrites. L’ambition est de non seulement participer à la préservation des ressources et des langues, mais de faciliter leur acquisition et leur accès en apportant des données intelligibles et ludiques pour le grand public.
L’avis d’Arthur Dreyfuss, Président de la Fédération Française des Télécoms :
« Ce projet est aussi rare que la langue dont il fait la promotion. L’arménien dans toute sa splendeur et bientôt, le syriaque et l’hébreu ! »
- Projet #2 : GranaQuest ;
- Intervenant : Thibaut Dusanter, Co-fondateur et CTO ;
- Emplacement : Toulouse ;
- Prix remise par : Jean-Christophe Claude, Responsable mécénat et partenariats au Centre Pompidou.
Le Projet
GranaQuest est une application mobile de jeux de piste permettant la découverte du patrimoine de façon ludique, en autonomie et à prix réduit. Au cours d’une partie durant généralement de 1 à 2h, les joueurs sont plongés dans une véritable aventure en équipe, durant laquelle ils doivent résoudre des énigmes en se basant sur la seule réflexion associée à l’observation de l’environnement immédiat et l’usage de la réalité augmentée.
Le fil conducteur entre toutes les quêtes est la récupération en fin de partie d’un des Granas ; pierres magiques disparues au fil des siècles. Le financement de GranaQuest est assuré, soit par des parties payées directement par le consommateur final, soit par des contrats avec les communautés d’agglomération.
Qui sont-ils ?
GranaQuest plonge les joueurs dans un véritable univers de quête homogène à travers un territoire. L’application propose 3 produits distincts :
- Le premier s’adresse aux communes d’agglomération : en finançant un scénario pour les joueurs, celles-ci renforcent leur attractivité ;
- Le second produit payant s’adresse au consommateur final et cible les joueurs d’escape game ;
- Le troisième vise également le consommateur final et plus particulièrement les familles avec un service lui aussi payant.
Le développement territorial de GranaQuest repose sur la reproduction d’un même schéma d’implantation locale décliné à l’ensemble du territoire. Les deux fondateurs ambitionnent d’occuper une place inédite à mi-chemin entre l’espace game, le géocaching et le e-tourisme.
L’avis d’Arthur Dreyfuss, Président de la Fédération Française des Télécoms :
« L’escape game est partout, mais avec GranaQuest, il n’a jamais été aussi intelligent et spectaculaire, le tout au service des villes et villages ! »
- Projet #3 : Arbalet Frontage ;
- Intervenant : Yoan Mollard, Ingénieur R&D ;
- Emplacement : Bordeaux ;
- Prix remise par : Matthieu Beauval, Directeur de l’accélération et du partage de l’innovation chez Radio France.
Le Projet
Il s’agit d’un kit d’illumination architecturale mobile permettant de créer des installations artistiques éphémères sur des façades extérieures de bâtiments.
Sa particularité est son triple usage : art numérique, divertissement et éducation. Le dispositif est interactif via une application dédiée et il s’accompagne de ressources pédagogiques conçues pour sensibiliser le public à la programmation informatique par l’usage de l’art urbain.
Testé depuis 2017 auprès de 500 étudiants de l’Université de Bordeaux sur une installation artistique pérenne, nous souhaitons désormais lui permettre de toucher un public plus fragile isolé des métropoles.
Notre initiative Code Couleur, propulsée par le développement d’une version mobile d’Arbalet Frontage, la fera se déplacer dans 6 établissements scolaires de Nouvelle Aquitaine au contact de 200 jeunes : des collégiens, en pleine phase d’apprentissage du numérique, et des jeunes de 18 à 22 ans des missions locales, qui cherchent encore leur voie et pour lesquels nous pensons que le numérique est une bonne option.
Qui sont-ils ?
Aubrune imagine et conçoit des systèmes numériques sur mesure à des fins artistiques ou éducatives. Avec l’apport de la robotique et des arts visuels, le groupe utilise la technologie comme un messager spectaculaire et un vecteur de savoir-faire.
La finalité d’Arbalet Project est claire : faire de l’art le levier pédagogique des métiers du numérique. Pour mettre en lumière ce projet, Aubrune introduit l’art afin d’interagir avec l’environnement et a comme objectif précis, d’apprendre la programmation informatique.
L’avis d’Arthur Dreyfuss, Président de la Fédération Française des Télécoms :
« Nous avons avec ce projet voulu mettre en lumière un codage intelligent et artistique. Ce projet est tout simplement génial ! »
- Projet #4 : Voyage sonore 3D ;
- Intervenant : Laure Mathoulin, Chargée de mécénat ;
- Emplacement : Saintes ;
- Prix remise par : Catherine Sueur, Présidente de Télérama.
Le Projet
Le Voyage sonore 3D est un dispositif de médiation pour de nouveaux types de visites immersives et créatives. Il s’adresse à tous les lieux qui souhaitent diversifier leur offre : monuments, musées, villes, jardins…
Le Voyage sonore 3D renforce l’accessibilité à un lieu ou à une œuvre grâce à 3 ressorts :
- Une narration originale avec de vrais partis pris suscite des émotions : votre histoire interpelle le visiteur et peut-être jusqu’à 22 fois mieux mémorisée que les données seules ;
- La musique appuie la magie de votre récit et donne à entendre ce qui ne peut être raconté ;
- Un dispositif technique léger, composé d’un casque, permet au visiteur de se concentrer sur son expérience. L’enregistrement en son binaural permet de simuler les conditions d’écoute naturelle pour une immersion totale.
