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Le Conseil d’administration de la Fédération Française des Télécoms (FFTélécoms) a élu Liza BELLULO, Secrétaire Générale de Bouygues Telecom, en tant que Présidente de la FFTélécoms.
Elle succède à Arthur DREYFUSS, Secrétaire Général d’Altice France / SFR et Président Directeur Général d’Altice Media, qui devient Vice-Président de la FFTélécoms.
Nicolas GUÉRIN, Secrétaire Général du Groupe Orange et Président du Comité Stratégique de la filière (CSF) « Infrastructures numériques », demeure Vice-président de la FFTélécoms.
Julien TETU, Président de la Poste Mobile conserve lui aussi son rôle de Trésorier.
Laurentino LAVEZZI, Directeur des affaires publiques du groupe Orange
est également réélu Secrétaire.
Liza BELLULO, Présidente de la FFTélécoms : « Je remercie les membres du conseil d’administration de leur confiance. C’est un honneur de porter la voix de la Fédération Française des Télécoms, auprès des pouvoirs publics, des associations de collectivités et des élus locaux pour échanger sur les enjeux cruciaux du secteur. Notre fédération a travaillé sur 15 propositions concrètes pour 2022-2027, qu’elle porte depuis plusieurs semaines. Nous allons poursuivre et échanger avec le nouveau Gouvernement et le Parlement renouvelé, dans les prochaines semaines. Les défis collectifs à venir sont passionnants pour permettre à notre pays et aux Français de disposer des meilleures infrastructures numériques. »
Biographies :
Présidente :
Liza Bellulo est secrétaire générale, membre du comité exécutif et du comité de direction générale de Bouygues Telecom. Avant de rejoindre cette entreprise, en janvier 2021, elle a exercé plusieurs fonctions dans le secteur public durant 18 ans. Maître des requêtes au Conseil d’État, elle a précédemment dirigé le service juridique du Secrétariat général des affaires européennes, au sein des services du Premier ministre. Elle a également exercé à l’Autorité de la concurrence ainsi qu’au cabinet du Secrétaire d’État chargé des affaires européennes, sous la précédente présidence française de l’Union européenne, et au ministère de la Justice. Elle est diplômée de Sciences Po Paris, de l’ESSEC et ancienne élève de l’ENA (promotion René Cassin, 2003). Elle a également enseigné, à Paris II, le droit européen des affaires, et, à l’ENA, et à Sciences Po Paris, les questions européennes. Elle est Chevalier dans l’Ordre National du Mérite.
VICE-PRÉSIDENTS :
Nicolas Guérin est entré dans le Groupe Orange en 1998 au sein de la Direction Juridique Concurrence et Réglementation, après un passage chez SFR, Nicolas Guérin arrive au moment de la dérégulation du secteur. Il prend la tête de la direction en 2003, et devient Directeur Juridique et secrétaire du Conseil d’Administration du groupe en 2009. À ce poste, il est un contributeur de premier plan à de nombreux dossiers structurants pour le groupe, que ce soient les opérations de M&A portant sur l’élargissement du footprint en Afrique ou en Europe avec l’acquisition de Jazztel ou de diversification que ce soient les contenus ou Orange Bank. Son support aura également été essentiel dans la mise en œuvre des obligations réglementaires sur le marché Entreprises, ou plus récemment avec les suites de l’accord mobile signé entre les opérateurs et l’État.
Depuis le 1er mars 2018, Nicolas Guérin est Secrétaire général du Groupe Orange et conserve sa fonction de Secrétaire du Conseil d’Administration.
Arthur Dreyfuss a occupé plusieurs fonctions en cabinets ministériels (Justice, Affaires Étrangères, Transports) entre 2006 et 2011. Il a également été Porte-parole adjoint de la Chancellerie puis Directeur conseil chez Havas. Arthur a rejoint le Groupe Altice en 2014 comme Directeur de la communication du Groupe Altice avant de devenir Secrétaire Général de SFR en février et Président Directeur Général d’Altice Media en janvier 2020. Il est titulaire d’un Master de Droit Public à l’Université Paris 2 Panthéon-Assas et d’un Master de Droit Public des Affaires de l’Université Paris 1 Sorbonne.
TRÉSORIER :
Julien Tetu est un ancien élève de l’École Nationale Supérieure des Postes et Télécommunications.
Entré au sein du groupe La Poste en 1993, il a consacré la première partie de sa vie professionnelle au management du réseau de La Poste et de La Banque Postale, occupant successivement les postes de Directeur départemental de l’Eure, puis du Nord, pour devenir ensuite Directeur Exécutif des régions Auvergne, Bourgogne, Rhône-Alpes Franche-Comté (2007-2011), puis Directeur Exécutif pour l’Île-de-France (2011-2015).
De 2015 à 2019, Julien Tetu était Président du Directoire de La Banque Postale Consumer Finance et membre du Comité de Direction Générale de La Banque Postale
Depuis septembre 2019, il est Président Directeur Général de La Poste Mobile.
SECRÉTAIRE :
Laurentino Lavezzi commence sa carrière en administration, où il officie notamment en matière de régulation concurrentielle des marchés (contrôle des concentrations économiques à Bercy ; rapporteur permanent des services d’instruction au service concurrence de l’Autorité de la Concurrence), puis de réglementation des télécoms.
