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Contrastes

Décryptage : les différents réseaux mobiles

G, E, 3G, H, H+, 4G… Que signifient ces sigles pour les utilisateurs de téléphones mobiles ? À quoi correspondent-ils ? La Fédération Française des Télécoms (FFTélécoms) vous propose un décryptage des différents acronymes caractérisant les réseaux mobiles.

Il existe différents types de réseaux mobiles que l’on peut capter selon l’endroit où nous nous trouvons. Selon le type de réseau, déterminé par le type d’antenne à laquelle on est connecté et selon le type de terminal que l’on utilise, la connexion permettra un accès plus ou moins riche, allant de la téléphonie vocale au traitement de données à plus ou moins haut débit. Ainsi, l’accès à Internet sur son smartphone (et autres ordinateurs portable et tablettes…) sera possible et plus ou moins de bonne qualité et performant, selon le type de réseau auquel on est connecté.

Le type de réseau, c’est-à-dire sa génération (« G » comme génération), va en effet déterminer la vitesse de chargement d’une page web, la vitesse de transfert de données telles que des photos ou vidéos mais aussi la qualité des communications échangées. On a ainsi connu depuis successivement 30 ans, la 1G, puis la 2G, la 3G et maintenant la 4G. Dans le jargon des télécoms, l’unité de mesure de débit est le kilobits par seconde (kbps) et désormais on utilise plutôt le mégabits par seconde (Mbps). 1 Mbps = 1000 kbps.

Le type de réseau auquel on est connecté est représenté sur son écran de téléphone par différents sigles. Les plus connus sont :

  • 4G+ ou LTE advenced (Long Term Evolution advenced) : cela correspond à la 4G+. Ce standard permet un débit maximum théorique de 1Gbps, ce qui est très rapide. En outre, cette technologie permet de cumuler les fréquences afin d’en augmenter les débits (jusqu’à 230 Mbps avec 2 fréquences et 350 Mbps avec les 3 fréquences).
  • 4G ou LTE (Long Term Evolution) : le LTE correspond à la 4G, c’est la 4ème génération des standards pour la téléphonie mobile. Elle permet le très haut débit mobile puisque son débit maximum théorique atteint le 150 Mbps.
  • H+ DC pour HSPA+ DC (Dual Carrier ou Dual Cell High Speed Packet Access+) : son débit maximum théorique atteint les 42 Mbps. Avec ce réseau, il est possible de surfer de manière plus fluide, télécharger des applications, des pièces jointes, des photos et de regarder la TV et des vidéos en haute qualité.
  • H+ pour HSPA+ (High Speed Packet Access+) : c’est ce qu’on appelle la 3G++. Son débit maximum théorique atteint les 21 Mbps.
  • H pour HSPA (High Speed Packet Access) est l’évolution de la 3G : c’est ce qu’on appelle la 3G+. Son débit maximum théorique atteint les 14.4 Mbps, ce qui permet de rendre plus acceptable pour le maubinaute d’aujourd’hui le temps de chargement d’une vidéo de qualité.
  • 3G : la 3G est la troisième génération de réseaux mobiles. Parfois affiché UMTS (Universal Mobile Telecommunications System), ce standard permet d’utiliser son internet mobile pour à peu près tout : mails, vidéos, surf, photo. Son débit moyen est de l’ordre d’ 1.2 Mbps.
  • G pour GPRS (General Packet Radio Service) : cette norme, généralement appelée 2.5G, autorise les transferts de données par paquets, avec des débits théoriques maximums de 171 kbps (entre 40 kbps et 50kbps en pratique), ce qui est considéré aujourd’hui comme « très lent »… Le GPRS est le balbutiement de l’internet mobile.
  • E pour EDGE (Enhanced Data Rates for GSM Evolution) : cette norme, appelée 2.75G permet d’augmenter les débits de téléchargements. Il est possible avec cette norme de passer des appels, envoyer des messages et des mails, mais sans photos. Son débit maximum théorique peut atteindre les 384 kbps (entre 64 kbps et 100 kbps en pratique).

Tableau de synthèse des différentes générations de réseaux mobiles

Exemples de temps de chargement selon la génération du réseau mobile