Qui sont-ils ?
Le Voyage sonore 3D a été développé par un groupement de sociétés. L’agence Modulo a apporté son expertise en conception et réalisation d’écosystèmes digitaux, Aubry et Guiguet étaient en charge de la programmation culturelle et l’Abbaye aux Dames son savoir-faire en ingénierie culturelle.
Le Voyage sonore 3D s’est associé à l’Abbaye aux dames pour proposer cette expérience à d’autres sites et organisations culturelles. Ce projet ambitieux en son binaural, son écouté à l’aide d’un casque stéréophonique dont la fréquence diffère d’une oreille à l’autre, restitue l’écoute naturelle.
L’objectif établi du Voyage sonore 3D est de faire rentrer le visiteur dans un lieu en pleine immersion et de lui faire découvrir un site de manière décalée comparé aux visites ordinaires dont les touristes ont l’habitude. Cette technologie mise en place incite le visiteur à regarder le site avec plus d’attention, en souligner la singularité et d’explorer les œuvres de manière à avoir un autre aperçu.
L’avis d’Arthur Dreyfuss, Président de la Fédération Française des Télécoms :
« Un système n’aura jamais aussi bien porté son nom. Il s’agit d’un voyage, où le son vous enveloppe et vous transporte dans une autre dimension. Nous avons récompensé un choc sensoriel ! »
Document | Patrimoine et culture : quelle place pour le numérique selon les Français (infographie) :
Transcription du document | Patrimoine et culture : quelle place pour le numérique selon les Français
1. Le patrimoine : les Français l’aiment, et il reste encore à découvrir
- 87% des Français affirment visiter les monuments historiques ;
- 68% indiquent n’avoir pas encore visité tout le patrimoine près de chez eux.
2. Des jeunes intéressés par la culture
66% des Français pensent que la culture est importante dans leur vie mais ils partagent des inquiétudes vis-à-vis des difficultés d’accès :
- 64% financièrement ;
- 58% plus particulièrement pour les habitants des zones rurales.
et 63% estiment qu’elle n’est pas suffisamment enseignée à l’école.
FOCUS JEUNES
- 75% des moins de 35 ans affirment s’intéresser à la culture et ils indiquent consommer plusieurs fois par semaine :
- 55% musique en streaming ;
- 40% films à la TV ;
- 39% séries en streaming ;
- 39% séries à la TV ;
- 36% jeux vidéo ;
- 32% films en streaming ;
- 29% livres.
3. Le numérique, une bonne solution pour faciliter l’accès à la culture
71% des Français estiment que le développement du numérique dans le domaine de la culture est une bonne chose, à la fois pour :
- 80% les spectateurs ;
- 76% les artistes ;
- 76% les lieux de culture.
Il permet notamment un meilleur accès…
- 84% en touchant de nouveaux publics ;
- 84% en rendant les œuvres plus accessibles (dématérialisation) ;
- 84% en facilitant la compréhension des œuvres ;
- 80% en rapprochant les œuvres des enfants.
FOCUS JEUNES
Les 18-24 ans se montrent particulièrement intéressés par les apports du numérique :
- 74% pour participer à une exposition immersive ;
- 71% pour la visite d’un monument en réalité augmentée ;
- 65% pour la visite d’un musée en réalité augmentée.
Enquête Harris Interactive pour la Fédération Française des Télécoms réalisée en ligne du 27 au 29 août 2019. Échantillon de 1 000 personnes, représentatif des Français âgés de 18 ans et plus. Méthode des quotas et redressement appliqués aux variables suivantes : sexe, âge, catégorie socioprofessionnelle et région de l’interviewé(e).
Document | Patrimoine et culture : quelle place pour le numérique selon les Français (rapport complet) :
Subject : Actualités
La Fédération Française des Télécoms continue d’agir sur le terrain contre le cyberharcèlement en organisant le 26 juin 2019 un atelier de sensibilisation avec des jeunes de l’association Atlas à Sens dans l’Yonne.
Quels risques sur internet ? Comment agir et quels sont les bons réflexes ? Cet atelier autour d’un serious game a permis de sensibiliser ces jeunes au cyberharcèlement et plus généralement aux bonnes conduites à respecter sur Internet, notamment sur les réseaux sociaux Snapchat, Twitter, Facebook, YouTube…
Cet atelier, en partenariat avec l’association deci-dela.org, est le résultat d’un engagement de longue date de la Fédération auprès des jeunes publics, afin de les initier à la citoyenneté numérique dès le plus jeune âge.
Retrouvez ci-dessous un résumé de cet atelier et l’avis des jeunes.