De 2012 à 2014, il est successivement conseiller chargé de la consommation et du pouvoir d’achat auprès du ministre en charge de ces questions économiques, puis conseiller en charge du numérique éducation et de l’innovation auprès du ministre de l’Éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche.
Laurentino Lavezzi est diplômé en droit et en administration publique.
Contact presse :
- Alice Provost Responsable de la Communication · aprovost@fftelecoms.org · 06 07 65 11 37.
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Les opérateurs Bouygues Telecom, Orange, SFR, Free et la Fédération Française des Télécoms condamnent fermement les actes de vandalisme commis ce 27 avril sur leurs réseaux de fibre optique
De nombreuses ruptures de liaisons de fibre optique ont été constatées dans la nuit du mardi 26 avril au mercredi 27 avril 2022, perturbant les services de télécommunications de plusieurs régions en France, dont l’Auvergne-Rhône-Alpes, la Bourgogne-Franche-Comté, le Grand-Est et l’Île-de-France. Elles sont dues à des actes de malveillance coordonnés et d’une ampleur sans précédent sur le réseau national. Ces opérations de vandalisme ont considérablement touché les infrastructures de plusieurs opérateurs télécoms.
La Fédération Française des Télécoms et les opérateurs Bouygues Telecom, Orange, SFR et Free condamnent fermement ces actes de malveillance.
Ces actes engendrent des conséquences préjudiciables pour la vie économique et sociale de notre pays. Ils peuvent impacter des milliers de citoyens et d’entreprises qui ne peuvent plus utiliser le réseau Internet et de téléphonie fixe. La multiplication des actes de vandalisme sur les réseaux, avec de lourdes conséquences potentielles notamment sur l’acheminement des communications d’urgence, et une gêne préjudiciable aux abonnés, dans leur vie au quotidien, appelle une réponse publique adaptée. La FFTélécoms et les opérateurs alertent les pouvoirs depuis de nombreux mois sur la recrudescence des actes de vandalisme.
Les équipes techniques des opérateurs se sont immédiatement et pleinement mobilisées sur le terrain pour résoudre les interruptions de connexion et réparer les réseaux de fibre optique endommagés. Les connexions sont rétablies sur les zones touchées, les travaux de réparation sur les câbles sont néanmoins très lourds et se poursuivent toujours à l’heure actuelle.
Chacun de ces actes de vandalisme impacte lourdement l’exécution des chantiers vitaux du déploiement de la fibre optique, du New Deal Mobile et de la 5G.
Les opérateurs et la FFTélécoms coopèrent avec les forces de police, de gendarmerie et de la justice pour poursuivre les auteurs de ces actes.
Ainsi, nous appelons de nos vœux le futur Gouvernement et le futur Parlement à se mobiliser pour intensifier la prévention et la lutte contre les actes de malveillance et de dégradation des infrastructures numériques en renforçant la réponse pénale et en durcissant les sanctions à l’encontre de leurs auteurs.
Arthur Dreyfuss, Président de la Fédération Française des Télécoms :
« Nous alertons les pouvoirs publics depuis de nombreux mois sur la recrudescence d’actes de malveillance sur nos infrastructures. Les antennes-relais de téléphonie mobile étant généralement prises pour cible, les actes de vandalisme de ce jour sur les réseaux de fibre optique sont inédits et totalement inacceptables. Je condamne fermement ces actes de sabotage qui engendrent des désagréments considérables pour les entreprises et les citoyens de notre pays. Nous réitérons notre appel au futur Gouvernement d’intensifier la lutte et la prévention contre ces actes de vandalisme et nous appelons à durcir les sanctions pénales à l’encontre de leurs auteurs. »
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Pendant plus de cinquante ans, le réseau cuivre a accompagné les Français dans leurs communications. D’abord réservé à la téléphonie fixe, il a ensuite permis la généralisation de l’Internet haut débit, grâce à l’ADSL et ses nombreuses évolutions (SDSL, vDSL, etc.).
Néanmoins, depuis quelques années, les usages et les besoins de connectivité se sont multipliés et les performances du réseau cuivre sont largement concurrencées par celles des réseaux très haut débit, notamment par les réseaux de fibre optique jusqu’à l’abonné dont la couverture devrait être généralisée partout sur le territoire français d’ici 2025.
Dans ce contexte, Orange, propriétaire du réseau cuivre, a annoncé sa fermeture progressive avec des premières expérimentations dès 2021 en vue d’une extinction totale d’ici 2030. Les opérateurs télécoms vont donc progressivement arrêter de fournir les services sur le réseau cuivre, par zones géographiques.
Des expérimentations en cours dans trois départements.
Des expérimentations sont actuellement menées pour préparer cet important chantier de modernisation. Une commune, Lévis-Saint-Nom, a fait l’objet d’une expérimentation réussie en 2021 à l’issue de laquelle le réseau cuivre a été totalement fermé.
Six communes font l’objet d’une nouvelle expérimentation, lancée à l’été 2021. Il s’agit des communes d’Issancourt-et-Rumel, Vivier-au-Court, Vrigne-au-Bois, Gernelle dans les Ardennes, de Provin dans le Nord et de Voisins-le-Bretonneux dans les Yvelines.
Tous les clients résidentiels, professionnels, administrations ou entreprises qui détiennent une ligne fixe téléphonique et /ou internet (ADSL, vDSL) branchée sur le réseau cuivre dans ces communes sont concernés.
