Subject : Actualités
Le Directeur Général de la Fédération Française des Télécoms (FFTélécoms) Michel Combot est intervenu le 20 janvier 2022 dans l’émission « Tech & Co » sur BFM Business.
Vidéo | BFM Business | Interview de Michel Combot, Directeur Général de la FFTélécoms, dans l’émission « Tech & Co » :
Subject : Actualités
Le Directeur Général de la Fédération Française des Télécoms (FFTélécoms) Michel Combot est intervenu le 17 janvier 2022 dans l’émission « Smart Tech » sur BSMART aux côtés de Philippe Le Grand, Président d’InfraNum. Une émission consacrée aux zones blanches.
Vidéo | BSMART | Interview de Michel Combot, Directeur Général de la FFTélécoms, dans l’émission « Smart Tech » :
3 grands sujets ont été abordés :
- L’objectif de la généralisation de la fibre d’ici 2025 ;
- Les difficultés concernant les prises nécessitant un raccordement long ou complexe ;
- La mutation numérique du territoire.
Subject : Actualités
Replay Vœux 2022 | Débat en ligne « Les Télécoms : Premiers acteurs du numérique » :
Programme détaillé :
Transcription du programme :
Sous le haut patronage de
Monsieur Emmanuel Macron
Président de la République.
Arthur Dreyfuss, Président de la FFTélécoms,
le Conseil d’administration,
Michel Combot, Directeur général et son équipe,
ont le plaisir de vous convier à la
Cérémonie des vœux « en route pour 2022 » le mardi 14 décembre 2021 à 18h00.
Au programme :
1. Les opérateurs télécoms : des acteurs performants, innovants et résilients, promoteurs d’une souveraineté numérique nationale et européenne
Débat en présence de :
Nicolas Guérin, Vice-président de la Fédération Française des Télécoms ;
Jeanine Dubié, Députée des Hautes-Pyrénées et Présidente de l’ANEM ;
Virginie Duby-Muller, Députée de Haute-Savoie ;
Xavier Batut, Député de Seine-Maritime.
2. Les opérateurs télécoms : des acteurs responsables, engagés en faveur de l’environnement et de l’accessibilité de tous les publics aux services numériques, défenseurs de l’équité au sein de l’écosystème numérique
Débat en présence de :
Liza Bellulo, Vice-présidente de la Fédération Française des Télécoms ;
Laure de La Raudière, Présidente de l’Autorité de régulation des communications électroniques, des postes et de la distribution de la presse (Arcep) ;
Aurore Bergé, Députée des Yvelines ;
Patrick Chaize, Sénateur de l’Ain et Président de l’AVICCA.
3. Échanges entre Arthur Dreyfuss et Cédric O
Arthur Dreyfuss, Président de la Fédération Française des Télécoms ;
Cédric O, Secrétaire d’état chargé de la Transition numérique et des Communications électroniques.
20h – Fin du Live.
Le live sera entièrement sous-titré et traduit en LSF (Langue des Signes Française).
Subject : Actualités
Le 18 novembre 2021, Arthur Dreyfuss, Président de la Fédération Française des Télécoms (FFTélécoms), est intervenu au 103ème Congrès de l’AMF, l’association des Maires de France et des présidents d’Intercommunalités, au Forum intitulé « Transition numérique : accélérer le déploiement des réseaux, accompagner les citoyens éloignés du numérique et sécuriser les usages » (salle Nation).
Discours d’Arthur Dreyfuss, Président de la FFTélécoms :
« (…) Mesdames et Messieurs les Maires et Présidents d’intercommunalité,
Je suis très heureux d’être parmi vous aujourd’hui pour ce rendez-vous annuel et incontournable du congrès des maires de France et d’avoir l’opportunité, au nom des opérateurs membres de la FFTélécoms, de rappeler les enjeux liés à la couverture numérique et de vous rendre compte de l’avancée du Très haut Débit et du déploiement du New Deal Mobile.
Depuis la signature de cet accord inédit, nous mesurons collectivement son impact, tangible et réel sur le quotidien des citoyens et des entreprises. Nous le mesurons d’autant plus que la crise sanitaire sans précédent que traverse notre pays nous a montré, à toutes et à tous, l’importance de la couverture internet pour les citoyens et les entreprises. Les opérateurs ont fait preuve d’une mobilisation sans faille pendant les deux confinements, et encore aujourd’hui pour assurer la stabilité des réseaux et leur rythme de déploiement.
