Catégorie : Communiqués et dossiers de presse
L’amélioration de la couverture mobile dans les communes du littoral constitue une demande légitime des élus, des habitants permanents ou saisonniers et des acteurs économiques.
L’atteinte des objectifs du New Deal Mobile nécessite l’implantation de nombreux sites dans des communes soumises à la loi « Littoral » du 3 janvier 1986, qui impose la construction en continuité de l’urbanisme existant. Cette contrainte juridique, confirmée par l’avis du Conseil d’Etat du 11 juin 2021, bloque l’installation de plusieurs centaines de sites dans les communes relevant de la loi Littoral.
Ces difficultés de déploiements sont d’autant plus problématiques que les zones littorales présentent un niveau de couverture insuffisant. Or, une bonne couverture mobile est indispensable pour garantir un égal accès des territoires aux réseaux de communications électroniques, pour soutenir leur attractivité, dans des zones souvent touristiques, et, surtout pour assurer la sécurité des habitants. L’acheminement des appels d’urgence et l’exercice des missions de sauvetage en mer nécessitent l’appui de réseaux mobiles robustes et résilients, dans des zones soumises par ailleurs à de forts aléas climatiques.
Prenant acte de ces difficultés, un amendement du rapporteur a été adopté lors de l’examen du projet de loi de simplification de la vie économique en commission spéciale le 27 mars dernier. Il s’agit de la traduction législative de la proposition n°3 du rapport d’information du 12 février 2025 « sur le bilan et les perspectives du « New Deal » mobile des députés Bothorel et Nury.
Les opérateurs télécoms saluent l’adoption de cette disposition insérée à l’article 17 du projet de loi qui est de nature à répondre au besoin de couverture mobile tout en préservant le littoral et améliorant la sécurité des habitants permanents en cas de nouvel aléa climatique.
En cette période d’’examen du projet de loi de simplification de la vie économique en séance publique, les opérateurs télécoms découvrent avec stupéfaction le dépôt d’un amendement du gouvernement supprimant la disposition votée par la commission spéciale avec avis de sagesse du gouvernement et proposant une expérimentation limitée et restrictive à la loi Littoral.
Face à l’urgence d’une densification du réseau mobile dans les territoires littoraux afin de garantir la résilience des réseaux mobiles en cas de futurs aléas climatiques, les opérateurs télécoms déplorent vivement ce changement de position du gouvernement et regrettent d’être une nouvelle fois soumis à des injonctions contradictoires. Cette orientation du gouvernement aura pour effet de limiter l’accès aux communications, et notamment d’urgence, dans les zones littorales en cas d’évènement climatique majeur, complexifiant ainsi la gestion de telles crises.
Le changement climatique est une réalité durable. Il impose de remettre en cause les équilibres établis de longue date pour s’adapter au mieux. Nous regrettons que le gouvernement s’inscrive dans une logique d’expérimentation temporaire, encadrée par un processus particulièrement complexe.
À propos de la Fédération Française des Télécoms :
Créée en 2007, la FFTélécoms regroupe les principaux acteurs du secteur des télécommunications en France. Elle oeuvre à représenter et défendre les intérêts de la filière auprès des pouvoirs publics, des régulateurs et des autres parties prenantes, tout en favorisant le dialogue et l’innovation dans le secteur des télécoms, dans l’hexagone comme en outremer.
Contact presse Fédération Française des Télécoms :
Amina Maaloum, Responsable de la Communication amaaloum@fftelecoms.org 06 68 64 27 10
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La Fédération Française des Télécoms (FFTélécoms) a le plaisir d’annoncer l’adhésion d’Eutelsat Group, l’un des leaders mondiaux des télécommunications par satellite. Cette arrivée marque une nouvelle étape dans l’élargissement de la FFTélécoms et reflète une volonté commune de renforcer les liens entre le secteur des télécommunications et le secteur spatial.
Eutelsat Group, né de la fusion d’Eutelsat et OneWeb, est le premier opérateur de satellites GEO-LEO intégrés, révolutionnant les télécommunications spatiales au service des marchés en forte croissance de la connectivité.