Une première étape importante sera franchie le 31 mars 2022 avec la fermeture commerciale.
Dans un premier temps, le 31 mars 2022, les offres Internet ou de téléphonie fixe sur le réseau historique cuivre ne seront plus commercialisées dans ces six communes, quel que soit l’opérateur de télécommunications. Il s’agit de la fermeture commerciale du réseau cuivre : à partir du 31 mars 2022, pour ces six communes, pour les nouvelles demandes les opérateurs ne pourront plus proposer d’offres sur cuivre.
Puis, dans un second temps, et au plus tard début 2023, ce sont tous les services encore actifs sur ce réseau qui seront définitivement coupés à l’occasion de la fermeture technique du réseau. À cette échéance, l’ensemble des clients devront avoir migré vers la solution la plus adaptée (fibre ou autre technologie alternative).
Tous les clients peuvent dès à présent se préparer à cet arrêt des services en contactant l’opérateur de leur choix pour identifier la solution qui leur convient.
La Fédération Française des Télécoms est mobilisée pour la réussite de cette expérimentation.
La Fédération mène un travail d’information et de pédagogie auprès de l’ensemble des parties prenantes, notamment les collectivités, pour les accompagner dans cette expérimentation.
La Fédération a élaboré plusieurs ressources qu’elle met à disposition des collectivités concernées, accessibles sur son site internet (Fin du cuivre · Fédération Française des Télécoms (fftelecoms.org).
La FFTélécoms et les opérateurs se tiennent à la disposition de tous – élus, professionnels, administrations, particuliers, entreprises, médias – pour accompagner cette transition et répondre aux questions éventuelles.
Contact presse : Alice Provost · Responsable de la Communication · aprovost@fftelecoms.org · 06 07 65 11 37
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À l’heure où la 5G est au cœur des débats environnementaux, le groupe de travail 5G du Comité Stratégique de Filière Infrastructures Numériques, copiloté par l’AFNUM et la Fédération Française des Télécoms, étudie, à travers le livre blanc « 5G et environnement », l’impact environnemental de la 5ème génération de systèmes mobiles.
Ce travail collectif répond aux nombreuses interrogations liées aux possibles impacts environnementaux associés au déploiement de la 5G. Ce questionnement est légitime, mais les prises de position s’appuient parfois sur des arguments partiels, et il nous paraît utile de les compléter ou de les corriger pour contribuer à un débat de société sain et argumenté.
Les premières études sur l’impact de l’introduction de la 5G sur les réseaux, montrent que la 5G permet une réduction importante de la consommation énergétique des stations de base par rapport à la consommation en 4G et que cette baisse s’amplifie avec le temps. Selon une récente étude de l’Arcep[1], l’augmentation du réseau mobile par la 5G en complément de la 4G et en lieu de la 4G seule, permettra pour la période 2021-2028 dans les zones à fort besoin capacitaire une baisse cumulée des consommations énergétiques allant jusqu’à 10 fois la consommation électrique des stations de base durant l’année 2020 et une baisse des émissions de GES (en phase d’usage) allant jusqu’à 8 fois celles de l’année 2020. Dans des zones moins denses, ces économies sont réduites mais restent très significatives : 3 fois l’énergie électrique consommée par les stations de base au cours de l’année 2020, et 2 fois les émissions de GES (en phase d’usage) au cours de l’année 2020.
Selon la Commission européenne[2], les technologies numériques telles que l’IA, le calcul à haute performance et le stockage centralisé des données, pourraient permettre une réduction des émissions de GES égale à 7 fois les émissions générées par le secteur des TIC et une réduction des émissions mondiales pouvant aller jusqu’à 15 %.
Aussi, plusieurs études montrent depuis 2010 une stabilité des émissions carbone associées au numérique alors même que le trafic réseau est en croissance exponentielle. Ainsi, l’impact du numérique est estimé à 2% des émissions de GES mondiaux en prenant en compte les réseaux, les centres de données et les équipements des clients. Cet impact descend à 1.3% si l’on exclut les téléviseurs et les écrans[3] (soit un périmètre restreint aux TIC).
Si l’ensemble de ces constats permet une vision plus équilibrée de l’impact du numérique et de la 5G sur la consommation énergétique et les émissions carbone, il ne s’agit pas pour autant de se détourner de l’objectif de réduction des émissions de GES. En effet, les gains de performance énergétique évoqués ci-dessus pourraient à terme être contrebalancés par l’accroissement du nombre de terminaux connectés et ainsi ne pas permettre d’atteindre les objectifs de forte réduction des émissions carbone imposés par la COP 21. Il convient de ce fait de poursuivre les efforts, en particulier ceux visant l’allongement de la durée de vie de terminaux et un usage généralement plus sobre du numérique.
En ce sens, la 5G présente un indéniable potentiel de réduction de l’empreinte environnementale des réseaux et peut également, grâce à ses externalités positives, contribuer à réduire de manière significative l’empreinte environnementale d’autres secteurs.