-
-
Un rythme soutenu de déploiement du Très Haut Débit
-
La crise sanitaire que traverse le pays a eu des impacts sur les déploiements de 2020 et 2021 même si le secteur des télécoms n’a jamais arrêté les déploiements durant les différents confinements. La situation sanitaire liée au Covid-19 n’a pas permis aux opérateurs de poursuivre leur importante accélération observée en fin d’année dernière. Néanmoins, le rythme de déploiement des opérateurs est resté soutenu.
Au cours du deuxième trimestre 2021, plus d’1,5 million de locaux supplémentaires ont été rendus raccordables au FttH, soit environ 22 % de plus que sur la même période de l’année précédente. Au 30 juin 2021 :
-
- 27 millions de locaux éligibles aux offres FttH, soit une hausse de 30 % en un an ;
- 31 millions de locaux étaient éligibles au Très Haut Débit, toutes technologies confondues ;
- 16,6 millions d’abonnements au Très Haut Débit (débit maximum descendant supérieur ou égal à 30 Mbit/s) qui représentent désormais plus de la moitié du nombre total d’abonnements internet sur le territoire français.
-
-
Le New Deal Mobile est entré en phase de déploiement industriel et remplit son objectif de réduction des zones blanches de la téléphonie mobile
-
Près de 4 ans après la signature de l’accord historique du New Deal Mobile, je souhaite partager avec vous le chemin parcouru en matière de couverture mobile et formuler plusieurs vœux.
Les opérateurs télécoms ont investi 93,5 milliards d’euros dans les réseaux fixes et mobiles au cours des 10 dernières années avec un record de 11,5 milliards d’euros au titre de l’année 2020 malgré le contexte de pandémie mondiale.
Au 30 juin 2021, selon les derniers chiffres disponibles de l’Arcep (Autorité de régulation des communications électroniques, des postes et de la distribution de la presse), le territoire national comptait 91 443 sites tous opérateurs confondus. Parmi ces sites, 89 169 sites étaient équipés en 4G soit plus de 97 % du total. Près de 33 880 sites ont été construits ou convertis en 4G depuis le début du New Deal Mobile début 2018.
Depuis juillet 2018, plus de 3 000 sites ont été identifiés au titre du dispositif de couverture ciblée dont 1 091 sites étaient en service au 30 octobre 2021. Ce dispositif fonctionne bien, les opérateurs avancent et déploient à un rythme très soutenu, sous l’égide du gouvernement, sous le contrôle du régulateur, et sous le regard vigilant des collectivités qui identifient les zones à couvrir.
La Cour des Comptes a d’ailleurs souligné, dans un récent rapport, le succès de cet accord. Elle reconnaît les progrès indéniables réalisés dans la couverture et la qualité du réseau avec notamment, la quasi-disparition des zones blanches 4G en trois ans, alors que la France accusait d’un sérieux retard en comparaison de ses partenaires européens.
Vous le savez, le rôle des maires est primordial au côté des opérateurs dans la recherche et l’identification des terrains susceptibles d’accueillir le futur site mobile. La phase de recherche d’un terrain, de signature du bail et délivrance des autorisations d’urbanisme est la plus chronophage en comparaison de la construction du site en lui-même.
-
-
Une amélioration significative de la couverture mobile rendue possible grâce au partenariat exigeant mais constructif avec l’AMF
-
Ce n’est plus à démontrer, l’appropriation est déterminante pour le succès du new deal mobile et en particulier du dispositif de couverture ciblée.
Nous poursuivons la coordination nationale à travers la participation aux côtés des maires de France, au comité de concertation France Mobile, au comité de suivi mobile et au comité de transparence sur la 5G. Dans certains cas, nous avons aussi l’occasion d’échanger directement avec l’AMF pour débloquer des situations particulières. Ce dialogue constructif permet aux opérateurs de mieux comprendre les préoccupations et spécificités des collectivités, d’apporter une réponse adaptée aux enjeux d’aménagement numérique des territoires et de soutenir la dynamique nationale en faveur de territoires toujours mieux connectés.
Je suis convaincu que c’est ce travail collaboratif qui participe à la réduction considérable des zones blanches de la téléphonie mobile. Nous devons poursuivre dans cette direction pour garantir aux citoyens et entreprises de vos territoires une couverture numérique optimale.
