Catégorie : Nos travaux et champs d’actions
L’arrêt progressif des réseaux mobiles 2G et 3G, initiés dans les années 1990 et 2000, s’inscrit dans une stratégie mondiale visant à moderniser les infrastructures télécoms. En France, cette transition répond aux impératifs de sécurité, de performance énergétique et de connectivité, dans un contexte de transformation numérique accélérée.
Les principaux enjeux de cette transition
- Renforcer la sécurité
Les réseaux 2G et 3G ont été conçus dans un environnement technologique et sécuritaire très différent de celui d’aujourd’hui. Face à la sophistication croissante des cybermenaces, ces technologies ne garantissent plus un niveau de protection suffisant. Les réseaux 4G et 5G, en revanche, intègrent des protocoles de sécurité bien plus avancés, conformes aux exigences modernes des utilisateurs et des entreprises. - Optimiser l’efficacité énergétique
Malgré une baisse continue de leur utilisation, les réseaux 2G et 3G consomment encore entre 21 % et 33 % de l’énergie totale des infrastructures mobiles, selon une étude de l’Arcep en 2023. Leur mise hors service permettra de réaffecter ces ressources vers des réseaux plus récents, offrant des performances accrues tout en réduisant leur empreinte énergétique. - Répondre aux besoins croissants en connectivité
L’augmentation constante des usages numériques nécessite des infrastructures toujours plus performantes. La migration vers des technologies modernes, comme la 4G et la 5G, est essentielle pour répondre à ces attentes, en matière de vitesse, de capacité et de fiabilité.
Un accompagnement des utilisateurs dans cette transition
Pour limiter l’impact sur les utilisateurs encore dépendants des réseaux 2G et 3G, les opérateurs ont mis en place un ensemble de mesures, notamment :
- L’identification proactive des clients concernés ;
- Une communication détaillée sur les échéances à venir ;
- La proposition de solutions adaptées pour garantir la continuité des services (offres alternatives, mise à jour des équipements, etc.).
Ces actions, combinées à des campagnes d’information via des canaux variés (SMS, courriels, réseaux sociaux), visent à faciliter cette transition pour tous les utilisateurs.
Une étape clé pour l’avenir des télécoms
L’évolution des infrastructures vers des réseaux plus modernes, sécurisés et performants représente un tournant stratégique. Elle permet d’accompagner les transformations numériques, de renforcer la résilience des télécommunications et de répondre aux attentes croissantes en matière de durabilité.
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Dans le cadre de ses travaux sur l’interconnexion voix en mode IP, la Fédération Française des Télécoms (FFTélécoms) publie une nouvelle version (v3.3) du profil SIP pour l’interconnexion voix entre opérateurs de réseau nationaux.
Cette version vient principalement compléter la v3.2 pour :
- Permettre l’établissement convenable des appels de type NG eCall émis depuis un véhicule doté d’un modem compatible et sous couverture radio 4G/5G d’un opérateur de réseau mobile national, et destinés à un centre d’urgence national capable de traiter ces appels vers le 112, avec notamment le passage en transparent du composant ‘MSD’ (Minimum Set of Data) via l’interface SIP d’interconnexion voix inter-opérateurs.
- Préciser les traitements possibles à l’interface d’interconnexion SIP en cas de réception d’un identifiant d’appelant non présentable au correspondant appelé.
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Dans le cadre de ses travaux sur l’interconnexion voix en mode IP, la Fédération Française des Télécoms (FFTélécoms) publie une nouvelle version (v3.3) du profil SIP pour l’interconnexion voix entre opérateurs de réseau nationaux.
Cette version vient principalement compléter la v3.2 pour :
- Permettre l’établissement convenable des appels de type NG eCall émis depuis un véhicule doté d’un modem compatible et sous couverture radio 4G/5G d’un opérateur de réseau mobile national, et destinés à un centre d’urgence national capable de traiter ces appels vers le 112, avec notamment le passage en transparent du composant ‘MSD’ (Minimum Set of Data) via l’interface SIP d’interconnexion voix inter-opérateurs.
- Préciser les traitements possibles à l’interface d’interconnexion SIP en cas de réception d’un identifiant d’appelant non présentable au correspondant appelé.
La présente consultation publique est ouverte jusqu’au 15 septembre 2024 à 18h00, heure de Paris. Seules les contributions arrivées avant l’échéance seront prises en compte.
