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Grâce aux outils numériques et l’accès à Internet, votre enfant peut accéder à de nombreux contenus qui lui permettent de communiquer, s’éduquer, se cultiver et se divertir.

Il peut cependant être confronté à des contenus inadaptés, choquants, dégradants, voire se mettre lui-même en danger. On estime en effet que le cyberharcèlement est en hausse depuis le début de la pandémie mondiale (qui a engendré une diminution des interactions sociales en physique), et touche particulièrement les jeunes filles : environ 51 % d’entre elles y sont confrontées pour une moyenne de 20 % tous sexes confondus. Votre enfant peut également être confronté de manière fréquente à des arnaques en ligne, publicités alléchantes, contenus piratés ou pornographiques. Il est donc important d’adopter tôt les bons réflexes pour qu’il puisse profiter pleinement du numérique, et être conscient des risques.

Les parents sont les premiers éducateurs de leur enfant, ils ont donc un rôle essentiel de prévention des risques et d’accompagnement vers l’autonomie. C’est pourquoi, le dialogue régulier est nécessaire avec votre enfant pour qu’il reste vigilant. Vous pouvez aussi prendre des mesures simples pour mieux encadrer ses usages en ligne et l’aider à mieux maîtriser ce monde numérique. Pour vous accompagner, les opérateurs télécoms ont mis en place des outils et des actions spécifiques (guides, partenariats, etc.). Des acteurs de la parentalité et de la protection de l’enfance tels que les associations, notamment familiales, experts, institutions sont aussi là pour vous orienter.

1. LES CONSEILS

Les conseils de l’OPEN : chaque âge correspond une utilisation adaptée

L’Observatoire de la Parentalité et de l’Éducation Numérique (OPEN) est une association spécialiste des questions de protection des enfants au sein des univers numériques. Première association française mobilisée à 100% autour de l’accompagnement des parents et des professionnels sur les sujets de parentalité et d’éducation numérique, l’OPEN propose de nombreuses ressources et anime de multiples conférences et formations sur le terrain.

Articles, vidéos, podcasts, etc. retrouvez toutes les ressources gratuites et les conseils de l’OPEN sur le site : OPEN-ASSO.ORG

3 points à retenir du rapport du Haut Conseil de la Santé Publique (HCSP) : 

  • Les études dont nous disposons ne permettent pas d’apporter la preuve incontestable des effets des écrans sur le langage, le développement cognitif et l’apparition de certains troubles dans les apprentissages de l’enfant.
  • L’utilisation excessive de certains écrans engendre un sommeil de moins bonne qualité ainsi qu’un risque de surpoids.
  • La plupart des effets négatifs sur le développement des enfants ne viennent pas directement des écrans mais de la manière dont on les utilise avec eux, ce qui est une excellente nouvelle car nous pouvons tous agir !

Chaque enfant, chaque famille est unique : n’hésitez pas à expérimenter et tester des choses, ce qui fonctionne avec l’un méritera sans doute d’être adapté à l’autre.

Les écrans sont à éviter au maximum avant 3 ans : le cerveau de l’enfant n’est pas en mesure de décrypter ce qu’il s’y passe.
Les habitudes prises tôt sont difficiles à faire évoluer : autant adopter les bons usages dès le plus jeune âge.

Entre 3 et 6 ans

  • Repoussez l’âge de l’équipement de l’enfant. L’initier aux bonnes pratiques numériques sera plus simple si ce sont des écrans partagés par toute la famille.
  • Intégrez la question des écrans dans le quotidien et dès le plus jeune âge de l’enfant, comme vous le faites pour tous les autres sujets liés à son éducation.
  • Définissez un cadre et essayez  de le respecter : les sessions d’écran  avant  6  ans  doivent être courtes et jamais pour endormir ou calmer l’enfant.
  • Partagez au maximum les activités numériques avec l’enfant, cela vous permettra d’adapter le contenu à son âge et de discuter avec lui de ce qu’il a vu et compris.
  • Privilégiez des activités qui vous plaisent aussi en tant que parent, c’est le meilleur moyen d’être motivé pour avoir ces temps de partage.
  • Évitez de laisser l’enfant seul avec un écran et notamment de laisser la télévision allumée dans la même pièce que lui, même s’il ne la regarde pas.
  • N’ayez pas peur des moments d’ennui, ils sont très importants pour le développement de l’enfant. Faites-lui confiance, il saura vite rebondir !
  • N’oubliez pas que l’enfant est un formidable imitateur ! Il est donc essentiel d’adapter nos propres pratiques numériques (temps, moment, type d’activités) à l’âge de l’enfant.

Entre 6 et 11 ans

Accompagnez progressivement votre enfant dans l’utilisation des écrans et l’apprentissage du numérique.

  • Les écrans ne restent que des outils, diversifiez les usages et les pratiques autour des écrans.
  • Autonomisez et responsabilisez l’enfant quand son âge le lui permet, afin qu’il respecte les moments et les temps d’écran que vous préconisez.
  • Partagez au maximum les activités numériques avec l’enfant plutôt que des activités numériques solitaires.
  • Discutez avec l’enfant des images et des contenus qu’il regarde : ces échanges favoriseront le développement de son esprit critique
  • Définissez des repères temporels précis dédiés à l’utilisation des écrans et quand vous le pouvez montrez l’exemple !
  • Limitez l’imitation : les enfants fonctionnent par mimétisme. Il est essentiel d’adapter ses propres pratiques numériques (temps, moment, type d’activités) à l’âge de l’enfant.

Après 11 ans

Instaurez un dialogue et intéressez-vous aux pratiques numériques de vos enfants !

  • Discutez autour des contenus numériques et des écrans : prenez l’habitude de poser des questions aux enfants sur leur pratique numérique.
  • Intéressez-vous aux activités numériques de l’enfant : ces univers sont pour lui des espaces dans lesquels il grandit et se sociabilise.
  • Organisez des limites de temps et de lieux de connexion qui soient réalistes et applicables que cela soit par vous ou votre enfant.
  • Apaisez les tensions en lien avec les outils numériques en définissant et organisant des moments ou lieux sans écrans que vous vous engagerez à respecter également.
  • Montrez l’exemple, commencez par limiter une de vos activités numériques et incitez le à faire de même !

Activer le contrôle parental

Les opérateurs télécoms, les moteurs de recherche, les fournisseurs de systèmes d’exploitation, d’anti-virus, ou encore les supports comme les consoles de jeux et les smartphones permettent tous l’installation de solutions de contrôle parental variées et adaptées à chaque écran (mobile, tablette, ordinateur, TV).

Le contrôle parental est un moyen facile de vous assurer que votre enfant n’accédera pas à des contenus inadaptés. Variant selon le système employé et le terminal utilisé, les outils de contrôle parental permettent souvent de :

  •  Créer des profils en fonction de l’âge de l’utilisateur ;
  •  Prédéterminer les créneaux horaires et la durée pendant lesquels votre enfant peut accéder à Internet ;
  •  Définir le type de contenus, sites et applications autorisés…

Dans tous les cas, l’efficacité du contrôle parental dépend de son paramétrage et des restrictions choisies.

Il est important de vérifier le périmètre d’application de la solution utilisée. Certains outils ne protègeront votre enfant que lorsqu’il utilise le wifi de la maison ou le réseau mobile de son opérateur. Par exemple, s’il utilise le wifi d’un de ses copains, la protection peut ne pas s’appliquer. Aussi, sur les équipements mobiles, il est important de configurer les outils proposés directement sur le téléphone portable ou la tablette.

Enfin, il est aussi possible de mettre des filtres sur les moteurs de recherche et réseaux sociaux fréquemment utilisés par votre enfant/ ado, qui sont activables depuis la rubrique « paramètres ».

Un outil simple et pratique

Les opérateurs télécoms membres de la Fédération Française des Télécoms proposent des solutions de contrôle parental et délivrent des conseils pour aider les parents à accompagner leurs enfants dans leur utilisation d’Internet.

Par exemple, d’un clic sur l’horaire ou le jour de votre choix, vous autorisez ou bloquez l’heure ou la journée correspondante.

Chaque opérateur propose également des solutions gratuites, qui permettent de filtrer les contenus choquants.

