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Réseaux
22.10.25

L’arrêt progressif des réseaux 2G et 3G s’inscrit dans un mouvement mondial de modernisation des infrastructures télécoms. Cette évolution répond à trois priorités : sécurité, sobriété énergétique et innovation.

Conçus il y a plus de vingt ans, les réseaux 2G et 3G ne répondent plus aux exigences actuelles de cybersécurité. Leurs failles sont aujourd’hui connues et exploitables. Migrer vers des technologies récentes permet de renforcer la protection des utilisateurs et des données.

Sur le plan environnemental, ces réseaux représentent encore jusqu’à un tiers de la consommation électrique mobile, alors qu’ils ne supportent plus qu’une faible part du trafic. Leur extinction permettra de réallouer ces ressources à des technologies plus performantes et plus sobres.

Cette transition est également un levier d’innovation. Elle libère des capacités pour le développement de nouveaux usages : objets connectés, téléassistance, mobilité intelligente ou solutions industrielles sécurisées.

Près de 200 réseaux 2G et 3G ont déjà été fermés dans le monde entre 2010 et 2024, dont la moitié au cours des deux dernières années. En France, les opérateurs, sous l’égide de la Fédération Française des Télécoms, accompagnent activement cette évolution pour garantir une migration progressive et maîtrisée.

L’arrêt de la 2G et de la 3G constitue ainsi une étape stratégique vers des réseaux plus sûrs, plus sobres et pleinement tournés vers l’avenir.

Découvrez notre note de position sur l’extinction des réseaux 2G/3G pour en savoir plus.

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