Vidéo | Atelier de sensibilisation au cyberharcèlement à Sens dans l’Yonne :
Subject : Actualités
Arthur Dreyfuss, Président de la Fédération Française des Télécoms, est intervenu sur Europe 1 le 16 juin 2019 face à Philippe Vandel au sujet des enjeux et perspectives sur la 5G, la sécurisation des réseaux et les investissements des opérateurs dans la couverture 4G avec le New Deal Mobile :
« La 5G permettra d’aller 10 fois plus vite, les entreprises seront les premières à en bénéficier et aussi les territoires. Le premier besoin pour les opérateurs télécoms c’est un besoin capacitaire, il faut pouvoir répondre aux besoins et aux attentes des consommateurs. Sur la 5G, nous travaillons sur plusieurs expérimentations, pour créer les business plans de demain. »
Replay de l’interview :
Transcription de l’interview :
Philippe Vandel, journaliste Europe 1 : Tout d’abord, qu’est-ce que la 5G et qu’est ce que cela va changer pour nous au quotidien ?
Arthur Dreyfuss : La 5G est une nouvelle technologie. L’arrivée de la 5G, ça va être des débits dix fois plus rapide que la 4G donc nous allons pouvoir télécharger dix fois plus vite alors qu’aujourd’hui on considère déjà que l’on télécharge très vite. Le réel besoin de la 5G sera un besoin pour les entreprises. Nous allons pouvoir développer un certain nombre de nouveaux usages, en terme de télémédecine, de voitures autonomes, dans l’agriculture connectée, dans la logistique… Pour les entreprises et les territoires, l’arrivée de la 5G va vraiment changer les usages et c’est une nouvelle génération qui arrive.
P.V : Je vais donner un exemple concret : avec la 4G, 100 000 équipements peuvent être reliés au km², avec la 5G, nous allons passer au million. C’est-à-dire que de nombreux objets seront eux-mêmes reliés, comme certaines voitures de luxe le sont déjà, votre vélo, le porte-clé et il sera également possible avec la 5G que les objets communiquent entre eux comme par exemple deux camions sur l’autoroute qui pourront se suivre de très près sans aucun danger ?
A.D : Absolument, la voiture autonome, c’est le fait de pouvoir gérer à distance du trafic sur les routes et autoroutes. L’agriculture connectée, ce sera de manœuvrer la gestion des champs à distance… Avant la voiture connectée, nous aurons très certainement le tracteur connecté.
P.V : Selon les experts, 20 milliards d’objets connectés pourraient l’être à terme, c’est donc trois fois plus que le nombre d’habitants sur Terre, ce sera dans un avenir à moyen ou long terme ?
A.D : Regardons chacun dans notre maison le nombre d’objets connectés. Il est déjà aujourd’hui bien plus important qu’il y a quelques années et vous avez plus d’objets connectés que de personnes dans la maison. Chaque année, ce nombre d’objets augmente et forcément, les besoins des utilisateurs augmentent également.
P.V : Quels sont les enjeux économiques, le budget mondial et le budget français ?
A.D : Le 1er besoin pour les opérateurs télécoms aujourd’hui avec la 5G, c’est d’abord un besoin capacitaire. Qu’est-ce que cela signifie ? Qu’aujourd’hui, le trafic sur les réseaux 4G devient de plus en plus encombré. En 2017, on a eu 150% de trafic en plus qu’en 2016, donc dans un premier temps, c’est pouvoir répondre aux besoins de tout un chacun qui téléchargent chaque jour plus que la veille. Le second point est de pouvoir appréhender les nouveaux usages pour les industries, les entreprises et de pouvoir répondre aux attentes qui sont de plus en plus fortes.
P.V : Est-ce un gros marché pour la France, est-ce comparable à la téléphonie d’aujourd’hui où tout va être décuplé et multiplié par deux ou trois ?
A.D : C’est un énorme marché qui demande des investissements extrêmement lourds. Il faut savoir que les opérateurs télécoms investissent d’ores et déjà 10 milliards d’euros par an dans les infrastructures, dans la fibre, dans la 4G sur des territoires qui ne possèdent pas encore cet outil. On parle beaucoup de 5G mais il faut savoir que l’on est déjà bien engagés pour apporter la 4G dans ce qu’on appelle les zones blanches, c’est-à-dire des zones où les français n’ont pas encore accès à la 4G.
P.V : On a vu le problème que cela a fait puisque c’était une des revendications du mouvement des gilets jaunes avec ces déserts numériques. Quand est-ce que les enchères avec les appels d’offres vont-elles démarrer en France ?
A.D : Ce sera pour le deuxième semestre de 2019 et pour une attribution des fréquences tout début 2020.
P.V : On va retrouver les quatre mêmes opérateurs, Orange, SFR, Bouygues et Free où il y aura d’autres entrants ou peut-être des sorties puisque les investissements sont trop lourds ?
A.D : Gérer des fréquences que ce soit la 3G, la 4G, ou la 5G, c’est vraiment un métier des opérateurs et ensuite, nous travaillerons avec les industriels de l’automobile et de la logistique.
P.V : Vous n’avez pas répondu si les quatre que l’on a là seront les mêmes pour la 5G ?
A.D : On verra si les quatre candidateront à cet appel à candidature, on ne le sait pas encore.
P.V : Combien la 5G va coûter en plus pour nous les utilisateurs ?
