Aller au contenu

Une délégation de la Fédération Française des Télécoms a été auditionnée le 12 avril 2018 par la mission d’information sur la nouvelle régulation de la communication audiovisuelle à l’ère numérique à l’assemblée nationale.

La première contribution des opérateurs à l’exception culturelle est de construire des réseaux à la pointe des capacités techniques pour permettre aux créateurs et ceux qui diffusent les contenus, d’être accessibles partout sur le territoire, avec le débit permettant l’interactivité, base de tous les nouveaux usages plébiscités par les citoyens. Les investissements et les innovations technologiques des opérateurs ont permis de développer un véritable écosystème une offre légale de services culturels qui répond à la fois à l’évolution des usages et aux exigences de transparence et de rémunération des créateurs : accès la TV via la box, télévision de rattrapage, vidéo à la demande, vidéo sur IP.

Les opérateurs de la Fédération ont rappelé qu’ils étaient les premiers partenaires et acteurs du financement de la culture et de l’exception culturelle française. En 2016, les trois principaux opérateurs de la Fédération ont acquitté plus de 520 millions d’euros de prélèvements pour le secteur culturel, soit un tiers de la fiscalité spécifique du secteur qui atteint en 2016, plus de 1,2 milliard d’euros hors Free. Au-delà de cet effort d’investissement sur les nouveaux réseaux, les opérateurs ont à faire face à des prélèvements massifs sans contrepartie ni motivation claire quant à l’emploi des ressources ainsi générées.

Ils ont exposé les conditions pour développer et faire émerger des champions européens, alors qu’aujourd’hui la compétition est inégale entre les différents acteurs pour rivaliser avec les grandes plateformes mondiales.

Les pouvoirs publics doivent faire évoluer une régulation datée de l’audiovisuel et mettre en œuvre des conditions équitables pour l’ensemble des acteurs et fournisseurs de contenus numériques.

Plusieurs pistes de réflexion ont été proposées aux rapporteurs de la mission d’information :

  • Fixer à la régulation des objectifs de développement des éditeurs et des distributeurs de services audiovisuels.
  • Alléger la réglementation qui pèse sur les acteurs dans le secteur audiovisuel.
  • Engager une réflexion globale sur le financement de l’audiovisuel et notamment l’audiovisuel public en veillant à faire contribuer l’ensemble des acteurs du numériques de manière équitable « Level Playing Field ».

La Fédération et ses membres veilleront à la prise en compte des propositions du secteur lors de l’élaboration du futur texte de loi relatif à l’audiovisuel.

Cliquez ici pour voir l’audition complète en replay.

Intervenants de l’audition :

  • Michel Combot, Directeur général de la Fédération Française des Télécoms
  • Anthony Colombani, Directeur des affaires publiques de Bouygues Telecom
  • Pierre Petillault, Directeur-adjoint des affaires publiques d’Orange
  • Olivier Riffard, Directeur des affaires publiques de la FFTelecoms
  • Thomas Puijalon, Responsable des affaires publiques de SFR
  • Aurore Bergé, Députée des Yvelines, Rapporteure
  • Pierre-Yves Bournazel, Députée de Paris, Président de la Commission
  • Fabienne Colboc, Députée d’Indre-et-Loire

Vidéo | Discours introductif de Michel Combot :

 

La Fédération Française des Télécoms (FFTélécoms) en partenariat avec Internet Sans Crainte est intervenue dans le cadre de la Semaine de la presse et des médias, le 22 mars 2018, dans un collège de Sèvres.

Vidéo | Atelier de sensibilisation aux « fake news » avec Info Hunter à Sèvres :

Le Directeur général Michel Combot a pu rappeler la démarche d’accompagnement à l’éducation numérique des opérateurs membres de la Fédération. L’atelier autour du parcours pédagogique Info Hunter a été mis en pratique avec des collégiens de 6ème.

Il s’agissait à partir d’une photo postée sur les réseaux sociaux de comprendre comment décrypter le vrai du faux. Les élèves, tous très actifs pendant cette séance, ont pu exercer leur sens critique grâce à cette ressource adaptée à leur âge.

Galerie photos

Nomination | Le Conseil d’administration de la Fédération a élu, le 15 mars 2018, Didier Casas en tant que Président de la Fédération Française des Télécoms jusqu’en mai 2019. Il succède à Pierre Louette, ancien Directeur général délégué d’Orange. Didier Casas a présenté les grands objectifs de son mandat dans un article du Figaro, daté du 17 mars.

