Subject : Actualités
La FFTélécoms et ses membres ont pris connaissance de l’étude systématique que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a commandée à 11 scientifiques de 10 pays, cofinancée par l’Organisation et les autorités sanitaires australienne, italienne et néo-zélandaise.[1]
Cette étude détaillée, publiée dans la revue scientifique « Environnement international » passe en revue les travaux de recherche scientifique sur le lien éventuel entre l’exposition aux radiofréquences et le risque de cancer sur plusieurs décennies. Les rédacteurs de l’étude ont examiné 5 000 études publiées les trente dernières années.
L’étude fait une mise à jour de l’état des connaissances scientifiques depuis la dernière classification en 2011 par le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC), des radiofréquences (RF) en « Peut-être cancérogène pour l’Homme » (groupe 2B) « sur la base de preuves limitées issues d’études observationnelles. » Les chercheurs constatent que les études postérieures avec des cohortes plus complètes « n’ont pas montré ce genre d’associations [entre tumeurs et RF] » [2].
L’étude conclut qu’aucune corrélation n’est établie entre l’utilisation du téléphone mobile et les cancers du cerveau étudiés et la leucémie, même chez les personnes les plus exposées aux ondes émises par leur téléphone mobile, se référant aux publications récentes montrant que le risque de cancer du cerveau n’augmentait pas, même en cas d’utilisation prolongée du téléphone.
Les résultats ne changent pas qu’il s’agisse de personnes consacrant beaucoup de temps à leur smartphone ou d’utilisateurs passant de nombreux appels. De même, les auteurs n’ont pas constaté d’augmentation du risque de leucémie ou de cancer du cerveau chez les enfants.
L’étude relève aussi que les antennes relais, qui transmettent des appels téléphoniques et des SMS par les mêmes ondes radioélectriques, ne présentent pas non plus de dangerosité.
Les réseaux mobiles de nouvelle génération, de type 4G, produisent même des émissions de radiofréquences « considérablement plus faibles » que les standards de téléphonie mobile plus anciens.
Cette étude demandée par l’OMS servira à alimenter la monographie de l’OMS sur les radiofréquences attendue en fin d’année et devrait contribuer à réexaminer la classification des ondes électromagnétiques que le CIRC annonce pour 2028.
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Pour aller plus loin, l’étude complète est disponible sur le lien suivant : https://doi.org/10.1016/j.envint.2024.108983
[1] K. Karipidis, D. Baaken, T. Loney, M. Blettner, C. Brzozek, M. Elwood, C. Narh, N. Orsini, M. Rö ösli, M.S. Paulo, S. Lagorio, The effect of exposure to radiofrequency fields on cancer risk in the general and working population: A systematic review of human observational studies – Part I: Most researched outcomes, Environment International (September 2024)
[2] Do cellphones cause brain cancer? A review of 63 studies finds no link. – The Washington Post
Subject : Actualités
Les opérateurs membres de la Fédération Française des Télécoms vont mettre en extinction progressivement les technologies 2G et 3G, au profit de technologies plus performantes et plus efficaces.
Plus d’informations sur la fermeture de ces réseaux et ses conséquences dans la foire aux questions ci-dessous.
Subject : Actualités
Subject : Actualités
Dans la perspective de la nouvelle mandature européenne 2024-2029, et afin d’accompagner les décideurs publics dans la mise en œuvre d’une ambition européenne forte, la Fédération Française des Télécoms formule 14 propositions, articulées autour de 4 axes :
1/ Libérer le financement des réseaux, socle de la connectivité
2/ Responsabiliser tous les acteurs du numérique au soutien de la maîtrise de l’empreinte environnementale
3/ Mieux prendre en compte les enjeux liés à la cybersécurité et à la sécurité des réseaux
4/ Harmoniser, simplifier et mettre en cohérence les règlementations applicables aux opérateurs de communications électroniques
Les propositions détaillées sont disponibles ci-dessous.
Subject : Actualités
Grâce aux outils numériques et l’accès à Internet, votre enfant peut accéder à de nombreux contenus qui lui permettent de communiquer, s’éduquer, se cultiver et se divertir.
Il peut cependant être confronté à des contenus inadaptés, choquants, dégradants, voire se mettre lui-même en danger. On estime en effet que le cyberharcèlement est en hausse depuis le début de la pandémie mondiale (qui a engendré une diminution des interactions sociales en physique), et touche particulièrement les jeunes filles : environ 51 % d’entre elles y sont confrontées pour une moyenne de 20 % tous sexes confondus. Votre enfant peut également être confronté de manière fréquente à des arnaques en ligne, publicités alléchantes, contenus piratés ou pornographiques. Il est donc important d’adopter tôt les bons réflexes pour qu’il puisse profiter pleinement du numérique, et être conscient des risques.
Les parents sont les premiers éducateurs de leur enfant, ils ont donc un rôle essentiel de prévention des risques et d’accompagnement vers l’autonomie. C’est pourquoi, le dialogue régulier est nécessaire avec votre enfant pour qu’il reste vigilant. Vous pouvez aussi prendre des mesures simples pour mieux encadrer ses usages en ligne et l’aider à mieux maîtriser ce monde numérique. Pour vous accompagner, les opérateurs télécoms ont mis en place des outils et des actions spécifiques (guides, partenariats, etc.). Des acteurs de la parentalité et de la protection de l’enfance tels que les associations, notamment familiales, experts, institutions sont aussi là pour vous orienter.
1. LES CONSEILS
Les conseils de l’OPEN : chaque âge correspond une utilisation adaptée
L’Observatoire de la Parentalité et de l’Éducation Numérique (OPEN) est une association spécialiste des questions de protection des enfants au sein des univers numériques. Première association française mobilisée à 100% autour de l’accompagnement des parents et des professionnels sur les sujets de parentalité et d’éducation numérique, l’OPEN propose de nombreuses ressources et anime de multiples conférences et formations sur le terrain.
Articles, vidéos, podcasts, etc. retrouvez toutes les ressources gratuites et les conseils de l’OPEN sur le site : OPEN-ASSO.ORG
3 points à retenir du rapport du Haut Conseil de la Santé Publique (HCSP) :
- Les études dont nous disposons ne permettent pas d’apporter la preuve incontestable des effets des écrans sur le langage, le développement cognitif et l’apparition de certains troubles dans les apprentissages de l’enfant.
- L’utilisation excessive de certains écrans engendre un sommeil de moins bonne qualité ainsi qu’un risque de surpoids.
- La plupart des effets négatifs sur le développement des enfants ne viennent pas directement des écrans mais de la manière dont on les utilise avec eux, ce qui est une excellente nouvelle car nous pouvons tous agir !
Chaque enfant, chaque famille est unique : n’hésitez pas à expérimenter et tester des choses, ce qui fonctionne avec l’un méritera sans doute d’être adapté à l’autre.
Les écrans sont à éviter au maximum avant 3 ans : le cerveau de l’enfant n’est pas en mesure de décrypter ce qu’il s’y passe.
Les habitudes prises tôt sont difficiles à faire évoluer : autant adopter les bons usages dès le plus jeune âge.