A.D : Forcément, toute nouvelle technologie représente des investissements pour les opérateurs télécoms, des nouveaux usages, des nouveaux services, donc forcément cela aura un coût pour les consommateurs que ce soit le grand public ou les entreprises, les collectivités et les administrations. Nous travaillons à créer le business-model de demain. Aujourd’hui la 5G n’est pas encore présente en France mais les opérateurs ont utilisé cette dernière année à fare des expérimentations dans un certain nombre de villes françaises pour être définitivement prêts lorsque nous aurons ces fréquences 5G.
P.V : Et alors, quel a été le bilan de cette année d’expérimentation ?
A.D : On apprend avec les entreprises, le régulateur, le Gouvernement et on apprend aussi des modèles étrangers puisque dans certains pays, la 5G arrive d’ores et déjà.
P.V : Cette 5G provoque un vent de panique : les USA ont incuplé Huawei, le géant chinois, pour violation de l’embargo américain sur l’Iran et il leur reproche également d’avoir fait de l’espionnage industriel. En 2012, le congrès américain a qualifié Huawei de menace à la sécurité nationale et Donald Trump a demandé à ce que l’on se passe de ses services sur le territoire américain.
A-t’il de bonnes raisons d’avoir peur ou est-ce que c’est là l’expression d’une guerre commerciale ?
A.D : Il faut toujours être très précautionneux avec les enjeux de sécurité. Huawei est un équipementier présent en France et en Europe depuis plus de 10 ans. Les opérateurs travaillent d’ores et déjà avec eux.
P.V : Oui, cependant avec une nouvelle technologie qui va arriver, on pourrait mettre des sortes d’espions qui renverraient en Chine ce qu’ils ont entendu ici. Est-ce que vous pensez que cette menace est réelle ou ce sont seulement des élucubrations ?
A.D : Quelles que soient les nouvelles technologies, nous devons être très prudents sur la sécurité des réseaux. On travaille quotidiennement, 15 000 ingénieurs travaillent chaque jour à la sécurité des réseaux, sur le contrôle des pouvoirs publics et du Gouvernement. L’objet de la sécurité des réseaux n’est pas nouveau. Il faut savoir que Huawei n’est pas présent dans les cœurs de réseaux en France et les opérateurs les utilisent pour la radio. Encore une fois, la sécurité des réseaux n’est pas un sujet pris à la légère et c’est le cas dans l’ensemble des pays européens. Nous participons donc et partageons pleinement la préoccupation du Gouvernement d’améliorer sans cesse la sécurité des réseaux et d’être très attentifs. Nous voulons que le débat autour de Huawei soit clair puisque que l’on fait des investissements lourds sur 5 ou 10 ans. Nous voulons des règles définies dès le départ qui ne changent pas en cours de route pour prévoir les investissements. Nous sommes engagés à déployer massivement nos réseaux sur le territoire national afin d’offrir à nos clients la meilleure qualité de service et les meilleures innovations.
Subject : Actualités
Arthur Dreyfuss, Président de la Fédération Française des Télécoms (FFTélécoms), est intervenu dans la matinale de Radio Classique le 11 juin 2019 face à Dimitri Pavlenko au sujet des enjeux et perspectives sur la 5G, la sécurisation des réseaux et les investissements des opérateurs dans la couverture 4G avec le New Deal Mobile :
Replay de l’interview :
Tweets :
Transcription de l’interview :
Dimitri Pavlenko, journaliste : Vous avez une échéance importante au Sénat avec la proposition de loi sur la sécurisation des réseaux. Cette proposition, qu’est ce que vous en savez, qu’y-a t’il dedans et est-ce qu’elle vous inquiète ?
Arthur Dreyfuss, Président FFTélécoms : Nous ne sommes pas d’un naturel inquiet, nous sommes des gens extrêmement responsables et prudents. La sécurité des réseaux est le cœur de notre métier. On a chaque jour 15 000 ingénieurs dont le quotidien est de s’assurer que nos réseaux soient les plus fiables, les plus résilients et permettent la sécurité de nos réseaux fixes et mobiles.
D.P : Faut-il bannir Huawei, qu’attendez-vous de la France sur ce dossier-là ?
A.D : Huawei est présent depuis plus de 10 ans sur les antennes radio comme le sont d’autres équipementiers comme Nokia et Ericsson. Nous partageons le soucis de l’État qui est d’avoir des réseaux dont la sécurité n’est pas contestable. On passe notre quotidien à gérer la sécurité de nos réseaux.
Maintenant, on dit la chose suivante : ne créons pas un remède qui soit pire que le mal envisagé. L’enjeu de la sécurité nationale est également notre enjeu. Ce que nous voulons dire aujourd’hui, c’est posons-nous les bonnes questions, ayons une approche concrète et pragmatique.
Je ne pense pas que nos partenaires britanniques et allemands traitent le sujet de la sécurité avec légèreté, ils ont le même soucis que nous en terme de sécurité des réseaux.