A la tête d’une flotte de 35 satellites géostationnaires et d’une constellation en orbite basse terrestre de plus de 650 satellites, Eutelsat Group répond aux besoins de ses clients à travers le monde, dans quatre secteurs stratégiques : la connectivité mobile, la connectivité fixe, les services gouvernementaux, et la vidéo, avec plus de 6500 chaînes de télévision diffusées.
En rejoignant la FFTélécoms, Eutelsat s’associe aux acteurs majeurs du secteur pour contribuer aux réflexions sur les défis communs et aux initiatives en faveur d’un aménagement numérique équilibré du territoire. Grâce à son expertise et à son engagement pour l’innovation, Eutelsat apportera une nouvelle dimension aux travaux menés par la fédération, notamment sur le déploiement de solutions de résilience et l’accessibilité aux services numériques notamment dans les zones rurales et isolées venant compléter les réseaux terrestres en garantissant des communications à haut débit. Ce partenariat stratégique vise à garantir l’accessibilité aux services numériques sur tout le territoire, tout en renforçant la place de la France dans le domaine des télécommunications spatiales.
Cette nouvelle adhésion s’inscrit dans la poursuite d’une dynamique de diversification des membres de la FFTélécoms, renforçant ainsi sa représentativité et son rôle de porte-parole et d’interlocuteur privilégié du secteur des télécoms auprès des pouvoirs publics.
En rassemblant des expertises complémentaires, la FFTélécoms s’engage à œuvrer pour une France connectée avec des technologies souveraines, accélérant le déploiement de la fibre optique et garantissant un accès toujours plus performant aux réseaux très haut débit sur l’ensemble du territoire.
Laurent Halimi, Président de la FFTélécoms, se félicite de cette nouvelle collaboration : « Nous sommes heureux d’accueillir Eutelsat au sein de la Fédération Française des Télécoms. Ce rapprochement entre le secteur spatial et les télécommunications nous permettra de diversifier nos solutions de connectivité et d’aller encore plus loin dans la couverture du territoire, pour offrir un service de qualité à toutes et tous, partout en France. La technologie spatiale constitue une complémentarité précieuse aux infrastructures terrestres de télécommunications, permettant d’innover pour connecter les zones les plus difficiles d’accès. »
Jean-Hubert Lenotte, Directeur de la stratégie et des ressources d’Eutelsat Group : « Nous sommes très heureux de rejoindre la Fédération Française des Télécoms, à un moment charnière pour l’avenir des communications. Cette adhésion témoigne de notre volonté de contribuer activement aux réflexions de la filière télécoms et de faire valoir tout le potentiel des technologies satellitaires. Forts de notre expertise unique en connectivité GEO et LEO, nous mettons l’innovation au coeur de notre action pour compléter les réseaux terrestres et garantir un accès universel au très haut débit, partout sur le territoire. »
À propos de la Fédération Française des Télécoms : Créée en 2007, la FFTélécoms regroupe les principaux acteurs du secteur des télécommunications en France. Elle oeuvre à représenter et défendre les intérêts de la filière auprès des pouvoirs publics, des régulateurs et des autres parties prenantes, tout en favorisant le dialogue et l’innovation dans le secteur des télécoms, dans l’hexagone comme en outremer.
À propos d’Eutelsat Group : Eutelsat Group qui compte parmi les plus grands opérateurs mondiaux de satellites, est le premier opérateur GEO-LEO intégrée dans le monde et contribue à la puissante dynamique d’un tissu d’entreprises high-tech. La mission d’Eutelsat Group consiste à anticiper l’évolution des communications du futur grâce à une technologie satellitaire de pointe afin d’ouvrir la voie à de nouvelles formes de communication, permettant à chacun d’être connecté partout dans le monde entier.
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La Fédération Française des Télécoms (FFTélécoms) est heureuse d’accueillir Dauphin Telecom, acteur dynamique des télécommunications dans les territoires antillo-guyanais, en tant que nouveau membre. Cette adhésion marque une étape importante dans l’élargissement de la fédération et renforce sa représentativité au-delà du territoire hexagonal, affirmant ainsi son engagement pour une connectivité équitable et innovante.