Encadrer l’usage

  • Adapter le temps passé en ligne à chaque âge, afin notamment, de consacrer du temps à d’autres activités.
  • Fixer avec votre enfant des règles sur le temps maximal consacré chaque jour, mais aussi les moments autorisés, quel que soit le type d’écran (TV, console de jeux, smartphone, tablette, ordinateur).
  • Privilégier des plateformes adaptées aux enfants. Pour vous aider il existe des annuaires dédiés (par exemple, sites-pour-enfants.com).
  • Utiliser un lieu ouvert lorsque votre enfant visionne un contenu (pas seul dans sa chambre, mais dans un lieu ouvert en présence de ses parents).
  •  Mettre en place des moments de « partage numérique » en famille qui sont des occasions d’échanges autour de cette expérience commune.

Dès le plus jeune âge

Échanger régulièrement avec votre enfant sur ses activités en ligne est le meilleur moyen pour qu’il ait le réflexe de vous alerter s’il rencontre un problème avec un contenu qu’il visionne ou qu’il publie.

Il s’agit d’ouvrir une discussion sur ce qu’il a pu ressentir en visionnant tel ou tel contenu. Mettre des mots sur ses émotions et échanger sur les contenus qui peuvent l’interpeller.

Enfin, en tant qu’adulte, il est important de prendre du recul face à ses propres attitudes et usages numériques. Une dose de bon sens et un soupçon d’exemplarité vous aideront sans aucun doute à accompagner au mieux vos enfants dans ces univers.

Lorsque votre enfant grandit

Il est en mesure de publier des contenus (photos, textes, vidéos, etc.). Il est nécessaire de lui faire prendre conscience que ce qu’il partage ou publie ne lui « appartient plus » et devient accessible à tout le monde.

2. LES RISQUES

Les sites choquants pour vos enfants

Qu’est-ce qu’un contenu illégal ?

Il peut s’agir de pédocriminalité, de pornographie lorsque celle-ci est accessible aux mineurs, de sites incitant des mineurs à se livrer à des jeux les mettant physiquement en danger, de violence, de contenus extrémistes, racistes, antisémites, homophobes ou faisant l’apologie du terrorisme, etc.

Ces contenus doivent être signalés. Le signalement peut se faire de manière anonyme sur :

  • Internet-signalement.gouv.fr (le portail officiel de signalement des contenus illicites d’Internet).
  • Les réseaux sociaux, qui disposent en général d’un moyen de signalement de contenus illicites.
  • Signalement.fftelecoms.org (la page de signalement de la Fédération Française des Télécoms).

Sur ces sites de signalement, il existe des formulaires dédiés qui vous permettent d’indiquer simplement l’adresse URL du contenu qui pose problème, et d’effectuer votre signalement en quelques clics. Soyez le plus précis possible dans votre description afin que les enquêteurs disposent de toute l’information utile !

Si vous le souhaitez, vous pourrez renoncer à l’anonymat lors de votre signalement afin d’être recontacté(s) par les services de police ou de gendarmerie, si nécessaire.

La plateforme jeprotegemonenfant.gouv.fr

Je Protège Mon Enfant est la plateforme d’information à destination des parents pour les aider à adapter l’éducation au numérique de leurs enfants. Élaborée dans le cadre d’un partenariat national visant à fédérer les acteurs publics et privés, elle propose des outils, des conseils et des ressources pratiques pour mieux informer les parents sur des problématiques telles que le temps passé devant les écrans, ou les risques liés à une exposition trop précoce à la pornographie en ligne.

Consommée trop jeune, la pornographie peut en effet avoir des conséquences néfastes pour les mineurs, tant sur leur développement psychologique que sur leur représentation de la sexualité. Dans un monde numérique, il est de plus en plus facile d’accéder à ce genre de contenus, que ce soit volontairement ou par accident. Il convient donc de demeurer vigilant et d’accompagner son enfant dans ses usages numériques.

La plateforme propose également des ressources élaborées par des professionnels de l’éducation pour accompagner les familles sur des questions liées à l’usage raisonné et raisonnable des écrans, ou à l’éducation affective et sexuelle dans un contexte numérique. Les ressources disponibles permettent aux parents de différencier les différents usages. Certains usages très actifs, par exemple la pratique du jeu vidéo en équipe, seraient plus efficaces pour le développement d’un enfant qu’un usage passif, comme le visionnage de vidéos. D’autres pratiques et conseils sont référencés sur la plateforme pour privilégier des pratiques sereines du numérique au sein de la famille.

Safer Internet Day

Le Safer Internet Day est un événement mondial organisé par la Commission européenne tous les ans au mois de février pour faire d’Internet un espace ludique, créatif, épanouissant et sécurisé pour tout le monde.

Le cyberharcèlement

Votre enfant pourrait être victime de harcèlement de la part d’internautes, connus ou non, qui, par leurs commentaires ou leurs vidéos, chercheraient à lui nuire.

Soyez vigilant à tout changement de comportement brutal de votre adolescent car le cyberharcèlement peut mener aux pires extrémités notamment chez les plus jeunes. Sachez que le cyberharcèlement est puni par la loi ; il est possible de porter plainte contre le ou les auteurs du harcèlement quel que soit leur âge et vous pouvez demander le retrait des contenus à l’éditeur du site ou du service. En cas de harcèlement scolaire, il faut prévenir immédiatement la direction de l’établissement de votre enfant.

Enfin, votre enfant peut aussi avoir connaissance de telles situations. Il ne doit ni relayer les commentaires ou vidéos ni les garder sous silence.

Si vous êtes confrontés (vous ou parents + enfants) au harcèlement, vous pouvez aussi consulter le site du Ministère de l’Éducation nationale « Non au harcèlement » ou appeler la ligne d’écoute « Net Ecoute » au 3018 (appel gratuit).

Ateliers autour d’un serious game.

En lien avec des partenaires, la FFTélécoms organise des ateliers de sensibilisation au cyberharcèlement auprès de collégiens ou lycéens.

L’économie de l’attention

La consommation de la télévision et l’utilisation des réseaux sociaux agissent sur le système de récompense humaine du cerveau. Ce système est basé sur la dopamine, l’hormone de la motivation. Cela nous donne par exemple envie de manger, de découvrir, de faire du sport, etc. Internet étant le principal moteur de la nouveauté, il déclenche une libération de dopamine. Cependant, nous vivons dans un monde où notre système est constamment stimulé par diverses sources. Bon nombre de ces sources fournissent des quantités de dopamine qui ne peuvent être imitées dans le monde réel. C’est ce qu’on appelle les “stimuli super-normaux”.

Ainsi, le modèle économique de la plupart des réseaux sociaux est établi sur la base d’une simple question : “Comment pouvons nous faire en sorte que nos utilisateurs restent sur notre site
le plus longtemps possible ?” Ces plateformes créent de grandes quantités de nouveautés pour faire cliquer, cliquer et encore cliquer – causant ainsi un problème d’addiction à la dopamine, pouvant ainsi générer des troubles de la concentration. Un dialogue nourri avec votre enfant sur la question peut aider à prévenir ce risque. Un bon réflexe, tant pour les parents que pour les enfants, est de désactiver toutes les notifications sur le téléphone, pour empêcher une sur-sollicitation, ou encore de mettre en place des limitations de temps d’écran grâce à l’application présente sur certains smartphones ou installable sur ceux-ci.

L’image du corps sur les réseaux sociaux

La pratique du selfie permet de contrôler l’image de soi que l’on renvoie aux autres. Si un peu de narcissisme n’a jamais fait de mal à personne, l’utilisation des filtres que l’on retrouve sur les réseaux sociaux peut développer de véritables troubles de la personnalité chez les jeunes. Selon le Dr Neelam Vashi, directeur du département de chirurgie esthétique du Boston Medical Center, les « filtres créent des attentes irréalistes pour les patients parce qu’ils essaient de ressembler à une version fantasmée d’eux-mêmes ».

Ce trouble psychiatrique est connu sous le nom de « dysmorphophobie ». Le patient est obsédé par des défauts imaginaires, il a peur de se trouver laid et s’enferme petit à petit dans une névrose. « Ces filtres et ces modifications sont devenus la norme, modifiant la perception de la beauté des gens dans le monde entier ».