-
-
Des voies d’amélioration encore possibles au service de l’accélération des déploiements
-
Malgré la mobilisation générale des opérateurs, nous rencontrons encore des obstacles dans le déploiement notamment en zone littorale avec des difficultés d’ordre technique souvent liées à la topographie des lieux avec des coûts de raccordement électrique exorbitants ou des refus d’implantation aux abords ou l’intérieur de parcs naturels régionaux ou nationaux.
Nous rencontrons également des contraintes liées à l’acceptabilité sociale et environnemental de certains pylônes par la population qui souhaite disposer d’une couverture mobile en 4G mais en s’opposant à toute implantation de site dans le territoire de la commune.
Nous sommes également confrontés à des pratiques de spéculations foncières concernant des futurs sites de téléphonie mobile ou concernant le renouvellement de baux télécoms existants.
Certaines pratiques gèlent des terrains et conduisent à l’érection de pylônes dénués de tout équipement actif qui n’apporte donc aucune couverture mobile. La loi « Chaize » propose que désormais tout acquéreur ou preneur d’un contrat de bail ou de réservation d’un terrain sollicitant une autorisation d’urbanisme fasse état au Maire d’un mandat fourni par l’opérateur qui les aurait chargées de rechercher un terrain aux fins de construction d’un pylône de téléphonie mobile. Ce mandat permettra au Maire d’instruire la demande de manière transparente en ayant l’information préalable que le terrain qui fait l’objet d’une demande d’autorisation d’urbanisme a vocation à accueillir un pylône de téléphonie mobile.
Nous constatons un deuxième phénomène à l’occasion du renouvellement des baux des terrains sur lesquels un ou plusieurs sites de téléphonie mobile sont installés. Le changement de bailleur qui intervient, souvent à la faveur d’une promesse de loyer annuel plus élevé pour les collectivités locales, n’entraine pas automatiquement le maintien du site mobile et peut aboutir à une perte de couverture mobile dans le territoire concerné.
À l’échelle nationale, le chantier du New Deal Mobile se poursuit avec 1 000 pylônes du dispositif de couverture ciblée construits sur les 5 000 prévus par cet accord sans compter la densification des réseaux sur les axes de transport. Il est donc clé de continuer à lever les blocages/difficultés en matière de déploiement de réseaux.
D’autres leviers peuvent venir renforcer la capacité d’investissement des opérateurs afin de réduire davantage la fracture numérique des territoires. Je pense notamment à une réforme de l’IFER mobile. Une première pierre avait été posée fin 2019 dans cette direction avec une demande, par le Parlement, de rapport au Gouvernement sur l’évaluation de l’IFER mobile. Nous souhaitons aujourd’hui pouvoir engager avec l’ensemble des parties prenantes, une concertation sur les possibilités de réforme. La réunion programmée à ce sujet fin novembre à l’initiative de la DGE va dans le bon sens avec le souci permanent d’une élaboration et d’une appropriation collective de cette réforme qui s’avère indispensable pour stabiliser le rendement de cette taxe tout en sécurisant les recettes des collectivités territoriales.
Avant de s’interroger sur l’opportunité d’un « New Deal 2 », il convient d’évaluer les résultats du New Deal Mobile actuel dont les effets en matière d’amélioration de la couverture mobile seront tangibles jusqu’en 2026 notamment par la densification de la couverture mobile le long des axes de transports routiers et ferroviaires et près de 2 000 sites encore à identifier au titre du dispositif de couverture ciblée.
Les opérateurs mènent 3 chantiers colossaux de front, le mobile comme nous l’avons vu, le déploiement de la fibre et le déploiement la 5G. La 5G répond à des applications spécifiques complémentaires à la 4G que nous avons d’ores et déjà commencé à expérimenter dans tous les territoires et que nous souhaitons poursuivre dans les prochains mois. La 5G marque une véritable rupture car c’est une technologie flexible. La force de cette technologie est sa capacité à s’adapter aux besoins de chaque objet et à des processus métier des différents secteurs industriels. Le Comité Stratégique de Filière (CSF) « Infrastructures Numériques », labellisé en 2018, vise à développer des applications industrielles et non-industrielles de la 5G, dans des secteurs variés au profit de tous les territoires, de l’industrie, du tourisme, de l’agriculture et de la santé.