D.P : Il y a un gros enjeu financier aussi puisque le GSMA, l’association mondiale des opérateurs, évalue à 55 milliards d’euros le surcoût et à 18 mois de retard une éventuelle interdiction des chinois Huawei et ZTE, ce qui représente un scénario d’interdiction mondial. Les concurrents de Huawei sont aussi beaucoup plus chers…
A.D : Que permet la concurrence entre équipementiers ? Cela permet d’avoir toujours une meilleure qualité de service, de favoriser l’innovation, de ne pas avoir des prix excessifs et notre soucis est de trouver le bon équilibre entre la sécurité nationale, respecter nos engagements et nos déploiements mobiles puisque nous sommes engagés pour résoudre le problème des zones blanches avec le New Deal et nous avons demain les enjeux majeurs de la 5G. Notre troisième préoccupation est d’assurer pour les français qui sont nos clients une meilleure qualité de service.
D.P : À combien les opérateurs chiffrent-ils le surcoût s’ils devaient se passer de Huawei ?
A.D : Le GSMA le chiffre à plus de 50 milliards mais nous, nous ne disons pas qu’il faut passer par tel équipementier ou tel autre. Ce dont on a besoin, ce sont des règles extrêmement claires. Quand les opérateurs télécoms investissent, et c’est notre métier d’investir, puisqu’en 2018 les opérateurs ont investi plus de 10 milliards d’euros, c’est sur le moyen ou long terme. On a besoin de règles claires qui nous permettent de prévoir ces investissements.
D.P : Vous êtes donc en train de dire que vous souhaitez que le Sénat se prononce au plus vite. Vous attendez du législateur que des règles clairement définies le soient d’ici la fin de l’année ?
A.D : Des règles clairement définies qui nous permettent de prévoir nos investissements et qu’on ne crée pas une machine administrative qui empêcherait de respecter nos engagements en matière de déploiement, qui nuirait à la qualité de service, à l’innovation et qui permette de poursuivre cette concurrence entre équipementiers qui est indispensable pour nos clients.
D.P : Sur la 5G, le Gouvernement a transmis le mois dernier sa lettre de cadrage à l’ARCEP. Il y aura à l’automne l’appel à candidatures pour les fréquences 5G…
A.D : Nous, ce que l’on veut, c’est un prix qui n’empêche pas d’investir demain. Le plus important est la capacité pour les opérateurs d’investir pour que les français aient accès à la 5G. La 5G est une nouvelle technologie et on va apprendre collectivement à la connaître. Nous-mêmes les opérateurs télécoms avons déjà commencé, c’est la raison pour laquelle nous sommes prêts. Depuis plus d’un an maintenant, nous lançons partout en France un certain nombre d’expérimentations et nous apprenons à construire des nouveaux business model pour les entreprises et les particuliers. Comme toute nouvelle technologie, la 5G aura un coût.
Aujourd’hui nous sommes à la veille du lancement officiel de la 5G. Nous sommes prêts et nous voulons pouvoir avoir des capacités d’investissements pour offrir cette 5G aux entreprises françaises, au territoire et aux français.
Subject : Actualités
Manifone, Prixtel et Syma ont rejoint la Fédération Française des Télécoms (FFTélécoms) le 16 avril 2019.
Le Conseil d’administration de la FFTélécoms a statué favorablement sur leurs demandes d’adhésion. Ils rejoignent ainsi les autres membres : Altice-SFR ; Arteria ; Bouygues Telecom ; Colt Technology Services ; Euro-Information Telecom ; Hub One ; La Poste Mobile ; Legos ; Naxos ; Orange ; Prosodie ; Verizon et Worldline.
Quelques informations sur ces opérateurs :
- Manifone est un opérateur d’entreprise, spécialisé dans les centres d’appel.
- Prixtel est un opérateur de réseau mobile virtuel (MVNO) basé à Aix-en-Provence. Il propose un forfait où l’utilisateur peut choisir d’utiliser le réseau Orange ou SFR.
- Syma Mobile est un MVNO français de téléphonie mobile spécialisé dans la télécommunication nationale et internationale.
Subject : Actualités
Les membres de la Fédération Française des Télécoms lancent chaque année un appel à projets innovants sur des thématiques sociétales majeures, comme l’inclusion numérique en 2018, l’accès des jeunes aux contenus en ligne en 2017 ou encore l’accessibilité en 2016. Les opérateurs s’engagent ainsi en tant qu’acteurs numériques responsables en soutenant des projets innovants pour répondre à des enjeux essentiels.
Vidéo | Appel à projets – Prix Télécoms Innovations 2019 :
Pour cette quatrième édition, les membres de la Fédération ont choisi le thème de l’accès à la culture et au patrimoine par le numérique et ont conclu un partenariat avec le Centre Pompidou, Radio France et Télérama. En effet, le numérique présente une réelle chance en matière de diffusion de la culture et de valorisation du patrimoine – permettant à toutes et à tous de découvrir des œuvres et de développer de nouveaux usages autour de celles-ci. La marraine de cette édition 2019 est Paula FORTEZA, députée des Français de l’étranger et spécialiste du numérique.
Les candidats – entreprises, développeurs, associations, chercheurs ou laboratoires – devront présenter un projet, une solution, un prototype ou un service abouti qui présente une innovation dans le domaine de l’accès à la culture et/ou au patrimoine par le numérique. Chaque candidature contiendra obligatoirement un pitch vidéo de 3 minutes, une synthèse du projet en 3 500 signes, ainsi qu’un dossier visant à prouver la pertinence du projet ainsi que sa pérennité dans le temps.