Entre 3 et 6 ans
- Repoussez l’âge de l’équipement de l’enfant. L’initier aux bonnes pratiques numériques sera plus simple si ce sont des écrans partagés par toute la famille.
- Intégrez la question des écrans dans le quotidien et dès le plus jeune âge de l’enfant, comme vous le faites pour tous les autres sujets liés à son éducation.
- Définissez un cadre et essayez de le respecter : les sessions d’écran avant 6 ans doivent être courtes et jamais pour endormir ou calmer l’enfant.
- Partagez au maximum les activités numériques avec l’enfant, cela vous permettra d’adapter le contenu à son âge et de discuter avec lui de ce qu’il a vu et compris.
- Privilégiez des activités qui vous plaisent aussi en tant que parent, c’est le meilleur moyen d’être motivé pour avoir ces temps de partage.
- Évitez de laisser l’enfant seul avec un écran et notamment de laisser la télévision allumée dans la même pièce que lui, même s’il ne la regarde pas.
- N’ayez pas peur des moments d’ennui, ils sont très importants pour le développement de l’enfant. Faites-lui confiance, il saura vite rebondir !
- N’oubliez pas que l’enfant est un formidable imitateur ! Il est donc essentiel d’adapter nos propres pratiques numériques (temps, moment, type d’activités) à l’âge de l’enfant.
Entre 6 et 11 ans
Accompagnez progressivement votre enfant dans l’utilisation des écrans et l’apprentissage du numérique.
- Les écrans ne restent que des outils, diversifiez les usages et les pratiques autour des écrans.
- Autonomisez et responsabilisez l’enfant quand son âge le lui permet, afin qu’il respecte les moments et les temps d’écran que vous préconisez.
- Partagez au maximum les activités numériques avec l’enfant plutôt que des activités numériques solitaires.
- Discutez avec l’enfant des images et des contenus qu’il regarde : ces échanges favoriseront le développement de son esprit critique
- Définissez des repères temporels précis dédiés à l’utilisation des écrans et quand vous le pouvez montrez l’exemple !
- Limitez l’imitation : les enfants fonctionnent par mimétisme. Il est essentiel d’adapter ses propres pratiques numériques (temps, moment, type d’activités) à l’âge de l’enfant.
Après 11 ans
Instaurez un dialogue et intéressez-vous aux pratiques numériques de vos enfants !
- Discutez autour des contenus numériques et des écrans : prenez l’habitude de poser des questions aux enfants sur leur pratique numérique.
- Intéressez-vous aux activités numériques de l’enfant : ces univers sont pour lui des espaces dans lesquels il grandit et se sociabilise.
- Organisez des limites de temps et de lieux de connexion qui soient réalistes et applicables que cela soit par vous ou votre enfant.
- Apaisez les tensions en lien avec les outils numériques en définissant et organisant des moments ou lieux sans écrans que vous vous engagerez à respecter également.
- Montrez l’exemple, commencez par limiter une de vos activités numériques et incitez le à faire de même !
Activer le contrôle parental
Les opérateurs télécoms, les moteurs de recherche, les fournisseurs de systèmes d’exploitation, d’anti-virus, ou encore les supports comme les consoles de jeux et les smartphones permettent tous l’installation de solutions de contrôle parental variées et adaptées à chaque écran (mobile, tablette, ordinateur, TV).
Le contrôle parental est un moyen facile de vous assurer que votre enfant n’accédera pas à des contenus inadaptés. Variant selon le système employé et le terminal utilisé, les outils de contrôle parental permettent souvent de :
- Créer des profils en fonction de l’âge de l’utilisateur ;
- Prédéterminer les créneaux horaires et la durée pendant lesquels votre enfant peut accéder à Internet ;
- Définir le type de contenus, sites et applications autorisés…
Dans tous les cas, l’efficacité du contrôle parental dépend de son paramétrage et des restrictions choisies.
Il est important de vérifier le périmètre d’application de la solution utilisée. Certains outils ne protègeront votre enfant que lorsqu’il utilise le wifi de la maison ou le réseau mobile de son opérateur. Par exemple, s’il utilise le wifi d’un de ses copains, la protection peut ne pas s’appliquer. Aussi, sur les équipements mobiles, il est important de configurer les outils proposés directement sur le téléphone portable ou la tablette.
Enfin, il est aussi possible de mettre des filtres sur les moteurs de recherche et réseaux sociaux fréquemment utilisés par votre enfant/ ado, qui sont activables depuis la rubrique « paramètres ».
Un outil simple et pratique
Les opérateurs télécoms membres de la Fédération Française des Télécoms proposent des solutions de contrôle parental et délivrent des conseils pour aider les parents à accompagner leurs enfants dans leur utilisation d’Internet.
Par exemple, d’un clic sur l’horaire ou le jour de votre choix, vous autorisez ou bloquez l’heure ou la journée correspondante.
Chaque opérateur propose également des solutions gratuites, qui permettent de filtrer les contenus choquants.
Encadrer l’usage
- Adapter le temps passé en ligne à chaque âge, afin notamment, de consacrer du temps à d’autres activités.
- Fixer avec votre enfant des règles sur le temps maximal consacré chaque jour, mais aussi les moments autorisés, quel que soit le type d’écran (TV, console de jeux, smartphone, tablette, ordinateur).
- Privilégier des plateformes adaptées aux enfants. Pour vous aider il existe des annuaires dédiés (par exemple, sites-pour-enfants.com).
- Utiliser un lieu ouvert lorsque votre enfant visionne un contenu (pas seul dans sa chambre, mais dans un lieu ouvert en présence de ses parents).
- Mettre en place des moments de « partage numérique » en famille qui sont des occasions d’échanges autour de cette expérience commune.
Dès le plus jeune âge
Échanger régulièrement avec votre enfant sur ses activités en ligne est le meilleur moyen pour qu’il ait le réflexe de vous alerter s’il rencontre un problème avec un contenu qu’il visionne ou qu’il publie.
Il s’agit d’ouvrir une discussion sur ce qu’il a pu ressentir en visionnant tel ou tel contenu. Mettre des mots sur ses émotions et échanger sur les contenus qui peuvent l’interpeller.
Enfin, en tant qu’adulte, il est important de prendre du recul face à ses propres attitudes et usages numériques. Une dose de bon sens et un soupçon d’exemplarité vous aideront sans aucun doute à accompagner au mieux vos enfants dans ces univers.
Lorsque votre enfant grandit
Il est en mesure de publier des contenus (photos, textes, vidéos, etc.). Il est nécessaire de lui faire prendre conscience que ce qu’il partage ou publie ne lui « appartient plus » et devient accessible à tout le monde.
2. LES RISQUES
Les sites choquants pour vos enfants
Qu’est-ce qu’un contenu illégal ?
Il peut s’agir de pédocriminalité, de pornographie lorsque celle-ci est accessible aux mineurs, de sites incitant des mineurs à se livrer à des jeux les mettant physiquement en danger, de violence, de contenus extrémistes, racistes, antisémites, homophobes ou faisant l’apologie du terrorisme, etc.
Ces contenus doivent être signalés. Le signalement peut se faire de manière anonyme sur :
- Internet-signalement.gouv.fr (le portail officiel de signalement des contenus illicites d’Internet).