Pour conclure, je m’engage au nom des opérateurs membres de la FFTélécoms à poursuivre ce dialogue et ce partenariat essentiel avec tous les maires et présidents d’intercommunalité de France et je souhaite tous mes vœux de réussite au nouveau Président de votre Association. »
Les autres intervenants du Forum :
- Bernard Baudoux, Maire d’Aulnoye-Aymeries (59) ;
- Patrick Molinoz, Maire de Vénarey- Les Laumes (21) ;
- Justin Pamphile, Maire du Lorrain, Président de l’Association des maires de Martinique ;
- Michel Sauvade, Maire de Marsac-en-Livradois (63) ;
- Zacharia Alahyane, Directeur des programmes France Mobile et France THD à l’Agence nationale de la cohésion des territoires (ANCT) ;
- Marc Boget, Commandant de la Gendarmerie dans le cyberespace ;
- Joëlle Cottenye, Membre du collège de l’Arcep ;
- Valérie Peneau, Directrice du programme interministériel Identité numérique ;
- Maxime Lombardini, Président de Free mobile ;
- Guillaume Poupard, Directeur de l’Agence Nationale de la Sécurité des systèmes d’Information (Anssi).
Subject : Actualités
Arthur Dreyfuss, Président de la Fédération Française des Télécoms (FFTélécoms), est intervenu le 21 octobre 2021 au 37ème Congrès de l’Association Nationale des Élus de la Montagne (ANEM) au Grand-Bornand en Haute-Savoie, en présence des élus locaux et de Julien Denormandie, Ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation.
Discours d’Arthur Dreyfuss, Président de la FFTélécoms :
« Je suis très heureux d’être parmi vous aujourd’hui pour ce rendez-vous annuel et incontournable des élus de la montagne et d’avoir l’opportunité, au nom des opérateurs membres de la Fédération Française des Télécoms (FFTélécoms), de rappeler les enjeux liés à la couverture numérique mais aussi de vous rendre compte de l’avancée du New Deal Mobile dans les territoires de montagne.
Depuis la signature de cet accord inédit, nous mesurons collectivement son impact, tangible et réel sur le quotidien des citoyens et des entreprises et assumons notre rôle, aux côtés des élus et de l’État, dans l’aménagement numérique de notre pays.
Nous le mesurons d’autant plus que la crise sanitaire sans précédent qu’a traversé notre pays nous a montré, à toutes et à tous, l’importance de la couverture internet pour les citoyens et les entreprises. Les opérateurs ont fait preuve d’une mobilisation sans faille pendant le confinement, et encore aujourd’hui pour continuer à assurer la stabilité des réseaux et leur rythme de déploiement.
Près de 5 ans après l’adoption de la « Loi montagne II » et près de 4 ans après la signature de l’accord historique du New Deal Mobile, je souhaite partager avec vous le chemin parcouru en matière de couverture mobile formulez plusieurs vœux.
1. Le New Deal Mobile est entré en phase de déploiement industriel et remplit son objectif de réduction des zones blanches de la téléphonie mobile
Les opérateurs télécoms ont investi 93,5 milliards d’euros dans les réseaux fixes et mobiles au cours des 10 dernières années avec un record de 11,5 milliards d’euros au titre de l’année 2020 malgré le contexte de pandémie mondiale. Depuis le début de la crise sanitaire, le secteur des télécoms n’a jamais arrêté de déployer les sites mobiles.
Au 30 juin 2021, selon les derniers chiffres disponibles de l’Arcep, le territoire national comptait 91 443 sites tous opérateurs confondus. Parmi ces sites, 89 169 sites étaient équipés en 4G soit plus de 97% du total. Près de 33 880 sites ont été construits ou convertis en 4G depuis le début du new deal en 2018.
Depuis juillet 2018, plus de 3 000 sites ont été identifiés au titre du dispositif de couverture ciblée dont près 1 050 sites étaient en service au 30 septembre. Ce dispositif fonctionne bien, les opérateurs avancent et déploient à un rythme très soutenu, sous l’égide du gouvernement, sous le contrôle du régulateur, et sous le regard vigilant des collectivités qui identifient les zones à couvrir.
La Cour des Comptes a d’ailleurs souligné, dans un récent rapport, le succès de cet accord. Elle reconnaît les progrès indéniables réalisés dans la couverture et la qualité du réseau avec notamment, la quasi-disparition des zones blanches 4G en trois ans, alors que la France accusait d’un sérieux retard en comparaison de ses partenaires européens.