Dans le cas des réseaux sociaux, les médecins ont constaté un phénomène similaire. La personne, souvent jeune, développe alors un rapport tronqué à son corps et souhaite modifier son apparence pour ressembler à une version déformée par des filtres mais « conforme » aux normes de beauté irréalistes. En plus de la dysmorphophobie, les patients peuvent développer d’autres troubles psychiatriques tels que des troubles du comportement alimentaire (anorexie, boulimie, hyperphagie, etc.).

Environ un enfant sur dix est touché par des troubles alimentaires. N’hésitez pas à en discuter avec votre enfant, à lui parler du service « Anorexie Boulimie, Info écoute » accessible au : 0 810 037 037 ou à le diriger vers le site https://www.jeunes.gouv.fr/Des-troubles-alimentaires

La haine en ligne

Chaque internaute est responsable de ce qu’il publie en ligne. Les parents sont responsables des propos mis en ligne par leurs enfants jusqu’à leur responsabilité pénale. La loi sanctionne la diffusion des propos injurieux, racistes, antisémites, homophobes et diffamatoires sur Internet en général, et en particulier sur les réseaux sociaux. En fonction du type de propos, la sanction peut d’ailleurs aller jusqu’à une amende de 12 000 € (injures, diffamations).

Assurez-vous   que    votre     enfant sache    que    tous    les    types    de contenus haineux et de préjugés font du mal et qu’il connaisse le dicton « Ne fais pas aux autres ce que tu n’aimerais pas que l’on te  fasse  ». Montrez  l’exemple  ! Modérez vos propres propos sur les réseaux sociaux, forums, chats, etc.

La pratique inadaptée du jeu vidéo

En tant que parent, il convient d’être attentif à la durée que peut passer votre enfant à jouer aux jeux vidéo. Le plaisir, la fascination, la dimension collective du jeu peuvent rapidement mener à une pratique du jeu vidéo importante, voire excessive.

Il est nécessaire de rester vigilant quant au temps et aux moments de jeu, afin que l’enfant puisse garder une pratique équilibrée lui permettant de se consacrer à d’autres activités nécessaires à son épanouissement personnel. Il convient également de veiller à ce que l’enfant joue des jeux vidéo dont les contenus sont adaptés à son âge en s’appuyant notamment sur la signalétique des jeux vidéo PEGI (en savoir plus via le site pedagojeux.fr).

Les fausses nouvelles ou « fake news »

Apprenez à votre enfant à être vigilant sur les informations qui circulent sur Internet, notamment sur les réseaux sociaux.

Développez son esprit critique et apprenez-lui à ne pas croire tout ce qu’il voit ou lit sur Internet. Pour cela, donnez-lui le réflexe de vérifier les sources d’une information en le dirigeant vers les sites dont vous avez vous-même vérifié la pertinence.

Info Hunter

Info Hunter est un programme clé en main pour animer et créer des parcours de décryptage pour mieux comprendre la fa-brique de l’information.

Lors de son Prix Innovations 2017, la FFTélécoms a récompensé INFO HUNTER, qui lutte contre les fake news. Des ateliers pratiques peuvent être organisés pour développer son esprit critique.

  • Infos : amaaloum@fftelecoms.org
  • www.tralalere.com/ressources/info-hunter
  • Reportages vidéo : https://bit.ly/EduNum

Les achats en ligne et le dropshipping

Assurez-vous que votre enfant ne peut pas réaliser d’achat ou accéder à des services payants sans votre contrôle.

Les opérateurs mettent à votre disposition des options gratuites de blocage des SMS et d’autres services à valeur ajoutée, comme les appels surtaxés. Elles permettent de désactiver les fonctionnalités de micropaiement proposées par les opérateurs tant sur le fixe que sur le mobile.

Sur votre propre équipement (smartphone, ordinateur, tablette), pensez à verrouiller l’accès pour que vos enfants n’achètent pas en ligne sans votre autorisation. Des personnes mal intentionnées (Youtubeurs, Tiktokers, etc.) peuvent vouloir soutirer de l’argent à vos enfants sous forme d’achats virtuels, de cadeaux, etc.

Méfiez-vous des sites où la plupart des produits sont en promotion. Vérifiez que les coordonnées de la société censée commercialiser les produits sont bien publiées sur le site.

Pas illégale, mais pas franchement morale, la pratique du dropshipping consiste à revendre à un prix plus élevé des produits disponibles sur des marketplaces. Le dropshippeur commence par repérer un produit sur une marketplace. Il crée ensuite son propre site de vente en incluant le produit, des photos et une description (voire de faux avis de clients) à l’appui, sans oublier de gonfler le prix de départ. Dès qu’une personne achète le produit, le dropshippeur le commandera directement sur la marketplace en indiquant l’adresse de son client dans le champ d’expédition. Le client paye donc plus cher un article vendu à un tarif très bas sur une marketplace tandis que le vendeur empoche une plus-value importante sans avoir à gérer un stock de marchandises.

Vous pouvez signaler toutes les arnaques au dropshipping dont votre enfant a été victime sur le site http://signal.conso.gouv.fr

Le partage de la vie privée sur les réseaux sociaux

En ligne et hors ligne, mieux vaut préserver sa vie privée. Quelques conseils à donner aux enfants (qui valent aussi pour les adultes) :

  • Éviter de révéler trop d’informations sur son identité (nom, prénom, adresse, numéro de téléphone, etc.) et ne jamais le faire en présence d’inconnus.
  • Ne pas divulguer ses habitudes de vie, qui permettraient de vous identifier et/ou de vous localiser.
  • Protéger ses profils sur les réseaux sociaux grâce aux outils fournis. Tous les réseaux sociaux proposent des paramètres de confidentialité et des pages de conseils.
  • Privilégier les sites sécurisés. Pour les reconnaître c’est très simple : ils commencent tous par « https » et un petit cadenas apparaît, selon le navigateur utilisé, dans la barre d’adresse ou dans le bas de votre fenêtre de navigation.
  • Ne pas partager d’informations ou contenus explicites ou litigieux et à plus forte raison des contenus illicites.
  • N’accepter de rencontrer physiquement que des personnes dont l’identité est certaine et connue et aller au rendez-vous accompagné.
  • Pour prévenir le partage en ligne de contenus explicites par les jeunes – et les moins jeunes  – sexting (envoi de messages, photos ou vidéos sexuellement  explicites),  sex-cams, envoi de nudes (photos dénudées), prostitution en ligne, etc.), il est très important de sensibiliser votre enfant aux risques auxquels il s’expose.

Le téléchargement et le streaming illégal

Soyez vigilants avec les sites ou réseaux qui proposent de télécharger, regarder et écouter, gratuitement ou non, des contenus (films, séries ou chansons) et logiciels piratés. Ils sont, en plus d’être diffuseurs de contrefaçons, une source d’exposition aux contenus pornographiques et à des logiciels malveillants. Des cookies publicitaires sont souvent installés et relayent des images choquantes qui s’affichent spontanément sur vos écrans. Pour reconnaître les sites illicites, vous pouvez télécharger Eol, extension conçue et créée par l’ARCOM* dans le cadre de sa mission d’encouragement au développement de l’offre pour vérifier en temps réel pendant la navigation si le site est respectueux du droit d’auteur et référencé par l’ARCOM.

 

3. EN SAVOIR PLUS

Les solutions de contrôle parental

Bouygues Telecom Business Distribution
BTBD (Crédit Mutuel mobile, CIC Mobile, NRJ Mobile, Auchan Télécom, Cdiscount mobile) : https://www.assistance-mobile.com/questions/2641546-beneficier-option-option-controle-parental-gratuit

Bouygues Telecom
Clients mobile : https://www.assistance.bouyguestelecom.fr/s/article/controle-parental-telephone-mobile
Clients fixe : https://www.assistance.bouyguestelecom.fr/s/article/telecharger-logiciel-controle-parental-gratuit

Orange
https://assistance.orange.fr/mobile-tablette/tous-les-mobiles-ettablettes/installer-et-utiliser/securite-mobile/le-controle-parental/proteger-et-accompagner-vos-enfants-dans-leurs-usages-numeriques-_69107-69929
Et pour des conseils :
https://bienvivreledigital.orange.fr/hub/espace-des-parents

La Poste Mobile
https://www.lapostemobile.fr/assistance/fiche/souscrire-loptioncontrole-parental-de-la-poste-mobile/8

RED by SFR
https://assistance.sfr.fr/gestion-client/sfrfamily-controleparental/solutions-controle-parental.html

SFR
https://assistance.sfr.fr/gestion-client/sfrfamily-controleparental/solutions-controle-parental.html

Sosh
https://assistance.sosh.fr/faq/proteger-et-accompagner-vosenfants-dans-leurs-usages-numeriques_338361

Informations & conseils

Des associations et certaines institutions publiques sont aussi là pour vous accompagner et vous orienter.