Présent à Saint-Martin, où se situe son siège social, ainsi qu’à Saint-Barthélemy, en Guadeloupe, en Martinique et en Guyane française, Dauphin Telecom s’impose comme un opérateur de référence dans les Antilles et la Guyane depuis plus de 25 ans. L’entreprise apporte une expertise unique permettant de répondre aux besoins spécifiques des territoires ultramarins. L’arrivée de Dauphin Telecom permettra à la FFTélécoms de mieux représenter les enjeux des télécommunications et de travailler à une couverture numérique plus juste, inclusive et résiliente.
Laurent Halimi, Président de la Fédération Française des Télécoms, a salué cette nouvelle collaboration en ces termes : « L’arrivée de Dauphin Telecom au sein de la Fédération Française des Télécoms est une excellente nouvelle. Son expertise dans les territoires ultramarins est un atout précieux qui contribuera à enrichir les débats sur l’avenir des télécommunications en Outre-mer. Cette adhésion marque une avancée importante pour nous, afin de mieux prendre en compte la diversité des défis et des solutions dans l’ensemble du territoire national. »
Eve Riboud, Directrice Générale de Dauphin Telecom, revient sur l’importance de cette adhésion : « Depuis 27 ans, Dauphin Telecom s’engage à proposer des solutions innovantes adaptées aux réalités des Outre-mer. Rejoindre la FFTélécoms nous permettra de partager cette expertise et de collaborer pour relever les défis numériques qui unissent l’ensemble des territoires français. »
À propos de Dauphin Telecom :
Opérateur indépendant créé en 1998 à Saint-Martin, Dauphin Telecom est aujourd’hui présent sur les 5 territoires des Antilles-Guyane (Saint-Martin, Saint-Barthélemy, Guadeloupe, Martinique et Guyane) et compte +130 employés à travers les Antilles-Guyane. La mission du groupe Dauphin Telecom : Apporter des solutions technologiques spécifiques aux particuliers et professionnels de chaque territoire.
À propos de la Fédération Française des Télécoms :
Créée en 2007, la FFTélécoms regroupe les principaux acteurs du secteur des télécommunications en France. Elle oeuvre à représenter et défendre les intérêts de la filière auprès des pouvoirs publics, des régulateurs et des autres parties prenantes, tout en favorisant le dialogue et l’innovation dans le secteur des télécoms, y compris en Outre-mer.
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7 ans après la signature d’un accord inédit entre le Gouvernement, l’Arcep et les quatre principaux opérateurs de téléphonie mobile, le New Deal Mobile apparaît comme un succès collectif grâce au partenariat étroit entre les opérateurs, les services de l’État et les collectivités territoriales.
Depuis son lancement en 2018, ce programme de déploiement remplit son objectif de généralisation de la 4G et d’effacement des zones blanches de la téléphonie mobile sur l’ensemble du territoire. L’expérience démontre que le succès du New Deal Mobile doit beaucoup à la bonne coopération entre les parties prenantes et notamment avec les élus.
La FFTélécoms est partenaire des pouvoirs publics dans la mise en oeuvre du New Deal Mobile. À ce titre, elle a organisé plus de 180 inaugurations de sites mobiles 4G depuis 2018 qui illustrent la réalité des déploiements en valorisant plus particulièrement le dispositif de couverture ciblée.
Par ce dispositif inédit et ambitieux, les opérateurs mobiles Bouygues Telecom, Free Mobile, Orange et SFR se sont engagés, chacun, à assurer la couverture de 5 000 zones, identifiées par les collectivités territoriales et les services de l’État. L’Arcep suit chaque trimestre l’avancée du New Deal mobile sur son site internet. Ainsi, au 30 septembre 2024, 3 231 nouveaux sites 4G multi-opérateurs issus du dispositif de couverture ciblée étaient construits et mis en service par les opérateurs.
En complément de ce dispositif, le New Deal mobile comprend d’autres obligations des opérateurs en matière de déploiement des réseaux mobiles, avec des échéances qui s’échelonneront jusqu’en 2031. Ils concernent notamment la généralisation de la 4G sur les réseaux mobiles des opérateurs qui atteint 99,8 % des sites existants, l’extension de la couverture de population en bonne couverture, la couverture des axes de transport prioritaires qui atteint 99,4 % et le déploiement de 1 000 sites au titre de la 4G fixe dont 729 sites étaient en service au 30 septembre 2024.