Les contributions doivent être transmises à la Fédération Française des Télécoms, en précisant l’objet « Mise en consultation du profil SIP v3.3 » à l’adresse suivante : secretariat@fftelecoms.org
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Les objectifs du MAN :
- Le mécanisme d’authentification des numéros voulu par le législateur a pour objet d’apporter une brique supplémentaire dans les mécanismes de protection des consommateurs déjà mis en place par les opérateurs et par les Autorités ;
- Afin de redonner confiance aux consommateurs, le but de la loi est de garantir que toute personne recevant un appel ou un message ne soit pas trompée sur l’identité de la personne à l’origine de cette communication.
Le programme MAN :
- Le programme MAN 2023 constitue un projet sectoriel autour d’une solution technique partagée et d’un ensemble de règles à respecter pour un fonctionnement collectif maîtrisé ;
- Il s’agit de mettre en œuvre un dispositif qui réponde à l’objectif voulu par le législateur et qui fonctionne.
Les opérateurs concernés par le MAN sont tous ceux qui exploitent des ressources en numérotation du plan de numérotation français ou par qui transitent des appels, quelles que soient leurs interconnexions avec les autres opérateurs.
Le planning :
Le planning de montée en charge du MAN, qui a été présenté à l’Arcep est le suivant :
- Au 1er juin 2024 :
- Tous les opérateurs ont déployé le MAN sur toutes leurs interconnexions SIP, sans coupure à ce stade des appels non authentifiés
- Tous les opérateurs effectuent les remontées prévues (traces et volumétries) sur la plateforme MAN de façon à pouvoir communiquer des éléments consolidés et effectuer le suivi du dispositif
- Au 1er octobre 2024 : Coupure des appels non authentifiés
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Les quatre opérateurs, sous l’égide de la FFTélécoms, ont répondu à la consultation publique lancée par le Gouvernement dans le cadre des Rencontres de la simplification.
Dix propositions de simplification des déploiements visant à mieux concilier l’aménagement numérique du territoire et les règles d’urbanisme ont été préparées par les opérateurs télécoms. Ces mesures sont destinées à nourrir le futur projet de loi simplification, actuellement en cours d’élaboration, visant à simplifier les normes qui entravent la croissance des entreprises.
Pour répondre au besoin croissant de connectivité mobile (+ 30 % par an) et aux attentes légitimes des élus et des citoyens en la matière sur l’ensemble du territoire, les opérateurs sont pleinement mobilisés au service de l’aménagement numérique. Même si la couverture mobile du territoire s’est considérablement améliorée depuis le début du New Deal Mobile, certaines dispositions législatives et règlementaires en vigueur sont des sources de ralentissements voire de blocages dans le déploiement des sites mobiles.
Les opérateurs proposent dix mesures dans cette perspective :
- Assouplir les déploiements mobiles en zone littorale
- Pérenniser la suppression de la faculté de retrait des décisions d’urbanisme autorisant ou ne s’opposant pas à l’implantation d’antennes relais
- Renforcer les sanctions contre les actes de vandalisme et de sabotage des infrastructures numériques
- Sécuriser les baux destinés à accueillir des installations mobiles de communications électroniques
- Classer les infrastructures numériques comme délivrant un besoin essentiel et bénéficiant à ce titre d’un maintien de service prioritaire en cas de délestage sur les réseaux électriques
- Synchroniser les raccordements électriques avec les autorisations d’urbanisme
- Faciliter l’accès des opérateurs télécoms aux points hauts du domaine public
- Donner la possibilité aux opérateurs de saisir l’instance de concertation prévue à l’article L. 34-9-1 du CPCE
- Présumer la condition d’urgence remplie en cas de référé-suspension contre une décision de refus concernant des équipements de radiotéléphonie mobile
- Rendre applicable le principe du « silence vaut acceptation » pour les permissions de voirie délivrées aux opérateurs de communications électroniques ou ramener le délai de réponse de 2 mois à 1 mois.
L’intégralité de la réponse à la consultation publique est disponible ci-dessous.
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Dans le cadre de ses travaux sur l’interconnexion IP entre opérateurs nationaux, la Fédération Française des Télécoms (FFTélécoms) publie le cahier de tests génériques pour interconnexion IP sur Interface SIP 3.1
Ce cahier de tests a pour objet la liste des tests nécessaires à la validation de l’ensemble des fonctionnalités réseau présentes entre le réseau d’un Opérateur ORT1 et le réseau d’un Opérateur Tiers ORT2 pour une interconnexion IP en SIP, ainsi que la validation des services à l’interface sur l’ensemble des terminaux de chacun. Le cahier de tests couvre les besoins minimums devant être supportés pour être conforme à la spécification et non pas ceux soumis strictement à accord bilatéral.