- Les réseaux sociaux, qui disposent en général d’un moyen de signalement de contenus illicites.
- Signalement.fftelecoms.org (la page de signalement de la Fédération Française des Télécoms).
Sur ces sites de signalement, il existe des formulaires dédiés qui vous permettent d’indiquer simplement l’adresse URL du contenu qui pose problème, et d’effectuer votre signalement en quelques clics. Soyez le plus précis possible dans votre description afin que les enquêteurs disposent de toute l’information utile !
Si vous le souhaitez, vous pourrez renoncer à l’anonymat lors de votre signalement afin d’être recontacté(s) par les services de police ou de gendarmerie, si nécessaire.
La plateforme jeprotegemonenfant.gouv.fr
Je Protège Mon Enfant est la plateforme d’information à destination des parents pour les aider à adapter l’éducation au numérique de leurs enfants. Élaborée dans le cadre d’un partenariat national visant à fédérer les acteurs publics et privés, elle propose des outils, des conseils et des ressources pratiques pour mieux informer les parents sur des problématiques telles que le temps passé devant les écrans, ou les risques liés à une exposition trop précoce à la pornographie en ligne.
Consommée trop jeune, la pornographie peut en effet avoir des conséquences néfastes pour les mineurs, tant sur leur développement psychologique que sur leur représentation de la sexualité. Dans un monde numérique, il est de plus en plus facile d’accéder à ce genre de contenus, que ce soit volontairement ou par accident. Il convient donc de demeurer vigilant et d’accompagner son enfant dans ses usages numériques.
La plateforme propose également des ressources élaborées par des professionnels de l’éducation pour accompagner les familles sur des questions liées à l’usage raisonné et raisonnable des écrans, ou à l’éducation affective et sexuelle dans un contexte numérique. Les ressources disponibles permettent aux parents de différencier les différents usages. Certains usages très actifs, par exemple la pratique du jeu vidéo en équipe, seraient plus efficaces pour le développement d’un enfant qu’un usage passif, comme le visionnage de vidéos. D’autres pratiques et conseils sont référencés sur la plateforme pour privilégier des pratiques sereines du numérique au sein de la famille.
Safer Internet Day
Le Safer Internet Day est un événement mondial organisé par la Commission européenne tous les ans au mois de février pour faire d’Internet un espace ludique, créatif, épanouissant et sécurisé pour tout le monde.
Le cyberharcèlement
Votre enfant pourrait être victime de harcèlement de la part d’internautes, connus ou non, qui, par leurs commentaires ou leurs vidéos, chercheraient à lui nuire.
Soyez vigilant à tout changement de comportement brutal de votre adolescent car le cyberharcèlement peut mener aux pires extrémités notamment chez les plus jeunes. Sachez que le cyberharcèlement est puni par la loi ; il est possible de porter plainte contre le ou les auteurs du harcèlement quel que soit leur âge et vous pouvez demander le retrait des contenus à l’éditeur du site ou du service. En cas de harcèlement scolaire, il faut prévenir immédiatement la direction de l’établissement de votre enfant.
Enfin, votre enfant peut aussi avoir connaissance de telles situations. Il ne doit ni relayer les commentaires ou vidéos ni les garder sous silence.
Si vous êtes confrontés (vous ou parents + enfants) au harcèlement, vous pouvez aussi consulter le site du Ministère de l’Éducation nationale « Non au harcèlement » ou appeler la ligne d’écoute « Net Ecoute » au 3018 (appel gratuit).
Ateliers autour d’un serious game.
En lien avec des partenaires, la FFTélécoms organise des ateliers de sensibilisation au cyberharcèlement auprès de collégiens ou lycéens.
- Infos : amaaloum@fftelecoms.org
- Reportages vidéo : https://bit.ly/EduNum
L’économie de l’attention
La consommation de la télévision et l’utilisation des réseaux sociaux agissent sur le système de récompense humaine du cerveau. Ce système est basé sur la dopamine, l’hormone de la motivation. Cela nous donne par exemple envie de manger, de découvrir, de faire du sport, etc. Internet étant le principal moteur de la nouveauté, il déclenche une libération de dopamine. Cependant, nous vivons dans un monde où notre système est constamment stimulé par diverses sources. Bon nombre de ces sources fournissent des quantités de dopamine qui ne peuvent être imitées dans le monde réel. C’est ce qu’on appelle les “stimuli super-normaux”.
Ainsi, le modèle économique de la plupart des réseaux sociaux est établi sur la base d’une simple question : “Comment pouvons nous faire en sorte que nos utilisateurs restent sur notre site
le plus longtemps possible ?” Ces plateformes créent de grandes quantités de nouveautés pour faire cliquer, cliquer et encore cliquer – causant ainsi un problème d’addiction à la dopamine, pouvant ainsi générer des troubles de la concentration. Un dialogue nourri avec votre enfant sur la question peut aider à prévenir ce risque. Un bon réflexe, tant pour les parents que pour les enfants, est de désactiver toutes les notifications sur le téléphone, pour empêcher une sur-sollicitation, ou encore de mettre en place des limitations de temps d’écran grâce à l’application présente sur certains smartphones ou installable sur ceux-ci.
L’image du corps sur les réseaux sociaux
La pratique du selfie permet de contrôler l’image de soi que l’on renvoie aux autres. Si un peu de narcissisme n’a jamais fait de mal à personne, l’utilisation des filtres que l’on retrouve sur les réseaux sociaux peut développer de véritables troubles de la personnalité chez les jeunes. Selon le Dr Neelam Vashi, directeur du département de chirurgie esthétique du Boston Medical Center, les « filtres créent des attentes irréalistes pour les patients parce qu’ils essaient de ressembler à une version fantasmée d’eux-mêmes ».
Ce trouble psychiatrique est connu sous le nom de « dysmorphophobie ». Le patient est obsédé par des défauts imaginaires, il a peur de se trouver laid et s’enferme petit à petit dans une névrose. « Ces filtres et ces modifications sont devenus la norme, modifiant la perception de la beauté des gens dans le monde entier ».
Dans le cas des réseaux sociaux, les médecins ont constaté un phénomène similaire. La personne, souvent jeune, développe alors un rapport tronqué à son corps et souhaite modifier son apparence pour ressembler à une version déformée par des filtres mais « conforme » aux normes de beauté irréalistes. En plus de la dysmorphophobie, les patients peuvent développer d’autres troubles psychiatriques tels que des troubles du comportement alimentaire (anorexie, boulimie, hyperphagie, etc.).
Environ un enfant sur dix est touché par des troubles alimentaires. N’hésitez pas à en discuter avec votre enfant, à lui parler du service « Anorexie Boulimie, Info écoute » accessible au : 0 810 037 037 ou à le diriger vers le site https://www.jeunes.gouv.fr/Des-troubles-alimentaires
La haine en ligne
Chaque internaute est responsable de ce qu’il publie en ligne. Les parents sont responsables des propos mis en ligne par leurs enfants jusqu’à leur responsabilité pénale. La loi sanctionne la diffusion des propos injurieux, racistes, antisémites, homophobes et diffamatoires sur Internet en général, et en particulier sur les réseaux sociaux. En fonction du type de propos, la sanction peut d’ailleurs aller jusqu’à une amende de 12 000 € (injures, diffamations).