Vous le savez, le rôle des maires est primordial au côté des opérateurs dans la recherche et l’identification des terrains susceptibles d’accueillir le futur site mobile. La phase de recherche d’un terrain, de signature du bail et délivrance des autorisations d’urbanisme est la plus chronophage en comparaison de la construction du site en lui-même. Des simplifications ont intégré le volet numérique de la loi ELAN qui permettent de gagner un temps précieux dans les délais d’instruction d’un site mobile. Je tiens à saluer ici l’action déterminante de l’ANEM et des parlementaires de montagne qui ont notamment permis d’introduire, par voie d’amendement, une dérogation au principe de construction en continuité en montagne pour les communications électroniques.
2. Une amélioration significative de la couverture mobile en montagne rendue possible grâce au partenariat exemplaire avec l’ANEM
Je suis convaincu que l’action déterminante et constante de l’ANEM, notamment lors des débats animés à l’occasion de l’examen de la loi montagne en 2016 qui a fait germer l’idée d’un new deal mobile aux pouvoirs publics et aux opérateurs !
Depuis juin 2017, 7 400 nouveaux sites 4G ont été activés en zone montagne. L’exemption d’IFER, pendant 3 ans, a entraîné une accélération significative des déploiements de sites mobiles dans les territoires de montagne qui cumulent pourtant des contraintes liées au relief, à l’altitude et au climat.
Au 1er octobre 2021, on recensait en montagne 10 490 sites activés en 4G.
Je tiens également à souligner le partenariat efficace avec l’ANEM au travers des nombreuses inaugurations de pylônes 4G en montagne depuis le début du New deal qui permettent de mesurer la réalité des déploiements. Je vous propose « au hasard » un focus sur le new deal en Haute-Savoie.
Au 30 juin 2021, la Haute-Savoie comptait 1 154 sites tout opérateur confondu dont 1 136 étaient équipés en 4G. Entre le 31 mars 2018 et le 30 juin 2021, 273 nouveaux sites sont passés en 4G. 36 sites ont été identifiés au titre du dispositif de couverture ciblée et seront construits et activés en 4G par les opérateurs d’ici mi-2023. 13 sites 4G à 4 opérateurs sont déjà en service.
Nous aurons d’ailleurs l’occasion demain d’inaugurer un nouveau site 4G multi-opérateurs au Grand-Bornand en présence du Secrétaire d’État à la ruralité, de la Présidente de l’ANEM et du Maire du Grand-Bornand. Cette nouvelle installation permettra de répondre à une forte attente de la population en mettant fin à la zone blanche de la vallée du Bouchet, améliorant ainsi le quotidien des habitants mais aussi des nombreux touristes qui fréquentent cette station de montagne pour profiter des installations et de son cadre magnifique.
3. Des voies d’amélioration encore possibles au service de l’accélération des déploiements
Malgré la mobilisation générale des opérateurs, plusieurs sites en montagne présentent des difficultés de déploiement d’ordres techniques souvent liées au relief et à la topographie des lieux notamment en zone de montagne avec des coûts de raccordement électrique exorbitants ou des refus d’implantation aux abords ou l’intérieur de parcs naturels régionaux ou nationaux.
Nous rencontrons également des contraintes liées à l’acceptabilité sociale et environnemental de certains pylônes par la population qui souhaite disposer d’une couverture mobile en 4G mais en s’opposant à toute implantation de site dans le territoire de la commune. Nous saluons le travail réalisé par le comité de suivi mobile en montagne institué par l’ANEM, qui constitue une enceinte de dialogue constructive et exigeante et qui permet de lever les blocages de nombreux sites du dispositif de couverture ciblée dans les zones de montagne en trouvant des solutions pragmatiques et efficaces.
À l’échelle nationale, le chantier du new deal mobile se poursuit avec 1 000 pylônes du dispositif de couverture ciblée construits sur les 5 000 prévus par cet accord sans compter la densification des réseaux sur les axes de transport. Il est donc clé de continuer à lever les blocages/difficultés en matière de déploiement de réseaux. La Fédération Française des Télécoms souhaiterait engager une réflexion sur les voies et moyens de simplifier les règles de déploiements des réseaux fixes et mobiles afin d’atténuer les contraintes et de sécuriser les investissements consentis dans la couverture numérique du territoire.