  • L’ARCOM, le Défenseur des droits et la CNIL ont créé un kit pédagogique, qui regroupe l’ensemble des ressources conçues pour l’édu-cation du citoyen numérique, à destination des formateurs et des parents qui accompagnent les jeunes en matière de numérique : https://www.educnum.fr/fr/kit-pedagogique-du-citoyen-numerique-retrouvez-toutes-les-ressources
  • Pour des problématiques de harcèlement / cyberharcèlement : vous pouvez joindre le service Net Écoute en composant le 3018 (appel gratuit) et consulter le site du Ministère de l’Éducation nationale « Non au harcèlement ».
  • Pour des outils de contrôle parental et d’information des parents sur les questions de pornographie en ligne ou de temps d’écran : JeProtegeMonEnfant.gouv.fr
  • Pour des informations pour vos enfants : Internet Sans Crainte, qui met à disposition des supports de prévention pour les enfants et les enseignants. www.internetsanscrainte.fr
  • Pour des informations et conseils sur les jeux vidéo : PédaGo-Jeux, site piloté par l’Union Nationale des Associations Familiales. www.pedagojeux.fr
  • Pour la protection des achats en ligne : consultez le site de l’Association Française du Multimédia Mobile. www.afmm.fr
  • Site Institutionnel : l’Éducation Nationale : du primaire au lycée, le numérique et ses usages sont désormais inclus dans les programmes tout au long du cursus scolaire. www.education.gouv.fr

Exemples d’associations que vous pouvez contacter :

  • www.open-asso.org
  • www.unaf.fr
  • www.e-enfance.org

La Fédération Française des Télécoms a lancé un guide pratique destiné aux parents pour accompagner et protéger leurs enfants sur internet. Contrôle parental, vie privée, achats en ligne, cyberharcèlement, « fake news »… découvrez tous nos conseils dans notre 3ème édition du guide pratique avec une interview de Cédric O, Secrétaire d’État chargé du Numérique.

Grâce aux outils numériques et l’accès à Internet, votre enfant peut accéder à de nombreux contenus qui lui permettent de communiquer, s’éduquer, se cultiver et se divertir. Il peut également être confronté à des contenus inadaptés, choquants, dégradants, voire se mettre lui-même en danger.

Les parents sont les premiers éducateurs de l’enfant. Ils ont un rôle essentiel de prévention des risques et d’accompagnement de l’enfant vers l’autonomie. C’est pourquoi, le dialogue régulier est nécessaire avec votre enfant pour qu’il reste vigilant.

Vous pouvez aussi prendre des mesures simples pour mieux encadrer ses usages en ligne et l’aider à mieux maîtriser ce monde numérique.

Pour vous accompagner, les opérateurs télécoms ont mis en place des outils et des actions spécifiques (guides, partenariats…). Des acteurs de la parentalité et de la protection de l’enfance tels que les associations, notamment familiales, experts, institutions sont aussi là pour vous orienter.

Document | Guide pratique « Internet : comment accompagner & protéger votre enfant » (version 2019) :

CONSULTER LE GUIDE PRATIQUE (PAGES SIMPLE – 947 KB)

CONSULTER LE GUIDE PRATIQUE (PAGES DOUBLE – 1 MB)

Internet : comment accompagner & protéger votre enfant.

Grâce aux outils numériques et l’accès à internet, votre enfant peut accéder à de nombreux contenus qui lui permettent de communiquer, s’éduquer, se cultiver et se divertir. Il peut également être confronté à des contenus inadaptés, choquants, dégradants, voire se mettre lui-même en danger. Les parents sont les premiers éducateurs de l’enfant. Ils ont un rôle essentiel de prévention des risques et d’accompagnement de l’enfant vers l’autonomie. C’est pourquoi, le dialogue régulier est nécessaire avec votre enfant pour qu’il reste vigilant. Vous pouvez aussi prendre des mesures simples pour mieux encadrer ses usages en ligne et l’aider à mieux maîtriser ce monde numérique. Pour vous accompagner, les opérateurs télécoms ont mis en place des outils et des actions spécifiques (guides, partenariats…). Des acteurs de la parentalité et de la protection de l’enfance tels que les associations, notamment familiales, experts, institutions sont aussi là pour vous orienter.

© Photo : Gézélin Grée / Minefi.

Interview de Cédric O, Secrétaire d’État auprès du ministre de l’Économie et des Finances et du ministre de l’Action et des comptes publics, chargé du Numérique.

La Fédération Française des Télécoms accompagne les adolescents aux dangers sur internet avec notamment la mise en place d’ateliers. Les jeunes sont ainsi invités grâce à des serious game à réfléchir aux risques liés au cyberharcèlement. Que pensez-vous de ce type d’actions concrètes ?

Les enfants et les adolescents sont beaucoup plus sensibles et vulnérables que n’importe qui d’autre face au cyberharcèlement, aux propos injurieux et haineux. Il est essentiel que, dès le plus jeune âge, ils soient informés sur les opportunités offertes par internet pour communiquer, s’informer, s’éduquer et se cultiver mais aussi sur les risques de se trouver confronté à des contenus inappropriés et sur les outils à sa disposition pour réagir.

Cette sensibilisation passe aussi, en grande partie, par l’éducation. Malheureusement, les parents ne sont pas toujours eux-mêmes conscients des dangers auxquels leurs enfants peuvent être confrontés en ligne. Quelques solutions techniques existent pour limiter l’accès aux contenus inappropriés, au moyen de dispositif dits de « contrôle parental ». Mais nous devons aussi donner aux parents des clés pour détecter des dangers plus insidieux, tels que le cyberharcèlement, et leur permettre de réagir de manière appropriée. Parents et enfants doivent savoir qu’ils ne sont pas seuls et que des solutions existent face à ces difficultés.

Nous avons récompensé lors du Prix Télécoms Innovations 2017 une ressource qui permet aux jeunes d’être sensibilisés aux infox. L’idée est de leur donner les bons réflexes pour qu’ils apprennent à vérifier une source, qu’ils exercent leur esprit critique face à une information. Quelles sont selon vous les actions à mener sur cette thématique ?

La manipulation de l’information constitue un défi pour nos démocraties, face auquel nous avons lancé des actions, notamment pour promouvoir une plus grande transparence sur les plateformes. Mais sur un sujet aussi complexe, intimement lié à nos valeurs démocratiques et nos libertés publiques, l’État ne peut agir seul. La sensibilisation de nos concitoyens et l’éducation aux médias dès le plus jeune âge constituent les principales solutions face à ce phénomène multiforme. C’est pourquoi toutes les actions en ce sens sont précieuses, à l’école mais aussi en ligne, via des actions visant à valoriser l’information fiable. Le rôle de la société civile est déterminant en la matière. Le Ministre de l’Éducation nationale, Jean-Michel Blanquer, est pleinement mobilisé sur ce sujet, au côté de la communauté éducative. J’ajoute que je pense que les médias eux-mêmes doivent s’emparer du sujet : il en va de leur crédibilité et de leur survie. Le journalisme est aujourd’hui une profession décriée, alors que la presse en générale est vitale au bon fonctionnement de nos démocraties.

Le numérique, bien utilisé, est une formidable opportunité pour notre jeunesse, quel est le message comme nouveau Ministre, chargé du Numérique, que vous voulez porter aux jeunes ?

