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Contrastes

Les opérateurs télécoms se mobilisent pour un numérique soutenable

La mobilisation du secteur des télécoms est l’une des solutions dans la lutte contre le réchauffement climatique. Cette mobilisation, pour être efficace et permettre de réduire l’empreinte carbone du numérique, doit se dérouler avec l’implication de l’ensemble de la chaîne de l’écosystème.

L’augmentation de l’empreinte carbone du numérique est largement due à des acteurs extérieurs à l’industrie des télécoms. Les gaz à effet de serre (GES) des réseaux des opérateurs représentent 0,4% des émissions de GES totales en France et devraient rester stables. La hausse de 60% des émissions du secteur numérique d’ici 2040 est essentiellement due aux data centers des autres acteurs et aux équipements connectés.

Les opérateurs ont considérablement amélioré l’efficacité énergétique de leurs réseaux qui représente 0,8% de la consommation d’électricité en France en 2020. La consommation électrique par giga octet a été réduite d’un facteur 3 à 7 sur les réseaux fixes et mobiles en 5 ans.

Les opérateurs de la Fédération Française des Télécoms demandent aux pouvoirs publics d’accompagner la transition vers un numérique soutenable. Il s’agit de mettre en place les conditions de succès du numérique sur ces enjeux environnementaux, de soutenir les actions des opérateurs et de sensibiliser les consommateurs à la sobriété digitale.

Plusieurs propositions concrètes sont encouragées par la FFTélécoms et ses membres :

  • Instaurer une contribution aux coûts de financement des réseaux par les fournisseurs de contenus, assise sur le volume de leurs données transitant par les réseaux des opérateurs pour les inciter à instaurer des modèles de consommation plus vertueux.
  • Encourager la mise en place d’une méthodologie commune pour définir des objectifs fiables et comparables de réduction des émissions de GES.
  • Soutenir les demandes des opérateurs pour que les fabricants et équipementiers internationaux aient davantage recours à des solutions à faible impact environnemental.
  • Veiller aux conditions de concurrence équitable et à l’équilibre des obligations environnementales entre tous les acteurs du numérique (ne pas reproduire les iniquités fiscales entre les acteurs).
  • Encourager le marché secondaire des terminaux et des équipements.
  • Soutenir les investissements du secteur dans les nouvelles technologies moins énergivores.
  • Valoriser l’impact bénéfique des technologies ICT pour réduire les émissions des autres secteurs.
  • Assurer une cohérence de l’ensemble des injonctions des pouvoirs publics ou obligations qui pèsent sur le secteur des télécoms (couverture des territoires, souveraineté, etc.) avec les enjeux environnementaux.

Le déploiement de la 5G qui va permettre de désaturer les zones 4G à fort trafic est une illustration de la volonté des opérateurs de mettre les nouvelles technologies au service d’un numérique soutenable. Plus respectueuse de l’environnement, elle permet à notre industrie de construire un plan ambitieux pour relever les défis liés aux enjeux environnementaux. Enjeu majeur de compétitivité pour nos entreprises, elle est un facteur de croissance, réaffirmant le rôle crucial de l’industrie des télécoms dans la relance économique de notre pays.

Avec près de 113 400 emplois directs, les opérateurs mènent plusieurs chantiers de front (déploiement de la fibre, du mobile et de la 5G). Avec un record de 10,4 milliards d’euros, les opérateurs télécoms sont les acteurs privés qui investissent le plus dans les infrastructures de notre pays. Confrontés à une hausse du trafic et des usages, les opérateurs télécoms ont pu anticiper et permettre aux activités essentielles de se maintenir durant la crise sanitaire mondiale.

Dans cette période de crise économique et, alors que les prix de l’électricité, du gaz de ville, des services postaux ne cessent d’augmenter depuis 10 ans, le secteur télécoms rend du pouvoir d’achat aux Français. L’industrie des télécoms est le seul secteur régulé à ne pas avoir augmenté ses prix. L’étude économique publiée par la FFTélécoms* démontre la contribution fondamentale de l’industrie des télécoms dans l’économie nationale.

*Étude réalisée par le cabinet Arthur D. Little

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