Avant de s’interroger sur l’opportunité d’un « New Deal 2 », il convient d’évaluer les résultats du new deal actuel dont les effets en matière d’amélioration de la couverture mobile seront tangibles jusqu’en 2026 notamment par la densification de la couverture mobile le long des axes de transports routiers et ferroviaires et près de 2 000 sites encore à identifier au titre du dispositif de couverture ciblée.
Les opérateurs mènent 3 chantiers colossaux de front, le mobile comme nous l’avons vu, le déploiement de la fibre et le déploiement la 5G. La 5G répond à des applications spécifiques complémentaires à la 4G que nous avons d’ores et déjà commencé à expérimenter avec les élus de montagne et que nous souhaitons poursuivre dans les prochains mois. La 5G marque une véritable rupture car c’est une technologie flexible. La force de cette technologie est sa capacité à s’adapter aux besoins de chaque objet et à des processus métier des différents secteurs industriels. Le Comité Stratégique de Filières infrastructures numériques, labellisés en 2018, vise à développer des applications industrielles et non-industrielles de la 5G, dans des secteurs variés au profit de tous les territoires, de l’industrie, du tourisme et de la santé.
Pour conclure, je m’engage au nom des opérateurs membres de la FFTélécoms à poursuivre ce dialogue et ce partenariat essentiel avec les élus de la montagne. Cette collaboration de longue date s’est révélée extrêmement fructueuse et nous espérons poursuivre ce travail constructif notamment dans le cadre des prochaines évolutions réglementaires et législatives. Nous savons que des efforts restent à faire et nous souhaitons avoir un cadre favorable, qui nous permettent de continuer nos investissements notamment dans la 5G. Une première pierre avait été posée fin 2019 dans cette direction avec une demande, par le Parlement, de rapport du Gouvernement sur l’évaluation de l’IFER mobile.
Nous appelons aujourd’hui de nos vœux la présentation aux parlementaires de ce rapport, remis au Parlement récemment afin d’engager la concertation avec l’ensemble des parties prenantes.
Je vous remercie pour votre attention et vous souhaite un excellent congrès. »
Extraits du discours de Julien Denormandie, Ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation :
« Je ressens beaucoup d’émotion devant le bilan de ce New Deal Mobile qui nous est présenté cet après-midi par Arthur Dreyfuss un peu moins de 4 ans après sa mise en œuvre ! Le New Deal Mobile c’était de repenser complètement ce que, jusqu’à présent, l’État et les opérateurs faisaient pour l’aménagement numérique du territoire.
Souvenez-vous, fut un temps, lorsque l’État demandaient aux opérateurs des licences pour travailler, les opérateurs dépensaient beaucoup d’argent pour ces enchères et implantaient d’abord des pylônes dans des endroits très peuplés. Les territoires de montagne étaient toujours les derniers servis. La logique du New Deal Mobile, c’était d’inverser la tendance. En échange des licences, les opérateurs se sont engagés à investir massivement ds des territoires moins peuplés mais qui imposent une attention particulière. »
Subject : Actualités
Ce 5 octobre 2021, les opérateurs membres de la Fédération Française des Télécoms (FFTélécoms) Altice-SFR, Bouygues Telecom et Orange ont signé le protocole d’engagement pour une utilisation raisonnée et raisonnable des écrans chez les mineurs en compagnie des pouvoirs publics, des associations et d’autres acteurs du numérique.
Ce protocole fait suite à un premier engagement formalisé en janvier 2020 et visant à prévenir l’exposition des mineurs à la pornographie en ligne. Ces deux textes s’inscrivent dans une démarche d’accompagnement collectif de la parentalité en ligne, notamment caractérisé par le lancement en février dernier de la plateforme en ligne jeprotegemonenfant.gouv.fr.
Cette plateforme, réalisée sous la supervision de la FFTélécoms et alimentée grâce au concours de l’ensemble de l’industrie numérique et des associations, a pour but d’être un point d’entrée unique pour les parents qui chercheraient des ressources pour aborder la question du numérique avec leurs enfants. À l’heure actuelle, le site contient de multiples ressources sur les outils de contrôle parental, les solutions et les clefs de dialogue visant à éviter l’exposition des mineurs à la pornographie en ligne. Grâce au second protocole, une nouvelle version du site est prévue afin de fournir aux parents les ressources nécessaires à une gestion raisonnée de l’exposition des enfants aux écrans.