Biographie

Didier Casas est directeur général adjoint de Bouygues Telecom et membre de son comité exécutif. Après avoir rejoint le groupe en 2011 en tant que secrétaire général, il est désormais également en charge des affaires juridiques et réglementaires, de la communication, ainsi que des ressources humaines et des achats.

En janvier 2018, à la demande du Premier ministre et de la Garde des sceaux, il a publié un rapport sur la transformation numérique de la justice, dans le cadre des réflexions menées pour moderniser cette institution.

Né en 1970, ancien élève de l’École nationale d’administration (ENA), Didier CASAS est titulaire d’un DEA de droit de l’Université de Grenoble et diplômé de l’IEP de Grenoble.

Maître des requêtes au Conseil d’État, il a été Commissaire du Gouvernement auprès de l’assemblée du contentieux et les autres formations de jugement du Conseil d’État (2004-2007). Didier Casas a enseigné à Sciences-Po et à l’ENA. Il a également été professeur associé à la faculté de droit de Poitiers de 2005 à 2008.

Document :

Article Figaro 17 mars 2018

La semaine du Safer Internet Day 2018 (#SID2018) a été lancé le 5 février au pôle de compétitivité de la transformation numérique Cap Digital par Tralalere, Internet sans crainte et ses partenaires.

À cette occasion, le nouveau projet Info Hunter pour lutter contre les « fake news », a été présenté en avant-première. La Fédération et ses membres avaient récompensé Info Hunter et la société Tralalere lors de leur appel à projets innovants en octobre 2017 (voir notre article dédié). Nous avons accompagné ce projet en participant en partie à son financement.

Cette ressource numérique permettra aux jeunes de comprendre comment se fabrique une information sur internet mais aussi l’importance de se confronter à plusieurs points de vue pour exercer leur esprit critique.

La Fédération mettra prochainement en application pratique ce programme, lors d’un atelier dans un établissement scolaire.

Cette action vient illustrer une nouvelle fois, la volonté des opérateurs télécoms, membres de la Fédération, de s’investir auprès des jeunes dans l’éducation au numérique.

Retrouvez ci-dessous les interviews des acteurs engagés sur ce projet :

  • 00:00 – Deborah Elalouf, Présidente de Tralalere
  • 00:43 – Michel Combot, Directeur général de la Fédération Française des Télécoms
  • 01:30 – Carina Chatain, Responsable de l’éducation au numérique à la CNIL
  • 02:05 – Olivier Gérard, Coordinateur média-usages numériques UNAF
  • 02:47 – Géraldine Woessner, Journaliste Europe 1

Cette rencontre organisée le 1er février 2018 en lien avec Mireille Clapot, Députée de la Drôme, a permis de répondre aux nombreuses questions des acteurs économiques de terrain. L’accès au numérique des TPE/PME, la digitalisation, l’inclusion numérique. Michel Combot, Directeur général de la Fédération Française des Télécoms, a également pu dresser un état des lieux de l’aménagement numérique dans le département.

Tweet :

Les participants à cette rencontre :

  • Le Moulin Digital (espace de coworking, anime un écosystème d’acteurs du numérique et de l’innovation) ;
  • Digital League (association qui fédère, anime et promeut les acteurs numérique d’Auvergne-Rhône-Alpes) ;
  • French Tech In The Alps Valence-Romans ;
  • Campus des métiers du numérique Drôme-Ardèche ;
  • ADTIM (Aménageur Numérique de l’Ardèche et de la Drôme) ;
  • ESISAR (École nationale supérieure en systèmes avancés et réseaux) ;
  • Euveka (expert français en création de mannequins robots évolutifs et connectés) ;
  • Kyxar (agence web – développement, création et hébergement de sites web & intranet) ;
  • Fingerprint (société spécialisée dans l’intégration de services numériques hébergés) ;
  • Yziact (entreprise informatique spécialisée dans l’infogérance).

La Fédération Française des Télécoms (FFTélécoms) a fêté ses 10 ans lors de la cérémonie des voeux 2018 organisée le 20 décembre 2017 à la Gaîté lyrique à Paris.

Pierre Louette, Président de la FFTélécoms, a prononcé son discours de vœux en présence des autorités et des représentants du secteur. Julien Denormandie, Secrétaire d’État auprès du Ministre de la Cohésion des Territoires est revenu dans son allocution sur le New Deal Mobile en cours avec l’État, l’Arcep et les opérateurs, en réaffirmant qu’une décision pourrait aboutir dans les prochains jours.