Marc FERRACCI : « Lancé il y a 7 ans, le New Deal Mobile est une formidable réussite : les Français bénéficient désormais d’une des meilleures couvertures 4G d’Europe ! Ce résultat est un succès collectif entre les collectivités, les opérateurs et l’État. Ces infrastructures de qualité nous permettent d’aborder avec détermination l’année 2025 et la réindustrialisation de nos territoires. »
Laure de LA RAUDIÈRE : « Ce changement de paradigme dans l’attribution des fréquences, sous l’impulsion politique des élus, a été l’engagement de tous : gouvernement et Arcep pour la conception, opérateurs bien sûr pour le travail collectif et constructif réalisé, collectivités et l’Etat dans le choix des zones à couvrir du dispositif de couverture ciblée, Arcep pour le contrôle des obligations. Cette innovation en matière de politique publique a permis de répondre plus précisément aux attentes de la population. »
Laurent HALIMI : « La Fédération Française des Télécoms et l’ensemble des opérateurs sont totalement mobilisés depuis plus de 7 ans dans le déploiement du programme du New Deal Mobile. Plus de 3 200 nouveaux sites 4G multi-opérateurs, identifiés par les élus au sein des équipes projets, ont été construits et mis en service par les quatre opérateurs. Ces déploiements ont changé la vie des Français concernés. Nous assumons pleinement notre rôle dans l’aménagement numérique de tous les territoires. »
Contacts presse :
Cabinet de Marc Ferracci : presse@cabinets.industrie.gouv.fr – 01 53 18 46 19
Fédération Française des Télécoms : amaaloum@fftelecoms.org – 06 68 64 27 10.
ARCEP : Victor.schmitt@arcep.fr – 01 40 47 71 84
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Étude EY Parthenon Édition 2024 – 14ème étude pour la Fédération Française des Télécoms
Paris, le 11 décembre 2024
La Fédération Française des Télécoms dévoile l’édition 2024 de l’étude sur l’économie du secteur des télécoms en France, réalisée par le cabinet EY Parthenon. Cette étude met en lumière l’importance stratégique des télécommunications dans le paysage économique et numérique français, tout en soulignant les défis que le secteur doit relever pour maintenir sa compétitivité, soutenir l’innovation et réduire son impact environnemental.
Les opérateurs télécoms français se démarquent par leur capacité à conjuguer prix compétitifs, investissements massifs et engagement pour un numérique responsable, dans le contexte d’une accélération de la transition numérique et de pressions fiscales et réglementaires croissantes.
Des investissements records pour soutenir une connectivité d’excellence en Europe
Depuis 2019, les opérateurs télécoms français ont maintenu une croissance annuelle moyenne de 16 % du nombre de locaux éligibles au très haut débit, portant ce total à plus de 39 millions de locaux en 2024. Avec une couverture de 89 % des locaux en juin 2024, la France est leader en Europe en matière d’accès à la fibre optique.
Cet effort exceptionnel est soutenu par des investissements cumulés de 113 milliards d’euros sur la dernière décennie, dont 14 milliards en 2023. Ce niveau d’engagement dépasse très largement celui des autres secteurs d’infrastructure français, notamment les réseaux électriques, ferrés ou autoroutiers.
Malgré ces performances, la fiscalité spécifique pesant sur les opérateurs continue de croître (+5 % par an), atteignant 1,6 milliard d’euros en 2023. Les opérateurs télécoms sont soumis à un niveau d’imposition deux fois plus élevé, alors qu’ils investissent plus de deux fois plus que la moyenne des entreprises cotées au CAC 40.
Des prix très compétitifs au bénéfice du pouvoir d’achat des ménages et la compétitivité des entreprises
Les services de télécommunications en France restent parmi les plus abordables d’Europe. Les prix cumulés des abonnements fixes et mobiles sont les plus bas d’Europe, en moyenne deux fois inférieurs à ceux du Royaume-Uni et de l’Allemagne. En termes de données mobiles, le coût par gigaoctet en France est jusqu’à quatre fois inférieur à la moyenne européenne. Les services télécoms, dont l’indice des prix a encore baissé de 5 points entre 2023 et 2024, contribuent ainsi à redonner du pouvoir d’achat aux ménages.
Sur le segment entreprise, la consommation de données mobiles par carte SIM a augmenté de 22 % en 2023, tandis que le prix moyen par forfait a baissé de 7 %, renforçant la compétitivité des entreprises françaises sur le plan numérique.