À propos du CSF Infrastructures Numériques :
Le 22 novembre 2018, le Conseil national de l’industrie a labellisé le Comité Stratégique de Filière « Infrastructures numériques » (« CSF »). Le Comité a identifié 4 projets structurants, dont les feuilles de route sont détaillées dans le contrat de filière. Tous font l’objet d’engagements réciproques industrie/État. La signature du contrat par l’industrie, les organisations syndicales, Régions de France et le Gouvernement en décembre 2019 a constitué un moment fort pour cette filière qui est un maillon essentiel de la numérisation de notre pays et dont le potentiel économique est considérable.
La filière des infrastructures numériques rassemble les fabricants de composants et d’équipements réseaux, les opérateurs d’infrastructures fixe et mobile et de services de communications électroniques, les fabricants de matériels et câbles de communication/très haut débit et les industriels des réseaux d’initiative publique. Enfin, elle peut compter sur de nombreux centres de recherche et pôles de compétitivité pour favoriser son essor économique et développer les activités de R&D [Recherche et Développement].
À propos de l’AFNUM :
L’AFNUM (Alliance Française des Industries du Numérique) est l’association professionnelle qui représente, en France, les équipementiers réseaux et les industriels du secteur de IT, de l’électronique grand public, des systèmes d’impression, de la photographie, des antennes et des objets connectés. Le poids économique des adhérentes de l’AFNUM est en France de 100.000 emplois, dont 32.500 emplois directs, pour 28 milliards d’euros de chiffre d’affaires. L’AFNUM est membre de la FIEEC, du MEDEF et de Digitaleurope.
À propos de la Fédération Française des Télécoms :
Créée le 24 septembre 2007, la Fédération Française des Télécoms (FFTélécoms) réunit les opérateurs de communications électroniques en France. Elle a pour mission de promouvoir une industrie responsable et innovante au regard de la société, de l’environnement, des personnes et des entreprises, de défendre les intérêts économiques du secteur et de valoriser l’image de ses membres et de la profession au niveau national et international. Pour réaliser ses missions, la Fédération organise dans l’intérêt de ses membres, un dialogue structuré et constant avec l’ensemble des parties prenantes du secteur et de son environnement institutionnel et privé. Elle privilégie chaque fois que possible la régulation ouverte. Elle assure de façon exigeante la représentation du secteur sur les questions d’intérêt commun dans le respect absolu des règles de la concurrence en vigueur.
Contacts presse :
AFNUM : Stella MORABITO – smorabito@afnum.fr et Marie SANTOLI – msantoli@afnum.fr
Fédération Française des Télécoms : Alice PROVOST · Responsable de la Communication · aprovost@fftelecoms.org · 06 07 65 11 37.
[1] Arcep, Consommation énergétique des réseaux mobiles, mise à jour le 14 janvier 2022
[2] European Commission, Directorate-General for Communication, Supporting the green transition : shaping Europe’s digital future, Publications Office, 2020, https://data.europa.eu/doi/10.2775/98379
[3] Malmodin, J., 2020. The ICT sector’s carbon footprint. Presentation at the techUK conference in London Tech Week on ‘Decarbonising Data’, 2020.
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En présence d’Agnès Pannier-Runacher, Ministre déléguée auprès du ministre de l’Économie, des Finances et de la Relance, chargée de l’Industrie, et de Cédric O, Secrétaire d’Etat chargé de la Transition numérique et des Communications électroniques, le Comité Stratégique de Filière (CSF) « Infrastructures Numériques » a participé à la restitution du rapport de la mission 5G Industrielle lancée par le Gouvernement et présidée par Philippe Herbert. Cet évènement a été l’occasion de présenter les recommandations de la mission, à la mise en œuvre desquelles le CSF « Infrastructures Numériques » est pleinement associé.
La mission 5G Industrielle
Confiée le 19 octobre 2021 par les Ministres Agnès Pannier-Runacher et Cédric O, cette mission a pour objectifs de développer les usages de la 5G dans l’industrie et d’en accélérer l’appropriation par les professionnels ; d’identifier les éventuels freins à son déploiement et de proposer des actions concrètes pour accompagner l’industrie française dans la conception et l’adoption de services innovants en 5G. Les travaux ont pris en compte le retour d’expériences d’acteurs français et européens. Cette mission s’inscrit dans le cadre de la Stratégie d’accélération sur la 5G et les futures technologies de réseaux de télécommunications.
La participation du CSF « Infrastructures Numériques » à la mise en œuvre des recommandations de la mission 5G Industrielle
Le CSF « Infrastructures Numériques » accompagnera la mise en œuvre du rapport issu de la mission 5G Industrielle. L’enjeu est double pour la filière des infrastructures numériques : d’une part, continuer à valoriser d’un point de vue technologique les infrastructures mises en place dans le cadre de l’implémentation de la 5G industrielle et, d’autre part, permettre au plus grand nombre de bénéficier du savoir-faire de l’industrie des télécoms et des équipementiers réseaux pour se saisir au mieux des opportunités industrielles et économiques offertes par les futurs réseaux mobiles.
De nombreux projets actuellement identifiés au sein du réseau de plateformes de la filière des infrastructures numériques visent à développer des usages dans les secteurs industriels. L’enjeu pour le CSF « Infrastructures Numériques » est également de continuer à développer, par un dialogue continu entre les projets, des synergies entre les plateformes afin que la 5G soit identifiée comme l’un des facteurs essentiels du développement de l’industrie 4.0.