En effet, le temps passé devant les écrans est en augmentation constante, phénomène qui a été accentué par la crise sanitaire. L’enjeu est de taille pour les familles : comment créer un cadre favorisant l’apprentissage numérique, et la découverte des multiples facettes d’Internet sans prendre le risque de créer une addiction ? Grâce à ce partenariat renouvelé entre les opérateurs télécoms, les associations, l’État et les autres acteurs de l’industrie du numérique tels que les réseaux sociaux, les plateformes de vidéo ou les entreprises du jeu vidéo, des ressources ludiques et informatives seront mises rapidement à disposition des parents.
Arthur Dreyfuss, Président de la Fédération Française des Télécoms :
« La question de la parentalité numérique et des bons réflexes à adopter en ligne sont au cœur des actions des opérateurs depuis de nombreuses années. Dès 2006, nous nous étions engagés à fournir des solutions de contrôle parental gratuites pour les familles. Nous n’avons depuis eu de cesse que d’être présents, en ligne et en boutique, pour répondre aux questions des parents. Cet engagement, nous le renouvelons aujourd’hui auprès de tous et toutes. »
Tweet :
Subject : Actualités
Nicolas Guérin, Vice-président de la Fédération Française des Télécoms (FFTélécoms) est intervenu à l’édition 2021 du salon Ruralitic le 24 août lors de la table ronde « Réseaux fixes et mobiles, où en sommes-nous ? ».
Ce rendez-vous a permis de rappeler que les opérateurs sont pleinement mobilisés pour l’aménagement numérique de nos territoires – indispensable outil de continuité sociale et économique comme l’a démontré la crise sanitaire – tout en préparant l’avenir, à savoir une relance économique qui passera par les PME et les territoires et leur numérisation.
Tweet :
Les autres intervenants de cette table ronde :
- Cédric O, Secrétaire d’État chargé de la Transition numérique et des Communications électroniques ;
- François Lions, membre du collège de l’Arcep ;
- Étienne Dugas, Président d’Infranum ;
- Jean-Baptiste Drechsler, Directeur général de Geoptis (Groupe La Poste).
DCC : Dispositif de Couverture Ciblée.
Subject : Actualités
Michel Combot, Directeur général de la Fédération Française des Télécoms, est intervenu le 18 mai 2021 au webinaire de la Confédération des petites et moyennes entreprises (CPME) sur le thème : « 5G, quels apports pour les TPE-PME ? » pour expliquer l’intérêt du déploiement de la 5G sur le territoire et ses apports pour les TPE-PME :
« Concernant les ondes, on a, en France, un cadre réglementaire parmi les plus complets dans le monde. On a un cadre sûr, avec un objectif de sobriété, dans une démarche globale de précaution.
La fibre et la 5G sont complémentaires. Ce sont deux technologies différentes. Il y a une spécialisation des réseaux : la fibre est destinée au réseau fixe pour desservir les bureaux et foyers tandis que la 4G et la 5G sont des réseaux mobiles qui nous permettent de se connecter à l’extérieur, en dehors du foyer.
J’encourage les PME à venir nous rejoindre au sein du Comité Stratégique de Filière « Infrastructures numériques » (CSF) et à comprendre comment elles peuvent bénéficier de la 5G pour que cette technologie puisse être utilisée par le plus grand nombre. »
Subject : Actualités
La Journée mondiale des télécommunications et de la société de l’information est l’occasion de sensibiliser l’opinion aux perspectives qu’ouvre l’utilisation d’Internet et des technologies de l’information et de la communication (TIC) dans les domaines économique et social.
Depuis 1969, le 17 mai marque l’anniversaire de la signature de la première Convention télégraphique internationale en 1865.
En novembre 2005, le Sommet mondial sur la société de l’information (SMSI) a invité l’Assemblée générale des Nations Unies à déclarer le 17 mai Journée mondiale de la société de l’information pour souligner l’importance des TIC et la diversité des questions liées à la société de l’information soulevées par le SMSI. L’Assemblée générale a adopté, en mars 2006, une résolution (A/RES/60/252) établissant que la Journée mondiale de la société de l’information serait célébrée chaque année le 17 mai.
Une occasion pour rappeler que la Fédération Française des Télécoms a pour mission de promouvoir une industrie des télécommunications électroniques responsable et innovante au regard de la société, de l’environnement, des personnes et des entreprises.