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Acome, leader français de l’industrie des câbles, a inauguré, le jeudi 21 septembre sa plateforme dédiée à la 5G industrielle.
Des ateliers spécifiques ont ainsi été mis à disposition, centrés sur :
- La maintenance prédictive,
- La connectivité des machines,
- Le contrôle colorimétrique des câbles,
- La vidéosurveillance par drones,
- Le transport de tourets par Robots Mobiles Autonomes
Romain BONENFANT animait la table ronde sur les raisons la 5G privée et pourquoi celle-ci est-elle nécessaire à l’industrie.
Après avoir rappelé le contexte de la réindustrialisation nationale et l’intérêt de la 5G privée pour l’industrie, il a précisé les différents travaux existants au sein du CSF Infrastructures numériques.
La table ronde fut enrichissante en présentation de cas d’usages spécifiques ainsi que les divers obstacles rencontrés par les acteurs de la 5G industrielle.
Cela a permis de définir des points d’attention ainsi que des recommandations pour tous ceux qui souhaitent se lancer dans l’aventure de cette technologie.
Nicolas Guérin a conclu la journée en remerciant Acome de leur accueil et pour la journée riche en démonstrations. Il a ainsi rappelé les enjeux de la 5G Industrielle, à savoir le besoin de porter le message suivant :
« Lancez-vous ! » car il semble aujourd’hui clair que la 5G est l’un des vecteurs rendant possible la transformation numérique des industriels, que ce soit pour se différencier, pour être plus efficace – notamment en matière de consommation d’énergie, ou encore pour accroître la sécurité des équipes de production.
Il faut ainsi que les entreprises françaises de toutes tailles puissent saisir ces opportunités et mettre en œuvre les premiers projets de 5G industrielle qui leur permettront de profiter pleinement des infrastructures qui sont déjà existantes et d’être ainsi plus compétitives.
Ceci passe par la promotion et l’explicitation des bénéfices de la 5G. C’est le sens des travaux menés en collaboration entre les CSF « Solutions Industrie du Futur » et « Infrastructures Numériques » et des journées telles que celle du 21 septembre à Acome.
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Le 28 septembre dernier, le Président et le Directeur général de la Fédération sont intervenus respectivement sur deux tables rondes lors de la manifestation annuelle organisée par l’ARCEP : Territoires connectés.
Nicolas Guérin participait à la séance plénière sur les réseaux fixes pour présenter l’état d’avancement du plan de qualité fibre qui apporte des réponses concrètes de la filière pour améliorer la qualité des réseaux et des raccordements en fibre optique. Il a rappelé depuis 2011 le déploiement de la fibre optique constitue le plus grand chantier d’infrastructure du pays qui repose sur le travail sans relâche au quotidien de l’ensemble de la filière. Après avoir fait un point d’étape sur les mesures mise en œuvre dans le cadre du plan qualité fibre déployée depuis septembre 2022, le Président de la Fédération a annoncé des engagements complémentaires pris par les opérateurs télécoms sous l’égide de la FFTélécoms. Au-delà des mesures déjà engagées, qui ont commencé à produire des effets tangibles d’amélioration tout en mesurant l’impatience légitime de certains élus et de certains de nos clients, les opérateurs commerciaux proposent de renforcer la transparence sur la qualité des réseaux grâce à des indicateurs spécifiques, complémentaires des indicateurs OI existants
Il a présenté ces propositions d’indicateurs « opérateurs commerciaux » sur trois dimensions :
- Deux indicateurs reflétant la perception client
- Il s’agira de mesurer à l’échelle d’un réseau d’un OI, le taux de client sur ce réseau qui n’a pas fait l’objet d’un SAV au cours du dernier mois.
- Taux de clients raccordés en moins de 60 jours, hors cas d’annulation du rendez-vous de raccordement à l’initiative du client
- Un indicateur relatif aux processus industriels des Opérateurs Commerciaux
- Taux de malfaçons signalées par l’OI repris dans les 30 jours par les OC (permettra de mesurer l’efficacité dans la reprise des malfaçons)
- Le Délai de rétablissement par les OI des SAV sur le segment PM-PBO
- Cet indicateur QoS, déjà calculé et publié par les OI, permet de refléter la performance et les processus OI sur ce segment qui ne peut pas être réparé par les OC et qui impacte pourtant l’expérience des clients.