Afin de capitaliser sur les recommandations de la mission, le CSF « Infrastructures Numériques » s’engage à mettre en place un groupe de travail dédié, qui aura pour objectifs de : collecter régulièrement les besoins des principales filières industrielles françaises en matière de 5G ; piloter un benchmark sur la disponibilité internationale d’équipements aux caractéristiques adaptées à la 5G industrielle et animer un dialogue avec les fournisseurs et équipementiers français au sujet de la 5G industrielle. Des évènements de sensibilisation à la 5G organisés par des équipementiers et des offreurs de solutions industrielles, ainsi que des formations proposées aux autres filières autour de cas d’usage spécifiques, sont également envisagés.
Nicolas Guérin, Président du CSF « Infrastructures numériques » :
« Je salue la publication des résultats de la mission 5G Industrielle et remercie le Gouvernement pour son engagement aux côtés de notre Comité Stratégique de Filière (CSF) « Infrastructures Numériques ». Le travail considérable qui a été réalisé permet d’identifier les potentialités de développement de la 5G industrielle en France. Le CSF « Infrastructures numériques » a pris des engagements forts et participera à la mise en œuvre des recommandations de la mission 5G Industrielle. »
À propos du CSF « Infrastructures Numériques » :
Le 22 novembre 2018, le Conseil national de l’industrie a labellisé le Comité Stratégique de Filière (« CSF ») « Infrastructures Numériques ». Le Comité a identifié quatre projets structurants, dont les feuilles de route sont détaillées dans le contrat de filière. Tous font l’objet d’engagements réciproques industrie/État. La signature du contrat par l’industrie, les organisations syndicales, Régions de France et le Gouvernement en décembre 2019 a constitué un moment fort pour cette filière qui est un maillon essentiel de la numérisation de notre pays et dont le potentiel économique est considérable.
La filière des infrastructures numériques rassemble les fabricants de composants et d’équipements réseaux, les opérateurs d’infrastructures fixe et mobile et de services de communications électroniques, les fabricants de matériels et câbles de communication/très haut débit et les industriels des réseaux d’initiative publique. Enfin, elle peut compter sur de nombreux centres de recherche et pôles de compétitivité pour favoriser son essor économique et développer les activités de R&D [Recherche et Développement].
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Mandature 2022-2027 : les propositions des opérateurs télécoms pour un numérique innovant et responsable au service de la croissance et de la souveraineté
Dans le cadre de la Présidence française de l’Union européenne et des prochaines échéances électorales, les opérateurs membres de la Fédération Française des Télécoms publient aujourd’hui 15 propositions concrètes afin de renforcer la connectivité de tous les citoyens, ainsi que la numérisation durable du tissu productif industriel français et des collectivités, éléments essentiels de la résilience et de la souveraineté de notre pays.
Depuis plus de 20 ans, les opérateurs membres de la FFTélécoms déploient leurs infrastructures et services numériques dans les territoires urbains et ruraux, au bénéfice des citoyens et des entreprises. La crise sanitaire a démontré le rôle essentiel des opérateurs dans le maintien de la vie économique et sociale, grâce aux 10 milliards d’euros investis chaque année depuis 10 ans, contribuant à hauteur de 60 milliards d’euros par an au PIB français. Les opérateurs sont par ailleurs résolument engagés dans la transition énergétique de notre pays et de nos industries avec des engagements forts visant à anticiper de 10 ans les Accords de Paris et arriver ainsi à la neutralité carbone d’ici 2040.
Pour autant, de nouvelles mesures législatives, réglementaires et fiscales sont nécessaires afin de renforcer les investissements sur le territoire national et d’accélérer ainsi les déploiements des réseaux fixes et mobiles dans les prochaines années.
À ce titre, il convient de rééquilibrer les dynamiques concurrentielles entre les différents acteurs de la chaîne de valeur d’internet, afin de faire émerger une souveraineté numérique à l’échelle du continent européen, de retrouver la maîtrise des coûts de déploiement et de maintenance des réseaux et de l’empreinte environnementale qui leur est associée.
Enfin, alors que les opérateurs sont mobilisés de longue date pour accompagner les personnes les plus fragiles et exposées, il importe que l’ensemble de ces investissements profitent à l’ensemble des citoyens et que soient renforcées les actions de responsabilisation de tous.
Arthur Dreyfuss, Président de la Fédération Française des Télécoms :
« Nous sommes fiers d’avoir permis une véritable transformation numérique de la France ces cinq dernières années. Ce colossal investissement de 50 milliards sur cinq ans, porté par les opérateurs, est un des grands succès du quinquennat et ce, au bénéfice des Français et des territoires. La 4G et la fibre pour tous sont désormais en passe d’être une réalité aux quatre coins du pays. Nous voulons aller plus loin et poursuivre les investissements. Nous présentons, à destination des candidats à l’élection présidentielle, 15 propositions simples et concrètes pour créer les conditions d’un avenir numérique responsable pour le pays. Pour ce faire, des réformes doivent être poursuivies, sur le plan réglementaire et fiscal. Par ailleurs, il est désormais urgent, au niveau français et européen de permettre une compétition équitable avec les géants du numérique. Le renforcement de la souveraineté de notre pays et de nos industries, les transitions numérique et environnementale, nécessitent un partage équitable des coûts de déploiement des infrastructures entre opérateurs télécoms et fournisseurs globaux de contenus. »
Retrouvez toutes nos propositions pour la mandature 2022-2027 : https://bit.ly/NosPropositions2022
À propos de la Fédération Française des Télécoms :
Créée le 24 septembre 2007, la Fédération Française des Télécoms (FFTélécoms) réunit les opérateurs de communications électroniques en France. Elle a pour mission de promouvoir une industrie responsable et innovante au regard de la société, de l’environnement, des personnes et des entreprises, de défendre les intérêts économiques du secteur et de valoriser l’image de ses membres et de la profession au niveau national et international. Pour réaliser ses missions, la Fédération organise dans l’intérêt de ses membres, un dialogue structuré et constant avec l’ensemble des parties prenantes du secteur et de son environnement institutionnel et privé. Elle privilégie chaque fois que possible la régulation ouverte. Elle assure de façon exigeante la représentation du secteur sur les questions d’intérêt commun dans le respect absolu des règles de la concurrence en vigueur.