Les lauréats bénéficieront d’une dotation financière pour poursuivre le développement de leur projet innovant et aussi d’une visibilité accrue auprès de l’ensemble des acteurs de leur écosystème.
La FFTélécoms prévoit, comme chaque année, de faire réaliser un sondage par un institut de sondage sur cette thématique de l’accès à la culture et au patrimoine par le numérique. Il sera dévoilé lors de l’événement de la remise des prix.
Quels projets sont attendus ?
Le projet peut :
Être destiné à l’ensemble des publics ou se concentrer sur un public spécifique.
Le projet doit :
- Apporter une solution innovante en matière de pédagogie ou de promotion de la culture ou du patrimoine ;
- Être structuré, clair et innovant ;
- Être reproductible ou diffusable au travers d’une démarche d’essaimage dans plusieurs territoires.
Sur quels critères seront jugés les projets ?
Sur 5 critères, qui comptent chacun pour 20% de la note finale :
- Adéquation aux objectifs ;
- Pertinence technologique et industrielle ;
- Adéquation aux attentes, usages et goûts du public visé ;
- Impact social ;
- Pérennité du projet.
Comment s’effectue la sélection ?
Elle s’effectuera sur dossier par un jury composé de professionnels des télécoms, du numérique, de la culture et des médias. La démonstration d’un prototype ou d’un concept défini est l’un des points clefs de la sélection.
Comment participer ?
Les dossiers sont à envoyer par e-mail à telecomsinnovations2019@fftelecoms.org avant le 10 juillet 2019.
Le règlement de l’appel à projets est consultable ici et en bas de cet article.
Les précédents lauréats
La Fédération Française des Télécoms et ses partenaires ont récompensé déjà 9 projets innovants :
En 2018, trois projets innovants sur le thème de l’inclusion numérique :
- Un Kit numérique qui recense qui recense l’ensemble des éléments nécessaires à la réalisation des démarches administratives par SIILAB – projet KIND ;
- Un parcours digitalisé et ludique, associant du jeu vidéo, une application et un système de badge numérique, pour accompagner les personnes éloignées de l’emploi par ID6 – projet PRACTICE 3.0 ;
- Le premier serious game de l’éducation budgétaire et financière par FACE – projet MONEY DEAL.
En 2017, la Fédération Française des Télécoms et ses partenaires avaient récompensé trois projets innovants sur le thème des jeunes et de l’accès aux contenus en ligne :
- Une solution de codage en ligne avec le projet COOD pour LES PETITS CODEURS,
- Une solution de médiation avec le projet OPEN LINE,
- Une ressource pédagogique de lutte contre les fausses informations avec le projet INFO HUNTER pour TRALALERE.
En 2016, la Fédération Française des Télécoms et ses partenaires avaient récompensé trois projets innovants sur le thème de l’accessibilité des personnes sourdes et malentendantes :
- Une application « speech-to-text » avec le projet ROGERVOICE,
- Une solution d’aide auditive basée sur la reconnaissance vocale avec le projet IVES,
- Une solution de détecteur de mouvements 2D/3D pour la traduction de la langue des signes avec le projet SEQUERIS.
Ils nous accompagnent cette année :
Le Centre Pompidou est heureux d’être partenaire de l’édition 2019 du Prix Télécoms Innovations dont la thématique cette année vise à faciliter l’accès à la culture et au patrimoine par le numérique, une mission que Le Président Georges Pompidou a porté dès l’origine du Centre Pompidou en souhaitant soutenir la création sur tous supports, y compris informatiques.
La stratégie numérique du Centre Pompidou est une stratégie orientée utilisateur, qui crée du lien, questionne, interpelle, destinée à un public plus large autour de trois objectifs : Dialoguer, Accompagner et Partager : dialoguer, échanger et faire rayonner toute la programmation et la marque du Centre Pompidou dans toute sa pluridisciplinarité. Accompagner, utiliser le numérique pour découvrir différemment et comprendre l’art moderne et contemporain. Partager, garantir l’accès et la diffusion des œuvres au plus grand nombre.
Le Centre Pompidou est présent sur l’ensemble des réseaux sociaux et leader dans le domaine des institutions muséales sur bon nombre d’entre eux. Après la mise en place en 2018 d’un CRM, un grand plan de numérisation des œuvres de la collection, une campagne de notoriété à l’étranger en lien avec une stratégie d’influence ambitieuse, le Centre Pompidou se lance sur de nouveaux réseaux notamment en Chine pour accompagner l’ouverture du Centre Pompidou à Shanghai. Nous sommes ravis que le ou les projets qui seront sélectionnés par ce Prix de l’innovation numérique puissent être prototypables et nous l’espérons, puissent être un jour utilisés par les visiteurs et les internautes du Centre Pompidou.
centrepompidou.fr
La révolution numérique a profondément modifié les modes d’écoute de la radio et les usages de nos publics. Dans cet univers en pleine mutation, Radio France, en tant qu’acteur majeur de l’audiovisuel public, a pour enjeu de toucher tous les publics, sur l’ensemble du territoire. Avec ses 7 antennes et ses formations musicales, Radio France est pionnier dans le développement de formats innovants et audacieux qui participent de rendre la radio hyper-accessible. Radio France est fière de s’associer à la Fédération Française des Télécoms autour du Prix Télécoms Innovations 2019, appel à projets présentant une approche innovante de l’accès à la culture et au patrimoine.