Assurez-vous que votre enfant sache que tous les types de contenus haineux et de préjugés font du mal et qu’il connaisse le dicton « Ne fais pas aux autres ce que tu n’aimerais pas que l’on te fasse ». Montrez l’exemple ! Modérez vos propres propos sur les réseaux sociaux, forums, chats, etc.
La pratique inadaptée du jeu vidéo
En tant que parent, il convient d’être attentif à la durée que peut passer votre enfant à jouer aux jeux vidéo. Le plaisir, la fascination, la dimension collective du jeu peuvent rapidement mener à une pratique du jeu vidéo importante, voire excessive.
Il est nécessaire de rester vigilant quant au temps et aux moments de jeu, afin que l’enfant puisse garder une pratique équilibrée lui permettant de se consacrer à d’autres activités nécessaires à son épanouissement personnel. Il convient également de veiller à ce que l’enfant joue des jeux vidéo dont les contenus sont adaptés à son âge en s’appuyant notamment sur la signalétique des jeux vidéo PEGI (en savoir plus via le site pedagojeux.fr).
Les fausses nouvelles ou « fake news »
Apprenez à votre enfant à être vigilant sur les informations qui circulent sur Internet, notamment sur les réseaux sociaux.
Développez son esprit critique et apprenez-lui à ne pas croire tout ce qu’il voit ou lit sur Internet. Pour cela, donnez-lui le réflexe de vérifier les sources d’une information en le dirigeant vers les sites dont vous avez vous-même vérifié la pertinence.
Info Hunter
Info Hunter est un programme clé en main pour animer et créer des parcours de décryptage pour mieux comprendre la fa-brique de l’information.
Lors de son Prix Innovations 2017, la FFTélécoms a récompensé INFO HUNTER, qui lutte contre les fake news. Des ateliers pratiques peuvent être organisés pour développer son esprit critique.
- Infos : amaaloum@fftelecoms.org
- www.tralalere.com/ressources/info-hunter
- Reportages vidéo : https://bit.ly/EduNum
Les achats en ligne et le dropshipping
Assurez-vous que votre enfant ne peut pas réaliser d’achat ou accéder à des services payants sans votre contrôle.
Les opérateurs mettent à votre disposition des options gratuites de blocage des SMS et d’autres services à valeur ajoutée, comme les appels surtaxés. Elles permettent de désactiver les fonctionnalités de micropaiement proposées par les opérateurs tant sur le fixe que sur le mobile.
Sur votre propre équipement (smartphone, ordinateur, tablette), pensez à verrouiller l’accès pour que vos enfants n’achètent pas en ligne sans votre autorisation. Des personnes mal intentionnées (Youtubeurs, Tiktokers, etc.) peuvent vouloir soutirer de l’argent à vos enfants sous forme d’achats virtuels, de cadeaux, etc.
Méfiez-vous des sites où la plupart des produits sont en promotion. Vérifiez que les coordonnées de la société censée commercialiser les produits sont bien publiées sur le site.
Pas illégale, mais pas franchement morale, la pratique du dropshipping consiste à revendre à un prix plus élevé des produits disponibles sur des marketplaces. Le dropshippeur commence par repérer un produit sur une marketplace. Il crée ensuite son propre site de vente en incluant le produit, des photos et une description (voire de faux avis de clients) à l’appui, sans oublier de gonfler le prix de départ. Dès qu’une personne achète le produit, le dropshippeur le commandera directement sur la marketplace en indiquant l’adresse de son client dans le champ d’expédition. Le client paye donc plus cher un article vendu à un tarif très bas sur une marketplace tandis que le vendeur empoche une plus-value importante sans avoir à gérer un stock de marchandises.
Vous pouvez signaler toutes les arnaques au dropshipping dont votre enfant a été victime sur le site http://signal.conso.gouv.fr
Le partage de la vie privée sur les réseaux sociaux
En ligne et hors ligne, mieux vaut préserver sa vie privée. Quelques conseils à donner aux enfants (qui valent aussi pour les adultes) :
- Éviter de révéler trop d’informations sur son identité (nom, prénom, adresse, numéro de téléphone, etc.) et ne jamais le faire en présence d’inconnus.
- Ne pas divulguer ses habitudes de vie, qui permettraient de vous identifier et/ou de vous localiser.
- Protéger ses profils sur les réseaux sociaux grâce aux outils fournis. Tous les réseaux sociaux proposent des paramètres de confidentialité et des pages de conseils.
- Privilégier les sites sécurisés. Pour les reconnaître c’est très simple : ils commencent tous par « https » et un petit cadenas apparaît, selon le navigateur utilisé, dans la barre d’adresse ou dans le bas de votre fenêtre de navigation.
- Ne pas partager d’informations ou contenus explicites ou litigieux et à plus forte raison des contenus illicites.
- N’accepter de rencontrer physiquement que des personnes dont l’identité est certaine et connue et aller au rendez-vous accompagné.
- Pour prévenir le partage en ligne de contenus explicites par les jeunes – et les moins jeunes – sexting (envoi de messages, photos ou vidéos sexuellement explicites), sex-cams, envoi de nudes (photos dénudées), prostitution en ligne, etc.), il est très important de sensibiliser votre enfant aux risques auxquels il s’expose.
Le téléchargement et le streaming illégal
Soyez vigilants avec les sites ou réseaux qui proposent de télécharger, regarder et écouter, gratuitement ou non, des contenus (films, séries ou chansons) et logiciels piratés. Ils sont, en plus d’être diffuseurs de contrefaçons, une source d’exposition aux contenus pornographiques et à des logiciels malveillants. Des cookies publicitaires sont souvent installés et relayent des images choquantes qui s’affichent spontanément sur vos écrans. Pour reconnaître les sites illicites, vous pouvez télécharger Eol, extension conçue et créée par l’ARCOM* dans le cadre de sa mission d’encouragement au développement de l’offre pour vérifier en temps réel pendant la navigation si le site est respectueux du droit d’auteur et référencé par l’ARCOM.
3. EN SAVOIR PLUS
Les solutions de contrôle parental
Bouygues Telecom Business Distribution
BTBD (Crédit Mutuel mobile, CIC Mobile, NRJ Mobile, Auchan Télécom, Cdiscount mobile) : https://www.assistance-mobile.com/questions/2641546-beneficier-option-option-controle-parental-gratuit
Bouygues Telecom
Clients mobile : https://www.assistance.bouyguestelecom.fr/s/article/controle-parental-telephone-mobile
Clients fixe : https://www.assistance.bouyguestelecom.fr/s/article/telecharger-logiciel-controle-parental-gratuit
Orange
https://assistance.orange.fr/mobile-tablette/tous-les-mobiles-ettablettes/installer-et-utiliser/securite-mobile/le-controle-parental/proteger-et-accompagner-vos-enfants-dans-leurs-usages-numeriques-_69107-69929
Et pour des conseils :
https://bienvivreledigital.orange.fr/hub/espace-des-parents
La Poste Mobile
https://www.lapostemobile.fr/assistance/fiche/souscrire-loptioncontrole-parental-de-la-poste-mobile/8
RED by SFR
https://assistance.sfr.fr/gestion-client/sfrfamily-controleparental/solutions-controle-parental.html
SFR
https://assistance.sfr.fr/gestion-client/sfrfamily-controleparental/solutions-controle-parental.html
Sosh
https://assistance.sosh.fr/faq/proteger-et-accompagner-vosenfants-dans-leurs-usages-numeriques_338361
Informations & conseils
Des associations et certaines institutions publiques sont aussi là pour vous accompagner et vous orienter.