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4 ans après la signature d’un accord inédit entre le Gouvernement, l’Arcep et les quatre principaux opérateurs de téléphonie mobile, le New Deal Mobile est une réalité tangible dans les territoires. En janvier 2018, les opérateurs s’étaient engagés à accélérer la couverture numérique du territoire, en contrepartie l’État s’était quant à lui engagé, avec l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (Arcep), à donner aux opérateurs de la visibilité et de la stabilité jusqu’en 2030 sur leurs fréquences.
Depuis la signature de l’accord New Deal Mobile, les opérateurs ont basculé plus de 91 305 sites mobiles en 4G sur les 93 322 sites mobiles présents, tous opérateurs confondus en France. 98% des sites des opérateurs ont donc été convertis en 4G. Les opérateurs ont construit ou passé près de 37 394 sites en 4G depuis le début du New Deal Mobile. 1 115 sites issus du Dispositif de Couverture Ciblée ont également été mis en service depuis la signature du New Deal Mobile.
À l’occasion de la date anniversaire de la signature du New Deal Mobile, la Fédération Française des Télécoms publie une nouvelle plaquette qui dresse le bilan et les avancées des 4 ans du New Deal Mobile. La Fédération Française des Télécoms a ainsi engagé une réflexion sur les moyens permettant de simplifier les règles de déploiements des réseaux mobiles. L’objectif est d’atténuer les contraintes en matière d’implantation d’antennes-relais de téléphonie mobile et de sécuriser sur le long terme les investissements consentis.
Le New Deal Mobile est une réalité et les opérateurs sont tous mobilisés pour atteindre les objectifs de cet accord. Depuis deux ans, l’industrie des télécoms a démontré, tout au long de la crise sanitaire, sa capacité à maintenir l’activité pour atteindre les objectifs fixés. C’est en effet grâce aux réseaux télécoms que les Français peuvent communiquer, télétravailler, poursuivre l’éducation à la maison, télé-consulter et s’informer.
La FFTélécoms est partenaire des pouvoirs publics dans la mise en œuvre du New Deal Mobile. À ce titre elle a organisé plusieurs inaugurations de sites mobiles 4G ces dernières semaines dans les départements du Loir-et-Cher, de la Savoie, de la Vienne et de la Haute-Savoie, qui illustrent la réalité des déploiements. Ces inaugurations se poursuivent en ce début d’année, notamment ce jour, en Haute-Loire, au Bouchet-Saint-Nicolas et la semaine prochaine en Corse-du-Sud. L’implication des collectivités et des élus locaux en lien avec l’ensemble des acteurs est une des clés de la réussite des déploiements.
Contacts presse :
- Alice Provost · Responsable de la communication · aprovost[at]fftelecoms[.]org.
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Au Sénat, résolument mobilisés en faveur de la réduction de l’empreinte environnementale du numérique, les opérateurs télécoms (SFR, Bouygues Telecom, Iliad-Free et Orange) ont présenté devant le groupe d’études « Numérique », une charte pour un numérique durable qui détaille les engagements volontaires du secteur.
Télécharger la CHARTE DES OPÉRATEURS EN FAVEUR D’UN NUMÉRIQUE DURABLE (PDF, 324 Ko)
La charte pour un numérique durable : des engagements ambitieux et volontaires du secteur des télécoms
Dans la continuité de la loi visant à réduire l’empreinte environnementale du numérique en France, les opérateurs ont pris l’initiative de mettre en place des actions volontaires et ambitieuses pour un numérique sobre en carbone et en ressources naturelles finies. Cette charte porte notamment l’ambition commune exigeante d’atteindre la neutralité carbone d’ici 2040, avec 10 ans d’avance sur les Accords de Paris.
Ainsi dans une démarche inédite de coordination, les opérateurs présentent une charte réunissant les engagements volontaires du secteur qui feront l’objet d’un bilan annuel réalisé par la Fédération Française des Télécoms pour l’ensemble des opérateurs.
Sa rédaction a été initiée il y a un peu plus d’un an à l’occasion des échanges avec la mission sénatoriale sur l’empreinte environnementale du numérique faisant remonter le besoin de données sur le secteur. La réflexion a ensuite été approfondie en octobre 2020 lors du Colloque « Numérique et Environnement, faisons converger les transitions » qui avait lancé des pistes de travail pour une feuille de route gouvernementale.