Une transition vers un numérique responsable portée par les opérateurs télécoms
Face à la prévision d’une multiplication par six du trafic numérique entre 2020 et 2030, les opérateurs français intensifient leurs efforts pour réduire leur empreinte carbone.
- Réseaux fixes : La consommation énergétique diminue de 11 % par an grâce à l’adoption croissante de la fibre optique, trois fois plus efficace que le cuivre.
- Réseaux mobiles : L’efficacité énergétique des nouvelles technologies permet de compenser en partie l’impact environnemental de la hausse des usages.
- Engagements : Tous les opérateurs français sont engagés dans un processus de validation suivant les meilleurs standards scientifiques (SBTi), et les acteurs français du numérique affichent la meilleure note EcoVadis en Europe.
En parallèle, la France applique des normes environnementales parmi les plus strictes du continent, renforçant les directives européennes pour protéger l’environnement tout en exigeant des rapports transparents de la part des opérateurs.
Cybersécurité : un marché en pleine expansion face à des menaces croissantes
Le marché de la cybersécurité en France devrait atteindre 4 milliards d’euros d’ici 2028, avec une croissance annuelle de 50 %.
- Depuis 2018, les demandes d’assistance en cas de cyberattaques augmentent de 60 % par an.
- Les entreprises sont principalement ciblées par le piratage de comptes, le phishing et les rançongiciels, qui représentent plus de 60 % des attaques.
Les opérateurs télécoms renforcent continuellement leurs solutions de sécurité, mais doivent composer avec une pénurie de talents critique : près de 60 000 postes sont vacants en cybersécurité en France en 2023.
L’intelligence artificielle : un levier stratégique pour les télécoms et l’économie française
Le marché de l’intelligence artificielle en France progresse de 20 % par an, avec une projection de 50 milliards d’euros d’ici 2030.
- Les opérateurs télécoms fournissent les infrastructures essentielles pour concrétiser les bénéfices de l’intelligence artificielle.
- L’intelligence artificielle optimise déjà les activités des opérateurs télécoms : elle permet d’optimiser les réseaux, d’améliorer l’expérience client, d’anticiper les
besoins en maintenance, et de renforcer la cybersécurité.
Ces initiatives, bien que prometteuses, nécessitent des investissements accrus et une coordination renforcée entre les acteurs publics et privés pour en tirer les pleins bénéfices.
Un déséquilibre persistant dans l’écosystème numérique européen
L’étude met en évidence un déséquilibre croissant entre les opérateurs télécoms et les autres acteurs numériques. En 2023, les opérateurs génèrent 34 % des revenus du secteur numérique, tout en assumant 53 % des investissements et 56 % des contributions fiscales, dues notamment au poids toujours accru de la fiscalité spécifique des télécoms, atteignant un montant record de près de 1,6 Mds d’euros en 2023. Dans ce contexte, une nouvelle donne est nécessaire pour le secteur des télécoms, afin de retrouver les conditions d’un investissement soutenable dans les infrastructures numériques, nécessaires à la compétitivité de l’ensemble de l’économie. Ces débats ont été ouverts au niveau européen par le livre blanc de la Commission européenne sur la connectivité, le rapport Letta sur l’avenir du marché unique et le rapport Draghi sur la compétitivité européenne. La Fédération Française des Télécoms continuera à être force de proposition pour faire émerger un environnement favorable aux investissements, par une mise en cohérence globale des législations et une simplification de la réglementation, dans un cadre valorisant l’équité au sein de la chaine de valeur et les pratiques numériques durables, résilientes et sûres.
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Amina Maaloum, Responsable de la Communication – amaaloum@fftelecoms.org, 06 68 64 27 10
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Paris, le 10 décembre 2024
Le Conseil d’administration de la Fédération Française des Télécoms, réuni le 6 décembre, a validé les adhésions d’Orange Concessions et XpFibre et se félicite du renforcement en son sein des opérateurs d’infrastructures. Les opérateurs d’infrastructures membres de la Fédération représentent désormais près de 31 millions de locaux raccordables à la fibre, soit près de 80% du total.