- L’ARCOM, le Défenseur des droits et la CNIL ont créé un kit pédagogique, qui regroupe l’ensemble des ressources conçues pour l’édu-cation du citoyen numérique, à destination des formateurs et des parents qui accompagnent les jeunes en matière de numérique : https://www.educnum.fr/fr/kit-pedagogique-du-citoyen-numerique-retrouvez-toutes-les-ressources
- Pour des problématiques de harcèlement / cyberharcèlement : vous pouvez joindre le service Net Écoute en composant le 3018 (appel gratuit) et consulter le site du Ministère de l’Éducation nationale « Non au harcèlement ».
- Pour des outils de contrôle parental et d’information des parents sur les questions de pornographie en ligne ou de temps d’écran : JeProtegeMonEnfant.gouv.fr
- Pour des informations pour vos enfants : Internet Sans Crainte, qui met à disposition des supports de prévention pour les enfants et les enseignants. www.internetsanscrainte.fr
- Pour des informations et conseils sur les jeux vidéo : PédaGo-Jeux, site piloté par l’Union Nationale des Associations Familiales. www.pedagojeux.fr
- Pour la protection des achats en ligne : consultez le site de l’Association Française du Multimédia Mobile. www.afmm.fr
- Site Institutionnel : l’Éducation Nationale : du primaire au lycée, le numérique et ses usages sont désormais inclus dans les programmes tout au long du cursus scolaire. www.education.gouv.fr
Exemples d’associations que vous pouvez contacter :
- www.open-asso.org
- www.unaf.fr
- www.e-enfance.org
Subject : Actualités
La Fédération Française des Télécoms salue le lancement des travaux de concertation avec l’ensemble des parties prenantes afin que la solution universelle pour l’accessibilité des personnes sourdes, malentendantes, sourdaveugles et aphasiques aux services téléphoniques soit effective dès 2025.
Le lancement de ces travaux, qui s’inscrivent dans le cadre des dispositions de l’ordonnance n° 2023-857 du 6 septembre 2023 relative à l’accessibilité des personnes sourdes, malentendantes, sourdaveugles et aphasiques aux services téléphoniques, constitue une étape cruciale en direction de l’accessibilité pleine et entière de la téléphonie pour l’ensemble des Françaises et des Français.
Les membres de la Fédération Française des Télécoms sont mobilisés de longue date en faveur de l’accessibilité téléphonique, notamment au travers du service du Centre Relais Téléphonique (CRT) opéré par leur partenaire Rogervoice depuis octobre 2018. Le CRT, dédié à la prise en charge des appels interpersonnels des utilisateurs sourds, malentendants, sourdaveugles et aphasiques, a démontré toute son utilité en permettant à ces derniers de passer et recevoir plus de 5 millions de minutes d’appels en cinq ans.
Toutefois, la Fédération et ses membres ont alerté à de nombreuses reprises les pouvoirs publics quant à la saturation du service provoquée par la pénurie croissante d’interprètes présents sur le marché ainsi que par la non-conformité d’un nombre important de grandes entreprises et de services publics, également soumis à des obligations de mise en accessibilité.
Nous nous félicitions à cet égard de la présentation au gouvernement, en février 2022, du rapport « Accessibilité téléphonique : pour un choc de simplification » co-rédigé par Jérémie Boroy, Président du Conseil national consultatif des personnes handicapées, et Anthony Colombani, alors directeur RSE, affaires publiques et communication de Bouygues Telecom. Le rapport mettait pour la première fois en lumière des propositions ambitieuses visant à responsabiliser l’ensemble des entités obligées et à remettre l’utilisateur au centre du dispositif, par le prisme d’une solution d’accessibilité téléphonique universelle.
Ces propositions doivent désormais se concrétiser et l’ordonnance du 6 septembre 2023, prise en application de la loi DADDUE du 9 mars 2023 et qui inscrit le principe d’une telle solution dans la loi, a marqué un tournant majeur.
Les modalités techniques et organisationnelles de la solution vont désormais être discutées dans le cadre d’ateliers incluant pouvoirs publics, associations, prestataires et opérateurs.
Pour la FFTélécoms, celle-ci devra répondre aux caractéristiques suivantes :
- L’utilisateur pourra recourir au fournisseur de solutions d’accessibilité de son choix au sein d’un marché concurrentiel, afin de passer et recevoir des appels sans distinction d’interlocuteur, indépendamment de son mode de communication.
- Chaque fournisseur de solutions d’accessibilité, agréé selon un cahier des charges donné, sera financé par un fonds mutualisant les ressources de l’ensemble des entités obligées (grandes entreprises, services publics, opérateurs), en proportion des appels pris en charge.
Cette solution n’est qu’un socle, puisque l’universalité réelle de la téléphonie accessible reste également conditionnée à la mise en place rapide d’un plan des métiers ambitieux permettant aux professionnels du secteur de recruter des interprètes en langue des signes française (LSF) qualifiés et au développement de solutions concrètes adaptées à tous les modes de communications, y compris de l’aphasie.
Les opérateurs de la FFTélécoms, mobilisés auprès des associations et des acteurs de l’accessibilité, se tiennent à l’entière disposition des pouvoirs publics afin d’avancer, collectivement, dans la mise en œuvre de la solution d’accessibilité téléphonique universelle dans les mois à venir.
Retrouvez à cette occasion les témoignages de Nicolas Guérin, Président de la Fédération Française des Télécoms, et de Jérémie Boroy, Président du Conseil national consultatif des personnes handicapées.
À propos de la Fédération Française des Télécoms :
Créée le 24 septembre 2007, la Fédération Française des Télécoms (FFTélécoms) réunit les opérateurs de communications électroniques en France. Elle a pour mission de promouvoir une industrie responsable et innovante au regard de la société, de l’environnement, des personnes et des entreprises, de défendre les intérêts économiques du secteur et de valoriser l’image de ses membres et de la profession au niveau national et international. Pour réaliser ses missions, la Fédération organise dans l’intérêt de ses membres, un dialogue structuré et constant avec l’ensemble des parties prenantes du secteur et de son environnement institutionnel et privé. Elle privilégie chaque fois que possible la régulation ouverte. Elle assure de façon exigeante la représentation du secteur sur les questions d’intérêt commun dans le respect absolu des règles de la concurrence en vigueur.
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Une part significative de la consommation électrique des services des opérateurs télécoms dépend des usages des clients, qu’il s’agisse de la consommation électrique des terminaux de réception installés à leur domicile (notamment les box et décodeurs TV), ou de leurs habitudes d’usage. Il en va de même pour la consommation de matière liée à la fabrication des terminaux.