Les opérateurs télécoms : des solutions concrètes face au défi environnemental
Les réseaux télécoms représenteraient en moyenne 0,4% de l’empreinte carbone en France, soit 7% de l’empreinte carbone du numérique (en incluant les data centers et les équipements connectés). Ils constituent avant tout l’une des solutions au défi environnemental car leur développement permet de diminuer, au global, les émissions des gaz à effet de serre, par leur impact sur l’ensemble des secteurs industriels et sur la vie quotidienne des citoyens.
Pour autant, les opérateurs télécoms sont conscients des enjeux environnementaux et de leur rôle au soutien de la transition écologique et dans la lutte contre le dérèglement climatique.
Ainsi, afin de réduire les émissions de CO₂ et mettre le numérique au service de l’environnement, les opérateurs investissent massivement dans les réseaux (11,5 milliards d’euros en 2020) et au service de l’innovation. En effet, la modernisation des réseaux avec les dernières technologies (fibre et 5G), moins énergivores et plus efficientes, constitue un élément déterminant pour faire du numérique un outil de réduction de l’empreinte environnementale de nombreux secteurs industriels.
Ensuite, pour limiter leur impact sur les ressources naturelles, les opérateurs ont mis en place des mesures fortes visant à encourager l’allongement de la durée de vie des terminaux, en favorisant par exemple la collecte des mobiles et le recours aux appareils reconditionnés en lieu et place d’appareils neufs.
Enfin, des actions sont également mises en œuvre afin d’améliorer l’accompagnement des consommateurs dans leurs usages numériques.
4 indicateurs clefs rendus publics par les opérateurs
Les opérateurs télécoms ont décidé de partager d’ores et déjà 4 indicateurs clefs sur 2020 permettant aux citoyens de suivre l’évolution positive de la filière sur les prochaines années d’un point de vue environnemental.
- Total des émissions de CO2 des quatre opérateurs en 2020 (périmètres 1 et 2) : 363 101 tonnes équivalent CO2
- Proportion de l’électricité renouvelable utilisée par rapport à l’électricité totale consommée en 2020 : 26,47 %
- Nombre de portables reconditionnés vendus par les 4 opérateurs en 2020 : 150 922
- Proportion du nombre de portables collectés par rapport à la somme totale des portables vendus en 2020 : 11,35 %
Catégorie : Communiqués et dossiers de presse
Les branches professionnelles des Télécommunications, des Travaux Publics, du Bâtiment et de la Métallurgie représentant l’ensemble des acteurs de la filière stratégique des infrastructures numériques (CSF) ont signé, avec l’Etat, un EDEC (contrat d’engagement de développement de l’emploi et des compétences) le 1er décembre 2021, en présence de Cédric O, Secrétaire d’Etat chargé de la Transition numérique et des Communications électroniques, d’Elisabeth Borne, Ministre du travail, de l’emploi et de l’insertion, de Nicolas Guérin, Président du CSF Infrastructures numériques et de Bruno Lucas, Délégué général à l’emploi et à la formation professionnelle. Cet EDEC, fortement attendu, s’inscrit dans la droite ligne des objectifs prioritaires du Contrat Stratégique de Filière signé par ces mêmes fédérations et le Gouvernement, à savoir « sécuriser l’emploi et les passerelles de formations vers les nouveaux métiers des infrastructures numériques ». Accueillis par le Conseil Départemental du Val d’Oise et le syndicat mixte Val d’Oise numérique au sein du Hub Numérique Nikola Tesla, les parties prenantes de cet accord cadre ont visité un centre de formation de 2 500 m² ouvert sans discrimination aux organismes de formation, aux acteurs de l’insertion et de l’emploi, et aux entreprises du secteur.
Site internet du CSF « infrastructures numériques »
PRÉSENTATION DU CSF « INFRASTRUCTURES NUMÉRIQUES »
Sécuriser l’emploi et les passerelles de formations vers les nouveaux métiers des infrastructures numériques
Lors de la signature du Contrat Stratégique de Filière en 2019, les fédérations membres de la filière des infrastructures numériques se sont accordées autour d’un enjeu fondamental : réussir l’échéance de 2022 en termes d’emplois dans la filière, puisque le déploiement de la fibre optique a pour défi de mobiliser en quelques années un grand nombre de nouveaux salariés. Cet objectif premier doit permettre d’anticiper une gestion des ressources humaines de long terme pour les agents, mobilisés principalement sur une période de cinq ans. Avec une connectivité Très Haut Débit généralisée, de nouveaux métiers se créeront aussi naturellement, qu’il s’agisse du déploiement de la 5G ou de celui des Territoires connectés et durables. Il s’agit donc envisager les passerelles des métiers du Très Haut Débit vers les nouveaux métiers qui apparaitront, afin de pérenniser l’emploi dans la filière Infrastructures numériques.
Avec le déploiement de la fibre optique sur le territoire, qui devrait connaitre un pic d’emplois à mobiliser en 2022 (39 200 selon l’Observatoire annuel du THD), ainsi que le déploiement de la 5G, le développement des territoires connectés, de l’Internet des objets ou encore de datacenters, il est essentiel d’anticiper le besoin de compétences de la filière et de faciliter les mobilités professionnelles vers les emplois du secteur.