Ces nouvelles adhésions vont permettre d’intensifier le travail commun entre opérateurs d’infrastructures et opérateurs commerciaux pour passer notamment une nouvelle étape dans le déploiement et l’exploitation de la fibre optique en France. Alors que la France fait la course en tête au niveau européen dans le déploiement de la fibre optique, les défis à relever sont nombreux, tant dans la finalisation du déploiement que dans l’exploitation, et appellent à une coopération renforcée entre opérateurs d’infrastructures et opérateurs commerciaux pour faire émerger des solutions pragmatiques et conforter le modèle français de la fibre, au bénéfice de tous.
Plus que jamais, la Fédération Française des Télécoms confirme son statut d’interlocuteur de référence sur l’ensemble des sujets de la filière télécom. Elle sera force de proposition et d’action pour la généralisation du très haut débit et l’aménagement numérique du territoire, tout en veillant à un haut niveau de qualité de service et de résilience, à la réussite de la migration des abonnés cuivre vers la fibre et à la maîtrise de l’empreinte environnementale des réseaux.
La Fédération amplifiera également ses actions pour rendre le cadre réglementaire, au niveau français et européen, favorable à l’investissement dans les infrastructures numériques. Alors que les investissements dans la connectivité sont indispensables pour concrétiser des innovations majeures comme l’intelligence artificielle, la 5G industrielle ou le véhicule autonome, le modèle économique des opérateurs télécoms, quel que soit leur positionnement, doit être sécurisé au sein de la chaîne de valeur du numérique.
Laurent Halimi, Président de la Fédération Française des Télécoms, a déclaré « C’est un moment important pour la Fédération et pour le secteur, qui ouvre de nouvelles perspectives. Opérateurs d’infrastructures ou opérateurs commerciaux, actifs sur les marchés grand public ou entreprises, avec ou sans réseau en propre, nous partageons tous un objectif commun : réussir la fibre en France. Nous allons désormais y travailler encore plus efficacement ensemble. »
Jean-Germain Breton, Président d’Orange Concessions, ajoute « L’adhésion d’Orange Concessions, opérateur d’infrastructures « pure player » pour le compte des collectivités et celles d’autres OI
favoriseront une collaboration plus étroite avec l’ensemble de l’écosystème réuni au sein de la FFTélécoms, opérateurs industriels et opérateurs commerciaux, opérateurs grand public et opérateurs entreprise. Nous inscrirons nos travaux dans une feuille de route OI Fibre ambitieuse qui portera rapidement ses fruits, notamment en termes de qualité des interventions sur les réseaux et de qualité de service. »
Lionel Recorbet, Président de XpFibre, indique « Présent en ZTD, en zone AMII et AMEL, et en tant que partenaire de nombreuses collectivités, XpFibre est fier de rejoindre la FFTélécoms et de pouvoir renforcer les liens de travail avec les différents opérateurs. Dans la perspective de la prochaine fermeture du réseau de cuivre, cette coopération renforcée doit nous permettre d’assurer une qualité de service pour les particuliers et les entreprises en préservant les fondamentaux économiques des opérateurs d’infrastructures. »
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Paris, 9 décembre 2024 –
Le Conseil d’administration de la Fédération Française des Télécoms (FFTélécoms) a élu à l’unanimité, le 6 décembre 2024, Laurent HALIMI, secrétaire général d’Altice-SFR, Président de la FFTélécoms pour un mandat d’un an.
Il succède à Nicolas GUÉRIN, secrétaire général du groupe Orange, désormais Vice-Président de la Fédération, aux côtés de Juliette LALLEMAND-VICTOR, secrétaire générale de Bouygues Telecom nouvellement élue Vice-Présidente. Philippe HALLOPEAU, directeur des affaires règlementaires d’Odigo est élu Trésorier. Les membres du Conseil d’administration remercient chaleureusement Liza BELLULO, Marie-Georges BOULAY et Julien TETU pour leur engagement et leur sens du collectif au cours de leurs mandats respectifs, et saluent l’implication et les réalisations de Nicolas GUERIN à la tête de la Fédération.