Les opérateurs ont préparé une campagne de sensibilisation à destination du grand public (« C’est le bon jour ! »), sous forme de courtes vidéos, présentant des gestes simples pour réduire l’empreinte environnementale du numérique.
#1 Privilégiez le wifi plutôt que la 4G/5G
#2 Réduisez la qualité de vos vidéos le plus possible ou privilégiez les podcasts
#3 Privilégiez les appels audio aux appels vidéo
#4 Protégez et faites réparer votre téléphone pour le conserver fonctionnel plus longtemps
Si la réparation est impossible : recyclez ou ramenez en boutique vos équipements
Rachetez plutôt du reconditionné
#5 Téléchargez vos séries, films et playlists favorites à l’avance pour éviter de streamer sur les données mobiles
Subject : Actualités
La Fédération Française des Télécoms (FFTélécoms) a organisé sa cérémonie des vœux le 19 décembre 2023, réunissant plus de 300 personnes du secteur des télécoms.
Vidéo | Best of cérémonie des vœux 2024 FFTélécoms :
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FFT – Cérémonie de Vœux 2024 – Mardi 19 décembre
Monsieur le Ministre,
Madame la Présidente de l’Arcep,
Monsieur le Président de l’ARCOM,
Mesdames et Messieurs les Parlementaires,
Mesdames et messieurs les maires,
Mesdames et messieurs, les représentants d’associations d’élus,
Mesdames et messieurs, Chers collègues, partenaires et amis,
C’est un plaisir et un honneur de vous retrouver ce soir dans ce lieu inédit, pour notre traditionnelle cérémonie de vœux.
C’est l’occasion de revenir sur l’année écoulée et de dessiner des perspectives pour 2024, qui verra l’accueil en France du plus grand évènement sportif de la planète :
- Tous les projecteurs seront braqués sur notre pays,
- et le secteur des télécoms prendra toute sa part à la réussite de l’évènement,
- en assurant une connectivité exemplaire pour les Jeux Olympiques et Paralympiques.
Nous sommes réunis ce soir parce que nous partageons des valeurs et des ambitions communes.
Acteurs de l’économie numérique, nous œuvrons pour la transformation de la France, le développement de son économie, et sa transition écologique.
L’année 2023 n’a pas été facile – avec par exemple un marché de l’énergie en pleine évolution, et un partage de la valeur plus déséquilibré que jamais dans l’écosystème numérique.
Aussi, profitons de ce moment pour nous rappeler, avec fierté, que nous sommes d’abord les artisans d’une France numérique résiliente et innovante :
- celle des industriels, des start-ups, des grands groupes, des PME, des TPE.
Cette France numérique, dont un échantillon est rassemblé ici ce soir :
- celle des ingénieurs, des techniciens, des financiers, des data scientists, des câbleurs, des développeurs, des raccordeurs, des ouvriers, des chefs de projet, des commerciaux.
Nous sommes fiers de réunir ce soir un écosystème qui avance, et qui a été capable de conduire avec succès le plus grand chantier d’infrastructures du pays.
Monsieur le Ministre, nous saluons avec objectivité les impulsions que vous avez su donner, vos décisions et vos actions, qui ont permis à l’économie de se libérer pour permettre à cette France numérique de se construire et de se développer.
Madame la Présidente de l’Arcep, nous saluons votre exigence et votre implication qui nous obligent.
Saluons aussi l’engagement de nos partenaires au quotidien dans la réussite de l’aménagement numérique de tous les territoires : les parlementaires, les maires, les élus locaux, et les associations d’élus.
Finalement, permettez-moi, Mesdames et Messieurs, de vous dire que nous avons une chance dans notre pays : celle d’avoir les opérateurs télécoms que nous avons.
- Car les opérateurs télécoms sont au rendez-vous !
- en matière de déploiements et de résilience,
- de réduction de l’empreinte environnementale ;
- ou de protection des mineurs en ligne.
- Je me réjouis de leur contribution majeure à l’aménagement numérique du territoire.
- Je souhaite le réaffirmer haut et fort ce soir devant vous tous : oui, nous sommes fiers d’être les champions de la connectivité en Europe !
J’ai le plaisir de saluer chacun des membres de la Fédération :
- Ainsi Soit TEL, Arteria, Bouygues Telecom, Colt, Hub One, Ielo, IP Directions, La Poste Mobile, Legos, Manifone, Odigo, Orange, RATP Connect, Sewan, SFR, Tofane, Verizon, Wordline et désormais Bazile, filiale de DOMPLUS groupe qui vient de nous rejoindre.
Ce qui ressort clairement de l’année 2023, c’est que les opérateurs télécoms sont des acteurs performants, innovants et résilients.
- Ils l’ont démontré avec des réseaux robustes qui continuent de se déployer à un rythme soutenu,
- et qui permettent non seulement les communications,
- mais aussi le e-commerce, la e-santé, la e-éducation, et la e-administration.
Nos réseaux ont été soumis à rude épreuve lors des tempêtes et des inondations du mois de novembre. Nous les avons remis en service, grâce à la mobilisation sans faille des salariés et sous-traitants des opérateurs, dans des conditions d’intervention parfois périlleuses.
Concrètement, 114 milliards d’euros ont été injectés dans les réseaux fixes et mobiles[1] au cours des 10 dernières années,
- dont 14,6 milliards d’euros en 2022 ;
- c’est l’équivalent de 979 collèges neufs,
- mais aussi 1,7 fois le budget des JOP 2024 !
- Le secteur des télécoms est de loin le secteur privé qui investit le plus dans les infrastructures en France.
- Ces montants colossaux nous permettent de déployer la fibre à un rythme soutenu,
- et d’améliorer la couverture mobile en offrant la 4G à plus de 99,5% de la population,
- et ainsi de réduire de manière significative la fracture numérique sur le territoire.
En effet, plus de 5 ans après la signature de l’accord historique du New Deal Mobile, des milliers de citoyens sont sortis de l’isolement numérique et ont vu leur vie quotidienne transformée.
- 375 zones à couvrir ont été identifiées par les élus et les équipes projet depuis 2018,
- et 2.739 nouveaux pylônes 4G mutualisés ont été construits et activés par les opérateurs.
- C’est un résultat remarquable et inédit dans un calendrier restreint,
- et les déploiements se poursuivent.
En ayant d’ores et déjà activé plus de 43.600 antennes 5G, les opérateurs montrent leur engagement à procurer le meilleur de la technologie à leurs clients.
Le chantier colossal du déploiement de la fibre, lancé en 2011, repose sur le travail sans relâche et au quotidien de toute la filière – pour atteindre le calendrier fixé à fin 2025.
- Le Très Haut Débit aujourd’hui, c’est 32,2 millions d’abonnements dont 20,6 millions à la fibre optique.
- Deux challenges font face aux opérateurs désormais : les derniers raccordements et la qualité de service des réseaux existants.
- Sur la QS fibre, la filière a soumis des propositions d’améliorations au Gouvernement et à l’Arcep – qui ont commencé à produire leurs effets et seront intensifiées en 2024.
- Je tiens à redire, avec gratitude et au nom de tous mes collègues, à quel point nous sommes fiers du travail accompli par les 400.000 femmes et hommes qui font la force de notre secteur,
- dont 123.000 emplois directs par les opérateurs télécoms.