Il y a 30 ans, Tim Berners-Lee inventait le « World Wide Web », un espace décentralisé, ouvert et conçu pour que ses utilisateurs se connectent les uns aux autres. Cette invention incroyable nous a permis de créer, d’échanger, de donner une voix au plus grand nombre. Le numérique est, originellement, symbole de la liberté : la liberté d’expression, la liberté de penser, la liberté d’entreprendre, la liberté d’innover. Il permet aux jeunes, de s’exprimer, d’entreprendre, de s’émanciper. Ma conviction est que, pour être vu comme un progrès, le numérique doit être bénéfique à tous et qu’il doit être, une chance pour chaque Français. Que sur Internet, tout citoyen trouve un service public simple et accessible, qui facilite la vie de chacun. Que l’économie numérique permette à nos talents, de s’exprimer, d’innover pour créer les emplois de demain. Mon rôle et celui du gouvernement est également d’accompagner les parents : qu’ils soient rassurés sur la manière dont leurs enfants sont protégés en ligne. Que le « web » renoue avec l’esprit de ses origines : un moyen de se rapprocher, de créer du lien et non un vecteur de haine ou d’intimidation. J’invite chacun à partager cette ambition. L’Internet de demain doit se construire ensemble. État, réseaux sociaux, citoyens : nous devons nous mobiliser pour que la bienveillance et le lien social priment et soient vecteurs de partage de connaissance, d’épanouissement personnel et d’émancipation collective.

Les conseils.

Psychiatre, docteur en psychologie, membre de l’Académie des technologies, chercheur associé à l’Université Paris VII Denis Diderot (CRPMS), Serge Tisseron a imaginé les repères « 3-6-9-12 » comme une façon de répondre aux questions les plus pressantes des parents et des pédagogues.

© Photo : Alexandre Marchi.

À chaque âge correspond une utilisation adaptée.
Avant 3 ans :
  • Jouer avec votre enfant est la meilleure façon de favoriser son développement.
  • Je préfère les histoires lues ensemble à la télévision et aux DVD.
  • La télévision allumée nuit aux apprentissages de votre enfant même s’il ne la regarde pas.
  • Jamais de télé dans la chambre.
  • J’interdis les outils numériques pendant le repas et avant le sommeil. Je ne les utilise jamais pour calmer mon enfant.
De 3 à 6 ans :
  • Je fixe des règles claires sur les temps d’écran.
  • Je respecte les âges indiqués pour les programmes.
  • La tablette, la télévision et l’ordinateur, c’est dans le salon, pas dans la chambre.
  • J’interdis les outils numériques pendant le repas et avant le sommeil. Je ne les utilise jamais pour calmer mon enfant.
  • Jouer à plusieurs, c’est mieux que seul.
De 6 à 9 ans :
  • Je fixe des règles claires sur le temps d’écrans, et je parle avec lui de ce qu’il y voit et fait.
  • La tablette, la télévision et l’ordinateur, c’est dans le salon, pas dans la chambre.
  • Je paramètre la console de jeux.
  • Je parle du droit à l’intimité, du droit à l’image, et des 3 principes d’Internet.
De 9 à 12 ans :
  • Je détermine avec mon enfant l’âge à partir duquel il aura son téléphone mobile.
  • Il a le droit d’aller sur Internet, je décide si c’est seul ou accompagné.
  • Je décide avec lui du temps qu’il consacre aux différents écrans.
  • Je parle avec lui de ce qu’il y voit et fait.
  • Je lui rappelle les 3 principes d’Internet.
Après 12 ans :
  • Mon enfant « surfe » seul sur la toile, mais je fixe avec lui des horaires à respecter.
  • Nous parlons ensemble du téléchargement, des plagiats, de la pornographie et du harcèlement.
  • La nuit, nous coupons le Wi-Fi et nous éteignons les mobiles.
  • Je refuse d’être son « ami » sur Facebook.
Sur Internet :
  1. Tout ce que l’on y met devient accessible à tous ;
  2. Tout ce que l’on y met y restera définitivement ;
  3. Il ne faut pas croire tout ce que l’on y trouve.
Activer le contrôle parental.

Les opérateurs télécoms, comme les moteurs de recherche, les fournisseurs de systèmes d’exploitation, d’anti-virus, ou encore les supports comme les consoles de jeux et les smartphones permettent tous l’installation de solutions de contrôle parental variées et adaptées à chaque écran (mobile, tablette, ordinateur, TV).

Le contrôle parental est un moyen facile de vous assurer que votre enfant n’accédera pas à des contenus inadaptés.

Variant selon le système employé et le terminal utilisé, les outils de contrôle parental permettent généralement de :

  • créer des profils en fonction de l’âge de l’utilisateur ;
  • prédéterminer les créneaux horaires et la durée sur lesquels votre enfant peut accéder à internet ;
  • définir le type de contenus, sites et applications autorisés…

Dans tous les cas, l’efficacité du contrôle parental dépend de son paramétrage et des restrictions choisies.

Il est aussi possible de mettre des filtres parentaux sur les moteurs de recherche fréquemment utilisés par l’enfant/ado. Activable depuis la rubrique paramètres.

Un outil simple et pratique.

Les opérateurs télécoms membres de la Fédération, proposent des solutions de contrôle parental et délivrent des conseils pour aider les parents à accompagner leurs enfants dans leur utilisation d’internet.

D’un clic sur l’horaire ou le jour de votre choix, vous autorisez ou bloquez l’heure ou la journée correspondante.

  • En vert, avec un « verrou ouvert » : le contrôle parental est désactivé, l’accès à Internet est autorisé.
  • En gris, avec un « verrou fermé » : le contrôle parental est activé, l’accès à Internet est restreint. Si un équipement « restreint » souhaite accéder à Internet, le mot de passe que vous avez renseigné sera demandé. Pensez à le garder.
Encadrer l’usage.
  • Adapter le temps passé en ligne à chaque âge, afin notamment, de consacrer du temps à d’autres activités.
  • Fixer avec votre enfant des règles sur le temps maximal consacré chaque jour, mais aussi les moments autorisés, quel que soit le type d’écran (TV, console de jeux, mobile, tablette, ordinateur).
  • Privilégier des plateformes adaptées aux enfants. Pour vous aider il existe des annuaires dédiés (par exemple www.sitespourenfants.com).
  • Utiliser un lieu ouvert lorsque votre enfant visionne un contenu (pas seul dans sa chambre, mais dans un lieu ouvert en présence de ses parents).
  • Mettre en place des moments de « partage numérique » en famille qui sont des occasions d’échanges autour de cette expérience commune.
Dès le plus jeune âge.

Échanger régulièrement avec votre enfant sur ses activités en ligne est le meilleur moyen pour qu’il ait le réflexe de vous alerter s’il rencontre un problème avec un contenu qu’il visionne ou qu’il publie.

Il s’agit d’ouvrir une discussion sur ce qu’il a pu ressentir en visionnant tel ou tel contenu. Mettre des mots sur ses émotions et échanger sur les contenus qui peuvent l’interpeller.

Enfin, en tant qu’adulte, il est important de prendre du recul face à ses propres attitudes et usages numériques, une dose de bon sens et un soupçon d’exemplarité vous aideront sans aucun doute à accompagner au mieux vos enfants dans ces univers.

Lorsque votre enfant grandit.

Il est en mesure de publier des contenus (photos, textes, vidéos…). Il est nécessaire de lui faire prendre conscience que ce qu’il poste ou publie ne lui « appartient plus » et devient accessible à tout le monde.

Les dangers.

Les sites choquants pour vos enfants.

Si votre enfant ou/et vous-même êtes confronté(s) à des contenus incitant ou faisant l’apologie du terrorisme, incitant à la haine, ou à des contenus pédopornographiques, il est primordial de les signaler aux autorités publiques.

Qu’est-ce qu’un contenu illégal ?

Il peut s’agir de pédopornographie, de pornographie lorsque celle-ci est accessible aux mineurs, de sites incitant des mineurs à se livrer à des jeux les mettant physiquement en danger, de violence, de contenus extrémistes, racistes, antisémites, homophobes ou faisant l’apologie du terrorisme…

Le signalement peut se faire de manière anonyme sur :
  • Internet-signalement.gouv.fr (le portail officiel de signalement des contenus illicites de l’internet).
  • Les réseaux sociaux, disposent en général d’un moyen de signalement de contenus illicites.
  • Signalement.fftelecoms.org (la page de signalement de la Fédération).