Biographie de Laurent HALIMI
Avocat de formation, Laurent HALIMI a débuté sa carrière dans des cabinets de renom, avant de rejoindre le groupe Altice en 2016. Il y occupe depuis 2020 le poste de Head of M&A pour Altice Europe et depuis aout 2022 le poste de Secrétaire général d’Altice France (dont il était également Directeur exécutif Juridique). Diplômé de Paris Dauphine, de Panthéon Sorbonne et de l’Université de Pennsylvanie, Laurent HALIMI apporte à la Fédération une solide expertise juridique et stratégique au service des enjeux de transformation du secteur des télécommunications.
Laurent HALIMI, Président de la FFTélécoms :
« Je mesure l’honneur et la responsabilité de prendre la présidence de la FFTélécoms dans l’intérêt d’un secteur industriel essentiel de notre société. Je veillerai à défendre les intérêts de l’ensemble des opérateurs membres de la FFTélécoms et notamment à sécuriser leur modèle économique dans un moment charnière pour notre secteur. Je m’attacherai également à favoriser une collaboration constructive avec les pouvoirs publics et les collectivités territoriales, pour garantir des infrastructures numériques robustes, durables et accessibles à tous. »
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Paris, le 25 juin 2024
Alors que la Commission européenne consulte sur l’avenir de sa stratégie numérique, la Fédération Française des Télécoms (FFTélécoms) souligne l’urgence d’une action concrète.
Assurer la capacité d’investissement des opérateurs
Le Livre blanc de la Commission européenne et le rapport d’Enrico Letta “Much more than a market”exposent les enjeux cruciaux pour l’avenir des communications électroniques en Europe. Ils proposent une analyse approfondie du paysage de la connectivité et préconisent un soutien accru aux investissements dans les infrastructures numériques.
Les opérateurs télécoms doivent maintenir des investissements élevés dans les réseaux pour suivre les évolutions technologiques, comme la softwarisation et la virtualisation des fonctions réseau. Bien que des investissements massifs aient été réalisés en France (114 milliards d’euros sur la dernière décennie), atteindre les objectifs de la décennie numérique pourrait nécessiter jusqu’à 200 milliards d’euros supplémentaires d’ici 2030. L’investissement et l’innovation doivent être au centre des priorités de la prochain Commission.
Garantir l’équité dans la chaîne de valeur
L’asymétrie réglementaire et économique au sein de la chaîne de valeur de la connectivité, notamment entre les opérateurs et les grands fournisseurs de contenu et d’applications, représente un défi majeur. Ces derniers génèrent plus de 50 % du trafic et exercent une pression considérable sur les opérateurs sans supporter les coûts d’investissement dans les réseaux.
La FFTélécoms soutient la proposition d’un nouveau mécanisme de résolution des différends, encadré par un arbitre tiers indépendant, pour équilibrer les relations entre opérateurs et grands fournisseurs de contenu. La FFTélécoms appelle également à l’extension des principes de la neutralité de l’internet à l’ensemble des services numériques pertinents pour favoriser l’équité et l’innovation.
Promouvoir des pratiques numériques durables
Engagée pour la transition écologique, la FFTélécoms salue les propositions du Livre blanc de la Commission visant à rendre l’écosystème numérique durable. La croissance continue du trafic, induite par les géants du numérique et leurs modèles gourmands en données, pèse sur les ressources.
La FFTélécoms estime que les objectifs de durabilité ne pourront être atteints qu’avec une responsabilisation accrue de tous les acteurs numériques, en particulier les grands fournisseurs de contenu. Cela inclut notamment l’envoi d’un signal économique sur l’utilisation de la bande passante et la définition de normes contraignantes et transparentes, comme le propose la Commission.
Rechercher le bon équilibre entre harmonisation européenne et régulation efficace
L’intégration du marché unique des communications électroniques nécessite l’harmonisation des réglementations à travers l’UE. En particulier, une politique prévisible en matière d’allocation des fréquences et une réévaluation des règles sectorielles sont cruciales.
Cependant, la FFTélécoms exprime ses préoccupations sur les propositions de la Commission visant à mettre en œuvre le principe du « pays d’origine » pour certaines activités et l’introduction d’un produit européen d’accès de gros. Ces mesures pourraient nuire aux régulations nationales éprouvées et efficaces, comme le cadre symétrique français pour la fibre.
Contact presse :
Amina Maaloum | Responsable Communication | amaaloum@fftelecoms.org | 06 68 64 27 10