- Chaque jour, quelles que soient les conditions, ils sont à pied d’œuvre sur toutes les routes de France pour apporter le Très Haut Débit aux Françaises et aux Français.
L’ensemble de ces chiffres sont détaillés dans l’étude économique 2023 du secteur des télécoms qui a été présentée à la presse hier. Elle est disponible sur notre site Internet et vous sera distribuée en cette fin de soirée.
Les opérateurs sont engagés pour le long terme, non seulement pour bâtir la France numérique mais aussi pour le climat et la résilience des réseaux.
- Ils se sont engagés dans le cadre des accords de Paris, et ont déjà accompli de beaux progrès en un an pour être au rendez-vous des enjeux environnementaux et de la maîtrise de l’empreinte carbone du numérique.
- Ces dernières années, les opérateurs télécoms ont participé activement, avec les autorités, à mettre en œuvre les nouvelles réglementations issues de la loi Climat-Résilience, de la loi AGEC ou de la loi REEN.
- Les indicateurs environnementaux consolidés par la Fédération en témoignent.
- Ils sont issus de de notre Charte en faveur du numérique durable, signée en décembre 2021.
J’ajouterais nos travaux en faveur de l’écoconception des boxes, ou le renforcement de l’affichage environnemental, qui nous permettent de sensibiliser nos clients aux enjeux environnementaux.
- Par exemple, l’affichage de la consommation de données par utilisateur sur les réseaux télécoms et son équivalence en émissions de gaz à effet de serre).
Nos résultats en matière environnementale sont également évoqués dans notre étude annuelle, et attestent du fort engagement des opérateurs membres de la FFT dans la transition écologique.
Les opérateurs français sont parmi les plus avancés des grands pays industrialisés en termes de niveau d’émissions[2].
Oui, le secteur des télécoms – qui ne représente que 0,1 % des émissions carbone de la France – est l’une des solutions aux défis environnementaux, à condition de responsabiliser l’ensemble des acteurs de la chaîne de valeur.
La contribution de la Fédération à la feuille de route du secteur en faveur de la décarbonation du numérique a été l’occasion de promouvoir de nombreux leviers de décarbonation, même si l’ensemble de l’écosystème ne souscrit pas encore pleinement à tous les leviers évoqués.
Au-delà de sa dimension environnementale, l’énergie est aussi un enjeu majeur pour la résilience des réseaux de télécommunications.
Les récentes tempêtes « Ciaran » et « Domingos », qui ont fait chuter 15.000 poteaux télécoms, ont montré combien nos réseaux sont dépendants du rétablissement rapide de l’alimentation électrique. Nous avions déjà été confrontés à ce sujet l’hiver dernier, avec les risques de délestage.
Il nous semble que, au regard de leur criticité pour toute la population, l’ensemble de nos infrastructures mobiles doivent être considérées comme des infrastructures indispensables en cas de délestage ou de priorisation des réparations.
En conséquence, elles devraient être classées dans les infrastructures répondant à un besoin essentiel, assuré par le maintien d’un service prioritaire.
Cette qualification est indispensable d’autant plus rapidement que, au titre des Jeux Olympiques et Paralympiques 2024, la France s’est engagée à fournir une capacité et une qualité de service très élevées pour les communications fixes et mobiles.
À Paris et dans les communes concernées, la continuité des activités des opérateurs est cruciale au regard des différents périmètres de sécurité annoncés.
C’est ainsi qu’ensemble, nous pourrons faire face à nos obligations respectives, et continuer à rendre les meilleurs services pour faire des Jeux Olympiques et Paralympiques 2024 une réussite nationale.
Une autre des responsabilités des opérateurs, c’est l’inclusion numérique.
C’est pourquoi nous encourageons vivement la réforme qui permettra aux millions de nos concitoyens concernés par la surdité et l’aphasie de choisir la solution la plus adaptée à leurs besoins pour passer leurs appels.
Grâce au Centre Relais Téléphonique des opérateurs assuré par notre partenaire Rogervoice, les personnes sourdes, malentendantes, sourdaveugles et aphasiques ont pu passer en 5 ans plus de 5 millions de minutes d’appels, accompagnés d’interprètes et de transcripteurs.
Il s’agit aujourd’hui d’aller plus loin, et de mobiliser à nos coté les grandes entreprises et les services publics, au sein d’une solution universelle mutualisée afin d’offrir un accès égal à la téléphonie à l’ensemble de la population.
Nous savons avoir en vous, Monsieur le Ministre, un interlocuteur exigeant et qui sait nous « challenger », mais qui sait aussi soutenir une action commune au service de l’intérêt général.
Mesdames et Messieurs, je souhaitais évoquer l’avenir que nous souhaitons pour l’économie numérique de notre pays et l’économie numérique européenne.
- Les opérateurs ont besoin d’un cadre cohérent alors que chaque jour, sur le terrain, ils font face à des injonctions contradictoires :
- oui à du réseau mobile sur l’ensemble du territoire, mais non aux antennes ;
- oui à la 5G, mais attention aux ondes ;
- oui à la fibre, mais non aux travaux dans les rues ;
- oui aux débits de plus en plus élevés et à une qualité de service optimisée, mais à des conditions sans rapport avec le niveau des investissements associés.
- Ces injonctions sont assorties parfois de sentences, de pressions et de menaces de différentes formes. On tourne en dérision l’action des opérateurs : récemment, on nous a comparés aux Shadocks « qui pompent, qui pompent ». Et en effet :
- « Pour qu’il y ait le moins de mécontents possible, il faut toujours taper sur les mêmes ».
- Cette autre devise Shadock bien connue illustre peut-être trop bien ce qui ressemble à du « bashing » – en bon français, que vous voudrez bien m’excuser -,
- et qui est difficile à entendre pour les équipes des opérateurs,
- qui ont déployé les réseaux,
- et qui sont mobilisées tous les jours et par tous les temps pour les entretenir et les réparer.
Pourtant nous tous rassemblés ici, nous avons les mêmes objectifs. Et si nous voulons être au rendez-vous des engagements ambitieux qui nous ont été assignés, la coordination entre les administrations, le soutien du régulateur, la mobilisation des élus, sont plus que jamais indispensables.
Vous le savez, les prix des abonnements télécoms en France sont parmi les plus bas d’Europe.
- Ils ont baissé de près de 50 % en dix ans, alors que les autres services essentiels (comme l’électricité ou le gaz) ont augmenté entre 20 % et 50 %.
- Les services télécoms pèsent de l’ordre de 2 % dans les dépenses des ménages.
Par ailleurs, jamais la part de la fiscalité « spécifique » acquittée uniquement par les opérateurs télécoms n’a été aussi importante :
- 1,5 milliard d’euros versé par les 4 opérateurs en 2022,
- montant qui pourrait contribuer autrement à l’aménagement numérique du territoire.
Concrètement, plus nous investissons dans les réseaux mobiles, plus nous déployons d’antennes, plus nous payons d’impôts.
- Exception culturelle ? Certainement.
- Exception qui fait de la France, le champion d’Europe de l’impôt sur les opérateurs télécoms.