Pour conclure, Nicolas Guérin a insisté sur le fait que l’exemplarité et la diligence des sous-traitants sont des prérequis obligatoires à la réussite du plan. Ainsi, les membres de la FFT, pleinement mobilisés dans le cadre de l’exécution de leurs contrats avec les sous-traitants, veillent constamment à ce que les entreprises soient vigilantes face à certaines pratiques peu scrupuleuses qui peuvent être constatées sur le terrain de la part de certains techniciens. Il a enfin rappelé que opérateurs commerciaux demandent que le niveau des prestations exécutées par les entreprises sous-traitantes corresponde au standard de qualité exigé et soit équivalent en tout point du territoire.
Romain BONENFANT participait à la séance plénière sur la couverture mobile qui lui a permis de faire un bilan d’étape du New Deal Mobile.
Il a rappelé d’abord que l’association et l’implication des collectivités et des élus départementaux, régionaux, des maires, de l’ANCT des services déconcentrés de l’Etat, réunis au sein des équipes-projets, est l’une des clés de la réussite de ce programme. Plus de cinq ans après le lancement du New Deal Mobile, la relation partenariale entre représentants de l’Etat, élus locaux et opérateurs télécoms est confortée via la mise en place de ces équipes-projets locales. Celles-ci constituent un point de satisfaction des opérateurs télécoms.
Ses propos se sont ensuite focalisés sur L’importance de concertation et du dialogue avec les élus tout au long du processus est primordiale : de la phase d’identification de la zone à couvrir en passant par la recherche du terrain jusqu’à l’ouverture commerciale du site 4G.
Il a rappelé que la Fédération Française des Télécoms avait identifié plusieurs leviers permettant l’accélération des déploiements et de débloquer des situations
- Faciliter les raccordements électriques en rendant les télécoms prioritaires dans les demandes faites à ENEDIS (les délais de raccordement sont trop longs)
- Adapter les règles de déploiement dans les communes littorales.
- Introduire une modération de la fiscalité spécifique applicable aux acteurs télécoms.
Pour conclure, le directeur général de la Fédération a indiqué que le chantier du New Deal Mobile se poursuivait avec 2 579 pylônes du dispositif de couverture ciblée construits sans compter la densification des réseaux sur les axes de transport. Il a insisté sur la nécessité de continuer à lever les blocages/difficultés en poursuivant la concertation entre Etat, collectivités, associations d’Etat. Les membres de Fédération Française des Télécoms continueront à y prendre toute leur part.
Catégorie : Nos travaux et champs d’actions
Dans le cadre de ses travaux sur l’interconnexion voix en mode IP, la Fédération Française des Télécoms (FFTélécoms) publie une nouvelle version (v3.2) du profil SIP pour l’interconnexion voix.
Cette version vient compléter et préciser certains points de la v3.1 dont l’objet était principalement d’introduire le support de STIR comme mécanisme d’authentification du numéro appelant en cohérence avec les travaux menés par l’APNF sur le sujet.
Cette spécification décrit notamment :
- le transport en SIP d’un numéro court national en tant que numéro appelant émis depuis une plateforme de service raccordée à un réseau d’opérateur national
- l’interaction du service de renvoi d’appel avec le mécanisme STIR utilisé pour authentifier le numéro appelant
- la prise en compte, si reçue à l’interface d’interconnexion SIP, d’une indication de dysfonctionnement réseau empêchant l’authentification du numéro appelant pour l’appel en cours d’établissement
En outre, ce document fournit des recommandations sur :
- le raccordement entre un opérateur de réseau de départ et un OPTS (opérateur technique de signature), lorsque ces opérateurs sont raccordés en SIP
- le raccordement entre un OPTV (opérateur technique de vérification) et l’opérateur de réseau exploitant le numéro appelé, lorsque ces opérateurs sont raccordés en SIP
Un opérateur membre de la FFTélécoms qui propose une offre d’interconnexion voix basée sur SIP doit mettre à jour l’offre technique associée de telle sorte que le profil SIP utilisé soit conforme au profil SIP V3.2 d’ici le 1er mars 2025.