Sur ces sites de signalement, il existe des formulaires dédiés qui vous permettent d’indiquer simplement l’adresse URL du contenu qui pose problème, et d’effectuer votre signalement en quelques clics. N’envoyez pas de captures d’écran mais soyez le plus précis possible dans votre description afin que les enquêteurs disposent de toute l’information utile. Si vous le souhaitez, vous pourrez renoncer à l’anonymat lors de votre signalement afin d’être recontactés par les services de police ou de gendarmerie, si nécessaire.

Le cyberharcèlement.

Votre enfant pourrait être victime de harcèlement d’internautes, connus ou non, qui, par leurs commentaires ou leurs vidéos, chercheraient à lui nuire.

Soyez vigilant à tout changement de comportement brutal de votre adolescent car le cyberharcèlement peut mener aux pires extrémités notamment chez les plus jeunes. Sachez que le cyberharcèlement est puni par la loi ; il est possible de porter plainte contre le ou les auteurs du harcèlement quel que soit leur âge et vous pouvez demander le retrait des contenus à l’éditeur du site ou du service. En cas de harcèlement scolaire, il faut prévenir immédiatement la direction de l’établissement.

Enfin, votre enfant peut aussi avoir connaissance de telles situations. Il ne doit ni relayer les commentaires ou vidéos ni les garder sous silence.

Si vous êtes confrontés (vous ou parents + enfants) au harcèlement, vous pouvez aussi consulter le site du Ministère de l’Éducation nationale « Non au harcèlement », qui a mis en place un numéro dédié, le 3020 (service et appel gratuits) ou appeler la ligne d’écoute « Net Ecoute » au 0800 200 000 (appels gratuits).

Ateliers autour d’un serious game.

La FFTélécoms organise en partenariat avec Internet Sans Crainte des ateliers de sensibilisation au cyberharcèlement avec des collégiens.

Infos : com@fftelecoms.org – Reportages vidéo : https://bit.ly/2M0fEZt

Le partage de votre vie privée sur les réseaux sociaux.

En ligne et hors ligne, mieux vaut préserver sa vie privée. Quelques conseils à donner aux enfants (qui valent aussi pour les adultes).

  • Éviter de révéler trop d’informations sur votre identité (nom, prénom, adresse, numéro de téléphone…) ; ne jamais le faire en présence d’inconnus.
  • Ne pas divulguer vos habitudes de vie, qui permettraient de vous identifier et/ou de vous localiser.
  • Protéger vos profils sur les réseaux sociaux grâce aux outils fournis. Tous les réseaux sociaux proposent des paramètres de confidentialité et des pages de conseils.
  • Privilégier les sites sécurisés auxquels vous pouvez vous fier. Pour les reconnaître c’est très simple : ils commencent tous par « https » et un petit cadenas apparaît, selon le navigateur utilisé, dans la barre d’adresse ou dans le bas de votre fenêtre de navigation.
  • Ne pas partager d’informations ou contenus explicites ou litigieux et à plus forte raison des contenus illicites.
  • N’accepter de rencontrer physiquement que des personnes dont l’identité est certaine et connue et aller au rendez-vous accompagné.
  • Pour prévenir le partage en ligne de contenus explicites par les jeunes – et les moins jeunes- (sexting, sexcams, etc.), il est très important de sensibiliser votre adolescent aux risques auxquels il s’expose et qui pourraient le poursuivre toute sa vie.
Le téléchargement et le streaming illégaux.

Soyez vigilants avec les sites ou réseaux qui proposent de télécharger, regarder et écouter, gratuitement ou non, des contenus (films, séries ou chansons) et logiciels piratés. Ils sont, en plus d’être diffuseurs de contrefaçons, une source d’exposition aux contenus pornographiques et à des logiciels malveillants. Des cookies publicitaires sont souvent installés et relayent des images choquantes.

Les fausses nouvelles ou « fake news ».

Apprenez à votre enfant à être vigilant sur les informations qui circulent sur internet notamment sur les réseaux sociaux.

Développez son esprit critique et apprenez-lui à ne pas croire tout ce qu’il voit ou lit sur Internet. Pour cela, donnez-lui le réflexe de vérifier les sources d’une information en le dirigeant vers les sites dont vous avez vous-même vérifié la pertinence.

Lors de son Prix Innovations 2017, la FFTélécoms a récompensé INFO HUNTER, qui lutte contre les fake news. Des ateliers pratiques sont organisés avec Tralalere pour développer son esprit critique. Infos : com@fftelecoms.org – Reportages vidéo : https://bit.ly/2M0fEZt

La pratique inadaptée du jeu vidéo.

En tant que parent, il convient d’être attentif à la durée que peut passer votre enfant à jouer aux jeux vidéo. Le plaisir, la fascination, la dimension collective du jeu peuvent rapidement mener à une pratique du jeu vidéo importante, voire excessive.

Il convient de rester vigilant quant au temps et au moment de jeu, afin que l’enfant puisse garder une pratique équilibrée lui permettant de se consacrer à d’autres activités nécessaires à son épanouissement personnel. Il convient également de veiller à ce que l’enfant pratique des jeux vidéo dont les contenus sont adaptés à son âge en s’appuyant notamment sur la signalétique des jeux vidéo PEGI (en savoir plus via le site www.pedagojeux.fr).

Les achats en ligne.

Assurez-vous que votre enfant ne peut pas réaliser d’achat ou accéder à des services payants sans votre contrôle.

Les opérateurs mettent à votre disposition des options gratuites de blocage des SMS+ et d’autres services à valeur ajoutée, comme les appels surtaxés.

Elles permettent de désactiver les options de micropaiement proposées par les opérateurs tant sur le fixe que sur le mobile.

Sur votre propre équipement (smartphone, ordinateur, tablette), pensez à verrouiller l’accès pour que vos enfants n’achètent pas en ligne sans votre autorisation.

En savoir plus.

Contrôle parental.
Informations & conseils.

Des associations et certaines institutions publiques sont aussi là pour vous accompagner et vous orienter.

  • Pour des problématiques de harcèlement / cyberharcèlement : vous pouvez joindre le 3020 ou la ligne Net Ecoute au 0800 200 000 (appels gratuits).
  • Pour des informations pour vos enfants : Internet Sans Crainte, qui met à disposition des supports de prévention pour les enfants et les enseignants. www.internetsanscrainte.fr
  • Pour des informations et conseils sur les jeux vidéo : PédaGoJeux, site piloté par l’Union Nationale des Associations Familiales. www.pedagojeux.fr
  • Pour la protection des achats en ligne : consultez le site de l’Association Française du Multimédia Mobile. www.afmm.fr
  • Site Institutionnel : l’Éducation Nationale : du primaire au lycée, le numérique et ses usages sont désormais inclus dans les programmes tout au long du cursus scolaire. www.education.gouv.fr
  • Exemples d’associations que vous pouvez contacter :

Les 10 règles d’or pour un bon usage du smartphone :

  1. Dès l’achat du smartphone, je note et conserve le numéro IMEI de son mobile, véritable « antivol » du smartphone ;
  2. J’utilise un kit oreillette quand je téléphone ;
  3. Je fais recycler mon « vieux » smartphone en magasin ;
  4. Je maîtrise ma consommation et ses coûts en choisissant un forfait adapté ;
  5. Je parle doucement dans les lieux et transports publics ;
  6. En deux-roues ou en voiture je laisse la messagerie répondre ;
  7. En classe, j’éteins mon téléphone portable ;
  8. J’informe mes parents ou mon entourage en cas de doute sur un contenu, un message, un logiciel…
  9. Je reste aussi vigilant dans le monde virtuel que dans le monde réel ;
  10. Je ne fais pas aux autres ce que je ne voudrais pas que l’on me fasse, en particulier pour les diffusions des photos et vidéos sur les réseaux sociaux.

La Fédération Française des Télécoms (FFTélécoms), réunit les opérateurs de communications électroniques en France. Elle assure notamment le dialogue entre les opérateurs télécoms, la société civile, le grand public, les entreprises, et les élus, locaux et nationaux. Elle a pour mission de promouvoir une industrie responsable et innovante au regard de la société, des personnes, des entreprises, et de l’environnement.