Je fais ici référence à l’IFER mobile, un impôt de production qui a atteint 300 millions d’euros en 2022. Le Gouvernement a œuvré avec méthode pour réduire les impôts de production dans l’industrie, il est temps d’engager la même démarche dans les télécoms.
Vous l’aurez compris, l’équation « investissements, fiscalité, obligations, instabilité, injonctions contradictoires, prix bas », n’a jamais été simple, elle est désormais insoluble.
À qui profitent nos investissements ? Où s’est déplacée la valeur ? À la place de qui payons-nous tant d’impôts ? Qui profite du déséquilibre de la régulation ?
Une piste de réponse s’agissant des GAFAM : ce sont les géants du numérique, les Google, Amazon, Facebook, Apple, Alibaba, Netflix, Microsoft … qui sont nos concurrents désormais.
Ces entreprises mondiales, nous sommes leurs clients – et elles sont nos clientes également – nous sommes leurs partenaires. Nous aurions adoré avoir ces champions en France, ou, à tout le moins, en Europe.
Nous ne demandons rien d’autre que de participer à la compétition avec les mêmes règles, les mêmes armes, les mêmes contraintes, les mêmes obligations. Il en va de l’avenir de nos entreprises, de nos équipes, de notre économie – et in fine – de notre souveraineté.
L’avenir des acteurs du numérique européen est en jeu. Je souhaite que les membres de l’Union européenne œuvrent à réduire les asymétries réglementaires et fiscales entre les différents acteurs du secteur.
- Comme vous le savez, nous soutenons la définition d’un nouveau cadre entre les FAI et les grands consommateurs de bande passante.
- Il n’est pas équitable que ces grands acteurs, qui paient 30 fois moins d’impôts sur les sociétés que les opérateurs, ne contribuent pas au financement des réseaux qu’ils empruntent.
- C’est pourtant leur énorme part de trafic qui nous amène à redimensionner nos réseaux en permanence, pour éviter la saturation.
- Est-ce normal que les choix d’algorithme ou de format vidéo des réseaux sociaux nous amènent à repenser sans cesse nos réseaux ? Qu’ils nous imposent des investissements qui auraient pu être mieux employés dans la couverture du territoire ?
- Et pour tordre le cou à une idée tenace, il ne s’agit pas de remettre en question la neutralité du net, mais de reconnaître qu’un petit nombre de grands acteurs influent le trafic de données mondiales. En conséquence, des responsabilités particulières leur incombent.
- Nous devons collectivement nous interroger sur l’escalade infinie de la densification des réseaux, au-delà de la bonne qualité du service,
- car – pour citer encore une fois nos amis les Shadocks : « Tout avantage à ses inconvénients et réciproquement ».
La modération du trafic – et notamment des flux envoyés par les fournisseurs de contenus dans nos réseaux – pourrait être déterminante pour diminuer la consommation électrique du numérique et améliorer son empreinte carbone globale.
Je rappelle souvent que 5 acteurs mondiaux génèrent plus de la moitié de l’augmentation nette du trafic sur les réseaux mobiles – alors qu’ils ne contribuent pas à leur financement.
Ces acteurs pourraient, si on les incitait davantage, introduire plus de sobriété dans l’émission, la consommation et le stockage de leurs contenus. La pandémie a prouvé que c’était faisable.
Une réorientation équitable des politiques publiques pourrait inciter à une gestion plus responsable et efficace des données, sans nuire à l’expérience clients. Cela contribuerait aux objectifs de consommation d’énergie et d’empreinte carbone.
Nous sommes aujourd’hui à un moment clé de notre histoire industrielle, et votre action volontariste, Monsieur le Ministre, en est le témoignage.
Avec la fibre et la 5G, les opérateurs bâtissent l’ossature numérique du pays pour les vingt prochaines années. Ils créent les conditions pour des changements considérables dans nos façons de vivre, de travailler, de communiquer favorables pour l’environnement.
- C’est pourquoi la feuille de route des 20 prochaines années doit être claire,
- et focalisée sur quelques enjeux véritables,
- sans se perdre dans des sujets collatéraux dont la multiplicité ne pourra être qu’un facteur de délitement et de retards.
Nous savons que, dans un secteur concurrentiel et régulé, certaines décisions ou non-décisions peuvent être lourdes de conséquences pour l’avenir de notre pays. Les choix qui s’imposeront à nous auront des impacts, dont chacun doit avoir pleinement conscience.
Nous aussi, nous voulons une Europe et une France souveraines. Nous aussi, nous voulons le meilleur de la technologie pour nos concitoyens. Nous aussi, nous voulons être au rendez-vous de la 5G, de la croissance et de l’innovation.
Nous sommes à un point de bascule, c’est ce que montre notre étude annuelle. Les conditions actuelles de marché ne permettent plus d’assurer les investissements dans les réseaux télécoms. Un nouveau modèle est à inventer.
2024 est une année charnière pour l’UE, qui renouvelle ses institutions.
- Nous souhaitons que le projet de Digital Networks Act annoncé par le Commission Thierry BRETON aboutisse à un nouveau cadre européen pour l’économie numérique,
- et qu’il permette à l’ensemble de notre filière de retrouver les conditions d’un investissement pérenne.
- Car si les opérateurs ont conscience de devoir réinventer leur modèle, et s’y emploient depuis des années, le modèle lui-même doit changer aussi.
Gouverner, c’est prévoir. Et investir, c’est prévoir aussi.
C’est la seule garantie du maintien à long terme de l’excellence de la connectivité dans notre pays. Les opérateurs seront au rendez-vous de ce débat, vital pour notre secteur.
Nous le serons avec enthousiasme et optimisme, comme avec fierté et responsabilité. Nous le serons car nous aimons passionnément nos métiers et nos entreprises, et que nous avons envie de changer, sous votre leadership, la vie des Françaises et des Français.
Monsieur le Ministre, soyez assuré que notre Fédération continuera en 2024 à porter cette voix.
Je conclurais si vous le permettez, en remerciant vivement les salariés des opérateurs qui œuvrent avec l’équipe permanente de la Fédération,
- dans un esprit de consensus et au service d’une maison commune,
- mais sans empiéter sur la concurrence féroce qu’ils se livrent par ailleurs ;
- cela fait partie du sel de la profession,
- et de la saine discipline de notre Fédération.
Je remercie également pour son implication et tout le travail conduit pendant des années, Michel COMBOT – l’ancien Directeur Général de la Fédération, qui a quitté notre organisation cet été, et salue l’arrivée sur ce poste de Romain BONENFANT, notre nouveau Directeur Général.
Tous nos remerciements également, au nom de toute l’organisation, à Alice PROVOST notre Directrice de la communication, qui va nous quitter dans quelques jours pour rejoindre une grande agence parisienne. Elle a accepté d’organiser cette dernière cérémonie des vœux pour nous, merci Alice.
Et finalement, je souhaite à chacun de vous, ainsi qu’à vos familles et à vos proches, d’excellentes fêtes de fin d’année et une année 2024 pleine de joies, de bonheur et de satisfactions.
Je vous remercie.
[1] Hors achats de fréquences
[2] Exprimé en intensité carbone rapportée au chiffre d’affaires ou en nombre d’utilisateurs fixes et mobiles