radiofrance.fr
Être partenaire du Prix Télécoms Innovations 2019, c’est, pour Télérama, poursuivre sa mission de mise en relation du plus grand nombre avec tout ce qui fait la culture. À son premier guide « radio, cinéma » lancé il y a 70 ans, le magazine a d’abord ajouté la télévision, puis les livres, les disques, les expositions, les spectacles partout en France, suivant ainsi le formidable essor de la décentralisation culturelle. En 2019, pour s’adapter aux nouvelles pratiques et satisfaire les fans de séries comme les amateurs de cinéma, de documentaires ou de vidéos sur You Tube, Télérama lance sa nouvelle app. Elle propose non seulement le programme télé du jour, et un large choix de listes thématiques, mais surtout la sélection quotidienne résolument subjective de programmes puisés tant sur les chaines télé que sur You Tube, ou Netflix. Parce qu’en matière d’innovation la culture répond toujours présent, nous sommes ravis de faire partie du Prix Télécoms Innovations 2019 !
telerama.fr
Document | Règlement de consultation :
Biographie de Paula Forteza, députée des Français de l’étranger et marraine de l’édition 2019 :
Âgée de 32 ans, Paula Forteza est née à Paris de parents argentins, mais a passé plus de 20 ans de sa vie en Amérique Latine. Après plusieurs expériences au sein du gouvernement de la ville de Buenos Aires, de l’administration française, à Etalab, ou encore dans l’entrepreneuriat, elle souhaite avant tout mettre le numérique, la transparence et la participation citoyenne au cœur du débat politique en France. Parmi ces autres sujets de prédilection : l’économie et les affaires étrangères notamment en lien avec sa circonscription. Depuis le début de la mandature, Paula Forteza s’est notamment impliquée dans le projet de loi de moralisation de la vie politique, la transposition du RGPD sur la protection des données personnelles, ainsi que dans le projet de réforme de l’Assemblée Nationale. Elle a également contribué à faire avancer le débat public sur nombreux autres sujets liés au numérique tels que, la lutte contre les Fake News, la haine en ligne et la diffusion de contenus illicites, la gouvernance du net, l’inclusion numérique, la régulation et la fiscalité des géants du web.
Subject : Actualités
1. Comment fonctionne la médiation des communications électroniques ?
Personnalité indépendante, le Médiateur est nommé pour 3 ans. Ses moyens lui sont apportés par une association, l’AMCE (Association pour la Médiation des Communications Électroniques) fondée et financée par les opérateurs et d’autres professionnels. Concrètement, elle recrute des juristes qu’elle met à la disposition du médiateur pour gérer les litiges qui lui sont transmis par les consommateurs.
Le médiateur formule des avis et des recommandations au secteur des télécoms. Chaque année, il rend également public un rapport d’activité, qui permet de faire le point sur la relation entre les consommateurs et les opérateurs. Tous ces éléments sont consultables sur le site du Médiateur.
Les avis du Médiateur et ses propositions (indemnisation, geste commercial…) sont ensuite soumis aux consommateurs et aux opérateurs qui sont libres de les accepter. Les membres de la FFTélécoms sont irréprochables sur ce point : en 2018 ils ont accepté plus de 99 % des avis du médiateur. La médiation est d’ailleurs plébiscitée par nos clients, avec un taux de recommandation de 85 %.
2. Quels sont les principaux enseignements du rapport du Médiateur en 2018 ?
Le premier enseignement c’est la forte baisse (- 12 %) du nombre de plaintes, alors même que les usages ne cessent d’augmenter. 11 500 dossiers ont été transmis au Médiateur en 2018, contre 13 000 en 2017. Le médiateur a noté que c’était la preuve d’une amélioration de l’état de santé du secteur et salué les efforts des opérateurs pour améliorer leur qualité de service et la gestion des réclamations.
Bien entendu, il reste des choses à améliorer. Le médiateur a d’ailleurs formulé des recommandations qui portent, par exemple, sur la lutte contre les usurpations d’identité, la facturation ou l’amélioration de l’expérience client. Elle a également rappelé le caractère essentiel des services client, un constat partagé par les opérateurs de la FFTélécoms !
Le deuxième enseignement c’est la forte baisse du délai de traitement des litiges, qui reflète la baisse du nombre de saisines mais aussi le renforcement des moyens de l’AMCE (recrutement de juristes, digitalisation…). En 2016, il fallait 135 jours, en moyenne, pour traiter un dossier, contre 66, seulement, cette année.
3. Quel regard les opérateurs portent-ils sur la médiation ?
La médiation est d’abord au service des consommateurs, mais elle est également très utile pour les opérateurs, car elle contribue à leur amélioration permanente. Nous passons beaucoup de temps à analyser les dossiers transmis au Médiateur, car ils nous permettent de compléter notre vision du marché au-delà des instruments dont nous disposons par ailleurs (enquêtes, écoute client…).