Maquette & illustrations : ÉCLAIRAGE PUBLIC.

Tous les opérateurs télécoms français fournissent à leurs clients des outils de contrôle parental pour protéger leurs enfants des contenus choquants et leur permettre de naviguer sereinement sur Internet. D’autres acteurs de l’écosystème numérique (moteurs de recherche, plateformes de partage de vidéos ou fournisseurs de systèmes d’exploitation pour ordinateur ou smartphone) permettent également l’activation de filtres parentaux.

Vidéo | Contrôle parental : accompagner et sécuriser les usages numériques de votre enfant :

Document | Plaquette « Contrôle parental : accompagner et sécuriser les usages numériques de votre enfant » :

https://www.slideshare.net/fftelecoms/plaquette-fftelecoms-controleparental2019-227745111/fftelecoms/plaquette-fftelecoms-controleparental2019-227745111


Transcription de la plaquette « Contrôle parental : accompagner et sécuriser les usages numériques de votre enfant » :

Le contrôle parental : pourquoi ?

Pour permettre à votre enfant de surfer sur Internet de manière autonome et de profiter au mieux des opportunités du numérique selon son âge, il est important de le guider dans ses premières
utilisations et de parler avec lui de ce qu’il y fait, de ce qu’il visionne. Cela vous permettra de lui expliquer quels sont les risques sur Internet1 et comment s’en prémunir.

Il convient également de le protéger de certains contenus susceptibles de le choquer. Sans remplacer la surveillance et l’éducation, le contrôle parental peut aider votre enfant à surfer tranquillement, en bloquant des publicités, images, textes ou vidéos aux contenus choquants ou inadaptés à son âge. Dans certains cas, il permet même de définir des horaires, jours autorisés, durée, en fonction de l’âge de l’utilisateur.

N’hésitez pas à installer un contrôle parental sur chacun des écrans que votre enfant utilise.

Les opérateurs membres de la Fédération Française des Télécoms proposent des offres de contrôle parental. Ces offres peuvent être complétées par les solutions proposées par les autres acteurs du numérique, comme par exemple le contrôle parental des magasins d’applications présents sur les smartphones et tablettes.

1- La Fédération Française des Télécoms a publié un guide à destination des parents « Internet – Comment accompagner & protéger votre enfant ».

Le contrôle parental : comment ?

Afin de s’adapter aux évolutions des usages, le contrôle parental a subi plusieurs mutations ces dernières années.

Traditionnellement prévu pour une utilisation sur un ordinateur, il est à présent également disponible sur les smartphones, et, pour les opérateurs proposant une offre fixe, sur la télévision familiale.

Sur l’ordinateur familial : toutes les offres de contrôle parental gratuites des opérateurs prévoient a minima le blocage des sites à contenus choquants, avec possibilité pour les parents d’ajouter les sites qu’ils souhaitent à la liste de blocages. Selon les cas, le contrôle parental peut également permettre de paramétrer des profils d’âge ou des plages horaires de connexion.

Sur les smartphones et tablettes utilisés par vos enfants : les opérateurs proposent également des applications de contrôle parental qui peuvent être installées sur le smartphone de votre enfant, et que vous contrôlez à distance. Ainsi, vous pouvez définir les temps de connexion, mais également filtrer certains contenus et applications qui ne seraient pas adaptés à son âge.

Sur le téléviseur : les opérateurs fournissant une box pour le téléviseur, proposent également un système de contrôle parental paramétrable sur la télévision qui permet de bloquer les contenus interdits aux moins de 18 ans. Là aussi, certains services permettent de définir des jours ou des tranches horaires autorisées, ou de définir plus finement le blocage des contenus en fonction de tranches d’âge.

Chaque opérateur mettant à disposition des solutions de contrôle parental, prévoit sur son site Internet des tutoriels pour vous aider à les installer et les paramétrer au plus près de vos besoins. Voici les liens permettant de télécharger et de configurer ces solutions :

Pour permettre au plus grand nombre d’accéder aux informations sur le contrôle parental, une version en FALC (Facile à Lire et à Comprendre) est disponible ci-dessous :

Document | Le Contrôle parental : permettre à votre enfant de naviguer en toute sécurité sur Internet :

https://www.slideshare.net/fftelecoms/plaquette-fftelecoms-controleparental2019falc-227745109/fftelecoms/plaquette-fftelecoms-controleparental2019falc-227745109


Mise en accessibilité FALC et numérique @com-access.fr.

Nos remerciements à Céline et Kevin de l’ESAT Gustave Eiffel pour la relecture du livret.

https://www.slideshare.net/fftelecoms/fiche-fftelecoms-falc8controleparental-227745110/fftelecoms/fiche-fftelecoms-falc8controleparental-227745110

Consulter la fiche 8 – Le contrôle parental (PDF – 4 pages)

Transcription du document :

Logo de la Fédération Française des Télécoms. Logo Facile À Lire et à Comprendre (FALC). 4 pages.
Fiche 8 – Le contrôle parental.
Permettre à votre enfant de naviguer en toute sécurité sur Internet
Il y a de plus en plus d’informations sur Internet.
Et il y a de plus en plus d’enfants qui naviguent sur Internet.
Certaines informations ne les concernent pas.
Les parents peuvent avoir des difficultés à contrôler ce que les enfants regardent sur internet.
Aujourd’hui tous les opérateurs télécoms français qui permettent d’avoir internet, comme Bouygues Telecom, Crédit Mutuel Mobile, CIC Mobile, NRJ Mobile, Auchan télécom, Cdiscount Mobile, La Poste Mobile, Orange, SFR, proposent des outils gratuits de contrôle parental.
Ces outils permettent :
  • aux parents de protéger leurs enfants de textes, d’images ou de vidéos choquantes. Par exemple des vidéos pornographiques ;
  • aux enfants de naviguer tranquillement sur Internet, sans avoir à se demander s’ils ont le droit ou non de regarder un site Internet.

D’autres services proposent des outils de contrôle parental, par exemple :

  • certains moteurs de recherche pour enfants ;
  • des services de partage de vidéos ;
  • certaines marques d’ordinateurs ou de téléphone ;
  • les magasins d’applications.
Le contrôle parental : pourquoi ?
Pour aider votre enfant à bien utiliser Internet à tout âge :
  • car il ne peut pas tout regarder ;
  • car c’est important de le protéger ;
  • pour profiter au mieux d’Internet.
Pour permettre à votre enfant d’utiliser internet sans vous :
  • visiter des sites de son âge ;
  • empêcher certaines publicités avec des images, des textes ou des vidéos choquantes ;
  • empêcher son accès à Internet à certaines heures : le dimanche à partir de 21h par exemple. Ou pendant un certain nombre d’heures par jour : 1h30 par jour par exemple …

La Fédération Française des Télécoms a publié un guide pour les parents : « Internet – Comment accompagner & protéger votre enfant » accessible à ce lien : https://bit.ly/2lLMoNB

Le contrôle parental : comment ?

Il y a de plus en plus d’informations sur internet, mais il y a aussi de plus en plus d’usages et d’écrans différents pour naviguer sur internet.
Au début le contrôle parental a été fait pour les ordinateurs.
Aujourd’hui on en a aussi besoin pour les smartphones et les tablettes, les télévisions, …
Voici ce que proposent les opérateurs :
Sur l’ordinateur familial :
Les opérateurs prévoient des outils de contrôle parental
avec au minimum la possibilité de :

  • bloquer systématiquement les sites internet choquants ;
  • rajouter manuellement des sites à bloquer ;
  • selon les cas, préciser les âges de vos enfants ou les horaires de connexion que vous autorisez.

Sur les smartphones et tablettes utilisés par vos enfants :

Les opérateurs proposent également des applications de contrôle parental.
Vous pouvez contrôler à distance les smartphones ou les tablettes de vos enfants.

Par exemple vous pouvez définir les temps de connexion ou bloquer certaines applications ou contenus internet qui ne sont pas adaptés à leur âge.