Vidéo | Cérémonie des vœux 2018 – Le récap :

Retrouvez ci-dessous l’intégralité des deux discours :

  • 01:37 : début du discours de Pierre Louette.
  • 22:54 : début du discours de Julien Denormandie.

La Fédération au plus près des territoires

La Fédération au plus près des publics

Pour 92% des parents, internet représente en danger pour leurs enfants. La Fédération veut les aider :

  1. Avec des ateliers : la Fédération organise des actions de sensibilisation avec les jeunes. Objectif : lutter contre le cyber-harcèlement et apprendre à mieux se servir d’internet et des réseaux sociaux. NiceÉvreux et Sens ont déjà accueilli le dispositif.
  2. Avec un guide : il est destiné aux parents, professeurs et associations. À l’intérieur, des conseils pour accompagner enfants et ados. Le contrôle parental et les « fake news » sont aussi abordés (télécharger le guide).

La Fédération au plus près de l’innovation

La Fédération a lancé en 2017 un appel à projets innovants (voir notre article). Objectif : faire émerger de nouvelles solutions pour rendre internet plus sûr pour les jeunes. 3 projets ont reçu le « Prix Innovation 2017 » (voir notre article) :

  • Cood, une plateforme ludique pour apprendre à coder et programmer ;
  • Open line, un comité d’experts pour accompagner les enfants dans leur usage d’internet ;
  • Stop l’intox, un serious game pour lutter contre les « fake news« .

Le jury a pris en compte plusieurs critères : la pertinence technologique et industrielle, l’adéquation avec les usages et les goûts des jeunes et la pérennité du projet

Le Directeur général de la Fédération Française des Télécoms Michel Combot a débattu le 13 décembre 2017 dans l’émission « Du Grain à moudre » sur France Culture sur le thème : « Faut-il sauver la neutralité du net ? » avec :

  • Axelle Lemaire, ancienne Secrétaire d’État chargée du numérique et de l’innovation
  • Valérie Nicolas, Maître de conférences en droit public à l’Université Paris Ouest-Nanterre-La Défense, spécialiste du droit des TIC

Ce débat s’est déroulé suite au récent souhait de la FCC, le régulateur des télécoms américains, de revenir sur le principe de neutralité du net qui impose que toutes les données circulant sur le réseau soient traitées de manière égalitaire. Principe adopté dans de nombreux pays dont la France.

Michel Combot a notamment rappelé que « le principe de neutralité du net est d’abord une demande des clients des opérateurs. En France, le degré de concurrence entre fournisseurs d’accès est la meilleure garantie du respect de ce principe. Le plus grand danger au niveau européen c’est la tentative de régulation de contrôle de l’internet par un certain nombre de politique. » Il a aussi expliqué « qu’avec la 5G, certains services vont demander différentes typologies de qualité. Il sera nécessaire que les opérateurs s’interrogent sur la manière de mettre en œuvre ces services dans le respect du principe de neutralité du net. »

 

Article France Culture

 

Pierre Louette, Président de la Fédération Française des Télécoms, est intervenu le 12 décembre au GRACO* à la table ronde « Couverture mobile du territoire : quelles priorités ? » avec :

  • Monique Liebert-Champagne, Membre du collège de l’Arcep et animatrice de la table ronde ;
  • Sophie Primas, Sénatrice des Yvelines et Présidente de la commission des affaires économiques du Sénat ;
  • Yves Krattinger, Président du département de Haute-Saône ;
  • Mathieu Weill, Chef du service de l’économie numérique, Direction générale des entreprises.

Le Président a rappelé que les opérateurs télécoms étaient en avance de 7 ans sur leurs obligations. Le rôle d’un opérateur est bien de déployer et de couvrir le plus grand nombre. Depuis 10 ans d’ailleurs, ils n’ont cessé d’investir dans les infrastructures avec plus de 71 milliards d’euros. L’explosion des usages des dernières années (64% des français surfent sur internet avec un smartphone) et cette impatience légitime de nos concitoyens, les opérateurs la comprennent et la vivent quotidiennement.

Depuis plusieurs mois, la Fédération, par la voix de son Président, a proposé un « New Deal », pour avancer ensemble, État, collectivités, opérateurs,  plus rapidement. Il est urgent de lever les freins au déploiement et de donner aux opérateurs la capacité d’investir :

  • Faire des licences un outil au service de la couverture des territoires
  • Simplifier les procédures administratives de déploiement
  • Fiscalité : mettre la priorité sur l’aménagement du territoire

Voir le replay SUR arcep.fr

Tweet :


*Groupe d’échange entre l’Arcep, les collectivités territoriales et les opérateurs.