Au gré de l’évolution des usages et des technologies, les demandes de médiation reflètent l’évolution des attentes des consommateurs. Cela nous permet d’améliorer nos offres, nos processus internes et, plus généralement, la qualité de notre expérience client. La médiation contribue donc doublement à la satisfaction des clients.
Dans les années à venir, les opérateurs continueront donc à investir pour renforcer les moyens du médiateur et rendre la médiation plus accessible, plus efficace et plus réactive. Plusieurs chantiers ont d’ailleurs été lancés : généralisation des saisines en ligne, outils permettant d’accélérer et d’affiner l’analyse des dossiers…
Subject : Actualités
La Fédération Française des Télécoms (FFTélécoms) soutient le Safer Internet Day, programme présent dans plus de 110 pays pour un Internet plus sûr. Elle était présente le 4 février 2019, aux côtés de Tralalere et d’Internet Sans Crainte, qui organisaient le lancement du programme, au LAB110 de l’Éducation nationale.
La FFTélécoms a rappelé les actions concrètes des opérateurs membres de la Fédération pour un bon usage d’Internet. Elle a notamment expliqué les actions de sensibilisation sur les fausses nouvelles, mises en place avec des collégiens à l’aide de la ressource Info Hunter. Ce programme avait été récompensé par la FFTélécoms lors de son appel à projets innovants de 2017.
La FFTélécoms intervient également sur la thématique du cyberharcèlement avec ses partenaires pour sensibiliser les jeunes aux risques rencontrés sur les réseaux sociaux.
- Notre guide « Internet : comment accompagner et protéger votre enfant » est régulièrement mis à jour et distribué aux éducateurs des centres sociaux et professionnels de l’Éducation nationale, comme ressource de référence pour avoir les bons réflexes d’accompagnement sur Internet.
- www.saferinternet.fr
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Subject : Actualités
Le 18 décembre 2018, la Fédération Française des Télécoms (FFTélécoms) a organisé sa cérémonie des vœux 2019 à la Gaîté lyrique à Paris.
Didier Casas, Président de la FFTélécoms, a prononcé son discours de vœux aux représentants du secteur des télécoms en présence de :
- Mounir Mahjoubi, Secrétaire d’État chargé du Numérique ;
- Julien Denormandie, Ministre auprès de la ministre de la Cohésion des territoires et des Relations avec les collectivités territoriales, chargé de la Ville et du Logement.
Vidéo | Vœux 2019 FFTélécoms – Discours de Didier Casas :
Cette traditionnelle cérémonie des vœux est l’occasion de faire le bilan de l’année dans le secteur des télécoms, des actions menées par la FFTélécoms, de remercier les membres adhérents, l’ensemble des partenaires, des parlementaires, représentants de l’État, industriels et associations.
Lors de son allocution, Didier Casas a dressé le bilan de l’année 2018, en soulignant le rôle des télécoms dans la vie quotidienne des français et sur leur pouvoir d’achat. Les services apportés par les opérateurs sont aujourd’hui considérés comme des services fondamentaux, et les opérateurs en sont pleinement conscients. Premier investisseur privé du pays, en 2017 les opérateurs télécoms ont investi près de 10 milliards d’euros dans les réseaux fixes et mobiles.
Le Président de la Fédération est également revenu sur l’accélération des déploiements dans les territoires :
« Le rythme de déploiement de la fibre optique et des réseaux THD s’accélère, et les opérateurs ont pris récemment des engagements très forts, et opposables en ce sens. Cette accélération se réalise notamment grâce à la mise en œuvre d’un véritable chantier industriel. La Fédération assure un rôle très important, en matière de formation, de normalisation ou d’interopérabilité. »
« Sur le réseau mobile le monde a changé. Nous constatons un doublement du trafic de données sur les réseaux chaque année depuis 4 ans. »
« Cette accélération a été possible, grâce à l’accord qui a été signé en début d’année, sous l’égide du Gouvernement (…) nous avons décidé collectivement, les opérateurs, d’investir 3 milliards d’euros supplémentaires pour accélérer la couverture 4G du territoire. Le Gouvernement a garanti l’usage des fréquences jusqu’en 2030, sans nouvelles enchères. Nous travaillons depuis plusieurs mois, à la mise en œuvre de cet accord qui nécessite lui aussi un processus industriel. »
À ces déploiements, s’ajoutera progressivement la technologie 5G. À partir de 2020, les opérateurs vont faire évoluer l’extérieur de leur réseau. Les antennes passeront en 5G pour couvrir des zones à fort trafic. Autour de 2022, les opérateurs porteront la 5G de bout en bout en faisant évoluer leur cœur de réseau, ce sera le temps des applications industrielles.
Concernant l’attribution des prochains fréquences 5G aux opérateurs, Didier Casas a alerté sur le fait que « chaque euro versé pour les fréquences, c’est un euro en moins pour la couverture. C’est un euro en moins pour les usages. C’est un euro en moins pour la technologie. »
Enfin, le Président a souligné le travail de pédagogie de la Fédération et des opérateurs, sur le numérique et ses usages, l’inclusion numérique et l’intégration sociale. 2018 restera marquée par une grande avancée, notamment avec la mise en place d’un nouveau service téléphonique pour les personnes sourdes et malentendantes.
Vidéo | Vœux 2019 FFTélécoms – Le récap :