Sur le téléviseur :
Les opérateurs qui fournissent une box pour le téléviseur proposent un système de contrôle parental. Il permet de bloquer des images pour les moins de 18 ans.
Là aussi, certains services permettent de définir des jours ou des heures de la journée.
Ils permettent aussi de définir le blocage des contenus en fonction des âges de vos enfants.

Chaque opérateur propose des aides sur Internet pour bien installer le contrôle parental selon vos besoins.

Voici les liens internet pour télécharger et installer ces outils :

 


Cette fiche a été transcrite par l’atelier FALC de l’ESAT La roseraie – 27, rue du général Leclerc 78420 Carrières-sur-Seine.
Avec la participation de Pierre Barreau, Richard Escat, Delphine Grellier et Bruno Kopaczynski.
Fédération Française des Télécoms
11-17 rue de l’Amiral Hamelin
75116 Paris
Tél. : 01 47 27 72 69.
Retrouver-nous sur les réseaux sociaux : FacebookTwitterYouTubeLinkedIn.
Logo de la Fédération Française des Télécoms.

La Fédération Française des Télécoms continue d’agir sur le terrain contre le cyberharcèlement en organisant le 26 juin 2019 un atelier de sensibilisation avec des jeunes de l’association Atlas à Sens dans l’Yonne.

Quels risques sur internet ? Comment agir et quels sont les bons réflexes ? Cet atelier autour d’un serious game a permis de sensibiliser ces jeunes au cyberharcèlement et plus généralement aux bonnes conduites à respecter sur Internet, notamment sur les réseaux sociaux Snapchat, Twitter, Facebook, YouTube…

Cet atelier, en partenariat avec l’association deci-dela.org, est le résultat d’un engagement de longue date de la Fédération auprès des jeunes publics, afin de les initier à la citoyenneté numérique dès le plus jeune âge.

Retrouvez ci-dessous un résumé de cet atelier et l’avis des jeunes.

Vidéo | Atelier de sensibilisation au cyberharcèlement à Sens dans l’Yonne :

La Fédération Française des Télécoms (FFTélécoms) est intervenue le 18 mars 2019 dans le collège Charles de Gaulle à Guilherand-Granges, en Ardèche près de Valence, auprès de 150 élèves en 4ème, dans le cadre de la Semaine de la Presse et des Médias dans l’école.

Les opérateurs télécoms agissent concrètement pour accompagner les adolescents aux bons usages d’Internet en organisant des ateliers pédagogiques. La FFTélécoms a pu rappeler lors de cette rencontre, la démarche d’accompagnement à l’éducation numérique des opérateurs membres de la Fédération.

Il s’agissait à partir d’un faux reportage conspirationniste de comprendre comment décrypter le vrai du faux et d’inciter les ados à exercer leur esprit critique. Les élèves, tous très actifs lors de cet atelier, ont fait part de leur satisfaction à apprendre les bons réflexes grâce à cette ressource adaptée à leur âge.

Vidéo | Atelier de sensibilisation aux fake news dans un collège près de Valence :

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Consultez ci-dessous le guide pratique « Internet : comment accompagner & protéger votre enfant » (version 2018) :

À l’occasion de la remise des prix « Innovation 2017 » le 17 octobre 2017, Harris Interactive a réalisé pour la Fédération Française des Télécoms une étude sur la responsabilité numérique des parents d’enfants et jeunes adolescents et l’accès à Internet.

Prévention, contrôle, pratiques, attentes… découvrez tous les chiffres-clés dans l’infographie et l’étude complète ci-dessous.

1. Quelle utilisation d’Internet ?

  • 90% des parents affirment que leurs enfants se connectent chaque semaine ;
  • 4 heures (et +) de connexion à Internet par semaine pour 42% des 8-11 ans et jusqu’à 77% des 12-15 ans.

Internet apparaît comme une source d’enrichissement selon les parents :

  • 92% des enfants y cherchent des informations ;
  • 90% des enfants l’utilisent pour leur travail scolaire.

2. Des risques identifiés par les parents

  • 92% des parents perçoivent des risques sur Internet pour leurs enfants notamment…
  • 46% l’exposition aux images choquantes ;
  • 46% les risques de cyberharcèlement.

Contrôle et prévention : contre les risques sur Internet, les parents privilégient…

  • 74% le dialogue ;
  • 62% la vérification des paramètres de confidentialité…
  • …notamment la mise en place du contrôle parental : 53%

À partir de 14 ans, en moyenne, les adolescents sont considérés par leurs parents comme autonomes sur Internet.

3. Quelles attentes pour le futur ?

  • Un rôle de l’école attendu : 68% des parents attendent une sensibilisation dans les établissements scolaires ;
  • Un meilleur contrôle à domicile : 58% souhaitent le développement de meilleurs outils notamment de systèmes de contrôle parentaux innovants.

Enquête réalisée en ligne du 30 août au 4 septembre 2017. Échantillon de 599 parents d’enfants âgés de 8 à 15 ans, issu d’un échantillon national représentatif de 2072 Français âgés de 30 ans à 60 ans. Méthode des quotas et redressement appliqués aux variables suivantes : sexe, âge, catégorie socioprofessionnelle et région de l’interviewé(e).

Document | Étude Harris Interactive – Les parents d’enfants et jeunes adolescents et l’accès à Internet :

Appel à projets « Jeunes publics et accès aux contenus en ligne » par la Fédération, l’AFNUM, Google, l’Etudiant et TECH IN France. Découvrez également notre sondage Harris Interactive !

Vidéo :

C’est au Hasard Ludique, dans le 17e arrondissement de Paris, que les six projets retenus dans le cadre de l’appel à projets ont été présentés devant le jury de professionnels.

Après les présentations orales des candidats, trois lauréats ont été sélectionnés par le jury : Cood, Tralalere et l’Observatoire de la Parentalité & de l’Éducation Numérique.

Ces lauréats ont reçu un trophée et une dotation d’une valeur de 10 000 euros chacun.

Document | Communiqué de presse :

Les six projets retenus sont : 

  • Cood
  • Génération Numérique
  • Kiibox, par Kiiway
  • OPEN, par l’Observatoire de la Parentalité & de l’Éducation Numérique
  • Picpurify
  • Stop l’intox, par Tralalere

Le jury est composé de professionnels des télécoms, du numérique et de médias spécialisés.

Quels sont les dossiers attendus dans le cadre de cet appel à projets ?

  • une solution innovante de gestion du contrôle d’accès ou de la consommation.
  • une initiative, un projet d’accompagnement ou d’éducation des mineurs ou de leurs parents aux contenus en ligne.
  • une action favorisant une consommation numérique responsable.

Quels sont les critères de sélection ?

L’adéquation aux objectifs, la pertinence technologique et industrielle, l’adéquation aux attentes, usages et goûts du public jeune, l’impact social et la pérennité du projet. Les candidats – entreprises, associations, chercheurs ou laboratoires – devaient présenter un projet lié à l’usage responsable et raisonné des communications électroniques pour les publics jeunes (moins de 18 ans).

Que fait la Fédération Française des Télécoms sur cette thématique ?

La Fédération travaille sur la thématique des « jeunes et l’accès aux contenus sur internet » au sein de plusieurs groupes de travail. Elle mène des actions de sensibilisation sur la thématique du cyberharcèlement et de la protection des jeunes publics sur le terrain, dans des collèges : à Évreux, avec le département des Alpes-Maritimes, dans l’Yonne…

En 2017, elle a publié un guide à destination des parents et du monde éducatif, associatif « Internet : comment protéger et accompagner votre enfant », disponible également gratuitement en ligne.

En 2016, la Fédération Française des Télécoms et ses partenaires avaient récompensé trois sociétés RogerVoice, Ivès et Sequeris sur le thème de l’accessibilité des communications électroniques pour les personnes sourdes et malentendantes.

  • Rogervoice, application « speech-to-text », a conclu des partenariats de distribution et commerciaux avec plusieurs opérateurs, procédé à une levée de fonds et recruté des salariés.
  • Ivès, fournisseur de solutions d’aide auditive basées sur la reconnaissance vocale, a ouvert un centre au Canada en septembre 2016.
  • Sequeris, développeur de technologies de détection de mouvements 2D/3D pour la traduction de la langue des signes, a étendu son offre, avec notamment une solution de contrôle gestuel des box TV

Document | Dossier de presse :