Ce nouvel accord d’engagement de développement de l’emploi et des compétences (EDEC), qui fait suite à celui concernant la fibre optique (2017-2020), s’inscrit dans cette ambition. Il permettra de sécuriser l’emploi et les passerelles de formation vers les nouveaux métiers des infrastructures numériques. 13 000 entreprises, dont une majorité de TPE-PME, et plus de 140 000 emplois directs sont concernés.
Mettre en œuvre un EDEC pour les nouveaux métiers de l’infrastructure numérique
Ce nouvel EDEC s’appuie sur l’état des lieux des actions achevées ou en cours de mise en œuvre du précédent EDEC fibre optique (EDEC fibre optique 2017-2020), et vise à répondre aux enjeux suivants :
- Assurer une fin qualitative du plan de déploiement de la fibre optique, notamment sur le raccordement client ;
- Identifier les besoins futurs sur la base de la situation actuelle ;
- Anticiper l’émergence de besoins importants en professionnels dans les branches et corps de métier des infrastructures numériques qui ne sont aujourd’hui pas dimensionnés pour répondre à une forte demande future ;
- Identifier les besoins en matière d’emplois à forte valeur ajoutée du fait du développement d’infrastructures toujours plus complexes et dématérialisées, nécessitant le recrutement de profils toujours plus qualifiés ;
- Préparer les métiers de l’infrastructure numérique de demain (Smart territoires, Smart building, IoT, 5G) et favoriser le développement de passerelles entre différents métiers des infrastructures numériques, le développement de nouvelles formations et/ou l’émergence de nouvelles certifications.
L’objectif étant de rendre polyvalent et adaptable aux nouvelles infrastructures et aux nouveaux chantiers y compris à l’international, les salariés mobilisés jusqu’aujourd’hui dans des corps prédéfinis (monteur câbleur, technicien de maintenance, technicien bureau d’étude, etc.).
Quatre axes d’actions ont été définis dans ce nouvel EDEC :
- Réaliser une étude pour cartographier les besoins en compétences de la filière concernant les grands chantiers à venir ;
- Accompagner les entreprises des infrastructures numériques, notamment les TPE-PME, dans la gestion des emplois et des compétences ;
- Conduire vers de nouvelles compétences dans la filière grâce à une révision de l’offre de formation et des modalités pédagogiques de sa mise en œuvre ;
- Valoriser les actions de l’EDEC et mettre en place des outils de communication pour améliorer l’attractivité de ces métiers.
A travers ces quatre axes d’actions, l’EDEC permettra d’analyser l’évolution des besoins des entreprises mais également l’évolution des profils en interne. Il est en effet nécessaire d’interroger la pertinence des passerelles imaginées dans le cadre des travaux ayant été réalisés. L’étude permettra également de faire un état des lieux des tensions sur chaque métier cartographié, d’appréhender l’évolution des profils au sein de la filière et d’obtenir une estimation du nombre d’agents nécessaires à l’exploitation/maintenance des réseaux fibre optique déployés.
L’une des conclusions de cette étude pourra être la nécessité d’anticiper la mobilité des ETP mobilisés dans le cadre de la mise en œuvre du plan France Très Haut Débit vers de nouveaux métiers une fois la phase de déploiement de la fibre optique ralentie (estimée à 2022). A la fin de cette phase, l’ensemble des forces vives mobilisées devra nécessairement être réorienté vers de nouveaux métiers.
Cette anticipation est la vocation du projet « Emploi » du CSF « Infrastructures numériques » tel que présenté dans le Contrat Stratégique de Filière.
Le renforcement de la cohésion sociale
A travers cette étude, l’objectif du Comité Stratégique de filière « Infrastructures numériques » reste de mettre en œuvre un nouvel EDEC dédié aux métiers des infrastructures numériques de demain (territoires intelligents, bâtiments intelligents, IoT, 5G) pour favoriser le développement de passerelles entre différents métiers des infrastructures numériques, de nouvelles formations et/ou l’émergence de nouvelles certifications.
Cet objectif de cohésion sociale pourra être également renforcé par la mise en œuvre de la stratégie d’accélération 5G et futures technologies de réseaux de télécommunications, qui pourrait notamment ouvrir des chantiers sur l’offre de formation dans l’enseignement supérieur sur les futures technologies de réseau et sur le développement de l’attractivité de la filière pour des compétences clés.
Le développement d’actions sur la virtualisation des réseaux pourra servir à développer les connaissances de l’état actuel des compétences en la matière en France et identifier les obstacles à leur accroissement.
Le soutien de l’Etat reste particulièrement important pour que cet EDEC se concrétise. En effet, au regard de la situation économique actuelle liée à la crise sanitaire, l’engagement des partenaires privés reste parfois difficile, alors que la filière souhaite devenir un moteur d’emplois importants pour les prochaines années.
Au regard de ce soutien et de la mise en œuvre à venir de cet EDEC, il est indispensable pour la filière d’adresser les grandes priorités que sont la parité hommes / femmes, l’emploi des jeunes et l’insertion professionnelle (apprentissage – personnes éloignées de l’emploi), notamment pour les personnes peu qualifiées. A ce titre, les bonnes pratiques en la matière pourraient être identifiées au sein de la filière afin que l’ensemble de la filière soit encouragé à les généraliser.
L’implication du CSF dans la stratégie d’accélération 5G et futures technologies de réseaux de télécommunications sera également particulièrement importante pour développer des actions complémentaires à l’EDEC, notamment pour les compétences rares et à forte valeur ajoutée.